Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 1.




[ 27 juin ]

[ Autoroute 42 en direction de Dojeon ]




J'ai rien à faire là

C'est ce que se répétait en boucle Han Jisung, assit à l'arrière de la voiture de ses parents en serrant fort son oreiller. Il régnait un silence pesant dans l'habitacle, les parents Han avaient coupés la musique et personne n'osait piper mots.

Plus ils avançaient sur cette route, plus le paysage changeait sous les yeux du jeune garçon aux cheveux châtains. Ils arrivaient dans une région montagneuse. Jisung n'aime pas la montagne, c'est trop grand, c'est trop lourd, trop oppressant. Ça lui donne l'impression d'être en cage.

C'est un peu là où ils m'emmènent de toute façon... en cage.

Et Jisung il a peur, il n'aime pas se retrouver enfermé. Mais bon, il faut dire que ces dernier temps, il n'y a plus grand-chose que Jisung aime vraiment. Avant c'était un garçon joyeux, le fils unique et chérit de la famille Han.

Avant, Jisung il aimait le cheesecake, surtout celui qu'il prenait au « Coffee and more » pas loin de son parc favori. Maintenant c'est à peine s'il arrive à ouvrir la bouche pour en prendre une cuillère. Avant il jouait du piano et adorait chanter, mais ça fait des mois qu'il n'a plus sortit une note. Avant il aimait aller nager à la piscine avec son meilleur ami, Jungwon. A présent il ne sait même pas s'il reverra son ami, ou même si celui-ci voudrait un jour le revoir tout simplement.

Parce que Jisung il a tout gâché, c'est devenu son truc depuis quelque temps, apporter des ennuis et des tracas à ceux qui l'entourent. De l'extérieur on pourrait croire que ça ne lui fait rien, qu'il s'en fou de la tristesse qu'il a installé dans son entourage.

Parce que Jisung il s'est un peu mis sur pause, il a arrêté d'essayer, à présent il attend. Il ne sait pas lui-même ce qu'il attend pour être honnête, mais il sait que ce sera toujours plus facile que de continuer à se battre, continuer d'étouffer tous les jours dans son propre corps.

C'est fou comment c'est plus facile de se laisser mourir tout compte fait.













[ Flashback du 3 juin ]

[ Dortoir de l'internat « Les Saintes Grâces » de Iksan ]


Une porte qui se referme, un verrou qui se tourne au loin, ça y est. Le surveillant est partit.

Jisung attends encore un peu, on ne sait jamais que ce vieux monsieur Kang ai encore oublié quelque chose dans son bureau, même s'il pourrait toujours prétexter être somnambule ou avoir eu une envie pressante. Mais il n'a envie de croiser personne, alors Jisung reste couché, sur le dos et le yeux grand ouvert à fixer le plafond.

32... 33... 34...

Il est fatigué au fond, une bonne nuit de sommeil réparateur il ne demande que ça. Mais il ne peut pas, il y a autre chose qu'il doit faire pour le moment. Il est obligé...

56... 57... 58... 59... 60. Il ne reviendra pas.

Alors le faux châtain repousse doucement de ses doigts la couette qui le recouvre et pose ses pieds nus sur le parquet de sa chambre, il fait attention ou il marche afin de ne pas faire grincer celui-ci. Mais il n'en est pas à sa première fois, alors il sait où poser les pieds. Il ne prend pas la peine de prendre son téléphone, pas besoin de lampe de poche et puis il n'a personne à qui envoyer de message. Ou en tous cas, la seule personne avec laquelle il pourrait parlé dort—

- Jisung ?

Jungwon...

Le garçon se retourne doucement, il aperçoit son meilleur ami redressé sur un coude dans son lit, le visage endormi et les cheveux en bataille. Il s'en veut de l'avoir réveillé. Avant il arrivait à sortir sans que le brun ne le remarque, mais on dirait que depuis un petit temps celui-ci est tracassé par le comportement différent de son ami. Alors son inconscient l'empêche toujours de dormir convenablement tant que son blond n'est pas dans la même chambre que lui.

- Rendors toi Jung, je vais juste aux toilettes. Lui dit-il d'une voix qui se veut rassurante, mais qui ne trompe pas le garçon encore dans son lit.

- Arrêtes de me mentir Jisung. Tu te casses tous les soirs, et pendant des heures. Dis-moi où tu vas s'te plais, je m'inquiète, tu- t'es plus pareil...

Voilà, c'est ça qu'il ne voulait pas. La déception dans la voix, l'inquiétude dans les yeux, même avec juste la faible lumière de la lune à travers la fenêtre il peut les percevoir.

Mais même s'il déteste les savoir dans l'esprit de son seul et meilleur ami, Jisung n'y fait plus vraiment attention. Vous vous souvenez ? Jisung il s'est mis sur pause. Alors il ment, encore.

- Qu'est ce que tu racontes. Dit-il tout bas avec un rire qui sonne faux à des kilomètres. Je vais très bien Jung, t'as pas à t'inquiéter pour moi. J'ai juste besoin de prendre un peu l'air.

- Alors je viens avec toi. Et le brun se débarrassa de sa couette, prêt à se lever.

- Non!

Jisung avait parlé un peu trop fort pour l'endroit trop calme, un peu trop sec pour un garçon d'habitude si gentil, une peu trop méchamment pour un mot adressé à son meilleur ami.

Jungwon s'arrêta dans son mouvement, choqué du ton employé par son meilleur ami. Ça fait 7 ans qu'ils se connaissent maintenant, c'était il y a 7 ans que le jeune Han Jisung avait fait le premier pas vers ce petit garçon qui débarquait dans une nouvelle école pour sa dernière année de primaire. Et en 7 ans, pas une seule dispute, pas un seul coup bas, pas un seul haussement de ton. Ils se disaient tout, passaient leur temps ensemble et connaissaient l'autre comme personne.

Enfin ça c'était avant cette rentrée scolaire, la rentrée en terminale, il y a 9 mois. Jungwon ne sais pas ce qui a changé son meilleur ami, ils avaient passé le mois de juillet ensemble et le mois d'aout à s'envoyer des messages et autres vidéos drôles sur les réseaux. Alors pourquoi, quand il a retrouvé son meilleur ami à la rentrée, prêt à passer leur meilleure année de terminale, celui-ci n'était plus le même ?

Jisung baissa la tête vers le parquet et soupira, il ne voulait pas blesser Jungwon, mais il savait que ça faisait 9 mois qu'il lui faisait déjà du mal. A lui, son meilleur ami, le seul qui compte vraiment. Mais ça, Jisung n'en a plus rien à faire depuis un moment, de ce qui compte pour lui.

- Je- je veux juste être seul Jung, alors lâche moi un peu pour une fois.

Et il sortit de la chambre laissant derrière lui un silence pesant. Il savait qu'il l'avait blessé, Jungwon était un garçon sensible malgré le grand sourire qu'il affichait quotidiennement. Jisung savait qu'il allait pleurer, seul dans son lit, et que demain matin il ferait comme si de rien n'était en souhaitant juste que son meilleur ami redevienne comme avant.

Mais ça s'était impossible. Jisung n'arriverait plus à retourner en arrière.

Il longeait les couloir et montait les escaliers dans le noir, il savait où il allait, quelle était sa destination. C'est seulement lorsqu'il poussa la grosse porte en fer et qu'il posa ses pieds sur le béton froid du toit qu'il remarqua qu'il était parti sans ses chaussures. Mais au final ça lui importait peu, la rugosité du sol ne le déragea pas plus que ça.

Il cala la porte avec un pavé, histoire de ne pas se retrouvé enfermé sur le toit de l'internat et s'avança vers son endroit favori. Il y avait quelques cheminée bouchées depuis des années, il aimait s'assoir contre. De cet emplacement, à 3 mètres à peine du rebord, il avait une vue panoramique sur tout Iksan. Et la nuit, c'était la seule chose qui pouvait, parfois, réussir à calmer ses démons.

Il attrapa une petite boite en fer qu'il avait dissimulé derrière une des cheminées et l'ouvrit. Dedans se tenait son petit rituel quotidien.

D'abord les reproches, une petite clope et au lit.

Il attrapa du bout des doigts ses reproches, un petit paquet de lames qu'il avait acheté pour trois sous au market du coin. Il en fit tourner une entre ses doigts.

Avant, il ne comprenait pas les gens qui se faisait du mal, il trouvait cet acte débile, puérile. Sauf que maintenant il ne souvient même plus du jour où il a commencé lui-même. Mais il est intelligent Jisung, il ne veut pas que ça se sache. Alors il baisse doucement le haut gauche de son jogging de nuit, entrainant l'élastique de son boxer avec. Il ne les descendit pas de beaucoup, juste assez pour apercevoir le bas de son ventre, une hanche saillante, et une partie de son aine.

Il passa son pouce dessus, sentant sous son doigt les petits sillons de ses nuits passées, le marques de ses amertumes nocturnes.

L'aine est un endroit intéressant, si on vise bien et que l'on enfonce une lame assez profond, il y a un risque de toucher l'artère fémorale. Et si celle-là est sectionnée, c'est fini, pas de retour en arrière, c'est ciao. Le blond senti un frisson lui parcourir l'échine, l'adrénaline, le danger.

Doucement il fit passer la lame dans un recoin encore vierge de ses regrets, pas la lame du coté coupant, juste le plat de celle-ci. Juste sentir sa fraicheur, la laisser découvrir sa peau, choisir son moment.

Les examens commencent demain, tu n'as pas travaillé.

Un premier sillon, petit, hésitant, peu profond.

Mais tu n'en a rien à faire.

Le sillon se poursuit, s'approfondit. La lame remonte, s'éloigne, une goutte de sang roule. Le garçon respire un grand coup, comme s'il se retenait de respirer depuis des jours. La fuyarde rouge poursuit son chemin, glissant vers l'intérieur de la cuisse de son propriétaire. Celui-ci vient passer son doigt pour la rattraper, il la regarde colorer son doigt, la détruit en la frottant entre son pouce et son index, puis reporte son attention plus bas.

Tu vas encore les décevoir.

La deuxième tranchée est engagée, plus sûre d'elle. Mais le garçon ne grimace pas, la douleur ça fait un moment qu'elle fait partie de sa vie, il est habitué à présent.

Tu les déçoit tellement.

Et la voilà qu'elle s'éloigne encore, cette lame. Et qu'il reprend un nouvelle fois son souffle, comme une délivrance.

Sa main tremble légèrement, le plus dur arrive seulement. Il approche sa lame de cette artère qu'il connait à présent, il s'est renseigné, a fait des recherches. Il sait où il doit viser.

Tu lui a fait du mal.

Elle frôle la zone, mais dévie un peu de sa trajectoire. Il n'est pas encore prêt à s'en approcher. Le troisième sillon est engagé.

Tu l'as blessé.

Plus profond, plus rouge, plus délivrant, plus enivrant.

Jungwon...

Et elle quitte une nouvelle fois la peau meurtrie, le liquide rouge se mets à couler lentement, la tranchée picote la peau du garçon. Il penche sa tête en arrière prenant plusieurs grandes inspirations, sa vision devient floue, ça y est, on y est.

Il panique.

S'étouffe.

Il n'arrive plus à respirer.

Que quelqu'un l'aide. Mais il n'y a personne, n'est-ce pas ?

Han Jisung est seul, encore.

Le garçon tombe sur le côté, il sent le froid du béton contre sa joue, les larmes couler sur son visage, le sang glisser le long de sa jambe. Et il s'étouffe, encore et encore, à chaque inspiration qu'il veut prendre c'est comme si sa gorge se bloquait, l'empêchant d'avoir accès à l'air.

Alors il continue, il pleure, gémit de douleur, se tient la poitrine, se laisse se noyer seul sur ce toit jusqu'à ce qu'il ne puisse pas prendre de nouvelle inspiration, jusqu'à ce que sa fin sonne pour de bon.

Jusqu'à de tout s'arrête, sa respiration, ses pensées, sa douleur, sa vie.

Mais ça n'arrive jamais. A chaque fois qu'il pense que c'est la fin, il réussit toujours à reprendre un peu d'air, à cesser doucement de gémir, les larmes arrêtent de couler et sèchent sur ses joues. Alors il reste là, par terre, à regarder dans le vide. On entend en contre-bas les voitures qui passe, la ventilation du bâtiment qui sort par une autre cheminée plus loin, un hibou qui chante dans le bois derrière le bâtiment, le cœur de Han Jisung qui bat toujours.

Il reste la pendant plusieurs minutes, parfois des heures certains soirs. A juste sentir les grains de béton s'enfoncer dans sa joue. Il attends, il ne réfléchis plus, il est ailleurs, il voudrait être ailleurs.

Puis à un moment il se redresse, d'un point de vue extérieur on pourrait croire à un zombie, mais les zombies ça n'existe pas. Pas vraiment en tout cas.

Le garçon remonte son jogging, cachant ses regrets sous une couche de vêtements superficiels. Le sang a finalement séché sur sa peau, il devra vérifier à ne laisser aucune trace.

Il repose à nouveau son dos contre l'une des cheminées et regarde la vue sur la ville qui s'offre à lui. Finalement il reprend sa petite boite en métal et redépose la lame souillée dedans, aux côtés des autres. Il devra aller en racheter, ce serait bête de tomber à court un jour.

Il prend par la suite le paquet de cigarettes, choisissant au hasard quel bâton de nicotine lui pourrira les poumons cette nuit. Et il prend une grande inspiration en l'allumant, le faisant tousser comme un débutant. Mais c'est juste un moyen de vérification, afin de s'assurer qu'il est toujours là, qu'il respire toujours.

Il n'a pas envie de rester appuyer contre ses cheminées ce soir, ça a été plus dur, plus lourd que les autres fois. Il coince la meurtrière entre ses lèvres et se redresse, avance vers le rebords. Le vent qui passe contre son visage et dans ses cheveux lui fait du bien, lui remet les idées en place.

T'as merdé cette fois Ji.

Il monte sur le rebord, les mains dans les poches, la cigarette au bec, le regard au loin. Puis il baisse les yeux sur ses pieds et un léger rire sort de sa gorge, mais il n'a rien de joyeux.

C'est qui le connard qui construit un bâtiment sans mettre de rambardes au toit ?

Il se tourne, longe le vide en reprenant sa cigarette entre eux doigt. Il regarde le ciel à présent, il aimait bien les étoiles, avant. A un moment il s'arrête, marcher la tête vers le ciel ça donne le tournis, et en le faisant au bord d'un vide de 6 étages c'est peut-être pas une bonne idée. Si ?

Le garçon ferme les yeux, vient pressé le bas de ses paumes contres se orbites. Il a la tête qui tourne, se sent un peu nauséeux. Il sent que doucement que le sang s'est remis à couler le long de sa jambe dû au mouvement, c'est désagréable comme sensation se dit-il en regardant une tache apparaitre sur son jogging.

J'ai peut-être été un peu trop profond finalement...

Il reprend une grande inspiration en relevant à nouveau la tête, le ciel est déjà en train de s'éclaircir, il est resté inconscient plus longtemps qu'il le pensait.

Il a toujours la tête qui tourne alors qu'il reprend sa route le long du toit, plaçant un pied devant l'autre à la manière d'un équilibriste.

6 étages... est ce qu'il y a moyen que je survive à ça ?

Un nouveau rire étouffé, une nouvelle larme. Il regarde son bâton de nicotine, mais celui-ci lui apparait flou. Il se sent un peu euphorique sans vraiment savoir pourquoi.

Y'avait quoi dans cette clope ?

Lorsqu'il regarde à nouveau l'horizon, le soleil est en train de se lever, teintant le ciel d'un orange apaisant.

C'est joli...

Et le garçon ferme les yeux, profite de la brise.

Le bâton de cigarette est le premier à toucher le sol.

Han Jisung est le deuxième.







. . .. ... ............... ... .. . .




Bon...

Heu...c'était quelque chose...

J'écris ce premier chapitre il y a trèèès longtemps, je ne savais pas vraiment si je sortirais cette histoire ou non. C'est un sujet qui est extrêmement rude à aborder et très personnel, cependant je vous rassure déjà : ça ne sera pas comme ça tout au long de l'histoire, on va dire que c'était juste une bonne grosse entrée en matière. J'espère que ça vous aura pas niqué le moral mdrrr.

Je suis très satisfaite de ce chapitre , il reflète ce que je voulais partager et certains sentiments que je voulais extérioriser.

Maintenant, s'il y a parmi vous des personnes qui se sente dans la douleur, dans l'incompréhension, dans le mal-être etc, je suis toujours ouverte et disponible si vous avez envie de vous confier à quelqu'un qui ne vous jugera pas. Parfois parler à un inconnu ça peut faire du bien aussi je vous l'assure.

De plus si vous avez dans votre entourage quelqu'un qui ne va pas bien, que vous le constater mais que vous ne savez pas quoi faire, s'il vous plait n'abandonnez pas. C'est dur d'être présent pour quelqu'un qui ne veut plus recevoir d'aide, mais si vous vous accrochez, alors peut-être que i-el trouvera la force de s'accrocher aussi. (Je sais c'est facile à dire:))

Finalement si vous ne savez plus quoi faire, ou que vous en ressentez le besoin, il existe des personnes qualifiées, professionnels et qui sont là pour vous aider et vous écouter. Il ne faut pas hésiter à les contacter, elles sont là pour vous aider, pas pour vous juger.

J'espère vous et votre entourage se porte bien, prenez soin de vous et des gens que vous aimez, c'est le plus important.

Gros bisous à vous et on se retrouve vite pour le chapitre suivant (moins deep promis) !

Le biiiise

-Théa





Numéro de téléphone de la plateforme de prévention du suicide en Belgique et lien du site internet qui mène entre autres vers un forum de discussion :

 0800 32 123

 https://www.preventionsuicide.be/fr/j-ai-besoin-d-aide.html

Numéro de téléphone de la plateforme de prévention du suicide en France et lien du site internet :

 3114

 https://3114.fr/

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro