35 - Dévotion
<<_____________<< >>_____________>>
<<_____________<< >>_____________>>
— Wow Oppa ! Tu es si grand, s'exclame MeeNa les étoiles dans les yeux, alors que je souffle du nez.
Quelle plaie sérieux. On n'entend qu'elle, qui piaille à tout va ses « Oppa t'es si force, si grand, si beau ! Ahhhw ! ».
— Arrête de faire cette tête, tu fais peur à voir, soupire Yonson, tout en me passant une nouvelle assiette.
Je prends cette dernière et commence à la sécher comme je peux, avec mon linge désormais trempé.
Nous sommes déjà samedi matin et dans un peu plus d'une heure, nous serons partis.
Hier soir, après notre temps libre, les enseignants nous ont déjà fait commencer des nettoyages pour gagner du temps ce matin. Notamment, ce qui était des jardins, des différentes salles de médiation et de la salle de bain. Nous avons tout passé au peigne fin, pour que madame Shin soit satisfaite.
Je crois d'ailleurs qu'elle me tenait un peu trop à l'œil.
Soit étant, ce matin, nous avons empaqueté nos affaires et les avons mis dans le rangement inférieur des bus, pour qu'ainsi, après avoir mangé le petit-déjeuner, les nettoyages des chambres auraient été plus simples. Les quatre classes ont donc été départagées pour s'occuper des derniers lieux à poutser, soit dit en passant les dortoirs, la cuisine et le réfectoire.
Evidemment, étant toujours corvé de vaisselle, je suis atterri dans le groupe cuisine. Et si au départ j'étais motivé par le fait d'être avec Kim, ma motivation c'est vite ternie à cause de cette demoiselle aux cheveux roses pastels, du nom de MeeNa. Celle qui, durant tout le camp avait faillit nous chopper plus d'une fois à venir réveiller Kim. Si au départ je n'appréciais pas Kemi, en comparaison de MeeNa, je préfère nettement la cousine de Kim. Car malgré qu'elle soit un vrai pot de colle, au moins, elle, n'était pas si naïf et innocente à t'en crever les yeux.
— Mec, je vais finir par avoir une crampe si tu prends pas ce foutu bol, se lamente Yonson, me sortant une fois encore de mes pensées.
Et voyant son avant-bras trembler, je m'empresse de venir prendre le bol trempé pour l'essuyer.
Ah oui, et il y avait aussi Yonson.
Je ne sais pas si c'est parce qu'il s'est confessé, il a de ça déjà deux jours, ou autre, mais il a complètement changé. En bien naturellement. Désormais, il n'affiche plus son air faussement soulé quand je l'approche, et ne me rabaisse plus non plus. Il a enfin laissé tomber son image de mec homophobe et ce définitivement en ma présence. Yonson est devenu bien plus agréable à aborder, et bien que j'ai essayé de le lui faire remarquer, le noiraud prêtant le contraire, m'ignorant sur ce sujet.
Je suppose tout de même que pleurer et parler de ce poids énorme à son coeur, a du assez le soulager pour me faire un peu plus confiance. Ce qui me fait plaisir.
— Oh mon dieu, Oppa ! Je suis désolé, vraiment ! Est-ce que ça va ?
Devant un soudain silence, coupé uniquement par la voix aigüe de MeeNa, nous finissons par nous tourner avec Yonson, abandonnant temporairement la plonge. A peine mes yeux se posent sur la scène, que ma mâchoire ne menace de se décrocher.
— Au moins la vue n'est pas mal, chuchote Yonson, haussant les sourcils et matant sans vergogne.
Ma tête pivote très lentement vers le noiraud à mes côtés et mon regard semble réussir à calmer ses ardeurs, vu qu'il se met à toussoter d'embarras.
— Mate pas mon mec, je le menace et il ricane de ma réaction.
— Bouge-toi alors, parce que je ne suis pas le seul, m'avertit Yonson, un rictus aux lèvres.
— J'ai l'impression que t'es devenu plus chiant qu'avant, lui fais-je remarquer, tout en avançant et il hausse les épaules.
Je souffle tout de même amusé, avant de reprendre un air sérieux et de retirer mon sweat. Mes pas m'amènent rapidement de l'autre côté de la cuisine où MeeNa, rouge pivoine, s'agite sans savoir quoi faire.
— Je suis vraiment désolée Oppa ! Elle s'exclame tout en essayant de réparer sa gaffe, en essuyant le t-shirt désormais mouillé de Kim.
— Ne t'inquiète pas va, calme-toi, prononce le bluet, gêné avant que je n'attrape le poignet de MeeNa.
Automatiquement, elle s'arrête et ses grands yeux me regardent perdus, bien que ses joues sont encore rosées. Je lui relâche le poignet et elle recule d'un pas face à mon expression neutre. Puis, je refais face à Kim, tout en le maudissant d'avoir mis son t-shirt blanc « Celine ». Quelle probabilité aurait-il pu y avoir pour que MeeNa renverse une casserole d'eau sur mon mec ? Faible, très faible.
Sérieux, quelle mauvaise blague.
Je souffle du nez, tout en poussant ma joue de ma langue et mes pupilles observent de plus proche les dégâts. Mes dents emprisonnent discrètement ma lèvre inférieure en voyant son t-shirt désormais transparent, laisser voir à qui le veut son ventre gainé. Je reprends cependant vite contenance en sentant les regards de tout le groupe cuisine sur nous, et je lui donne mon sweat, avant de tourner les talons.
— Merci, Jungkook.
Je lui fais un faible signe de main, et le reste des étudiants reprend enfin leurs travaux. Je rejoints vite Yonson devant le lavabo et ce dernier me lance un regard amusé.
— Alors la vue ? Plaisante-t-il et je reprends mon linge, précédemment délaissé, pour le fouetter avec.
— Tais-toi voir.
¦¦¦
— J'ai envie de dégueuler, dit difficilement Hoseok et mes yeux s'écarquillent en le voyant se pencher en avant, les mains devant la bouche.
Une poussé d'adrénaline se répand dans mes veines et je m'active pour récupérer le petit sachet d'urgence dans la poche du siège avant. Une fois en main, je m'empresse de le tendre à Hoseok, assis à mes côtés. Il le prend et met la moitié de son visage dedans, alors que ses yeux se ferment durement. Je lui masse gentiment le dos et soulève sa frange.
Il semble être mal en point et pourtant, j'étais certain qu'il n'avait pas le mal des transports. Mais heureusement, notre car pénètre à son tour dans la cour du lycée, et après plusieurs manœuvres qui donnent tout autant la nausée à Hoseok, le moteur est coupé. Nous restons cependant encore assis et attendons que le car se vide complètement de tous les étudiants. Une fois ça de fait, j'insiste un peu pour que le rouquin me suive dehors, lui assurant qu'un bon bol d'air frais lui fera du bien.
Ainsi, tout en l'aidant, nous sortons enfin du grand véhicule, avant de se placer un peu à l'écart pour qu'il aille mieux.
— Tu te sens mieux ? Je demande doucement, et il se redresse difficilement tenant le dos droit.
Il hoche la tête et m'offre un sourire un peu bancal.
— J'avais trop la tête sur mon téléphone, héhé, il se gratte l'arrière de la tête et ricane légèrement, pendant que je fronce les sourcils.
— Qu'est-ce qui t'as autant accaparé jusqu'à en avoir des envies de vomir ?
Hoseok me fait une légèrement moue, avançant sa lèvre inférieure, et il finit par me chuchoter sa réponse.
— Je parlais avec Yoon'
Je le regarde un instant surpris, avant de pouffer, le faisant rougir un tantinet. Puis, après l'avoir charrié encore un peu, nous finissons par nous diriger vers le rangement inférieur du car, où les autres étudiants avaient déjà balancé les affaires en dehors pour récupérer leurs bagages. Nan mais sérieux, ils se dépêchent pour être les premiers à entrer dans le car, mettant leur sac au fond
et une fois arrivé, ils veulent aussi être les premiers à partir ! Décidez-vous !
Un soupire me quitte et je retrouve après quelques bonnes minutes le sac de sport que Kim m'avait prêté, enseveli sous d'autres affaires. La lanière sur mon épaule, je m'en vais retrouver Madame Shin pour l'a prévenir que je partais. Et au même moment que j'avise cette dernière, la voiture de Kim entre à son tour dans la cour. Je le regarde assez surpris, car en temps normal, il est interdit de faire ça. Probablement, qu'il a un exception pour les cuisiniers volontaires.
Ainsi, après avoir salué mon enseignante et avoir attendu Hoseok qu'il en fasse autant, nous avons rejoint la voiture du bluet. Ma langue passe par automatisme sur l'intérieur de ma joue en voyant MeeNa sortir, suivie de Kim du même côté de la banquette arrière. Une autre fille sort de l'autre côté, une encore du côté passager et Yoongi Hyung de celui conducteur. Ce dernier détail me fait d'ailleurs froncer les sourcils, bien que je ne m'en préoccupe pas plus que ça et Hoseok finit par rejoindre le blond.
Les deux autres filles, qui étaient aussi bénévoles en tant que cuisinières au camps s'activent déjà à sortir les bagages du coffre. Mais mes yeux restent fixés sur Kim, qui s'appui contre sa voiture, le visage pâle et avec MeeNa qui lui caresse le dos. Sans plus traîner, je m'approche d'eux et mon précédent regard dur, s'adouci en voyant le bluet mal en point.
— Hey... tu vas bien ?
Au son de ma voix, ils relèvent les deux la tête et Kim me regarde comme désespéré.
— J'ai des nausées, m'informe-t-il, la main devant la bouche.
Tiens, et en voilà un deuxième.
— Comment ça se fait ? Je demande gentiment et lui prends l'autre main pour la caresser doucement, sous le regard de MeeNa.
— Je répondais à Hoseok, à la place de Yoon' vu qu'il conduisait...
Il me fait une moue que je trouve adorable sur son faciès et je lui offre un sourire amusé malgré tout.
— Kookie !! S'écrit soudainement une voix et je me retourne surpris en la reconnaissant.
Il ne me faut aucun mal pour voir ma petite soeur courir à toute vitesse vers moi, les bras en avant. En voyant son grand sourire, je ne peux retenir le mien et m'abaisse quand elle me rejoint. Mes mains passent sur ses côtes, la soulevant et grâce à l'élan de sa course, je la fais voler en tournant sur moi-même, avant de l'amener vers moi. Son rire communicatif m'atteint vite et je la serre dans mes bras.
— Kookie, tu m'as trop manqué ! Et Tata aussi !
— Ah oui ?
Elle hoche la tête énergiquement et je ne peux que garder mon sourire, alors que rapidement, mon père fait à son tour son apparition. Yon commence à nous raconter toute enthousiaste sa semaine, pendant que mon géniteur me passe une main affectueuse sur la tête. Je ne me soucis aucunement des regards des autres étudiants sur nous, et profite pleinement de ces retrouvailles.
— Taehyung oppa, s'élève soudainement une voix et nos regards se posent sur les deux autres jeunes filles, avant que celle de gauche ne reprennent la parole. Merci à toi et à Yoongi Oppa pour le passage, d'ici nous pouvons nous débrouiller.
Kim hoche la tête et sac en main, elles s'en vont, bien qu'une se retourne comme se rappelant d'une chose.
— Ah MeeNa, si tu veux un passage, tu es la bien venue, lui sourit-elle et la fille aux mèches roses semble comme sortir d'un temps de latence.
Elle se mordit nerveusement la lèvre et jette un regard à Kim, avant de finalement relâcher ses muscles crispés. Elle hoche la tête une fois, convaincu, avant de se retourner complètement vers le bluet.
— Merci pour tout Oppa, on se voit lundi ! Dit-elle enjouée, avant de tourner les talons pour prendre ses affaires dans le coffre. Elle m'offre d'ailleurs un dernier sourire et finit par rejoindre ses amies.
Finalement, même si j'ai dit que je préférais Kemi à elle, je crois m'être trompé. MeeNa est certes naïve et innocente, mais elle est avant tout gentille et respectueuse. Je l'ai jugée trop vite.
— En fait, commence Kim, le visage moins pâle. Comment se fait-il que vous soyez là ? J'avais pourtant dit que je me débrouillais pour nous ramener à la maison, affirme le bluet à mon père avec un peu de curiosité vis-à-vis de sa présence ici.
Aussi intrigué, je me reconcentre sur mon père et fais redescendre Yon, devenant un peu lourde dans mes bras. Cependant, elle reste tout de même penchée contre ma jambe me la serrant entre ses doigts et posant sa joue sur ma hanche.
— En réalité, nous allions amener Yon chez une de ses amies, qui l'a invitée pour l'après-midi et le soir. Mais vu qu'elle voulait tout de même voir Jungkook, nous avons fait un détour, explique mon père calmement. D'ailleurs, EunJung aussi nous a accompagné, avertit-il.
Mon géniteur se retourne et nos regards balaient un instant la foule, puis, il nous refait face, un léger sourire aux lèvres.
— Mais, je ne sais pas où est-ce qu'elle est partie.
Mon père ricane faiblement tout en se grattant l'arrière du crâne et Kim hoche la tête. Mes yeux se posent plus attentivement sur la foule d'étudiants et malgré que EunJung soit une adulte, elle fait à peine ma taille, alors j'ai du mal à la repérer. Mais heureusement, son grand chapeau qu'elle portait en vacance, sort particulièrement du lot, et je reste surpris en la voyant parler avec un étudiant en particulier.
De loin, la discussion semble assez sérieuse et mes sourcils se hausse en voyant les mains de la brune se poser sur le visage du noiraud, l'inspectant un peu, avant d'hocher la tête.
— Qu'y a t'il ? Me demande gentiment Kim, probablement devant mon air surpris.
Ses longs doigts passent la barrière de ma touffe et finissent leur course vers ma nuque. Il me la masse lentement et instantanément multiples frissons se répandent dans mes cervicales.
— J'ai repéré ta mère, je l'averti et il lève le regard dans la direction que j'observais.
Il ne lui faut pas trop de temps pour qu'il l'a trouve aussi, et au moment où ses sourcils se froncent, ma pensée s'échappe de mes lèvres.
— Je ne savais pas qu'elle connaissait Yonson.
— Moi non plus, souffle le bluet.
Mon père se retourne également à notre discussion, alors que ma petite soeur commence à se balancer d'avant en arrière, me tirant la jambe par occasions. C'est vrai que Yon n'aime pas rester immobile, de plus, elle est assez impatiente.
— Oh, je le reconnais ce garçon. Alors comme ça, il a bien ton âge Kook.
Le regard surpris de Kim et moi, se pose sur mon père, surpris.
— Tu le connais, Hayoung ? Demande mon petit ami et mon père hoche la tête.
Il nous refait face pour nous regarder, pendant que la cour se vide rapidement, avec l'arrivée des autres parents.
— Nous vous en avions parlé durant vos vacances, c'est ce garçon qui venait souvent à l'hôpital tard le soir pour se faire soigner, dit légèrement peiné mon père et il me faut un peu pour me remémorer cette fameuse discussion.
Alors comme ça, ce garçon serait bien Yonson ?
Sans plus réfléchir, je me mets en marche, la main de ma soeur dans la mienne, alors que cette dernière commence à sautiller, contente de pouvoir bouger. Sans ce concerter, Kim me suit et mon père en fait tout autant. Il ne nous faut qu'une cinquantaine de mètres pour les rejoindre et quand nous nous faisons remarquer par EunJung, cette dernière nous sourit, rompant son air sérieux. Face à sa réaction, Yonson se tourne et reste surpris du soudain attroupement qui se forme près d'eux.
Il me lance d'ailleurs un regard interrogatif, mais je n'ai le temps de rien dire que EunJung me devance.
— Salut, désolée de n'être pas venu tout de suite vous voir. Alors ce camp, c'était bien ?
— Je te raconterai à la maison, averti Kim et la jeune brune hoche la tête, pendant que les sourcils de mon ancien bourreau se froncent sous l'incompréhension.
— Salut jeune homme, alors comment te sens-tu aujourd'hui ? Demande finalement mon père et Yonson reprend ses esprits tout en s'inclinant par respect, le reconnaissant très certainement
— Bonjour monsieur Jeon, je— Il s'arrête soudainement et relève le visage vers mon père, avant de me regarder surpris. Attendez...ne me dites pas que...vous êtes le père de Jungkook ?
Faisant le lien avec nos noms de familles, un certain mal à l'aise perceptible s'installe en Yonson, alors que mon géniteur hoche la tête pour affirmer sa question. D'ailleurs sa main se pose un instant sur mon épaule, la secouant très légèrement et arborant un grand sourire. Le noiraud reste surpris et semble soudain incommodé. Puis, ses épaules sursautent quand ma petite soeur lui touche la main.
Yonson la regarde surpris et esquisse tant bien que mal un sourire, alors que Yon incline la tête sur le côté.
— Tu es un copain de Kookie ?
Le malaise de Yonson s'amplifie et il bredouilles quelques trucs incompréhensibles, avant de me jeter un regard à l'aide, tout en reculant discrètement de ma soeur. Et c'est finalement quand ses pupilles apeurées et inondées de honte se posent sur moi, que je comprends enfin son incommodité au sein de ma famille et de EunJung
Car après tout, mon père et Madame Kim l'ont soigné et aidé, alors qu'en contre partie, lui, m'avait harcelé.
Le comprenant un peu mieux grâce à ce camp, je sais désormais que ses réactions sont sincères et qu'il ne se sent vraiment pas à sa place à l'instant. Ainsi, je décide d'intervenir face à l'insistance de ma petite soeur.
— En quelques sortes, Yon, je finis par dire et elle se retourne pour me regarder, ne comprenant pas très bien.
Je lui tends ma main et elle détourne complètement son attention de Yonson, qui souffle discrètement. Au même moment, je sens la main de Kim se poser dans mon bas dos. Je lui jette une œillade et il semble légèrement inquiet de toute cette histoire, mais je ne lui réponds que d'un petit sourire, l'incitant à ne pas aborder le sujet maintenant.
Finalement, Yonson se racle la gorge, essayant de changer de sujet pour ne pas mettre la puce à l'oreille des deux adultes. Le noiraud se retourne alors vers EunJung, et lui parle presque timidement.
— Et donc...vous êtes la mère de Jungkook ? Il s'hasarde et la surprise sur le faciès de cette dernière fait naître un sourire sur mes lèvres.
Voyant sa probablement erreur, les joues du noirauds se réchauffent et je lui lance un regard amusé.
— Et bien non, mon fils n'est autre que ce schtroumpfs là, et suite à sa phrase le rire fière de EunJung s'élève.
Je pouffe à son humour un peu bancale, alors que ledit schtroumpfs, du à sa couleur de cheveux, rigole très sarcastiquement.
— T'en as d'autres des comme ça, Mamam ? Nan, parce que je me fends la poire comme tu peux le voir.
Un ricanement m'échappe face à l'ironie de Kim, alors que sa mère se marre vraiment pour sa propre remarque, elle mime même une larme au coin de son œil. Ainsi, les deux Kim se chamaillent doucement, comme à leur habitude et je lance un regard à Yonson. L'incommodité ne semble toujours pas l'avoir quittée, mais désormais, ses muscles sont moins crispés qu'au tout début. Mais mon sourire se fane en percevant dans ses pupilles de la tristesse face à la complicité entre Kim et sa mère.
Et à l'improviste, je sursaute quand une voix claque sévèrement le nom de mon ancien bourreau.
— Kang Yonson !
Et tout comme moi, le noiraud soubresaut, avant de se crisper encore pire qu'avant. Nous tournons ainsi tous la tête vers cette voix féminine et je cligne des yeux en voyant une femme pas très long, les bras croisés. Elle est vêtue d'un pantalon à pince beige et d'un col roulé blanc large avec seulement le devant entré dans son bas. La femme d'âge mûre est surélevée par des talons ouvert, alors que ses cheveux noirs sont légèrement désordonnés et attachés en une queue de cheval basse, mais quelque peu cachés par son béret également beige.
Malgré son expression dur et ses yeux cachés par des lunettes de soleil, je ne peux qu'être surpris par la beauté de cette femme.
— Qu'est-ce que tu attends pour venir me rejoindre ? Claque une fois encore sa voix sévèrement et en une seconde, le noiraud récupère son sac à ses pieds.
Il s'incline par respect et tourne les talons pour rejoindre la femme, qui est très certainement sa génitrice. Mais, alors qu'elle commence à partir, une fois qu'il arrive à son hauteur, elle s'arrête quand elle se fait interpeler.
— Seung, quel plaisir te voir après tant d'année.
La noiraude se retourne et nous scrute, avant de répondre d'une voix désintéressée.
— Tiens, EunJung. Effectivement. Que faisais-tu avec Yonson ?
Ce dernier se crispe et je le vois lancer un regard apeuré à Madame Kim, l'implorant de certainement pas lui raconter comment ils s'étaient rencontrés.
— Oh, nous discutions simplement. Il se trouve que nos enfants soient amis, n'est-ce pas un bel hasard ?
Malgré le mensonge de EunJung, Kim ne réagit pas, se prétend au jeu. Et cette Seung ne semble non plus, pas réagir plus que ça. Elle reste simplement neutre, bien qu'elle semble réfléchir derrière son silence.
— Et bien, je conseille ton fils de ne plus s'approcher de Yonson. Ça n'en vaut pas la peine.
Ses mots me surprennent et je pense ne pas être le seul, mais nous restons silencieux, avec mon père et Kim. Même Yon reste étrangement sage. Cependant, je ne peux m'empêcher de regarder le noiraud, la tête désormais baissée et ses paroles durant le camp me reviennent en mémoire.
« La condition qui m'empêche de me montrer, c'est mes parents. S'ils le veulent, ils peuvent détruire tout mon passé, éloignant toutes personnes néfastes à leurs yeux. Ils peuvent m'enlever toute liberté, toute possibilité d'être qui je veux. Et peuvent m'enchaîner jusqu'à la fin de mes jours, me garder avec eux, alors que je ne représente plus rien pour eux. Je ne vaux pas mieux que les autres, et pour me le faire payer, ils m'interdisent de vivre... »
— Oh, et pourquoi ça ? Je pense au contraire que c'est très bien de se faire beaucoup de bon ami, répond Madame Kim, pas le moins du monde perturbée par les précédentes paroles de Madame Kang.
Mais cette dernière observe son fils, les bras croisés et je ne peux savoir avec quel type de regard elle le fixe, étant donné que ses yeux sont encore cachés derrière ses lunettes. Une fois encore, la noiraude semble réfléchir, hésitante, mais cette impression s'en va vite et elle reprend son sérieux.
Alors que ces mots, dirigés pour son enfant, me pétrifient sur place.
— Tu le leur dis, ou c'est moi qui dois m'en occuper ?
Mes yeux s'écarquillent, tout comme ceux de Yonson, qui relève prestement la tête vers sa mère. Il semble dépassé, complètement terrifié par les mots de la femme qui l'a mis au monde.
Et j'espère sincèrement que ce n'est qu'un blague. Que derrière sa phrase, elle ne sous-entend pas ce que je pense.
Puis, un silence s'installe, la cour est presque complètement vide, si ce n'est les professeures et les conducteurs des deux cars. Nous ne sommes que nous, et pour la deuxième fois en quelques jours, je peux revoir ce Yonson faible, sans aucune assurance. Le Yonson craintif face à sa mère, qui voyant aucune réponse de son fils, finit par le révéler comme promis.
— Yonson préfère la gente masculine.
Elle l'a fait. Elle l'a dit.
J'y crois pas et le noiraud non plus. Il semble dévasté et le peu d'espoir qu'il semblait avoir envers sa mère vient désormais de complètement s'éteindre.
Mais ce n'est toujours pas ceci qui va arrêter EunJung. Oh, non, malgré son caractère de jeune fille, Madame Kim reste une adulte réfléchie et bourrée de surprise.
— Oh ! Mais quelle belle coïncidence, s'exclame-t-elle joyeusement essayant à son tour de perturber Seung. Taehyung lui importe peu ce genre de détails, vu qu'il apprécie les filles tout comme les garçons. Tiens, regarde donc mon future gendre, s'extasie EunJung.
Et je m'étouffe avec ma salive quand elle me présente, tout en me caressant affectueusement la tête. Il me faut quelques secondes pour me calmer et faire redescendre mes rougeurs. Mais comme je le supposais, Madame Kang n'en a rien à faire et étonnement, ses traits ne semblent même pas être tirés par du dégoût. Elle reste uniquement neutre, alors que Yonson a rebaissé la tête.
— Je trouve donc que c'est un bien qu'ils soient amis. Dans ce genre de passe, de recherche sur soi-même, nos enfants doivent être bien entourés et surtout soutenus. C'est le plus importe, continue EunJung, mais avec une voix plus sérieuse. Ils ne doivent à aucun moment se retrouver seul.
Les deux femmes se regardent en silence. Mais Seung brasse l'air, inintéressée.
— Ceci m'importe peu.
Puis, la noiraude tourne les talons, suivit par Yonson, qui n'ose intervenir ou même relever les yeux. Mais EunJung ne semble pas avoir finit et malgré qu'elle ne parle désormais au dos de Madame Kang, elle n'hésite pas à dire ce qu'elle pense.
— Peu m'importe de l'éducation des autres parents. De ce qu'ils apprennent à leur enfant ou non. De ce qu'ils trouvent juste ou faux. Mais ce qui est fondamentalement important, c'est qu'ils n'arrêtent pas de le faire. Qu'ils ne laissent pas tout tomber à cause d'une insignifiante orientation. De quelque chose qui ne change pas ton enfant, mais qu'au contraire l'aide à se découvrir. Tu ne peux pas adopter ce genre de comportement, tu ne le fais pas à moi, Seung. Parce que je te connais et je sais très bien qui tu es.
La voix de EunJung se renforce au fil des mots, alors que Madame Kang continue de s'éloigner, jusqu'à arriver devant une voiture aux allures coûteuses. Elle ouvre la portière arrière et sa main se pose presque gentiment sur la nuque de Yonson, accompagnant son mouvement, pendant que ce dernier prend place sur la banquette arrière. La noiraude referme la portière et s'avance à son tour jusqu'au côté conducteur.
— Seung ! S'exclame EunJung. Ne le laisse pas te contraindre à ces jugements !
¦¦¦
— Vraiment, c'était lui ?
— Ouais, répondis-je tout en ouvrant le tube de dentifrice.
J'en applique sur ma brosse à dents après l'avoir au préalable mouillée et frotte suite à quoi mes dents avec. Cependant, ce n'est que quelques secondes après que Kim s'écrit une nouvelle fois dans la douche.
— Et, mais attends ! Ça veut dire que tu lui as roulé une pelle !
Je lève le menton et laisse passer un « presque » difficilement pour ne pas baver de partout. Puis, l'eau de la douche se stoppe enfin et je vois le bras de Kim ressortir pour récupérer un linge déposé au préalable sur une barre en acier. Le temps de se sécher un minimum et de nouer le linge autour de son bassin que le bluet ressort enfin de la cabine de douche.
— Tu m'expliques comment tu n'as pas pu le reconnaître directement ? T'es pas presbyte à ce que je sache ?
Je lève les yeux au ciel, avant de me pencher en avant et de cracher la mousse qui s'est formée dans ma bouche à cause de mon dentifrice. Ce n'est d'ailleurs absolument pas charmant comme scène. Je me lave la bouche et l'essuie d'un revers de main, ayant la flemme de récupérer la serviette prévue à cette effet. Mon corps se retourne donc vers Kim, resté patient derrière moi.
— Non. Et puis, je sais pas, j'y ai pas prêté trop attention. Je hausse les épaules. En plus, il avait les cheveux devant son front.
Les sourcils de Kim se courbent vers le bas et il croise les bras sur son torse dénudé, que je ne me gêne même plus de regarder.
— Vraiment ? Ça veut dire que là, avec mes cheveux en arrière, dévoilant mon front... tu me reconnais pas ?
Il demande amusé et je roule des yeux, avant d'entrer dans son jeu, un sourire au coin des lèvres.
— Exactement.
Ma main se pose sur son torse et je m'avance pour le faire reculer, jusqu'à l'obliger à s'assoir sur le bord de la baignoire. Il semble intrigué et amusé de mon comportement, alors que je le surplombe de ma position. Puis, ma voix sort en un faible chuchotement, comme si je lui dévoilais un secret.
— Je me suis même demandé qui était ce beau garçon, si sexy, avec la frange amenée en arrière et les cheveux dégoulinants~
Ses sourcils se haussent une fois de plaisance, alors que sa bouche s'ouvre légèrement, amusé et sa langue vient s'appuyer sur l'intérieur de ses dents inférieures. Le bluet finit par prendre le même ton de voix que moi.
— Tu aimes à ce point quand je sors de la douche ?
Mon regard croise le sien, et je me surprends à aimer ce petit jeu entre nous.
— Non, finis-je par lâcher et il adopte un regard blasé me faisant rire.
Je tourne alors les talons et m'en vais récupérer le fœhn dans un tiroir. Je branche la prise et m'approche de nouveau de lui, le sourire aux lèvres, alors qu'il adopte un air boudeur. J'allume le sèche cheveux sur puissance et chaleur moyenne, pour que l'on puisse encore discuter et s'entendre par dessus le bruit. Puis lentement, je commence à lui sécher ses mèches bleues, passant ma main de libre dans sa touffe.
Et finalement, nous profitons de ce simple moment de calme, lui un peu trop grâce à mes caresses dans sa chevelure. Puis, quand j'estimes que sa touffe est suffisamment sèche, j'éteins le sèche cheveux. Je vais le ranger à sa place et retourne calment vers Kim, qui n'avait pas encore bougé, toujours assis sur le bord de la baignoire.
Ses bras se placent autour de ma taille, m'attirant contre lui et débout, je me mets entre ses jambes, pendant que sa joue se pose sur mon torse. Je lui rends son câlin, et mes doigts s'immiscent affectueusement dans ses cheveux fraîchement lavés et démêlés.
— Je suis bien là, m'avoue Kim et un petit sourire s'installe sur mon visage, attendri par le grand enfant entre mes bras.
Pris par une soudaine envie, je m'abaisse pour lui déposer un petit baiser sur le haut du crâne. Et après, peu, il relève la tête. Automatiquement, mes lèvres viennent cueillir les siennes et nos paupières se ferment. Doucement, ses doux croissants de chaires se meuvent contre les miens, pendant que mes mains se placent sur sa mâchoire. Ses bras se détachent de ma taille, pour que ses doigts viennent suivre ma chute de reins et un faible soupire m'échappe.
Puis, sans me détacher des ses lèvres avides, mon corps se recule et mes mains viennent refermer ses cuisses, avant que je ne m'assois dessus. Mes dextres reprennent vite leur place dans son cou et j'avance un peu mon bassin pour m'approcher de lui. Confortablement assis, je me reconcentre sur le baiser, alors que ses grandes mains remontent le long de mes côtes, emportant quelques fois mon t-shirt.
Et suivant l'exemple, je me mets à caresser son torse ferme. J'arrive à lui soutirer un soupire de bien être et en profite pour immiscer ma langue dans sa bouche. Mon initiative le surprend, mais ne lui déplaît pas et nos muscles roses viennent vites se rejoindre.
Le silence baigne la salle de bain, bien que nos faibles soupires la remplissent. L'air déjà chaude à cause de la douche de Kim, j'ai l'impression qu'elle le devient encore plus au fil des secondes, alors qu'une agréable chaleur s'installe dans mon ventre.
— Uhmm ~
Un faible son surgit de ma gorge, s'étouffant dans notre échange, quand ses doigts jouent tranquillement avec mes tétons. Je me tortille légèrement sur ses cuisses, et m'éloigne un instant, reprenant mon souffle. Mais ce n'est pas pour autant que Kim cesse ses caresses, et plusieurs faibles sons de plaisir s'échappent de mes lèvres.
Les yeux toujours fermés, je les ouvre péniblement pour observer le bluet, avant de finalement revenir vers ses lèvres rougis. Un nouveau baiser recommence, un peu plus rude que le précédent et toujours accompagné de nos langues. Je m'amuse à explorer sa bouche, passant mon muscle sur ses dents et caressant son palais, le faisant à son tour souffler doucement.
Mes mains se déplacent sur son torse, caressant ses hanches découvertes, puis la partie haute de ses cuisses. Mes doigts glissent sur sa peau hâlée, relevant faiblement son linge. Il interrompe notre baiser, baissant la tête et plaquant son front contre mon cou. Ses dextres laissent mon torse et rebaissent mon t-shirt, avant de prendre mes mains, arrêtant mes gestes.
Je reste surpris par sa réaction et une légère panique se manifeste en moi.
— Je...j'ai fais quelque chose de mal ? Je demande doucement, craintif de son arrêt soudain.
Mais Kim secoue la tête, toujours dans mon cou. Puis, sa voix légèrement étouffée ressort doucement et je me calme à ses mots.
— Non, bien sûr que non. C'est juste...que si on continu comme ça...je vais vraiment finir par m'exciter.
Je perçois un petit embarras dans sa voix et lui caresse doucement les mains, pour le détendre.
— Et, c'est mal ? Je lui demande d'une voix attentionnée, ne voulant le mettre mal à l'aise.
Ses doigts resserrent leur prise sur les miens.
— Je veux juste pas que tu penses que je veux uniquement du sexe. Je veux dire, ça fait même pas une semaine que nous sommes ensembles. Je ne veux pas précipiter les choses avec toi.
Ses raisons me touchent et je ne peux qu'être attendri par son comportement. Mes mains se défont alors des siennes, avant de venir se poser sur ses joues pour lui remonter le visage vers moi. Ses yeux se font un peu fuyant, mais il finit par croiser mon regard rassurant.
— Pour être sincère, je commence d'une voix calme, tout en lui caressant la joue. Je le pensais au tout début, mais non pas de notre relation, simplement de notre rencontre, vu comme t'étais un gros pervers, dis-je amusé et j'arrive à lui dérober un petit sourire, bien que gêné. Mais depuis déjà un bon bout de temps, je le vois et tu me le montres que tu n'es pas comme ça.
Je lui souris chaleureusement, avant de lui voler un baiser.
Bien que je ne suis pas habitué à le rassurer, cet aspect ne me dérange absolument pas et je me surprends à vouloir en apprendre encore plus sur lui. Sur comment il se sent. Qu'est-il pense. Qu'est-ce qu'il aime. Qu'est-ce qu'il déteste.
Simplement, le plus possible.
Sans obligation ou devoir.
Uniquement par envie.
Je l'embrasse une nouvelle fois, plus longtemps et mes bras se posent sur ses épaules pendant que ses mains reviennent dans mon dos.
— Bien que j'apprécie—
Je l'interromps avec un baiser, taquin et recommencer entre chaque mot, alors qu'il sourit à son tour face à ma gaminerie.
— Beaucoup. Ce. Moment. Je. Sens. Plus. Mes. Cuisses. Bébé ~
Je me stoppe au surnom et rougis. Je recule lentement et vois son sourire satisfait de m'avoir perturbé.
Très bien.
Défis accepté.
Je me relève de ses cuisses et lui prends la main, avant de le tirer derrière moi. Il ne rouspète pas et se laisse traîner hors de la salle de bain. Nous traversons le couloir, ignorant mon père qui nous souhaite une bonne nuit et je m'empresse d'entrer dans notre chambre, avant de refermer la porte rapidement.
Je pousse gentiment Kim sur le lit et il me regarde surpris, alors que je me mets juste après à quatre pattes sur lui. Mes lèvres viennent prendre possessions des siennes, assez brusquement. Il reste un peu sonné, perturbé par mes gestes qui ne me ressemblent pas vraiment.
Mais ce n'est que parce qu'il ne me connaît pas non plus complètement. Quand je m'emballe, je peux être très taquin et prendre des initiatives sans problème.
Je couche Kim complètement sur le lit, encore en horizontal. Mes mains se déplacent lentement sur son torse dénudé et je finis par poser mon fessier sur son bas ventre, juste avant son entre-jambe. Ses doigts se posent sur mes cuisses, les serrant et sa voix finit par passer entre deux baisers passionnés.
— J-Jungkook, vraiment. Tu vas finis par m'exciter sérieusement, m'averti-t-il.
Je me recule un peu, laissant glisser mes lèvres sur sa joue, passant par sa mâchoire où je peux ressentir la petite repousse de sa barbe. Mon nez caresse son oreille et je le sens frémir sous moi.
— Qu'est-ce qui te fais croire que ce n'est pas mon but ?
Je m'attarde un peu plus sur son lobe, le mâchouillant et léchant son oreille, en voyant qu'il devient fébrile à cet endroit.
— Bordel...Il souffle.
Sa prise se desserre sur mes cuisses et prenant ceci comme un accord, je recule faiblement mon bassin afin de venir sur le sien. Je me redresse finalement, dos droit et une main sur son torse, alors que lentement, je bouge mes hanches. Les pupilles de Kim se voilent immédiatement d'une lueur de luxure, malgré sa précédente réticence et je me délecte de son regard sur moi.
Je m'amuse à le chauffer durant un long moment, m'excitant tout autant, en sentant son membre désormais dure appuyer contre mon postérieur. Mon imagination se divertie à créer d'innombrables scènes dans ma tête et mon corps s'enflamme en songeant à nos corps nus, s'unissant dans cette même position.
— Ahnn...soupire Kim quand je me mets à sautiller gentiment sur lui, mimant l'acte et augmentant notre boule de chaleur.
Je finit par abandonner mon t-shirt, laissant le champ libre à Kim pour qu'il s'amuse avec mes tétons durcis. Pantelant et un sueur au-dessus de lui, je me penche vers lui. Nos lèvres se pressent contre l'autres, pendant que notre jumelle se retrouve. Je me dirige une nouvelle fois vers son oreille et la chouchoute avec ma langue. Comme la première fois, il réagit bien et je peux sentir son torse se relever plus brusquement contre le mien. Puis, tout en couplant mes taquineries avec mes ondulations sur son membre, je réussi à lui décrocher quelques gémissements.
Mon excitation augmente en le voyant ainsi, sous moi, et l'envie de lui faire pour la première fois plaisir me pousse à descendre ma main vers la bas de son ventre. Pendant les quelques fois que nous avions eu des relations d'ordre sexuel, s'était toujours lui qui s'occupait de moi, alors maintenant, j'ai envie de lui rendre la pareille.
Détachant mon bassin du sien, je passe ma main sous mon corps, longeant lentement son ventre, qui se contracte. Sa respiration se fait plus brusque, à chaque fois que je m'approche de son bassin, et je finis par laisser tranquille son oreille, pour qu'il se concentre le maximum sur mes doigts.
Ma main arrive à la lisière de son linge et je passe par dessus, avant de sentir parfaitement bien la forme de son sexe en-dessous.
— J-Jungkook....
Il se retrouve impuissant et se mord sa lèvre inférieure, pendant que je le masse délicatement. Suivant sa longueur, pressant doucement son membre gorgé de sang, je me délecte de tous ses soupires. J'embrasse encore une fois ses lèvres, alors qu'il peine à suivre l'échange, puis, je me recule doucement. Je dépasse son bassin, pour l'avoir devant moi et une vague de chaleur me percute quand Kim écarte les jambes pour me laisser me mette entre. Je me mets donc à genoux entre ses cuisses, alors qu'une de ses jambes reste allongée, pendant que l'autre se replie, se mettant confortable.
Je relève mon regard vers lui, tout en passant délicatement mes doigts sur la peau sensible de son aine. Lentement, je remonte sa serviette et après un hochement de tête de sa part, je la lui retire complètement. Son membre excité se présente à mes yeux et taquin, je m'amuse à le toucher ici et là d'un doigt, faisant grogner d'impatiente mon petit ami.
Un sourire satisfait aux lèvres, je finis par enfin prendre en main sa verge, lui dérobant un plus long soupire. Mes doigts enroulés tout autour de son membre, je commence par le pomper lentement de haut en bas. Kim se tortille faiblement et étant trop loin de lui, il se contraint de serrer la couverture de ses doigts.
Les minutes s'écoulent et je m'amuse à faire durer le moment, le poussant dans ses derniers retranchements. Je me penche aussi plusieurs fois pour lui embrasser et lécher son ventre gainé. Puis, il finit par se redresser péniblement sur ses coudes et je m'avance vers lui pour l'embrasser avidement, sans arrêter mes mouvements de poignets.
Peu après, je décide de passer à la vitesse supérieure et je m'amuse à venir cajoler son gland, jouant avec sa fente et étalant son liquide pré-séminal. Tandis que de mon autre main, je vais lui masser ses bourses et je m'accrois d'un plus grand gémissement.
— Ahn K-Kook ~
Aussi pantelant, je me surprends à aimer avoir son visage proche du mien, pendant que ses nombreux gémissements viennent s'abattre contre mes lèvres. Mes yeux plissés observent attentivement son visage en sueur. Passant par ses yeux fermés, ses joues rouges, à ses lèvres tremblantes, comme tout le reste de son corps.
Estimant avoir assez joué, je décide d'enfin combler ses attentes et délaissant son gland, je reprends mes mouvements de poignets plus vigoureux sur son sexe, tout en continuant de masser ses bourses.
Rapidement, il perd le contrôle de son corps et une certaine fierté me gagne en voyant dans quel état je le mets rien qu'avec mes mains.
Comment sera-t-il quand j'utiliserai ma bouche ?
— Uhm...je-je vais....pas tenir Kook ~
Sous ses mots j'accélère encore la cadence, et après quelques va-et-vient supplémentaires, sa tête par en arrière, ses doigts agrippent fortement la couverture et tout ses muscles se contractent, m'offrant une vue plaisante sur son torse, avant qu'il ne se libère. Je continue mes mouvements de poignet, moins rapidement pour l'accompagner et l'aider à se vider complètement.
Puis, ses muscles se relâchent et il se laisse tomber sur le matelas, l'ondulant légèrement. Encore fortement excité, mes yeux regardent avidement son corps essoufflé, alors que son ventre et ma main sont souillés de sa semence.
Nos regards se croisent, bien que ses yeux ne sont que faiblement ouverts. Mais étant attentif qu'il garde ses orbes sur moi, j'amène ma main devant ma bouche, et très lentement, je sors ma langue pour venir lécher mon doigt. Mon action fait grogner Kim et je m'en délecte alors qu'il est encore pantelant sous moi.
— Fais pas ce genre de truc Jungkook, où ça va remonter, m'informe-t-il.
Amusé, je lui offre un sourire et il ne fait que ricaner. Puis, après une bonne minutes à reprendre son souffle, il finit par se redresser, se mettant assit devant moi, qui suis toujours à genoux entre ses cuisses. Sa main vient prendre ma mâchoire et il me tire gentiment vers lui pour cueillir tendrement mes lèvres.
— Maintenant, commence-t-il d'une voix suave, on va s'occuper de toi, hum ?
¦¦¦
Un peu plus tôt.
— Mon petit garçon commence à faire des choses d'adultes, se dit Monsieur Jeon en voyant son dit garçon l'ignorer royalement tout en entraînant précipitamment son petit copain —à moitié à poils— dans leur chambre.
Il souffle un peu et reprend sa marche jusqu'à sa pièce destinée, tout en se frottant le menton, pensif.
— Faudrait peut-être que je lui achète des préservatifs pour son anniversaire, et que je lui dise de bien se protéger. Mh. Probablement, il faudrait aussi que je me renseigne sur les relations entre garçons s'il a des questions.
Hayoung se fait une liste mentale de tout ce qu'il pourrait faire pour soutenir son enfant, alors qu'il entre dans sa chambre, avant de refermer la porte.
— Ouais, je demanderai l'avis de EunJung.
¦¦¦
Holà !!!!
Héhé, ça devait tellement pas finir comme ça, mais mes doigts se sont fait prendre par le moment ! (pour écrire hein, bande de cochon)ヾ('∀' )
En tout cas, Jungkook peut vite devenir coquin, ce petit filou et maintenant qu'il a trouvé un point sensible de Taehyung, je pense qu'il va en profiter *haussement de sourcils explicite*
J'espère que ça vous a plus et à partir de maintenant les choses vont s'enchaîner ! Je me suis faite une petite liste pour être sûr de ne rien oublier ԅ(≖‿≖ԅ)
Sur ce merci pour tous vos commentaire ! (même les salut et au-revoir, ça me fait toujours plaisir ^^)
A la semaine prochaine !
Kiss Kiss ~
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro