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29 - Préparation


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Presque trois semaines étaient passées. Il ne restait désormais plus que dix petits jours avant que l'école ne reprenne.

Et seulement trois jours avant que Kim ne parte pour sa semaine d'entraînement. Sans oublier Yoongi, évidemment.

Durant ce laps de temps, comme je l'avais dit au châtain, j'ai trouvé un petit boulot dans un magasin. C'était plus simple pour moi, car même si Kim m'avait proposé quelques petits cafés sympa où certains membres du club de basket y travaillaient, j'ai refusé.

L'idée d'être encore plus en contact de la clientèle ne m'enchante pas des masse, et puis, j'ai déjà de l'expérience dans les supermarchés.

Heureusement pour moi, ce petit boulot est vraiment géniale, peut-être bien que je vais également y faire une demande pour y travailler partiellement quand l'école aura repris. L'horaire là-bas est résonnable, et le salaire est à un bon titre. Tout le contraire de mon ancien lieu de travail.

Pour l'instant, je vais bosser le lundi, mardi, jeudi, et le vendredi matin. Ce qui me laisse trois jours et demi de congé, c'est génial !

Mis à part ça, j'ai tout de même continué à aller m'entraîner en salle avec l'équipe de basket, supervisé cette fois par Kim lui même et quelques fois Yoongi.

Ce n'est certainement pas à cause d'un coach random que je vais foutre ma santé physique en l'air !

En parallèle et durant mes jours de congés, j'ai aussi beaucoup profité de ma famille, de mon père et Yon. Nous sommes sortis plusieurs fois que les trois et désormais nous pouvons même nous permettre de consommer quelques petit trucs dehors.

Mais à tout ça, je n'oublie pas ma promesse envers Kim. Alors, que ce soit le matin, à midi ou le soir, je lui ai appris quelques plats typique. Et bien que c'était une pur catastrophe au début, désormais il se débrouille pas trop mal et en plus c'est commestibile.

— Ça pue le cramé, nan ?

Mouais, peut-être qu'il a encore quelque progrès à faire.

Je renifle l'air et grimace légèrement en sentant effectivement une odeur de brûlé. Hosoek soupire faiblement avant de ricaner et de se lever.

— Je vais aller voir.

Yoongi et moi-même hochons la tête et le rouquin s'en va vers la cuisine, contrôler le repas de ce soir que Kim s'est proposé de faire.

Je ne comprends d'ailleurs pas d'où il sort cette assiduité pour vouloir autant améliorer ses qualités culinaires.

Je repose tranquillement mon jeu de carte sur la table basse, où Yoongi et Hoseok étaient en train de m'apprendre le Godori. Je me recule un peu et reposse mon dos contre le bas du canapé, avant de souffle de bien être. Être recourbé autant de temps me provoque des douleurs désagréables à la nuque.

— Faut que tu arrêtes, Jungkook.

J'ouvre mes paupières, précédemment fermées, et regarde un peu perdu Yoongi, qui dépose son téléphone pour me regarder.

— De quoi ?

Mes sourcils se froncent légèrement, ne sachant pas vraiment qu'est-ce qu'il voulait dire par arrêter.

— De donner de faux espoirs à Taehyung.

Oh.

Ça.

Je dévie lentement mon regard sur la table basse et mes doigts se triturent nerveusement entre eux. Je me sens mal à l'aise et un peu fatigué d'avoir une fois encore cette discussion.

Ça doit être quoi, la troisième ?

Depuis moins de deux semaines, Yoongi me rabat cette conversation et malheureusement pour moi, je sais qu'il a raison.

— Je te le répète...encore. Il commence d'une voix légèrement agacé. Arrête d'agir ainsi avec Kim, je ne veux pas que tu lui donnes de faux espoirs. Faut que tu mettes en évidence que tu ne veux rien avec lui. Mes dents emprisonnent distraitement ma lèvre inférieure et j'ose un regard vers le blond. A moins que tu ne veuilles finalement qu'il y ait quelque chose ?

Cette question ne me surprend plus désormais, et une fois encore je soupire, avant de secouer la tête de droite à gauche, comme négation.

— Je comprends pas pourquoi tu me rabâches cette discussion encore Hyung. Je ne veux rien avec lui qui dépasse le seuil de l'amitié. Dis-je d'une voix assurée, enfin, en apparence. Et je lui ai déjà dit quand il me l'a deman—

— Dire que « tu ne peux pas », n'est pas également à dire « non, je ne veux pas »

Je souffle de lassitude.

— C'est pareil. Me plaignais-je.

— Non il y a une nuance gamin, et Taehyung l'a remarqué. Il pense que tu ne sais pas et il te laisse alors le temps d'y penser—

— Et est-ce qu'il se plaint de ce temps, envers toi ? Je le coupe, le fixant sérieusement dans les yeux.

Un petit silence passe et il finit par faire claquer sa langue contre son palet.

— Non. Mais je veux que tu arrêtes ça. Si tu ne veux rien, pourquoi tu restes collé à lui ?

Il hausse légèrement la voix. Ça finit toujours comme ça maintenant. Yoongi Hyung n'est pas patient et il s'emporte vite. D'ailleurs ça commence à me prendre la tête toute cette histoire. Il se comporte en vrai mère pouls avec Kim et me met toute la faute dessus, mais faute de quoi ? Je sais pas.

Certes, je ne suis pas non plus autant naïf, et si comme le dit Yoongi Hyung, Kim attend toujours une réponse, je sais que plus je laisserai du temps s'écouler, plus Kim aura de la difficulté à tourner la page.

Le blond s'énerve parce que je ne fais rien pour changer cette situation, dans laquelle je « donnerais » de faux espoirs au châtain. Mais le problème du capitaine de basket est qu'en réalité, j'ai essayé de mettre de la distance entre Kim et moi.

Mais en vain.

L'engrenage avait mis des mois à se décider de tourner entre lui et moi. Et l'arrêter ainsi je n'y arrivais plus. D'un certain côté, ça m'agaçait aussi de me pas y réussir. Je m'étais rendu compte que même si avant, être seul et être invisible aux yeux des gens ne me dérangeaient le moins du monde, maintenant que j'ai retrouvé cette chaleur agréable d'être entouré d'ami, je refuse de la laisser me glisser entre les doigts.

Je suis quelqu'un d'égoïste, qui pense à son propre bonheur qu'à celui des autres.

Je donnes de faux espoirs à Kim et ça m'énerve de ne pas réussir lui dire clairement que non...je ne veux pas. A chaque fois que je suis sur le point de le lui révéler, quelque chose se bloque et je me tais.

Je sais pas qu'est-ce que j'attends. Je sais pas ce que je veux. J'arrive pas à mettre un nom sur mes ressentis envers lui.

Je me comprends pas.

— Jungkook.

Je garde mes yeux sur mes pieds, l'esprit encore embrouillé, comme depuis plusieurs jours déjà. Le soupire de Yoongi s'élève légèrement et sa voix retrouve une tonalité plus calme.

— Je te l'ai déjà dit au début des vacances... Taehyung n'a plus jamais rien eu de sérieux après notre histoire. Alors la fois où il est venu vers moi complètement chamboulé, et qu'il m'a dit ce qu'il ressentait pour toi, j'ai été heureux. Mes yeux s'affaissent de peine à sa dernière phrase et le remarquant probablement, il essaie de me rassurer un minimum. Mais ne t'en fait pas, je ne t'en veux pas que tu aies refusé, chacun à son choix. Cependant, je te demande une chose...

Je relève doucement la tête, pendant que des pas s'approchent calmement de nous.

— Ne lui fait pas plus de mal.







¦¦¦






— Nous allons où ?

Je demande gentiment, tout en me regardant autour, avant de poser mon regard sur EunJung, marchant à mes côtés.

— Tu verras. Me dit-elle joyeusement, alors que nous traversons le grand halle du centre commercial.

Je tire une légèrement moue et pose désormais mes yeux sur Yon, qui me tient la main. Etrangement, elle semble plus heureuse que d'habitude, sautillant de gaieté, tout en secouant quelque peu mon bras.

— T'es au courant toi ? Je demande à ma soeur et elle m'offre un grand sourire communicatif, dévoilant toutes ses petites dents et me faisant esquisser malgré moi un léger sourire.

— Oui ! Mais c'est une surprise !

Je ricane légèrement et je me redresse un peu, observant encore les alentours et les nombreuses personnes présentent, que se soient adultes, adolescents ou enfants. D'ailleurs, je crois avoir vu quelques visages familiers, probablement des étudiants de mon lycée.

— En réalité, ça aurait du être Hayoung qui serait venu avec vous. Me confie soudainement la mère de Kim, me bénéficiant également d'un tendre sourire. Malheureusement l'hôpital a appelé et il m'a demandé de vous accompagner. Ça doit bien faire une semaine que Yon réclame cette sortie.

Mes sourcils se froncent légèrement et j'essaie de me remémorer qu'est-ce que ma soeur voulait à tout pris ces derniers jours. Malheureusement, je n'ai pas le temps de trouver que nous nous arrêtons devant une boutique. Mes yeux observent l'intérieur à travers les grandes fenêtre et mes sourcils se haussent de surprise.

— Un coiffeur ?

— Exactement ! Aller venez. Nous dit EunJung tout enjouée et nous la suivons à l'intérieur.

Le personnel et quelques clientes la saluent chaleureusement et ils discutent joyeusement, se racontant des nouvelles.

Finalement, après quelques minutes, un homme s'approche de nous, un grand sourire aux lèvres. Les deux adultes s'échangent quelques mots et mes yeux se posent sur l'homme aux cheveux blonds. Il est habillé plutôt décontracté, avec une chemise légèrement froissée et ouverte aux trois premiers boutons. Il porte également un jean skinny, avec autour de la taille une espèce de banane ouverte où sont disposés plusieurs outils essentiels au métier de coiffeur.

Ciseau, peigne, pinces et d'autres trucs que je n'ai le temps de remarquer, car mon corps se crispe quand une main s'aventure dans mes mèches désordonnées.

Je me pétrifie sur place et relève le regard vers cet homme adulte, probablement atteignant gentiment la trentaine. Il me lance d'ailleurs un regard réprobateur et je hausse les sourcils de surprises.

— Ça ne va pas du tout ! Aller vient.

L'homme me prend soudainement la main et m'entraîne vers le fond de la pièce, alors que je regarde ahurit EunJung qui ne fait que de me sourire, tout en nous suivant avec Yon.

Quand le coiffeur s'arrête enfin, il récupère vite un long tissu avant de le mettre autour de mon cou, cachant mes habits. Je reste perdu et observe avec incompréhension EunJung et Yon se faire vêtir de la même cap, bien que celle de ma petite soeur est plus petite.

Puis, l'homme me fait signe de m'asseoir sur un siège avec un lavabo en haut. Je m'exécute qu'une fois que madame Kim l'ait fait et reste un peu suspicieux.

— Hayoung m'a dit que ta soeur et toi n'étiez encore jamais allés vous faire couper les cheveux chez des professionnels.

Je tourne mon visage vers elle et acquiesce lentement, bien que légèrement perturbé. C'est vrai qu'au début c'était ma mère qui me coupait les cheveux, puis ce fut mon père.

Je relève un peu la tête, quand je sens une pression derrière et l'homme d'avant vient prendre mes mèches coincées sous ma nuque, me faisait faire la réflexions que mes cheveux étaient effectivement devenus bien long. Après peu, de l'eau à une bonne température s'écoule lentement sur mon crâne et mon corps jusqu'à là crispé se détend quand des doigts experts se mettent à me masser affreusement bien mon cuire chevelu.

Après une bonne dizaine de minutes à me laver correctement les cheveux avec toutes sortes de produits naturels, l'homme m'invite à m'asseoir sur un fauteuil. Il enlève grossièrement les gouttes d'eau de mes cheveux et se mets à me les peigner.

Ce n'est qu'une bonne heure après, que j'observe incrédule mon reflet. Mes cheveux charbons me perturbent légèrement et je passe une main dans ma tignasse fraîchement coupée. Au tout début, le coiffeur m'avait demandé ce que j'aimerais, mais quand je lui ai dit finalement que je voulais juste raccourcir un peu, comme toujours, il m'a juste dit non. Il m'a après quoi proposé une autre idée et EunJung a accepté à ma place.

Super le libre arbitre.

Mais finalement, je ne suis pas déçu de cette coupe et je me sens même bien léger. Il m'avait tout de même laissé ma longue franche qui se coupe en deux, dégageant mon front et m'avait fait un dégradé sur le côté et derrière.

Après avoir payé, nous sommes sortis, et je souris en voyant ma petite soeur encore plus heureuse qu'avant avec sa nouvelle coiffure. Elle avait gardé ses cheveux longs noirs et avait désormais une franche bien droite. Du côté de EunJung, elle avait simplement refait sa coupe au carré, flottant désormais au-dessus de ses épaules.

La jeune brune sort d'ailleurs son portable et il me semble qu'elle lisse un message, avant de le ranger une fois finit. Elle se tourne suite à quoi vers moi, me souriant gentiment.

— Taehyung est arrivé, allons le retrouver.

J'acquiesce de la tête et nous nous dirigeons vers la sortie. Kim avait eu un débriefing pour l'organisation de son camp d'entraînement et n'avait donc pas pu venir avec nous, mais il s'était tout de même proposé pour venir nous chercher. Ainsi, c'est d'un pas calme que nous nous dirigeons vers le parking extérieur, alors que Yon me raconte qu'un nouveau camarade avait rejoint le classe. Il venait de Thaïlande et devait encore apprendre à parler le coréen.

Sortit du centre commercial, il ne nous faut pas trop de temps pour repérer Kim, qui est en train de discuter avec deux autres filles, juste devant sa voiture. Nous nous approchons encore et nous pouvons entendre leur conversation, bien que je ne comprenne pas grand chose.

— ...Vraiment ? C'est dommage, ça va être une super soirée.

— Désolé, mais ça m'est impossible.

— En tout cas, ça m'étonne vachement, qui l'aurait cru ; le grand Taehyung mo—

— Chéri ! S'écrit soudainement EunJung à mes côtés, me faisant sursauter et interrompant une des filles.

Sérieusement l'impulsivité de cette femme va me faire faire un infarctus un jour.

Nous nous avançons complètement vers le petit trio et une des filles se recule un peu pour ne pas nous tourner le dos. Je peux d'ailleurs voir le regard de l'autre regarder de haut en bas madame Kim, qui s'en va joyeusement embrasser la joue de son fils, sans ce soucier de rien. Après un salut de son fils, la jeune brune se retourne et sourit aux deux étudiantes.

— Bien le bonjour mesdemoiselles. Je suis Kim EunJung, la mère de Taehyung.

Le regard étrangement dur de la fille se relaxe et elle rougit légèrement, avant de se présenter à son tour. Je me demande si elle ne s'était pas monté des idées à la tête. Après quelques minutes de présentation, les deux filles finissent par partir, non sans oublier de me jeter un coup d'œil.

EunJung rentre suite à quoi dans la voiture, côté passager devant, et ma soeur entre à son tour, me lâchant la main. La jeune femme se met à parler à Yon, lui disant de ne jamais utiliser les chaussures du diable, à savoir des talons hauts. Mais je n'écoute plus de leur conversation, mon attention bien trop rivé sur le châtain.

Je suis resté dehors et observe calmement Kim s'approcher de moi. Les mains dans ses poches, il en retire une pour la passer dans mes cheveux. Et je souris intérieurement, ayant parié qu'il le ferait vu comme il me fixait depuis que nous étions arrivés. D'ailleurs son geste ne me dérange pas le moins du monde et sa délicatesse me fait agréablement frissonner.

— Ça te va bien. Sa voix grave est basse et malgré que nos oreilles ont capté le clic significatif de l'appareil photo de EunJung, nous n'y prenons pas gare.

— Merci, j'aime bien aussi, même si j'ai pas vraiment eu le choix.

Il rigole à ma phrase et j'esquisse un sourire.

« Arrête de faire de faux espoirs à Kim »

Je chasse rapidement le souvenir de Yoongi. J'aime bien trop ce genre de moment avec Kim pour pouvoir penser à ne serait-ce que de les stopper. C'est pour ça que j'ai autant de peine à faire comprendre concrètement à Kim que je ne veux...rien. J'ai peur qu'en le faisant, il finisse par s'éloigner complètement et que je finisse une nouvelle fois seul. Je me suis bien trop habitué à lui, mon corps c'est bien trop habitué au sien. Je me sens bien près de lui, et refuse de le laisser s'en aller.

A tel point que je commence à avoir peur de mes propres pensées.

Le châtain finit finalement par retirer sa main, et contourne la voiture pour aller se placer du côté conducteur, alors que je m'engouffre à mon tour sur la banquette arrière. Je contrôle que Yon ait bien mis sa ceinture et mets la mienne.

La voiture démarre et mon regard se perd sur le paysage défilant, tout en écoutant d'une oreille distraite la discussion entre EunJung et son fils.

Après une bonne quinzaine de minutes de voiture, Kim se parque devant l'hôpital et nous saluons tous la jeune femme qui part travailler pour son tour de nuit.




¦¦¦





Les muscles engourdis et la bouche sèche, j'émerge lentement de cette grosse nuit. Je me redresse après peu sur mes coudes et observe un instant la place à mes côtés, vide. Je prends tout de même sur moi et me lève finalement.

Mes pas m'amènent directement devant l'armoire, prenant un t-shirt blanc au pif de Taehyung, avec écrit dessus « celine » en majuscule. Je pioche aussi un short et un sous-vêtement propre, avant d'aller m'enfermer dans la salle de bain.

Après une bonne douche pour bien me réveiller, je descends calmement les marches et me dirige vers la cuisine, où la voix des autres s'élèvent pour former des bribes de conversation.

Je suis d'ailleurs assez étonné de voir EunJung déjà debout et s'est finalement en voyant l'heure numérique du four que je comprends avoir dormis bien trop longtemps : treize heures vingt.

— Ah Jungkook, je me suis demandé quand est-ce que t'allais te lever. Ça m'étonne même que t'ait autant dormis.

Mes lèvres esquissent en un faible sourire gêné et mon père ricane un peu, avant de reprendre la conversation qu'il entretenait avec madame Kim. Elle avait d'ailleurs les cheveux maintenus en arrière par un bandeau et un masque de beauté sur le visage. Elle semblait tout de même bien fatiguée, je me demande quand est-ce qu'elle a finit son tour de nuit.

Après avoir donné un petit baiser sur la tempe de ma petite soeur, je me dirige vers les plaques à cuissons et me pose contre le plan de travaille. L'arrière du bassin appuyé contre et les mains de chaque côtés de mes hanches, alors que mes yeux scrutent la poêle de Kim. Ce dernier avait d'ailleurs les traits légèrement tirés par la concentration.

— Des pancakes ? Je demande d'une voix légèrement enrouée, et il hoche la tête.

Il finit par détacher les bords et d'un mouvement contrôlé du poignet, il fait tourner la pâte. Mes yeux finissent par repérer une assiette juste à côté, avec les pancakes déjà finit et j'avance ma main pour en arracher un bout.

— Yah ! Mange pas !

Sa spatule en main, il essaye de me fouetter les doigts, mais j'évite et amène rapidement le morceau à ma bouche avant de le manger complètement. Le regard de Kim s'élève sur moi et je me retiens de rire devant sa mine offusquée. Il m'envoie un regard menaçant et lentement il se reconcentre sur son travail tout en me surveillant du coin de l'œil.

Une idée me traverse l'esprit et je fais mine de m'en aller, avant de me tourner d'un coup et d'attraper le reste du pancake subitement. J'avais cependant pas prévu que Kim réagisse autant vite et c'est en loupant un battement de coeur que je pique un sprinte pour le fuir.

— Jeon ! Reviens ici !

Il me poursuit, abandonnant son poste de cuistot et je m'enfuis vers le salon, tout en essayant de bouffer le pancake. Malheureusement, arrivé aux canapés il me rattrape et nous fait tomber les deux dessus. Étant sur le dos et ayant le châtain au-dessus de moi, j'éclate de rire en voyant la mine déconfite de Kim en remarquant que j'avais réussis à tout manger.

— Toi. Dit-il sévèrement avant que ses mains ne se placent sur ma taille pour me faire des guiliguili.

Mon rire se hausse encore plus fort, étant mon point faible, et je commence à me secouer de partout. Mes yeux s'embrouillent de larmes, mais je remarque tout de même le sourire satisfait de Kim.

— HAHA-s'te plait haha ! Arrête !

Je gigote encore, et après une bonne minutes d'excuses et de supplications, il s'arrête enfin. Je m'écroule totalement sur le canapé et essaie péniblement de reprendre mon souffle.

L'accoudoir derrière mes genoux, je remarque que Kim n'est qu'à moitié appuyé sur le canapé, mais je n'y pense plus et mes yeux vont s'ancrer directement dans ceux de Kim. Ses pupilles onyx me regardent intensément et je peux y voir une lueur s'y former, alors que je suis encore essouffler.

— Fait gaffe Jeon. Il commence d'une voix basse, pour ne pas se faire entendre des autres et je l'écoute attentivement. Ou la prochaine fois ce ne sera pas à cause de guili que tu te retrouveras dans cet état.

Il me faut une bonne secondes pour faire le rapprochement et mes yeux s'agrandissent à ses dires. Mes joues s'embourbent, mais en voyant le sourire satisfait de Kim, j'ai soudainement un mauvais pressentiment.

— A quoi tu penses pour rougir ainsi ? Je parlais simplement de doubler la durée de ton entraînement ~

Je le regarde choqué, ayant été piégé et il se relève peu après, hilare.

Je fais une légère moue et me lève à mon tour, alors qu'on retourne à la cuisine. Kim remercie d'ailleurs mon père pour avoir pris sa place à la cuisson des pancakes et quelques minutes plus tard, nous nous retrouvons tous à table, mangeant un petit-déjeuné alors qu'il est midi passé.

Durant le repas, nous n'arrêtions pas de se chercher avec Kim, se comportant en de vrai gamin et je ne me suis plus retenu quand ce fourbe m'a volé la confiture que j'allais prendre, sous mes yeux. Ce fut donc sereinement que je lui ait envoyé un coup de pied au tibia, et sous la réaction, il s'est cogné le genoux à la table, avant de claquer son front contre cette dernière. Mon rire narquois a alors retentit, mais nous nous sommes vite calmé quand le ton semi inquiet et sérieux de mon père s'était élevé.

Ainsi, Kim et moi avons porter plus d'attention à la discussions de sa mère et mon père.

—...Encore ?

Madame Kim hoche faiblement la tête, l'air sérieuse tout comme mon père.

— Pareil que la dernière fois, voir même pire.

Je jette un regard à Kim et il hausse les épaules.

— Et donc...par rapport aux rumeurs qui circulent ? Demande mon père et EunJung souffle légèrement, tout en se massant les tempes.

— Aucune idée, c'est surtout des suppositions. Certains pensent que c'est d'autres étudiants et d'autres qu'il s'agit des parents, mais rien est sûr.

— Qu'est-ce qui se passe ? Intervient soudainement Kim et les deux adultes nous regardent, remarquant enfin que nous les écoutions.

C'est donc finalement EunJung qui décide de nous expliquer la situation.

— Depuis déjà deux semaines un garçon vient à l'hôpital pour se faire soigner. Il vient uniquement le soir au tard, et refuse catégoriquement qu'on appelle ses parents. Il ne dit rien, reste tranquille, se fait soigner, remercie, paye et s'en va. Madame Kim s'arrête un instant pour boire une petite gorgée de café, avant de reprendre. Au début, nous n'avons pas trop réagit. C'est assez courant ce genre de comportement avec les jeunes. Cependant, je dois vous avouer que j'ai commencé à m'inquiéter en le voyant revenir à chaque tour de nuit que je faisais, et encore plus quand j'ai appris des autres infirmières qu'il venait en réalité tous les soirs. Avec toujours de nouveau hématomes. Cette nuit aussi il est venu, mais cette fois, il boitait et avait même des entailles.

— Quelques rumeurs ont commencé parmi le personnel. Complète mon père et mon regard se pose dans le sien. Certains sont convaincus que c'est ce genre de garçon à aller chercher des embrouilles. Mais honnêtement, je n'y crois pas trop, car ce type de rebelle qui cherche juste la bagarre, n'est pas vraiment le genre à se faire soigner à l'hôpital. Souffle mon géniteur. Puis, il y a des suppositions, comme quoi il serait juste la victimes d'un groupe de voyous. Et pour finir, une petite partie pense qu'il s'agit de ses propres parents.

Un silence un peu angoissant s'installe et mes yeux jusqu'à lors dans ceux de mon père, dévient sur mon assiette. Malgré les difficultés que nous avons pus rencontrer avant, notre famille est toujours restée soudée, encore plus après la mort de ma mère. Sans ma famille à qui m'accrocher, je ne pense pas que j'aurais tenu jusqu'ici. Alors, je n'arrive pas réaliser que pour certains autres garçons ou filles, le lien familiale n'existe pas, pire, le mal est fait par les personnes qui sont sensées être nos plus grands alliés, nos plus fort pilier, notre tout.

— Qui est-ce ?

Ma voix faible s'éraille un peu et je ne réalise tout de suite ma propre question. Mon regard se lève faiblement et je tombe sur le visage fatigué de EunJung, qui m'offre un mince sourire peinée.

— Désolé Kook, mais je ne donne jamais le nom de mes patients. Mais ce que je peux te dire en revanche c'est qu'il doit être, je dirais, à peine plus vieux que toi.






¦¦¦





— Tu as tout pris ?

— Oui.

— Tu es vraiment sûr ? Tu as pensé à prendre des sous-vêtements de rechange ? Des chaussettes ? Ta brosse à dents ? Ah ! Du shampoing ?!

Je retiens tant bien que mal mon rire et mon père me donne un léger coup de coude pour que je me calme, même s'il je le vois dans ses yeux qu'il est tout autant amusé que moi, par la scène devant nous.

— Maman ! Détends-toi, j'ai tout pris.

— Me la fait pas à moi, Taehyung. Dois-je te rappeler qui est-ce qui a du se taper quatre heures de route juste pour venir t'amener tes chaussures l'année passée, hein ?

Je vois le châtain levé les yeux au ciel, alors qu'une nouvelle petite dispute débute entre les deux Kim, exaspérant un peu les autres membres de l'équipe. Finalement, après avoir saluer tout le monde, Kim est monté dans le car, et nous sommes restés jusqu'à ce qu'il parte. Ça ressemblait presque à un adieu tragique des vieux fils d'amours, mais finalement avec le boucan qu'ils faisaient c'était pas trop ça.

Nous avons fini par retourner gentiment à la voiture, avant que mon père ne prenne le volant et démarre cette dernière, direction la maison.

Je ne pensais pas qu'en seulement sept jours, l'ennuie m'aurait à se point inondé. Heureusement, je pouvais compter sur Hoseok, mais les jours sans Kim devenaient pénible.

Et cette prise de conscience me foutait abominablement la trouille.













¦¦¦

Yo ! Petit chapitre déso, mais il faut bien certain moment de transition !

En tout cas le prochain sera chargé de surprise !

Sur ceux à la semaine prochaine !

Kiss Kiss.

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