Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

37 - Masturbation


<<_____________<< >>_____________>>

Sorry I'm very late T-T
<<_____________<< >>_____________>>





— Kookie....Ça ressemble à rien là, m'avoue ma petite soeur, sans aucun cash.

Un long soupire de lassitude s'échappe d'entre mes lèvres et je me laisse glisser comme une larve sur la table basse du salon. Mes muscles se relâchent et le crayon précédemment entre mes doigts roule sur une petite distance. Mon menton se posant alors sur le meuble, j'observe d'un angle douteux mon potentiel dessin.

Seigneur, je l'ai massacré.

— Tu l'as fini ?

Je me redresse mollement, avant de poser ma joue contre la paume de ma main, pendant que mon père s'installe derrière moi, sur le canapé. Sans répondre à sa question, je récupère la feuille sur laquelle j'avais passé de bonnes heures de mon après-midi dessus. Mes yeux observent attentivement la réaction de mon père et je me sens presque soulagé quand je le vois détailler mon gribouillis sans pour autant exprimer un air de dégoût.

— Pour une première fois, commence-t-il d'une voix calme tout en me redonnant le feuille. C'est pas mal.

Je fais une légère moue, ayant espéré qu'il donne un peu plus de critiques constructives. A mon expression, un faible ricanement de mon père lui échappe et il vient se poser finalement à mes côtés, entre ma soeur et moi-même. A même le sol, mon père me donne son opinion sur mon travail.

— Je peux pas t'aider pour grand chose, étant donné que je suis une pive en dessin. Mais niveau proportion, je pense que tu as fais les yeux trop haut, le nez trop gros, les lèvres trop petites et peut-être un cou disproportionné.

Le regard de mon père quitte finalement le dessin pour venir se poser sur le mien, alors que ma petite soeur nous contourne pour finalement venir se placer sur mes jambes. Étant assis en tailleur, elle se pose droit dans le trou et heureusement elle ne m'écrase pas trop les chevilles. Yon se pose donc contre mon torse, pendant que mon visage concentré observe mon dessin.

Plus je le vois, et plus je le trouve moche.

Quel magnifique encouragement personnel Jungkook, bravo.

Je souffle une nouvelle fois et frotte paresseusement mes yeux. Entourant le corps de ma petite soeur d'un bras, je récupère le crayon et le tend à mon père. Il me regarde un instant surpris, mais rapidement, je lui explique ce que j'attends.

— Tu peux corriger ce que tu pense faux ?

— Tu es certain ? Je risque de gâcher ton portrait, me demande peu sûr mon paternel.

A ses mots, je rigole faiblement et secoue la tête.

— Au point où il en est, je pense qu'on peut pas faire pire, lui assuré-je et bien qu'un peu gêné, mon père finit par prendre le crayon.

Hésitant encore, il se décide finalement à poser la mine en graphite sur la feuille plus trop blanche, à cause de toutes les traces que j'y ai laissées. Son coup de crayon plus fort, ressort en comparaison du mien et comme ses explications précédentes, il me les récite tout en corrigeant grossièrement sur la feuille.

Nous étions déjà jeudi soir, le temps se refroidissait gentiment en fin de août, et les cours s'enchaînaient de plus en plus. Heureusement, aujourd'hui à cause d'une réunion générale de nos enseignants, les étudiants de chaque année ont reçu un après-midi de congé exceptionnel. Ainsi, bien motivé et n'ayant surtout rien à faire pour l'école ou pour la maison, j'ai décidé de me mettre au dessin.

Inspiré par les croquis de Kim lors de mon camp au parc nationale, je lui avais demandé de m'apprendre le dessin. Bon. Kim n'a finalement pas été un très bon professeur. Il n'a même d'ailleurs rien fait, à part me fournir le matériel et me donner des conseils bancals, que l'on ne peut même pas considérer comme tels.

« Commence par dessiner ce que tu veux, ou alors essaie de recopier quelque chose. Par contre, si tu veux décalquer, faudra que tu te colles à la fenêtre parce que j'ai pas le matériel pour.»

Ouais, totalement, ce ne sont absolument pas des conseils. Puis, têtu comme je suis, j'ai voulu me comparer directement à lui, prenant alors un portrait d'un chanteur de Kpop au pif pour le recopier, et le redessiner du téléphone de Kim à ma feuille.

Ça n'a absolument pas fonctionnement.

Ou en tout cas, je pense avoir mis mes attentes trop hautes. Ce pendant je ne me décourage pas et écoute attentivement l'opinion de mon père sur mon travail.

— Je pense que tu t'es trop focalisé dessus, quand tu as des doutes sur les proportions, ou que quelque chose de dérange sans pour autant comprendre quoi, laisse un peu ton dessin et reviens après. Tu pourras alors le regarder d'un point de vus d'ensemble et non pas par parcelle quand tu as le visage collé à la feuille, m'explique calmement mon paternel. D'ailleurs, essaie de ne pas trop te pencher autant sur ton dessin, ou tu auras des problèmes de dos à un âge trop jeune.

Un léger sourire étire mes lèvres à son inquiétude et j'opine du chef pour le rassurer. C'est vrai que je ressens plusieurs picotements et inconforts au niveau de la nuque, et des omoplates.

— Bon, je pense que tu en as fais assez pour ce soir, il est déjà tard et Yon est en train de s'écrouler, m'avise mon père et mon visage se baisse pour voir ma petite soeur se retenir de ne pas fermer les paupières trop longtemps.

Je souris en la voyant et lui dépose un baiser sur le front, avant de galérer un maximum pour me relever avec Yon dans les bras. Deux bonnes minutes plus tard et grâce à l'aide de mon père, je me retrouve sur mes jambes avec ma petite soeur contre mon torse. Sa tête se repose sur mon épaule et calmement, nous rejoignons l'étage. Mon paternel s'occupe d'éteindre la lumière au rez-de-chaussé et je m'avance jusqu'à la chambre d'ami, devenue désormais celle de Yon et de notre père.

Après encore quelques minutes à m'occuper de coucher ma soeur, heureusement déjà en pyjama, je lui cajole un peu ses longues mèches noires et lui dépose deux trois baisers sur sa joues rebondies. A moitié somnolente, Yon a encore la force pour rire joyeusement à mes marques d'affections et après un gros bonne nuit, je ressors de la chambre.

Je croise au même instant mon père, qui me rend mon dessin et après un long câlin, il va rejoindre ma soeur. Le temps de passer aux toilettes pour me brosser les dents, que j'entre enfin dans notre chambre, trouvant comme depuis déjà quelques jours Kim, assis sur son lit, un livre en main et des notes à côté.

Ses examens de coréen en fin d'année scolaire requiert un questionnaire sur différent livre. Ainsi, n'ayant un peu rien fait l'année passée, il se rattrape maintenant, en enchaînant ses quatre livres présélectionnés.

Mon indexe appuie sur l'interrupteur et la lampe principale s'éteint, laissant la chambre se plonger dans la lumière tamisée de la lampe de chevet de Kim. Mon action soudaine ne le tire même pas hors de sa lecture, m'ayant probablement déjà entendu arriver. Ainsi, à petits pas et avec mon dessin toujours en main, je monte sur le matelas et vais le rejoindre de son côté du lit. Assis contre la tête de lit, ses coudes sont repliés pour maintenir son livre en face de ses yeux et j'en profite pour m'immiscer dessous.

Sans rien dire, il relève son bras droit pour que je puisse passer et ma joue finie par se poser sur son torse. Je me colle à son flanc, posant une de mes jambes sur les siennes et entourant son ventre de mon bras, avec mon dessin toujours en main. Une fois bien installer, il rebaisse son bras et son coude se pose gentiment sur mon épaule.

Nous restons ainsi dans le silence, appréciant la chaleur de l'autre et la tranquillité qui nous entoure. Mes yeux se posent quelques fois sur sa lecture, mais je n'y comprends pas grand chose et je dois avouer avoir la flemme de lire plus de deux phrases de suite. En ce qui concerne Kim, il me dépose un petit baiser sur ma chevelure à chaque fois qu'il délaisse son livre pour annoter des informations utiles pour son résumer quand il l'aura finit.

Mais finalement, le temps passe et je sens mes paupières se fermées gentiment, mais voulant à tout prix lui montrer mon travail, j'ose me prononcer. Ma voix fatiguée et faible résonne alors doucement, interrompant sa lecture et le silence de la chambre.

— J'ai finis mon dessin, l'avertis-je tout en levant les yeux vers lui, qui me regarde un peu surpris, avant de me sourire tendrement.

— Fais voir, me dit-il gentiment, malgré son ordre et j'élève ma main précédemment autour de son ventre pour lui apporter la feuille.

Kim délaisse son livre, remettant son marque page et déposant toutes ses affaires sur sa commode, me montrant indirectement qu'il portera toute sa concentration sur mon dessin. Une fois le du en main, je l'observe attentivement et vois ses pupilles passer un peu partout sur la feuille. Mais après un peu, une petite moue se forme sur son visage et son regard croise le mien.

Sa soudaine expression me réveille d'un coup et je me relève sur mes coudes.

— Qu'est-ce qu'il y a ? Demandé-je surpris et peut-être un peu déçu de sa réaction vis-à-vis de mon premier dessin.

Mais la pression redescend quand ses mots sortent d'une petite voix boudeuse.

— Pour un premier portrait, il est plus réussit que le tout premier que j'ai pu faire...Tu m'énerves.

Un éclat de rire m'échappe à ses dernières paroles et il me rejoint, avant de me frotter le dos affectueusement, tout en me déposant un baiser sur le front. Puis calmement, il reprend la parole pour me donner quelques conseils. Il me redit presque les même choses que mon père, bien que lui c'est plus approfondit. Je lui explique alors la suggestion de mon père, d'attendre un peu pour voir le dessin dans son intégralité et Kim en est d'accord, même s'il me conseille de simplement le prendre en photo et de le voir à travers le téléphone. Je n'ai pas compris exactement ce que ça change, mais selon lui, tu remarques plus facilement les fautes ainsi.

Après plusieurs minutes d'explications, de conseils et de quelques caresses, il repose mon dessin sur sa table de chevet. La lumière encore tamisée, je repositionne ma tête sur lui et l'entour davantage de ma jambe et de mon bras. Bien calé, je ferme les yeux dans l'optique de profiter un maximum de notre contact, mais pourtant, son soudain ricanement détruit ce calme.

— C'est une nouvelle idée foireuse d'approche ?

Gn—

Je grimace à sa phrase et mes joues se réchauffent légèrement à cause de l'embarras, et pour me venger, je lui pince le téton assez violemment. Un son de douleur s'échappe de ses lèvres et il s'empresse de m'attraper la main pour m'arrêter, bien qu'il pouffe de mon action.

Il y a deux jours, soit trois après ma soirée chez Hoseok, je me suis enfin lancé pour aborder le sujet tant craint. Celui où je lui avouais mes actes foireux et embarrassants pour avoir son attention dans un contexte un peu plus intime, et également de comment il s'était senti après notre moment charnel il y a déjà presque trois semaines.

Comme l'avait hypothésé Hoseok, Kim se retenait bien face à ma persistance et faisait simplement semblant de ne pas comprendre mes gestes, hum, pour les moins explicites. Le bleuté avait l'impression d'être allé trop vite par rapport à notre officialisation. Il avait l'impression d'avoir mal agit et cet idiot se « punissait », en se retenant, parce que selon lui, c'était de sa faute. Il se disait qu'il aurait du se retenir et ne pas se laisser aller cette fois là, où pour la première fois, je l'avais masturbé. Ce crétin s'était même monté à la tête, qu'il m'avait forcé ! Alors que si on y repense bien, c'était plutôt moi qui avait insisté. J'avais eu envie et je voyais qu'il en avait aussi. Ce soir là, je voulais lui procurer du plaisir comme lui avait pu le faire les fois précédentes. Et pour la peine, vu que Kim avait cogité pour finalement sortir que des absurdités, je lui ai donné une petite claque derrière la tête.

Je comprenais totalement ce qu'il ressentait, et je respecte dorénavant parfaitement ses volontés, notamment celle de prendre notre temps. Je n'ai simplement pas supporté le voir penser qu'il m'avait forcé à quoi que se soit.

Donc, jusqu'à là, la discussion s'était bien déroulée et nous avions pu enfin avoir cette fameuse communication entre couple. Mais après, j'ai bien été obligé de lui raconter mes techniques bancales pour attirer son attention. J'étais dix fois plus embarrassé que quand je l'ai expliqué à Hoseok, mais vu que Kim avait fait l'effort de me parler de ce qu'il pensait et ressentait, je ne pouvais pas faire mon lâche et me taire.

Je regrette d'ailleurs un peu, car maintenant, ce p'tit crétin trouve toujours un moyen de me charrier avec cette histoire. Et évidemment, quand je lui ai annoncé cet espèce de manque que je ressentais, ce fameux manque qui me poussait à le vouloir encore et encore. Kim m'avait simplement répondu par un mouvement de sourcils maîtrisé et une phrase bateau ;

« C'est l'effet Kim Taehyung, trésor ~»

Je n'ai pas hésité deux secondes pour lui pincer les côtes, l'obligeant à gesticuler comme une grosse anguille pour s'échapper de mon attaque.

Le rire de Kim résonne encore dans la chambre, et heureusement que j'ai fermé la porte, car pour sûr, il aurait réussi à réveiller Yon ou encore mon père. Finalement, vexé qu'il me taquine encore aujourd'hui pour cette histoire, je me retourne sur le lit, lui donnant dos et me mettant en position pour dormir.

— Tu me boudes. ? Résonne sa voix, mais je ne lui réponds pas et me contente de fermer les yeux.

Je l'entends bouger derrière moi et sens sans problème son visage se placer au-dessus du mien, probablement pour voir si je somnolais ou pas.

— Si tu me boudes en faisant semblant de pioncer, peux-tu au moins te décaler un peu, t'es au plein milieu du lit.

— Dit encore que je suis gros, répliqué-je sans pouvoir me retenir.

En l'entendant pouffer, je dois me forcer à régresser un sourire sur mes lèvres. Puis, après peu, son torse se colle à mon dos et je sens sa main glisser lentement sous mon t-shirt. Coulissant gentiment, ses doigts passent par mon abdomen jusqu'à venir s'arrêter sur le haut de mon ventre, juste en-dessous de mes pectoraux. Un frisson me traverse l'échine à cause de sa main froide et j'allonge sans même le vouloir mon cou, quand il se met à le bisouter.

— Jungkook, il chuchote, avant de répéter mon prénom plusieurs fois. Jungkook. Jungkoook, Qu'est-ce que je dois faire pour avoir ton attention, hm ?

A sa question, ses doigts bougent avec hésitation et discrétion sur ma peau, la caressant.

— Apporte-moi le déjeuné au lit pendant un mois et fais moi la révérence à chaque fois, lâché-je froidement.

Son nez expire l'air sur mon cou à ma requête qui le fait rire gentiment. Puis, me surprenant un peu, je sens son corps me survoler et mes paupières s'ouvrent enfin en sentant cette fois du mouvement devant moi. Son visage, faiblement éclairé par la lampe de chevet, se présente à mes yeux, alors qu'il s'installe sur son flanc pour me faire face. Nos places respectives de quand nous dormons se retrouvent alors échangées, lui, faisant désormais dos à la porte fermée de la chambre.

Mais ce détail est vite balayé de mon esprit quand sa voix grave susurrée parvient à mes oreilles.

— Mh, fait-il semblant de réfléchir tout en s'approchant encore. En te connaissant, pour avoir ton attention, je pensais plutôt que tu aimerais quelque chose du genre...

Et alors que ses mots s'éteignent contre mon visage, ses lèvres charnues viennent se poser sur les miennes. Le baiser qu'il m'offre est un peu plus rustre que ceux que nous pouvons nous échanger en journée et quand son bras fait le tour de ma taille pour me tirer à lui, une certaine chaleur se répand dans mon bas ventre. Ses longs doigts remontent dans mon dos, me soutirant plusieurs frissons et parmi un esprit brouillé, je comprends enfin ses intentions.

« Que dois-je faire pour avoir ton attention, hum ? »

Il me charrie encore en sous-entendant mes gestes des derniers jours, et je rêve de le repousser pour qu'il reste lui aussi la frustration que j'ai peu endurer. Mais je suis bien trop frêle face à ses caresses tant attendu. Je ne peux pas le rejeter maintenant, alors que moi-même j'en rêve depuis longtemps. Ahhhr ce qu'il m'énerve à avoir toujours tout.

Mais bien rapidement ma contrariété s'en va comme poussière et ma tête se vide belle et bien, me concentrant uniquement sur ses lèvres humides, qui se pressent et se meuvent contre les miennes. Ma respiration se fait vite haletante tant le baiser se prolonge et il en profite même pour venir immiscer sa langue dans ma bouche.

Il se colle à moi, ses jambes s'emmêlent au miennes, et la chaleur gagne bien trop rapidement mon corps. Ce qui à mon plus grand désarroi ne lui échappe pas.

— Ton corps devient si sensible quand il n'est pas touché pendant plusieurs semaines, susurre-t-il contre mes lèvres, avant de me mordiller l'inférieure.

Sa phrase ne fait qu'empirer mon état et je ne peux que lui donner raison. Les yeux plissés et la bouche semi ouverte pour lui donner la possibilité de jouer avec mes lèvres, j'essaie tout de même de me contrôler un peu plus, de ne pas m'abandonner complètement. Car ce p'tit crétin m'avait déjà fait le coup le jour avant, débutant des gestes appuyés pour finalement me laisser en plan sur le canapé.

La frustration avait alors atteint un grade encore plus haut, et dieu ce que j'avais eu envie de l'assommer avec une poêle.

Mais là est différent, cet instant n'est pas comparable à hier, et je le comprends quand il m'étend sur le dos. Ma respiration se fait directe plus saccadée tant l'appréhension traverse mon métabolisme, et ne réfléchissant plus, je m'abandonne à lui. Son coude proche de ma tête le tient surélevé au-dessus de moi et son ventre se colle à mon flanc, alors que sa jambe droite se place entre les miennes. Mon coeur loupe d'ailleurs un battement quand sa cuisse se presse contre mon entre-jambe.

— Mmh...

Un son m'échappe pour ce geste et il s'en délecte. Alors désormais, en ayant saisit son désire sans besoins de paroles, je laisse mes mains s'aventurer à leur tour. Une s'en va s'emmêler dans ses mèches bleues, pendant que la gauche s'occupe de caresser son torse. Mon t-shirt, déjà un peu remonté par ses précédents gestes, finit par être retroussé jusqu'au haut de mon torse par Kim et je cambre faiblement le dos pour l'empêcher d'être emprisonné sous mon poids.

Champs libre, sa main droite vient taquiner directement mes tétons, me faisant haleter encore plus et les dressant sous l'excitation, pendant que nos bouches sont encore occupées à s'embrasser. Nos échanges sont désordonnés et mon corps ne peut s'empêcher de frémir à chaque touché de Kim. Puis, je me cambre d'un coup et halète violemment contre ses lèvres quand sa cuisse s'appuie davantage sur mon membre gentiment gonflé.

— Tae-Taehyung...je souffle difficilement.

— J'ai si envie de toi, Jungkook.

Sa réponse citée d'une voix grave me provoque un frémissement plus ponctué et un gémissement nous échappe au deux, quand sa cuisse se frotte contre mon intimité et quand ma main gauche vient masser son entre-jambe. Nous continuons ainsi de nous chauffer mutuellement et malgré l'excitation désormais bien présente, je ne peux m'empêcher de vouloir le taquiner à mon tour.

— J'ai presque...je commence difficilement et Kim délaisse mes lèvres pour me laisser parler, bien qu'il ne perd pas de temps et s'en vas cajoler mon cou. J'ai presque envie ....de te laisser en plan là, soufflé-je malignement ce mensonge, bien que certaines de mes paroles se voient être coupées par quelques faibles son de bien être.

A la fin de ma phrase le bleuté relève la tête vers la mienne. Ses yeux voilés croisent les miens et je pourrais presque frissonner face à son regard perçant. Néanmoins, il prend un peu de sérieux pour sa réponse.

— Si tu veux t'arrêter là, je respecterai ton choix.

— Difficile à dire, vu que tu es encore entrain de me masser la bite.

Je me mords d'ailleurs la lèvre juste après pour réprimer un son gênant, alors que sa cuisse continue de se frotter lascivement à moi. Par automatisme, je serre les jambes autour de la sienne et Kim ne fait qu'arborer un sourire malicieux.

— Oh excuse moi, feint-il l'innocent. Tu veux que j'arrête du coup ?

Et en accompagnant ses mots, ses mouvements se stoppent bel et bien. Mais quand je sens sa jambe carrément s'en aller, je la bloque grâce à mes cuisses et lui lance un regard des plus noirs.

— T'avises même pas, dis-je froidement.

Pour toute réponse, il ne fait que sourire, avant de venir une nouvelle fois cueillir mes lèvres. Sa jambe se remet comme avant et tout reprend son court. Nos caresses recommencent, tout comme nos baisers et nos touchés. Sa main libre vient longer mon corps, pinçant doucement mes boutons de chaire, avant de parcourir mon ventre, me le faisant contracter.

Ma respiration redevient pantelante à ses caresses, mais je ne me laisse pas complètement aller, voulant aussi lui rendre la pareille. Mes dents mordilles ses lèvres, le faisant grogner faiblement et ma main reprend gentiment ses gestes sur son entre-jambe. Je peux sentir au fur et à mesure son membre prendre du volume dans son jogging, ce qui ne fait qu'attiser mon excitation.

Après peu, sa bouche dévie de la mienne, et essayant de calmer ma respiration durant cette coupure, je me vois finalement lamentablement échouer quand les lèvres mouillées de mon petit copain emprisonne mon téton. Il me le suçote au départ gentiment, avant d'être plus ferme et l'humidité de sa cavité ne fait qu'augmenter les milliards de picotements présents sur mon torse.

— Ahn...

Je perds cependant définitivement mes moyens quand sa main, jusqu'alors oubliée, en avait profité pour se frayer un chemin sous mon short servant de pyjama. Je me tortille faiblement sous lui et laisse passer plusieurs sons de plaisir quand ses doigts massent mon membre, qui se gorge encore plus de sang. Mes orteils se tortillent et ma bouche ouverte laisse passer plusieurs soupires face à la torture que me fait subir mon petit ami.

Ses baiser humides parcourent après peu mon ventre, suivant une ligne imaginaire et provoquant plusieurs tremblements à ma personne.

— Ton corps est si réceptif à mes gestes, chuchote le bleuté d'une voix légèrement essoufflée, tout en se relevant.

Je reste couché sur le dos et rougis à ses mots plus que vrais, alors que Kim se retrouve assis sur ses mollets au niveau de mes hanches. Mon torse descend et remonte irrégulièrement, pendant que mes pupilles se focalisent attentivement sur son doigt qui parcoure mon ventre, m'hérissant les poils à son passage. Puis, son index arrête sa course à la lisière de mon short et ses yeux se relèvent pour plonger dans les miens.

— Je peux ?

Je hoche faiblement la tête et soulève mon postérieur, alors que ses mains habiles descendent mon bas le long de mes jambes. Lentement, il le fait passer mes chevilles gentiment, avant de le laisser s'échouer au sol en un froissement. Kim se penche alors et sa main me soulève ma jambe gauche, m'obligeant à la plier, talon dans le matelas. Mordillant mes lèvres, je ne fais que l'observer m'embrasser l'intérieure de la cuisse et le souffle haché je pousse un râle de frustration face à sa lenteur. Ses baisers descendent le long de ma cuisse, s'approchant de mon entre-jambe, mais l'évitant à merveille.

Frustré, je me redresse en position assis, l'obligeant à éloigner sa tête de mon aine. Ma main gauche se pose sur sa joue droite, mes doigts allant de son oreille à sa mâchoire, alors que je le tire vers moi. Immédiatement, ma langue se met à cajoler son lobe d'oreille, pendant que mon autre main s'immisce dans son jogging. Mes gestes soudains le font gémir et je m'applique sur son point érogène qu'est son oreille.

— J-Jungkook Ahn ~

Mes doigts massent attentivement toutes sa longueur, le faisant frémir et soupirer bruyamment. Sa main vient se poser dans mon bas dos et ses ongles me le griffent légèrement certaines fois. Embrassant sous son oreille et léchouillant son lobe, mes mains s'aventurent sur l'élastique de son jogging et je lui intime de m'aider à l'enlever. Chose faite avec en prime nos t-shirts, nous sommes désormais plus qu'en boxer. Il reprend d'ailleurs le dessus et m'allonge une nouvelle fois sur le dos. Ses lèvres viennent prendre avidement les miennes, immisçant directement sa langue dans ma bouche et me soutirant plusieurs soupires face à son expérience. Son torse se presse au mien et je sens sa main agripper l'élastique de mon sous-vêtement pour le tirer en bas. Mes jambes se lèvent pour l'aider et l'optique d'exposer mon corps ne me fait plus rien.

A lui, je ne ressens plus de gêne.

De faibles minutes plus tard, et son boxer est également enlevé. Désormais nu, nos corps se collent l'un l'autre, moi toujours couché sur le dos et lui encore sur son flanc gauche. Son sexe dure et humide se presse contre ma hanche, mais je ne m'en préoccupe pas plus et me concentre à caresser son torse sculpté par le sport. Ma langue s'amuse à explorer sa bouche, glissant sur ses dents et caressant son palais, puis, je l'emprisonne entre mes lèvres et la suçote, le faisant grogner.

Mais je relâche tout, quand ses doigts, sans prévenir, s'enroulent autour de ma verge.

— Ahnn ~

Pris de court, je ne peux que gémir contre ses lèvres. Mon dos se cambre plusieurs fois à ses à-coups et mes mains ne font que maintenir le visage de Kim près du mien. Je ne réussi qu'à lui souffler un fiable « trop vite » et la cadence ralentie. Mes muscles au paravant contractés au maximum, se décrispent gentiment et mon dos revient se poser contre le matelas. Les coups de poignet de Kim se font langoureux et lents, m'envoyant plusieurs frissons le long du corps. Le bleuté se couche alors complètement à mes côtés, la tête dans mon cou. Dès lors, nos gestes se font plus doux et nous profitons pleinement du contact de l'autre.

Comme je peux, je lui caresse le torse, ses abdominaux, ses pectoraux et ses tétons, adorant le sentier frémir sous mes doigts. Lui, il se frotte lascivement contre ma hanche y laissant son liquide pré-séminal, qui m'importe peu. Il continu également de me masturber, plus gentiment, plus attentionné. Il s'arrête quelques fois sur mon gland humide et redescend avant de remonter.

Ma respiration se calme faiblement et je bascule ma tête à l'envers pour donner plus de place à ses lèvres et ses dents dans mon cou. Mes yeux plissés observent un instant le plafond blanc, profitant de notre moment intime. De son corps chaud collé au mien. Puis, me mettant plus à l'aise, je replie ma jambe gauche, talon enfoncé dans le matelas et l'écarte faiblement.

— Ahn ~ Tae...

Mes paupières se referment et je pousse un nouveau soupire quand mon petit copain se concentre désormais aussi sur mes bourses. Sa tête descend un peu et ses lèvres reviennent sur mon téton dressé, pour le taquiner de ses dents. Je me tortille une nouvelle fois, face aux sensations qu'il me déclenche et j'expire d'un coup tout l'air de mes poumons. Une chaleur agréable et puissante m'enveloppe instantanément quand son indexe se fraie un chemin entre mes fesses. Mes canines mordent plus fortement ma lèvre inférieure en sentant son doigt jouer proche de mon entrée. Trop proche, sans pour autant l'atteindre.

Le corps chaud, je ne me retiens plus, ne réfléchit plus, et ma main jusqu'à lors délaissée, s'en va prendre la sienne. Directement, il arrête ses gestes et sa tête se relève, le visage rouge causé par nos activité, mais au dépit de son excitation, une légère inquiétude étire ses traits.

— Pardonne-moi, je ne voulais pas te for...cer, sa voix se meurent et ses yeux s'écarquillent en me voyant amener sa main à ma bouche.

Sans tarder, ma langue s'enroule autour de deux de ses doigts, que je lèche goulûment. Notre regard ne se lâche plus et je peux voir le sien s'assombrir à mes gestes, me transmettant toute sa luxure. Quelques secondes de plus lui suffisent pour se réveiller de sa semi transe et sans attendre plus, il fait entrer son indexe et son majeur dans ma bouche, s'amusant à la suite à jouer avec ma langue. Notre échange visuel nous enflamme, et je peux l'entendre jurer faiblement dans sa barbe rasée.

Son visage se rapproche et il vient immiscer sa langue à son tour. Notre semi baiser est un bordel totale avec en plus ses doigts et après un peu il se recule pour venir me mordre la jonction de mon cou et de mon épaule. Je le sens se tendre à mes côtés, se retenir au mieux, et ma main s'en va cajoler son membre délaisser. Rapidement il grogne contre mon cou et à mon geste, son annulaire pénètre ma bouche à son tour. Concentré, j'essaie d'humidifier au mieux les trois intrus.

Plusieurs minutes s'écoulent en continuant nos gestes, et mon petit ami finit par retirer ses doigts de ma cavité, pour vite les remplacer par sa langue. Il m'offre un baiser passionné et désordonnée, pendant que ses phalanges humides descendent avec sensualité le long de mon ventre. Elles passent après quoi sur mon aine et je replie mes deux jambes tout en les écartant pour le laisser se diriger plus facilement à mon intimité. Rapidement, ma respiration se fait plus pantelante et plusieurs sons d'impatientes s'échappent de ma gorge en sentant ses doigts mouillés de ma salive effectuer des cercles sur mon entrée.

Ils me caressent attentivement et me provoquent d'innombrable frissons. Pourtant, quand je le sens presser son index sur mon antre, je me crispe d'un coup.

— A-Attends ! Soufflé-je plus fort, la respiration saccadée.

Immédiatement, le doigt de Kim stoppe sa pression, mais continue néanmoins quelques cercles pour me essayer de me relaxer.

— Chuuu, chuchote-t-il. Détends-toi...

Malgré ma nervosité, ses paroles citées de sa voix grave me font de l'effet. Et finalement, après de bonnes minutes à calmer mes battements de coeur effrénés, ma voix décide de sortir en un faible murmure.

— Tu...t'as du...lubrifiant ? Je demande timidement, et mes joues s'empourprent.

A ma demande, Kim ne semble pas spécialement surpris, et après m'avoir déposer deux-trois baisers chastes sur le bout de mes lèvres, il se relève. Son corps chaud quitte le mien, et ne sachant pas quoi faire, je reste uniquement immobile, toujours couché sur le dos et les jambes pliés. Mes yeux observent attentivement Kim, éclairé quelque peu par la faible lumière tamisée de sa lampe de chevet, toujours allumée. Je peux le voir faire coulisser la porte de l'armoire, et fouillant un instant dans un tiroir, il revient vers le lit, bien qu'il s'approche en premier de la petite lampe. Mes joues rouges et la chaire de pouls à cause de l'air de la pièce, j'observe silencieux Kim se balader sans pudeur dans la chambre, sa verge bien tendue à l'air.

Ses yeux concentrés semblent lire l'étiquette d'un des deux tubes présents dans ses mains et après un faible instant, il repart vers on bureau, avant qu'un bruit ne me fasse comprendre qu'il venait de jeter un tube à la poubelle. Puis, enfin, il revient vers moi. Calmement, certainement pour ne pas me brusquer, il se remets près de moi, son corps se colle au mien et je soupire de bien être au contact de sa chaleur corporelle. Néanmoins, je le questionne silencieusement sur son comportement et tout en retirant le plastique du tube, sa voix s'élève faiblement.

— Il était périmé, m'informe-t-il.

Je hoche la tête, avant de faire une moue pour lui réclamer un bisou. Sûrement attendri, un fin sourire étire ses lèvres et il vient me bisouter mes croissants de chairs. Concentré sur notre échange, je ne me préoccupe pas du son significatif de l'ouverture du tube. Cependant, à mon plus grand désarroi, Kim se recule faiblement, interrompant notre baiser. Nos yeux se focalisent alors sur ses gestes, qui appliquent calmement du lubrifiant sur deux de ses doigts. Mais son action suivant me surprend un peu et je fronce les sourcils quand il approche son index et son majeur de mon visage.

— Tu veux goûter ?

A sa question une grimace de dégoût décore mon faciès, ce qui déclenche le faible rire du bleuté à mes côtés.

— Euh...sans façon...merci ?

Je dois avouer être un peu pris de court et ne sais pas vraiment quoi réponde. Il m'a bien demandé de goûter ce truc ? Ce liquide qui va certainement finir dans mon cul dans peu de temps ?

Une fois encore son pouffement me parvient aux oreilles et je m'octrois d'un léger baiser sur le nez.

— Certain lubrifiant son comestible, Jungkook, m'informe-t-il.

— Qu'est-ce que tu crois ? Bien sûr que je le sais, mentis-je prestement.

Comme si j'allais m'amuser à me renseigner sur la comestibilité des lubrifiants...pourquoi ils sont comestibles d'ailleurs ?

Les sourcils encore froncés par cette soudaine question, je ne me reconcentre sur le moment présent uniquement quand Kim vient m'embrasser. Sa langue vient passer sur mes lèvres et un frisson me remonte le long du dos. Néanmoins, je ne peux me retenir de lui poser cette question.

— Pourquoi c'est comestible ?

Un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres, alors que son visage se trouve juste au-dessus du mien. Ses yeux me font comprendre parfaitement qu'il savait que je mentais peu avant, et pourtant, il répond calmement à mon interrogation. Son ton est bas et taquin, pendant que son souffle se dépose sur mon faciès.

— Par exemple, débute-t-il, alors qu'un frisson violent me parcoure le corps quand je sens subitement le froid du lubrifiant être déposé proche de mon intimité.

Les yeux fermés, il ne me faut que quelques secondes et de faibles mouvements pour repartir dans les limbes de la luxure. Un long souffle s'échappe de mes lippes peu après et je me mords lentement la lèvre quand ses doigts imbibés du liquide vaseux caressent tendrement mon anneaux de chaire. Cependant, je fais tout de même de mon mieux pour écouter et comprendre ses mots, susurrer à la commissures de mes croissants de chaire.

— C'est utiles, continu-t-il, parlant très lentement pour me taquiner et pour profiter de me déposer quelques baisers, tout en s'approchant gentiment mais sûrement de mes lèvres. Si je te prépares...

Sa lenteur me frustre horriblement et pourtant, je ne fais que soupirer plus longtemps quand son indexe passe et repasse sur mon intimité. Continuellement, il vient et repart, me caressant et me détendant tout en augmentant mon excitation et ma frustration. Puis, enfin, il finit sa phrase.

— Avec autre chose que mes doigts...

Et en simultané, je ressens sa langue se faufiler dans ma bouche, et son indexe me pénétrer.

— Ahnn ~

Je gémis sans vergogne contre ses lèvres, la bouche ouverte et haletante, pendant que son doigt ressort lentement, avant de revenir en moi. Malgré que je l'ai déjà expérimenté plusieurs fois par moi-même, le fait que se soit quelqu'un d'autre à le faire, augmente considérablement ma chaleur corporelle. Je peux sentir son index entrer et sortir quand il le décide. Je ne contrôle rien. C'est lui qui commande, et cet aspect de me déplaît pas. Au contraire, il m'excite davantage, provoquant de monstre vague de chaleur dans tout mon corps et me foudroyant d'un plaisir encore peu connu.

— Tu aimes ? Me chuchote-t-il tendrement et ma voix s'éteint dans ma gorge quand il pousse un deuxième doigt.

— Han Ahn ~ O-oui, dis-je piteusement.

Ma tête part en arrière et de nombreux picotements s'instaurent sur mon torse à cette nouvelle intrusion. Malgré un petit tiraillement, la douleur s'en va rapidement, mon corps étant bien détendu grâce à la confiance que je porte envers Kim et le lubrifiant.

— Je...peiné-je à parler. C'est meilleur hum ~ que...

N'arrivant plus à formuler la suite, j'abandonne et me contente de me tortiller sur moi-même. Le plaisir remonte en moi lentement, me tiraillent les entrailles, et étant trop obnubilé par ces doigts, je n'arrive plus à répondre à ses baisers. Je lui laisse donc le champ libre. A ma bouche. Mon corps. Mon plaisir.

— Meilleur que quoi ? Me demande joueur le bleuté, tout en s'appliquant à caresser mes parois si sensibles.

Les larmes se coincent au coin de mes yeux, et je peine une nouvelle fois à respirer convenablement quand il pousse ses doigts plus profond en moi. Mon coeur recouvert d'une couche de sueur tremble lamentablement, alors que je pleurniche presque au trop plein de sensation nouvelle. Je n'étais jamais parvenu à aller autant loin par moi-même.

— Mmh ~ Me lamenté-je face au plaisir. T-Tes doigts sont ahn, je me coupe pour gémir une nouvelle fois. Ils sont si longs en... comparaison...d-des ahnn

Une plainte plus aiguë m'échappe et je griffe difficilement l'avant-bras de Kim, qui se trouve entre mes jambes toujours pliée et écartés.

— Des quoi, Jungkook ? Susurre-t-il, le souffle saccadé.

— M-miens.

A peine sous-entendu mes gestes passés, que j'entends Kim jurer faiblement, avant de recommencer à se frotter à ma hanche, sans pour autant délaisser mon corps. Ses baisers se perdent dans mon cou alors que je me recule instinctivement quand ses doigts s'avancent encore plus profondément en moi.

— Combien de fois ? Combien de fois, tu t'es fais plaisir depuis les vacances ?

Sa voix grave me fait frissonner, et sa question réveille en moi une sensation étrange. Un mélange de plaisir et en même temps de honte, qui ne fait que de me tirer encore plus dans la débauche.

— T-Trop, soufflé-je entre deux couinements et s'en même attendre une autre de ses questions, j'en dit encore plus. Hier, d-dans la douche ahn c'était la dernière fois...

Ma révélation le fait frémir contre moi et ses dents se plongent dans la peau de mon épaule. Puis, les minutes s'enchaînent, lui continu de me doigter, plus doucement pour que je puisse également m'occuper de sa verge délaissée depuis longtemps. Des caresses, des baisers, des marques d'affections, quelques mots doux et je suis à mon comble. Certaines fois mes pieds glissent contre les draps du au plaisir et à la fatigue, mais à chaque fois, mon petit ami, après avoir retirer ses doigts, me les remettait en place. Silencieusement, il m'ordonnait de les tenir en position et pour me punir de lâcher, il taquinais mon entrée. Ses doigts pénétraient plus fortement. Il les poussait le plus loin possible, les bougeait, les tournait et les écartais à l'intérieur de moi.

Et dieu ce que j'adorais. J'étais si lamentable sous ses attentions, mais ça m'importait peu, puisque je me découvrais aimer ce jeu entre nous.

Puis, vint sa phrase. Une question qui m'avait pris de court, tout autant qu'elle avait embrasé mon corps entier en une infirme seconde.

— Tu en as déjà mis trois ?

Les yeux ouverts et brouillés de larmes, je secoue négativement la tête, ne pouvant faire que ça. Ses lèvres charnues se posent alors sur les miennes, m'embrassant tendrement alors que ses va-et-vient ralentissent. Nos souffles s'échouent sur le visage de l'autre et mes cuisses trembles plus fortement.

— Tu veux essayer ?, chuchote-t-il comme s'il s'agissait d'un secret, alors qu'il me dépose plusieurs petits baisers sur mon faciès.

L'esprit embrouillé jusque là, s'éclaircit un instant à sa question, alors que la réponse était déjà évidente dans ma tête. Je n'avais jamais essayé par moi-même certes, mais j'avais toujours hésité, sans réussir à me convaincre. Mais maintenant, Kim me le propose. Il me tend une occasion que j'avais attendu secrètement depuis longtemps.

Alors sans hésiter, ma voix sort de ma gorge en un mot limpide.

— Oui.

Un petit sourire sincère se manifeste sur ses lèvres, heureux que je lui donne toute ma confiance, et je finis par venir l'embrasser tendrement. Ces doigts se retirent de mon antre précautionneusement, me faisant couiner dans l'échange. Puis, son corps bouge et il se couche sur son dos.

— Viens là...

Ne le faisant se répéter, je m'approche doucement de lui et chevauche son bassin. Un soupire de bien être me quitte discrètement quand mes cuisses douloureuses peuvent se reposer enfin en changeant de position. J'observe alors Kim récupérer le tube de lubrifiant et s'en verser une bonne dose sur ses doigts. Il les bougent faiblement, pour faire chauffer un temps soit peu le liquide, puis, tendrement, son autre main vient se poser dans ma nuque et il me tirer gentiment vers lui. Mon torse se couche sur le sien et mes lèvres gonflées se font cueillir par les siennes délicatement, alors que notre entre-jambe se presse l'un contre l'autre.

Mais malgré ses gestes tendres, mon excitation ne fait que croître en me projetant dans quelques minutes. Car je sais, qu'ainsi, dans cette position, je peux trouver plus facilement par moi-même ma prostate. Alors mon ventre se tord délicieusement en espérant que Kim puisse la trouver aussi.

Sa main précédemment dans ma nuque, glisse lentement le long de mon dos, suivant la courbe de mon corps et finissant sa course sur mon postérieur. Ses longs doigts agrippent de manière possessive ma fesse gauche et je ne peux me retenir de couiner dans notre baiser. Il me la malaxe un certain temps, avant d'enfoncer ses phalanges pour la maintenir, et l'écarter légèrement. La respiration de plus en plus saccadée, j'essaie de rester un maximum détendu quand son autre main approche mon intimité.

Il étale le lubrifiant grossièrement dessus et j'interrompe notre baiser pour gémir quand il entre directement son indexe et son majeur. Me laissant aller sur son torse, je niche ma tête dans son cou, et après quelques secondes d'hésitation, j'accompagne faiblement ses mouvements. Mon bassin se recule à l'encontre de ses doigts, et en même temps, je fais frotter ensemble nos deux intimités.

Puis, collé contre lui, l'impatiente et la curiosité de découvrir une nouvelle sensation me traversent le corps et je finis par stopper mes gestes. Mes yeux s'écarquillent et ma bouche s'ouvre progressivement en un son muet en ressentant ce fameux troisième doigt me pénétrer. Lentement il rejoint les autres et un geignement étranglé s'échappe de ma gorge. Je ne m'autorise à respirer uniquement quand il s'arrête et je referme durement mes yeux.

Mon entrée me tiraille sous une petite douleur et mon souffle s'abat durement sur le cou de Kim.

— Tu as mal ? Résonnent d'une voix douce les mots de mon petit ami.

Hochant faiblement la tête, nous attendons quelques minutes, lui me couvrant de caresses de par sa main libre et de plusieurs petits baisers. Puis, lui donnant mon accord pour bouger, je regrette à l'instant même où il commence. La même douleur reste en continue et mon abdomen se contracte contre celui de Kim, mais finalement, la douleur diminue et je souffle quand il retire ses doigts. Rassurer mes muscles se relâchent et je soupire sous le soulagement.

Les baisers de Kim se déposent sur mon crâne, pendant que ses mains me dorlotent mon dos et me malaxe certaines fois mon postérieur. Lentement, le plaisir remonte et je me redresse faiblement pour venir m'emparer de ses lèvres. Avidement nous échangeons un baiser désordonné et rempli de désir, bien que nos membres soient engloutis par la fatigue.

Dans mes derniers retranchements, je soulève mon bassin et passa ma main entre nos corps, pendant que ma tête s'en va se nicher une nouvelle fois dans le cou de Kim. Mes dents et ma langue cajolent son lobe d'oreille, lui soutirant rapidement plusieurs frissons perceptibles, pendant que ma main s'applique en même temps sur nos deux membres délaissé, effectuant des mouvements d'aller-retour accompagnés de quelques ondulations. Nos soupires pantelants remplissent la chambre et de nouveaux sons de lamentation, du au plaisir m'échappe quand mon point érogène est sollicité par Kim. Tantôt ses doigts effleurent ma hanche gauche, tantôt ils la maltraitent, me faisant perdre lucidité.

Et finalement, après nombreux soupires échangés, nous nous libérons l'un après l'autre. Essoufflé et en sueur, je me laisse tomber piteusement sur lui, qui m'entoure tendrement de ses bras.

Le calme revenu depuis déjà un petit moment nous enveloppe agréablement, malgré l'odeur persistante de notre ébat. Et bien que la fatigue s'immisce dans chaque parcelle de mon corps, je ne peux que tourner et retrouver nos dernières minutes de contact charnel.

— Je suis désolé...soufflé-je en un murmure presque imperceptible.

Mais je sais que le bleuté m'a entendu, à la sensation du petit arrêt de ses caresses dans mon dos. Ses doigts qui effleuraient à peine ma peau diaphane dans d'agréable aller-retour, s'étaient stoppés un instant, avant de recontinuer.

— De quoi ? Finit-il par me questionner d'une voix calme.

— De n'avoir...pas pu supporter...

Je n'avais pas pu supporter la douleur de l'intrusion de ses trois doigts, et une part de moi, se disait que j'avais cassé l'atmosphère qui s'était formée jusqu'à lors.

Pourtant, mes pensées se bousculent soudainement quand Kim pivote. Il me dépose sur le matelas, les deux couchés l'un en face de l'autre. Ses lèvres encore gonflées se posent plusieurs secondes sur ma joue, alors que son pouce me caresse lentement la mâchoire. Nos jambes s'entremêlent et mes bras se placent autour de sa taille.

Mais dans ce moment de tendresse et de calme, où mes pensées reviennent me hanter, une douleur soudaine se propage sur mon front et je relève mes yeux écarquillés vers Kim. Un petit sourire étire ses lèvres et il me dépose un baiser à l'endroit où quelques secondes auparavant, il m'avait donner une pichenette.

— Mais qu'est-ce que ? Je le regarde ahurie, alors qu'il ricane faiblement.

— Comme tu as pu me le dire l'autre jour ; Pourquoi tu penses ainsi ?

Il me faut de longues secondes pour voir à quoi il se réfère et assez évidement, notre discussion d'il y a quelques jours resurgi. Celle où nous avons parlé de notre première relation charnelle après notre officialisation. Et il est vrai que j'avais reproché et un peu tapoté Kim pour avoir songé qu'il ait pu m'avoir forcé.

— Jungkook, capte-t-il mon attention. Tu ne dois pas t'excuser pour ce genre de chose. C'est tout à fait normal et c'est pour ça que l'on prend notre temps. Rien ne presse, on va à notre rythme. A tous les deux. Tu n'as pas à te sentir désolé ou te reprocher quoi que se soit parce que tu as eu mal.

Il me sourit tendrement et le poids présent dans ma poitrine semble s'atténuer. Il me rassure de manière volontaire et un petit sentiment de bonheur m'enveloppe agréablement. Mais cet apaisement est vite interrompu.

— Attends ! S'exclame-t-il soudainement, me surprennent et me faisant froncer les sourcils. Encore heureux que tu es eu mal ! Je me serais posé des questions sinon, p'tit coquin ~

Sa phrase si soudaine m'arrache un rire malgré moi et en y pensant, c'est vrai que je n'ai aucunement besoin de me mettre cette pression de devoir absolument tout réussir du premier coup. Nous rigolons ainsi de bon coeur, blottit l'un contre l'autre et je me sens bien. Tellement.

Enfin.

Avant que Kim ne réouvre sa bouche.

— Alors comme ça~...c'est ça, que tu fais sous la douche quand tu mets des plombs a sortir ?

Faisant allusion à mes révélations de plutôt, je me sens rougir fortement et je lui gifle le bras, alors qu'il éclate de rire. Instantanément, le regret me fait grimacer, mais malgré tout, Kim me bisoute les lèvres, à parement heureux de sa question. Quel crétin.

Puis, après un plus long baiser, nos lèvres uniquement pressées l'une contre l'autre, il se relève. Il récupère à la vas-vite son t-shirt et son jogging, avant de les enfiler maladroitement. Il s'en va suite à quoi vers la porte, mais se retourne avant de l'ouvrir. Il me pointe de son doigt et hausse ses sourcils, m'avisant.

— Te mets pas sur le ventre ou tu changes les draps tout seul.

Et il s'éclipse, refermant derrière lui, alors que je me redresse, lâchant ma voix un tantinet plus fort.

— Comme si tu les avais déjà changés, fainéant !

Un bref silence et je peux l'entendre glousser dans le corridor, ce qui me soutire malgré moi un soupire amusé. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il revient dans la chambre. Une lavette humide dans une main, il remonte à toute vitesse comme un gosse sur le lit, le faisant onduler. Il s'approche de moi et ses lèvres se posent chastement sur les miennes, pendant qu'il s'active à laver hâtivement mon ventre.

— Demain sera un réveil gênant, me prévient-il et mes sourcils se froncent, l'incitant à continuer. Ma mère est rentrée de son tour de nuit. Vu le sourire qu'elle m'a lancé, elle a du comprendre pourquoi j'avais un linge mouillé en main au plein milieu de la nuit, glousse-t-il.

Oh non.











¦¦¦














Téléphone de Taehyung

De : Yoonie Minnie

Viens pas me chercher demain

Ah et agit comme un pote avec JK demain matin au bahut

20h54


Merde j'ai plus de désinfectant chez moi, tu m'en prends stp ?

21h27

_____________________

De : Touche pas à mon MEC !

Salut Taehyung, si jamais pas besoin de venir me chercher demain matin, mon père m'accompagne au lycée :)

Ah ! Et j'aime vraiment beaucoup la complicité dans votre amitié avec Kook ! ^^

Bonne nuit zZ

21h31






















¦¦¦

ENFIN ! J'ai mis beaucoup trop de temps à l'écrire, il est super long ! Le pire c'est que je n'ai même pas mis tout ce que je voulais dedans T-T

Brefeuuuu j'espère que ça vous ait plut, c'était soudain j'avoue (le pire c'est que ça devait se passer au début au camp, mais après mon cerveau m'a dit : Mec, ça fait à peine trois jours qu'ils sont ensembles ! Donc ouais, j'ai changé d'avis :)))

Et cette parenthèse était beaucoup trop longue...

Je suis fatiguéééééée

Hum Hum pardon. Oui donc, j'espère que ce chapitre vous aura plût ^^

Sur ce, Kiss Kiss !

PS : Sorry pour les fautes d'orthographes probablement plus nombreuses, je n'ai eu le temps de relire qu'une seule fois T-T

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro