Je commençais à m'en remettre doucement durant les deux ans qui suivirent. A partir de mes 14 ans, je sortais plus. Mon endroit préféré était le skatepark, accompagné ou non des gars de l'équipe de basket. En parlant d'eux, ils étaient devenus un peu comme ma deuxième famille, ils étaient mes amis.

J'avais aussi pas mal grandit durant l'année, me faisant atteindre le mètre soixante-quinze, et je n'avais pas fini ma croissance d'après le médecin, ça n'avait rien d'étonnant quand je voyais la taille de mon père. C'était un point fort pour moi qui faisait du basket.

Durant l'année, mes amis et moi avions prit l'habitude d'aller dans des fêtes organisées par les aînés de ceux-ci.

Bien sur, qui dit fête, dit alcool, et drogue...

Étant jeune et con, n'ayant pas conscience des conséquences, j'avais juste essayé, j'avais fumé...
Sauf que j'avais aimé ça, vraiment. Les sensations que ça me donnait. Me faisant oublier mes pensées sombres. Me sortant bien plus de ces déprimes que ces médicaments. C'était enivrant, et bien évidemment addictif.

Malheureusement...

J'ai rapidement augmenté ma consommation jusqu'à ne plus pourvoir m'en passer. J'étais plus agressif, impulsif, limite violent. Je m'étais battu plusieurs fois alors qu'avant j'avais plutôt tendance à m'écraser.

Et pour couronné le tout, mon père c'était remis avec quelqu'un. Normalement, ça ne m'aurait rien fait, mais j'avais souvent les idées brouillées. Un peu trop souvent même. Et je ne l'acceptais pas. Je ne la voyais pas comme une figure d'autorité. Je l'évitais. Je ne voulais rien avoir à faire avec elle.

Puis les vacances d'été étaient arrivées et mon père ainsi que sa nouvelle compagne, Alexandra, s'étaient vite rendu compte que mon comportement avait encore empiré. Puis ils m'avaient chopé en train de fumer.

Ce jour-là je m'étais violemment disputé avec mon père qui était sorti pour se calmer tandis que je m'étais effondré contre le mur du couloir. Et Alexandra, c'était agenouillée devant moi, et m'avait forcé à la regarder dans les yeux.

Laisse-nous t'aider. Laisse-le faire quelque chose. Tu ne peux pas rester dans cet état.  

Et j'avais baissé une nouvelle fois les bras.

Un matin de la semaine suivante, mon père entra dans ma chambre et me dit de préparer mes affaires. Ce que je fis, je pris des vêtements, mon portable, mes écouteurs et mon carnet de croquis, je n'avais pas besoin de plus et il m'avait bien dit de ne pas prendre trop de chose.

Puis on était parti. Il ne m'avait rien dit et quand je compris enfin, c'était trop tard. Mais je ne voulais pas, il y avait surement d'autres moyens. Je l'avais supplié.

Tu dis que tu m'aimes mais si tu m'aimais vraiment, tu ne me ferais pas ça, tu ne les laisserais pas m'emmener. Tu ne m'enfermerais pas.

Mais il l'avait fait. Il m'avait emmené dans un centre de désintoxication. Il m'avait fait face.

Justement, c'est parce que je t'aime que je fais face. Quoi que tu fasses, tu resteras mon fils.

Puis il était parti. Et j'avais souffert de ce séjour dans ce centre. J'avais détesté faire ces crises, être en manque. Je me retrouvais de nouveau seul avec mes sombres pensées. Il n'y avait plus rien pour me les faire oublier. J'étais une fois de plus face à tout ça.

Je l'avais détesté en entrant dans cet endroit.

En sortant, je l'avais remercié.

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Coucou,

J'espère que ça vous aura plu :)

J'essaye de poster le plus souvent possible :D

Ma'