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21 - Déduction

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J E O N    J U N G K O O K

— Eh Taehyung, ça va ? Qu'est-ce que t'as au visage ?

— Qui sait peut-être qu'il s'est trouvé une gozesse déjà prise et que son mec a débarqué.

Je lève les yeux au ciel, et m'avance sans m'arrêter alors que Kim se fait accoster à chaque putain de mètres. Et la cause est que personne du lycée n'était au courant de ses trois jours à l'hôpital. Avec Yoongi et Hoseok, nous avions décidé de ne rien dire sur le motif de l'absence du châtain à l'école. Mieux vaut pas qu'ils s'intéressent au pourquoi de son agression et encore moins aux personnes qui lui ont fait ça.

— Hey Kook, attends !

Je me stoppe un moment et me retourne alors que je vois Hoseok me rejoindre. Il m'offre un grand sourire et je le lui rends, mais un peu moins huliminant.

— Salut, ça va ?

— Ça passe et toi ? Je lui demande gentiment.

— Comme dab' !

Il ricane légèrement, puis se retourne, avant de se gratter l'arrière du crâne, pendant que son autre main se pose sur sa hanche. Un faible soupire quitte ses lèvres.

— Il devait pas rester à la maison lui ?

Hoseok me refait face, un léger sourire aux lèvres alors qu'à mon tour je soupire. Mes yeux se posent directement sur le châtain, à une vingtaine de mètre de nous, entouré d'étudiants. Et ma langue se pose contre ma joue en voyant principalement des filles lui tourner autour.

— Si. Mais ce couillon a insisté pour venir, vu que c'est le dernier jour d'école avant les grandes vacances.

— Mais...Hoseok observe encore un instant Kim, alors que Yoongi, à ses côtés faisait circuler les gens comme un garde du corps. Je croyais qu'il était encore affaiblie...Finit par chuchoter le rouquin, avant de me regarder et je hausse les épaules.

— Effectivement, mais ce p'tit con fait comme s'il allait à la perfection.

Mes pupilles restent fixer sur le châtain et je souffle du nez en le voyant se masser la tempe, même si le plus discrètement possible.

— Regarde, il a encore une migraine. Je fais constater à Hoseok et il hoche la tête le regard aussi posé sur Kim.

— Tu crois qu'il a capté qu'on était au courant pour ses vomissements ?

— Absolument pas. Mais je lui fais croire l'inverse. Je ricane légèrement avant de croiser les bras sur mon torse et Hoseok hausse un sourcil comme questionnement silencieux. Je lui dirais dans quelques semaines comme ça il se sentira bien con haha !

Je ris tout seul et Hoseok me regard désespéré, avant de me rejoindre.

Effectivement, Kim était bien naïf à penser que nous n'étions pas au courant pour les conséquences de cette bagarre. Hier après-midi, quand j'étais retourné à l'hôpital à la fin de l'école, je l'ai entendu. J'ai hésité à entrer dans la petite salle de bain pour l'aider, mais me suis résigné. Je pense que s'il nous le cache, même principalement à moi, c'est pour ne pas que je culpabilise trop, pour ne pas nous inquiéter.

Et si je ne veux pas lui avouer que je sais pour son état, c'est parce que je préfère être ignorant, que de devoir affronter les conséquences de mes actes.

Je suis si égoïste.

De plus, avec le recule, je n'arrive même plus à me dire qu'avoir accepter la proposition de Ranzo avait été une bonne idée il y a de ça, plusieurs mois. J'ai honte de ce moment, de cet endroit et de mes choix. J'ai essayé d'oublier, mais le fait qu'ils soient revenus au parc, me prouve que je ne pourrais pas m'enfuir, et qu'à ce désastre j'entraîne non seulement moi-même, mais en même temps, tous ceux autour de moi...et principalement Kim.

— Mais qu'est-ce que ...

Je reprends mes esprits et chasse les idées qui me font du mal, alors que Hoseok semble troublé, enfin surpris. Je suis son regard et tombe sur un étudiant, un garçon. Ses pas sont pressés, et sa mâchoire crispée montre tout son mécontentement, alors que son front dégagé par sa frange noire mise en arrière, expose une veine palpitante.

Il me dit un truc.

— C'est qui ? Je demande, alors que mes yeux le perdent de vue une fois qu'il passe derrière le bâtiment.

— T'es pas sérieux...

Je reporte mon attention sur Hoseok qui me regarde blasé, une expression assez rare sur son faciès ce qui me fait sentir vachement con.

— Beh..quoi ? Je cligne des yeux, perdu.

— Bon...Hoseok se reprend. De un, ce mec est dans notre classe.

Ah.

Oui bon, en un an j'ai pas réussi à retenir les personnes de ma classe... ça va. Ça peut être pire.

— De deux, c'était Yonson. Je plisse légèrement les yeux et Hoseok finit par se frapper le front. Je dois vraiment l'exaspérer, mais c'est vrai que ce nom me dit un truc...Jungkook. C'est le mec qui t'as harcelé pendant presque huit mois.

Ah.

Ouais mais ! ...ok j'ai pas d'excuses, j'ai juste une mémoire de merde.

J'allais pour répondre à Hoseok, quand des pas précipités retentissent non loin. Nous tournons la tête vers l'endroit où Yons—...Yo... Yasung...bref, était parti. A la place apparaît un autre jeune garçon aux cheveux blonds, il court comme pour s'enfuir. Sa respiration est haletante et son uniforme désordonné, alors que de la terre recouvre ses genoux et un peu sa joue.

— Hé ! Choie !

Je sursaute et tourne la tête vers Hoseok, qui fait de grands signes de main vers ce blondinet. Le garçon le regarde surpris, avant de guigner derrière lui, pour enfin s'accourrir vers nous. Il se stoppe essouffler et j'observe sa tenue complètement salie.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demande le rouquin à mes côtés, légèrement inquiet.

— C'est...ahgr. Le blond reprend son souffle, avant de se redresser complètement. Song et Sung, je sais pas pourquoi, ils ont commencé à m'haceler. Explique le garçon et je fronce les sourcils aux deux nouveaux prénoms.

— Quoi ? Mais pourquoi ?

— J'en sais rien, et puis, je suis pas gay moi ! Il semble ahurit, puis me regarde et déglutis. Sans vouloir t'offenser Jeon. Il grimace légèrement de peur, mais je le rassure par un hochement de tête.

Et je suppose donc que ces Song et Sung doivent être les deux chiots de Yonson.

— Comment tu as fais à t'en tirer ? Demande curieux Hoseok, tout en contrôlant les quelques égratignures présentes sur le faciès du blond. Surtout qu'on a vu Yonson se diriger vers là—Ne me dit pas qu'il t'as aussi frappé ?! Hausse-t-il soudainement la voix, alors qu'il emprisonne fermement les joues de son probablement cadet entre ses paumes, lui écrasant le visage.

— Quoi ? Non rien avoir. Réussit à articuler le blond, avant de retirer les mains de Hoseok de son visage. C'est tout le contraire. Affirme le plus jeune et nous le regardons avec compréhension. C'est Yonson qui les a arrêté.

J'écarquille les yeux sous la surprise. Parce que si on parle bien de mon bourreau, il n'aurait jamais fait...

ça.

Mes sourcils se froncent alors que quelques petits détails insignifiants me reviennent en esprit.

Détails que j'ai n'avais jamais pris la peine de réunir.

Car séparément, ils donnaient l'impression que Yonson était un lâche qui se cachait derrière ses deux chiens, et qui coupait toujours court à nos altercations. Chaque petite querelle était lancée par un des deux larbins, certes suite à ça le leader se joignait bien que ses insultes où ses gestes restaient semblables.

Comme à chaque fois que je lui foutais une droite, toujours une droite. Il connaissait mon attaque et ne l'évitait pas, au contraire, une fois ramassé mon coup, il se jettait limite en arrière, se faisant rattraper par ses chiens. Et malgré que j'aimerais prétendre être fort, je sais ce que vaut mes coups et ils n'ont certainement pas cette puissance.

De plus, soit il ne savait pas où frapper, soit il faisait exprès de cogner à l'endroit qui faisait le moins mal.

Non décidément il savait cogner, surtout après l'épisode de la cafétéria. Je crois qu'il avait craqué à ce moment là, après que je lui ai renversé ce verre d'eau dessus. C'était la première fois qu'il se montrait si violent, à tel point que Kim était intervenu.

Mais peut-être bien que je me monte tout ça à la tête. Car après tout, je n'oublie pas cette fois aux vestiaires, où il m'a ouvert le bas du dos avec un cutter—attends voire...est-ce que c'était lui au moins ?

AHRG !! Faut que j'arrête de penser comme ça ! Qu'est-ce que j'essaie de faire au juste ? Trouver des excuses au comportement de cette enflure ?

Une personne qui prend le plaisir de frapper des gens différents de lui. Des gens qui n'ont pas choisit leur orientation, mais qui l'on juste accepté. Ce Yonson n'est qu'un pauvre con.

Comme la fois des chiottes, où il m'a aspergé d'eau et m'a enfermé dans les toilettes...

Même si c'est vrai qu'il avait aussi un comportement étrange à ce moment là.

Et encore maintenant, je peux me rappeler du regard remplie de dégoût qu'il portait non sur moi, mais sur les deux à mes côtés.

Bordel.

C'est quoi ce délire ?

— Attends quoi ? Demande abasourdit Hoseok et je me re-concentre sur le plus jeune, qui se dépoussière l'uniforme.

— C'est Yonson qui les a arrêté. Euhm...qu'est-ce qu'il leur avait dit déjà ? Murmure pour lui-même le blondinet. Je sais plus mot pour mot, mais en tout cas, il était vraiment énervé quand il est arrivé.

— Mais pourquoi ? Qu'est-ce qu'il s'est passé exactement ?

— Yonson est arrivé et a directement poussé Sang de moi, éloignant par la suite les deux. Il leur disais un truc comme quoi ils devaient pas faire ça. Que déjà de s'en prendre aux homosexuels était une chose, mais commencer à harceler les autres pour aucune raison était lâche. Nous explique le plus jeune, et je fronce toujours autant les sourcils. Je n'arrive pas à reconnaître mon bourreau dans son récit. Bref après il les a menacé de les laisser se débrouiller seul face à leurs parents, ou quelque chose du genre. J'ai pas trop écouté vu que j'en ai profité pour me tailler.

Hoseok souffle un grand coup, tout en se passant la main dans sa frange. Et mon regard se porte vers le coin du bâtiment, délaissant la conversation, alors que mes pupilles observent mon fameux bourreau revenir. Le pas lourd et les poings serrés, il remet son sac sur son épaule, alors qu'une petite mèche rebelle tombe soudainement sur son front.

Splash

¦¦¦

Après avoir passé l'entièreté de la mâtinée à nettoyer notre classe, comprenant nos bureaux et nos cassiers, la pause de midi était enfin arrivée, stoppant nos nettoyages. J'avais rapidement récupéré l'argent que mon père m'avait donné pour la cantine et c'est assez affamé que je l'avais rejoint avec Hoseok.

Mais malgré les personnes absentes, la caffette reste bondées comme d'habitude, et après avoir pris nos planteaux, nous nous sommes mis à chercher les deux basketteurs.

— Là-bas, il y a Yoongi. Me prévient Hoseok et je le suis jusqu'à une table un peu reculée.

Sur cette dernière sont placés deux autres plateaux, alors que Yoongi se tu à faire partir les filles qui essayent de prendre place sur les deux derniers sièges restant.

— Bordel de couille qu'est-ce-que vous comprenez pas que c'est occupé. Aller, circulez, allez faire chier quelqu'un d'autre. Répond agacé le blond tout en fouettant l'air pour faire comprendre aux étudiantes présentes de s'en aller.

Puis, en nous voyant arriver, Yoongi soupire de libération. Quelques minutes plus tard, après quelques regards noirs de la part des filles, nous sommes assis les trois à table. Moi devant Hoseok, et Yoongi en ma diagonale. Mais ça fait déjà cinq minutes que nous sommes là et aucune trace de Kim, si ce n'est son plateau, dont le plat se refroidit gentiment.

— Où est-ce qu'il est, Kim ?

Je demande calmement, tout en me regardant autour, mais rien, pas de tête châtaine.

Je refais finalement face au capitaine qui soupire discrètement avant d'observer la place vide de son meilleur ami. Le visage neutre, bien qu'une légère lueur d'inquiétude se reflète dans ses pupilles.

— Il m'a dit, qu'il allait au toilette...

Je fronce les sourcils et cinq secondes plus tard, me relève de ma chaise. Je chope le sac de Kim au pied de son siège et prend le mien par la même occasion. Je me tourne pour m'en aller, mais Yoongi m'interpelle et mon regard sérieux croise le sien.

— Contrôle au vestiaire du gymnase. Il s'y cachait souvent en première.

Je hoche la tête et m'en vais finalement d'un pas pressé.

Quittant la cantine, je décide de quand même contrôler aux toilettes les plus proches, mais rien. Je sors du bâtiment principale et traverse la cour, avant de me rendre dans le gymnase.

Mais mes pas ralentissent, sans pourtant s'arrêter quand je vois quelqu'un assit contre le mur extérieur. La tête baissée, l'hochant lentement, probablement suivant la mélodie présente dans son casque. Ses jambes sont pliées et ses avant-bras reposent sur ses genoux, alors que ses doigts tripotent nerveusement une feuille d'un bloque note, illisible depuis où je me trouve.

Mais ça carrure n'est pas semblable à celle que je cherche, et j'en ai la confirmation quand sa tête se relève et que ses yeux onyx s'ancrent dans les miens.

Yasung

Euh merde, c'était pas plutôt Yonson ?

Ouais bref.

Je continue de marcher vers les gradins de l'entrée du gymnase, bien que mon regard ne quitte le sien. Il finit cependant par détourner les yeux, avant de, je pense changer de musique sur son téléphone. Je reporte du coup ma tête droit devant moi, mais m'arrête et pivote une nouvelle fois le regard vers le noiraud, quand sa voix s'élève soudainement.

— Si tu cherches ton mec, il est dans le vestiaire 2B

Ton mec.

Ton mec....

Ton mec !

ENCORE ?!

C'EST QUOI LEUR FUCKING PROBLÈME ?! ON EST PAS EN COUPLE BORDEL DE COUILLE D'OISEAU !!!!

Hum hum

Il me jette un regard en coin et je renfrogne du nez.

— On est pas ensemble !

Il ne me fait qu'un simple mouvement de main, s'en foutant royalement de ce que je dis. Arhg. Je souffle du nez et monte les trois gradins avant d'entrer dans le gymnase. Ce dernier est vide. Etant le dernier jour, les clubs ne peuvent plus s'entraîner ici au risque de tout resalir.

Le silence est présent et pesant. Je traverse rapidement la grande salle, faisant couiner quelques fois mes baskets sur le parquet, avant d'arriver au vestiaire 2B. J'ouvre précautionneusement la porte et passe ma tête, avant d'y rentrer pour de bon.

Le silence est aussi présent dans cette pièce, mais je décide tout de même de faire le tour. Passant dans la rangée de droite, en face de la porte, mais rien et je dépasse les casiers du milieu, pour me retrouver dans la partie gauche.

Puis, mes épaules s'affaissent de soulagement, quand je vois Kim assis au sol, dos contres des casiers.

Je m'approche silencieusement, et remarquant sa respiration calme, je déduis qu'il a du s'endormir. Les sacs posés un peu plus loin, je m'accroupis à côté de lui avant de délicatement dégager une mèche de ses yeux, voyant qu'effectivement il avait les paupières closes.

Mes yeux se perdent quelques secondes sur son faciès, observant ses plaies encore visibles, malgré le maquillage.

Je décide peu après de le réveiller doucement.

— Kim...Je touche son épaule, mais rien. Kim...Je secoue un petit peu, mais je l'entends juste grogner. ...Taehyung...Je murmure, tout en posant ma paume de main sur sa joue chaude, lui caressant gentiment la pommette et après peu, ses yeux se mettent à papillonner.

Je retire ma main, et l'observe silencieusement se réveiller. Mais alors que ses paupières s'ouvrent et que ses pupilles tombent sur moi, il sursaute brusquement.

Et à ce geste, il se cogne violemment l'arrière du crâne contre les casiers.

— Kim !

Je le regarde apeuré, alors qu'il se replie en deux, posant ses mains sur sa tête tout en gémissant de douleur. Je m'assois rapidement à ses côtés, avant de l'amener vers moi, entourant le haut de son corps, tout en caressant son bras.

— C-Ça va ? J'ose demander et il ricanement nerveusement.

— En général, les gens rient quand quelqu'un d'autre se fait mal aussi débilement.

— Pas quand ce quelqu'un vient de sortir de l'hôpital. Je lui réponds sérieusement, vraiment inquiet.

Et il finit par souffler, avant de se laisser aller, posant sa tête contre mon torse.

Nous restons ainsi plusieurs minutes, sans parler, alors que mes doigts lui massent le plus délicatement possible l'arrière de sa tête. Et au fil du temps, il finit par se coucher au sol, tout en posant sa tête sur ma cuisse.

Et c'est finalement quand je le vois sur le point de s'assoupir que je décide de lui parler.

— J'ai pris ton sac, faut que tu prennes tes médicaments, Kim. Il reste muet. Kim.

Il souffle et se redresse lentement, se repositionnant contre les casiers. J'en profite pour tirer son sac près de moi et fouiller dedans, avant de sortir ces médicaments et une bouteille d'eau.

Je les lui tends et regarde qu'il les prenne correctement, avant de reranger le tout dans son sac à dos une fois finit.

— Je te l'avais dit que venir à l'école avec ton état n'était pas une bonne idée. Je lui chuchote, sachant qu'il n'aime pas quand je lui fais tête pour ce genre de chose.

— Je n'ai rien, t'inquiète va.

— Kim, arrête.

Je tourne la tête vers lui et après peu il se décide enfin à me regarder dans les yeux. Je déglutis difficilement, mais garde mon calme.

Il faut que je prenne mes responsabilités.

— Juste arrête. Je suis au courant de tout. Nous sommes tous au courant, Kim.

Il me regarde, avant de remettre la tête droite, posant gentiment l'arrière de son crâne contre le casier métallique.

— Je ne vois pas de quoi tu parles.

— Kim. Je suis sérieux. Arrête de prendre tout sur toi. Arrête de vouloir nous cacher le fait que tu vas mal. Que tu vomis et que tu te fais assaillir de maux de tête. Juste....s'il-te-plaît...arrête.

Pris d'un élan inconnu, je m'approche de lui calmement, posant ma joue sur son épaule et entourant sa taille de mes bras, un passant dans son dos, dans le faible espace entre ce dernier et les casiers, et l'autre reposant sur son ventre.

— Tu n'as pas besoin de faire le fort. Je chuchote, nous laissant dans notre bulle. Si tu as peur du jugement, sache que je ne te juge pas, tout comme Yoongi et Hoseok.

Je replace un peu ma tête et vient caresser affectueusement son flanc droit.

Et quelques minutes plus tard, alors que le silence avait enveloppé une nouvelle fois les vestiaires. Un soupire de relâchement quitte enfin les lèvres de Kim, et sa tête vient se poser gentiment contre la mienne.

— J'ai mal.

¦¦¦

— Très bien, vous avez sacrément bien avancé, je vous félicite.

La voix de notre professeure résonne soudainement dans la classe, arrêtant les discussions et ramenant le calme dans la salle, alors que les derniers étudiants reprenaient leur place.

— Avant de vous relâcher et de vous souhaiter de bonnes vacances, je vais vous rendre vos bulletins qui seront à faire signer et à rendre à la rentrée. Explique la quarantenaire, tout en distribuant les documents et je grimace.

Nous avions déjà discuté en début de semaine passée par rapport aux notes et appréciations de cette année, et comment dire...que j'étais loin d'égaler l'avant-dernier de la classe.

Aishh

Je regarde ma note finale et grimace en voyant que je passe tout juste l'année avec mon trois septante-cinq (nda: barème scolaire suisse ;-; i'm bad avec celui de la Corée ~°-°~).

— Alors ? Me murmure Hoseok et je lui tends ma feuille.

— Bon, je voulais aussi vous informer du traditionnel camp en plein air organisé en deuxième année.

Soudainement, plusieurs discussions fusèrent, excités de cette nouvelle.

— Taisez-vous un peu, sauvage. Elle se racle doucement la gorge, avant de reprendre d'un ton professionnel. Le séjour durera quatre jours, et malgré le fait qu'il s'appelle camp en plein air, vous résiderez dans une auberge. Tout le confort nécessaire vous sera donné là-bas et durant ces quelques jours, plusieurs activités seront organisées. Le but du camp est d'avant tout vous faire lâcher prise avec la ville urbaine et développée, pour ainsi partir avec un esprit et un corps saint pour cette nouvelle année.

La professeure s'arrête soudainement, alors qu'une main s'était levée. Une jeune fille aux cheveux long, que je reconnais comme étant celle qui m'avait lancé un regard noir à midi en ayant pris la place à côté de celle de Kim.

Donnant la parole, la jeune brune répond d'une voix remplie d'espoir.

— Est-ce que les prochains quatrièmes années seront avec nous ?

Quatrième...Kim sera en terminal à la rentrée prochaine.

— Bien sûr que non.

Bon, beh en une phrase, la professeure vient d'anéantir tous les espoirs de cette fille et de quelques autres d'ailleurs.

— Les quatrièmes année, tous comme les premières et les troisièmes auront eux aussi leur semaine extra-scolaire. Enfin bref, revenons à votre camp. Durant les différentes activités, vous serez toujours placés avec un même binôme, évitant ainsi de perdre trop de temps. Cependant durant le temps libre, vous pourrez le passer comme vous le souhaitez et avec qui, tout comme les dortoirs. Sauf évidemment filles et garçons pour les chambres.

Quelques râles de certains mecs se font entendre, mais la femme n'en a que faire et reprend vite la parole.

— Je vais vous distribuer également un feuille de récapitulation de tous ce que je vous ai dit et d'informations en plus. Le camps se déroulera directement à la rentrée, pour ne pas que vous ayez une coupure dans vos cours. Nous nous retrouverons donc le lundi à l'école pour faire un faible rappelle et accueillir les nouveaux étudiants. Pour être plus efficace, nous ferons les binômes dès maintenants.

Suite à sa phrase, la prof sort directement un sachet transparent, où à l'intérieur pouvait se voir plusieurs petits billets blanc pliés. Elle invite alors chacun son tour à venir piocher un billet pour déterminer son camarade de binôme.

Les minutes passent et les groupes se forment, recevant quelques plaintes pour plusieurs. Bien sûr les étudiants ont demandé pourquoi ils ne pouvaient pas choisir eux-mêmes leur camarade. Et la prof leur a sortit la fameuse phrase « C'est pour pouvoir connaître tous vos camarades et ne pas rester toute l'année avec la même personne. Étendez vos connaissances. »

Tout pourri pourri.

Bref, il ne reste que peu de personne sans binôme et je reconnais un des deux larbins de mon ancien harceleur s'avancer, avant de tirer un billet.

Un sourit apparaît sur ses lèvres, et la prof annonce son nom.

— Bak Sang et Bak Sung. Les deux frères ensemble.

ATTEND QUOI ?! ILS SONT FRÈRES ?

Je reste surpris et fixe de travers les deux frangins autant con l'un que l'autre.

— Jung Hoseok. Je me re-concentre vers le bureau de la prof et vois à celui-ci JiAe avec un billet dans la main, alors qu'elle faisait un sourire à Hoseok.

Mh. Je me retiens de paraître déçu, alors que le rouquin à mes côtés s'excuse. Mais bon, de toute façon ce n'est pas de sa faute, c'est comme ont dit le destin.

Mais je crois bien que mon destin à moi, s'est fracassé la gueule contre une porte, avant de venir me voir.

— Et Jeon Jungkook avec Kang Yooson.

Yasung ?!

¦¦¦

L'année scolaire étant définitivement finie pour les premières années, nous nous sommes posés sur un banc dans la cour de l'école, attendant calmement que les troisièmes années finissent à leur tour. Entre-temps, j'ai expliqué à Hoseok qu'est-ce qu'il s'était passé à midi avec Kim. Lui racontant que je lui avait finalement avoué le fait que nous étions au courant pour les répercutions après son plausible traumatise crânien.

Hoseok a été très attentif à ce que je lui disais. C'était vraiment agréable lui parler.

Je lui ai donc raconté que nous étions finalement revenus calmement au bâtiment principale, une fois la sonnerie sonnée et que je l'ai accompagné jusqu'à sa classe pour être sûr. D'où mon léger retard à la reprise des nettoyages de l'après-midi.

Avec Hoseok, nous avons encore papoté quelques minutes et il me disait qu'est-ce que sa famille voulait faire durant les vacances, tout en s'assurant qu'il fallait absolument que l'on se voit. Ce qui m'avait fait sourire.

Puis les deux basketteurs étaient enfin arrivés, s'excusant du retard, étant donné qu'il devait passer au secrétariat pour régler quelques truc.

Ainsi, tous les quatre, nous nous dirigions vers la voiture de Kim, qui malgré son état avait insisté pour conduire. J'étais assis sur le siège passager, celui à côté de Kim, alors que Hoseok et Yoongi étaient derrière.

— Là, on est arrivé Yoon' Avertie le châtain tout en se garant, après une dizaine de minutes de trajet.

— Merci, oh et tiens, passe-la-lui de ma part. Et le blond s'avance entre nos deux sièges, avant de tendre une enveloppe bleue claire.

— C'est gentil, merci. Répond le châtain tout en prenant l'enveloppe et la posant entre nos sièges, dans un compartiment.

— Normal.

Le basketteur sort finalement.

Et je fronce les sourcils en voyant Hoseok sortir également du véhicule.

Le rouquin se dépêche de s'éloigner vers la maison du basketteur, sûrement gêné du regard qu'il pourrait rencontrer en tournant la tête vers nous.

Avec Kim nous continuons de les fixer, et Yoongi se retourne vers nous, nous saluant, tout en haussant explicitement les sourcils avec un sourire malicieux, avant de se grouiller de rattraper son petit copain, au seuil de la maison.

Un fin sourire se place sur mes lèvres en voyant Yoongi embrasser tendrement la joue de Hoseok, avant d'entrer.

Kim ricane légèrement et je le suis malgré tout, quand même amusé de la situation.

Le châtain repart, et le silence reprend le dessus dans l'habitacle, bien que interrompu par la musique de la radio.

Mais après peu, la voix grave de Kim s'élève, et mes yeux se posent sur lui, alors que son regard était concentré sur la route.

— Ça te dérange si on fait un détour avant de rentrer ? Je dois aller chercher quelques chose.

— Non pas de soucis.

Il m'adresse un petit sourire, avant de s'en aller vers le centre ville et quelques minutes plus tard, après avoir observé la ville par la fenêtre, nous nous arrêtons devant un...un fleuriste ?

Je regarde de travers Kim, qui détâche sa ceinture.

— Tu peux m'attendre ici, j'en ai pour peu de temps.

Et il part.

Je l'observe jusqu'à ce qu'il rentre dans la petite boutique, et je grimace lentement, m'ennuyant déjà.

Mon regard se perd sur les trottoirs, observant le monde qui m'entoure.

Et mes yeux finissent par se poser sur une ruelle sombre.

Une ruelle qui me rappelle celles du quartier mal-famée. Cet endroit où j'ai vécu depuis toujours. Jusqu'à ce que mon chemin ne croise par hasard celui de Kim.

Tout mon contraire.

Un garçon aimé, aisé, fort en classe et en sport. Un garçon qui respecte les autres et qui malgré sa richesse, ne le montre pas forcément.

Et sans le comprendre, ce garçon s'était intéressé à un gars tel que moi.

Arrogant, renfermé, têtu et remplie de problème.

Que des problèmes.

Et ce garçon étrange du nom de Kim Taehyung, s'était jeté en plein dans mes ténèbres, uniquement pour venir me sortir de là.

Un garçon remplie de générosité.

Oui.

Kim était une personne exceptionnelle, qui avait croisé la route d'un être tel que moi.

Et ça, j'en remercierais probablement jamais assez mon destin.

Bien que je ne le montre pas. Je lui serait reconnaissant pour toujours.

Même si je n'arrive pas à m'exprimer à lui.

Je sors soudainement de mes pensées, quand la portière s'ouvre légèrement brutalement, et en tournant la tête vers cette dernière. Mes yeux s'écarquillent en faisant face à un énorme bouquet composé de plusieurs fleures.

— Tu pourrais me le tenir s'il-te-plaît ?

Je reprends mes esprits et récupère les fleures entre mes mains, les posant sur mes genoux, alors que Kim reprend place.

La voiture redémarre et j'observe attentivement le bouquet, composé de fleurs dans les couleurs pâles, mais assorties très bien ensemble. Je reconnais principalement les roses, l'une de couleur blanc et l'autre rose claire. Le bouquet est vraiment beau.

— C'est pour qui ? Je demande doucement, avant de reporter mon regard sur Kim dont un sourire sincère s'installe.

— Pour une personne splendide. Une personne qui est tout pour moi. Que je pourrais jamais empêcher d'aimer du profond de mon cœur.

Kim parle calmement, toujours le sourire aux lèvres, montrant à quelle point cette personne doit être importante pour lui.

Et à sa déclaration, je détourne les yeux, avant de venir pousser l'intérieur de ma joue de ma langue.

Le silence ce fait jusqu'à arriver à la maison.

Nous passons le seuil, sans s'adresser la parole et alors que j'allais lui dire de reprendre son bouquet pour pouvoir enlever mes chaussures, il me demande d'attendre avant de s'éclipser à l'étage.

Je souffle du nez.

Nan mais il se prend pour qui ? Je suis pas son larbin. Pourquoi devrais-je tenir les fleurs pour sa probable fréquentation ou qui sais-je ?

Ça me soûle.

Et j'ai une soudaine envie de balancer le bouquet.

... mais qu'est-ce que je raconte bordel.

Je sens mes traits agacé, se relâcher gentiment, avant que mes pupilles n'observent les fleurs avec une certaine peine.

Je souffle devant mon propre comportement et au moment ou j'allais me traiter d'abrutit, une exclamation retentit vers les escaliers.

Je lève alors le regard.

Et mes yeux s'écarquillent avant de sentir mes joues se réchauffer.

Je cligne plusieurs fois des paupières, pour être sûr que je n'étais pas en train de rêver, alors que EunJung s'approchait de moi.

Ses cheveux bruns parfaitement lisses et coupés au carré juste au-dessus de ses épaules, encadraient parfaitement son visage fin, dont une légère touche de maquillage la rendait plus jolie que d'habitude.

Mais ce qui m'a vraiment surpris, c'est son accoutrement.

Ses courbes sont mises en valeur par une magnifique robe de soirée couleur crème, lui arrivant juste en dessous de ses genoux, et laissant ses épaules et ses clavicule fines dénudée. Alors que son cou était décoré d'un collier en argent, tout comme ses lobes avec de longue boucle d'oreille.

Elle était juste magnifique.

— Wow quelles jolies fleurs tu as là !

S'exclame-t-elle tout en se rapprochant de moi, me faisant paniquer.

Qu'est-ce qu'il ce passe ? Qu'est-ce que je dois faire ? J'ai droit envie de lui donner les fleurs, mais j'ose ?

Aidez-moi !

— Et elles sont pour toi. Résonne soudainement la voix de Kim, avant qu'il ne nous rejoigne. Je pense juste que Jeon a arrêté de fonctionner en te voyant si élégante. Sourit le châtain, avant de venir embrasser tendrement la joue de sa mère, qui ricanait agréablement.

— Oh mais quel beau parleur.

— Euh je—

MAIS QU'EST-CE QUI M'A PRIS DE PARLER ?!

C'est balo, ils me regardent maintenant. Du coup, c'est finalement maladroitement et avec les joues teintes que j'avance le bouquet vers EunJung.

Elle me sourit grandement et le prend joyeusement, avant de me caresser les cheveux et de m'embrasser la joue. Je la regarde stupéfait.

Puis.

— Jeon tu vas finir par gober des mouches à avoir la bouche ouverte. M'avertit Kim et je referme la bouche instantanément, n'ayant remarqué moi-même de m'être autant déconnecté.

Et pour le coup, je rougis plus fortement tout en giflant gentiment l'avant-bras de Kim.

Ce dernier ricane, avant de tendre deux enveloppes à EunJung et de reprendre le bouquet, lui permettant plus de mouvement. Dans les deux lettres, je reconnais la bleue claire de Yoongi, dont la jeune brune ouvre en premier.

Ses lèvres s'étirent plusieurs fois au fil de sa lecture, et d'un coup elle éclate de rire, nous surprenant avec Kim, avant de nous montrer deux photo présentent dans l'enveloppe.

Et je m'étouffe en observant les deux clichés.

Où la première montrait moi-même à califourchon sur Kim —à moitié à poil précisons-le— en train de l'embrasser au plein milieu du petit salon, lors de la soirée de vendredi passé.

Et la deuxième à l'hôpital, où Kim et moi-même étions en train de se fixer intensément, tout en liant nos mains. Et sur cette dernière photo, il y avait un petit commentaire disant :

Ils croyaient vraiment qu'on les voyait pas se tenir la main, ces p'tits mioches.

Je rougis fortement et m'élance en avant, dans le but de lui les soutirer, mais EunJung esquive avec grâce, tout en explosant de rire. Et pour être sûr que je ne vais pas les récupérer, elle les cache dans son décolleté, me faisant rougir et cacher le visage de mes mains.

Je tourne ma tête vers Kim, lui demandant du renfort, mais il hausse les épaules, avant de tendre la deuxième lettre, au formant A5, à sa mère.

Celle-ci se calme de son fou rire, et ouvre finalement l'enveloppe. La lecture est un peu plus longue que celle de Yoongi, mais le sourire tendre de EunJung ne quitte à aucun moment ses lèvres fines. Après la lecture, elle vient sortir une autre feuille et la regarde avec admiration.

— Oh chéri, c'est magnifique.

Émue, elle vient prendre Kim dans ses bras, malgré le bouquet et je souris sincèrement à cette scène, bien qu'elle m'attriste un petit peu.

Finalement, ils se séparent, et EunJung me regarde avant de me faire signe d'avancer. Je me pose à ses côtés et elle me montre la deuxième feuille, qui en réalité était un dessin. Un dessin de EunJung en blouse blanche de travail.

Ses cheveux étaient attaché en une petite queue de cheval à l'arrière, alors que quelques mèches étaient coincées derrière son oreille. Rien que le dessin faisait ressortir l'aura de madame Kim, alors que visiblement, elle donnait des ordres à ses assistants.

Je souffle un faible wow et relève les yeux vers Kim, admiratif, mais celui-ci se cache derrière les fleures.

Alors monsieur est gêné ?

Soudainement, une nouvelle voix s'élève et c'est ma petite soeur qui arrive en courant vers nous, depuis l'étage. Elle arbore un énorme sourire, avant de se planter droit devant nous et tendant une feuille vers EunJung.

— Joyeux anniversaire Jun !

Madame Kim s'abaisse et récupère le dessin, contrairement à celui de Kim, très coloré et où l'on voit une magnifique fleure avec certes quelques ratures, mais toute de même belle. Et c'est évidemment quand ma soeur souhaite ses vœux à EunJung que je comprends enfin la situation.

En fait, j'étais le seul qui n'était pas au courant pour son anniversaire.

Je me sens mal. Kim a sous-entendu que les fleures venaient de moi, alors que, contrairement aux autres, je n'avais rien préparé, je n'étais en réalité même pas au courant.

— J'ai aidé papa à s'habiller ! Il est tout beau !

D'accor—attend quoi ?!

Je regarde Yon avec incompréhension, mais avant de pouvoir dire quoique se soit, les bruits de pas retentissent dans le couloir et je relève la tête, avant d'ouvrir la bouche, en état de choc.

Mon père relève à son tour le regard, après à avoir remis sa veste de costard en place et quand ses yeux rencontrent les miens, il ralenti le pas tout en ricanant nerveusement.

— T'es déjà là Kook ?

Il dit innocemment, et je le regarde toujours choqué, avant que la main de Kim ne vienne relever gentiment mon menton, me refermant la bouche.

— Oh, tu t'es fais tout beau Hayoung. Complimente EunJung, tout en s'avançant vers lui.

Et je rêve pas...

Il a rougit !

— Je...de ..hein ?

Je demande perdu, et grogne discrètement en entendant le châtain glousser à mes côtés.

— Oh et bien...Commence mon père tout en tendant le coude vers la jeune brune, qui ne tarde à venir enrouler sa main. Étant donné que c'est l'anniversaire de EunJung, me je suis dis que pour la remercier de tout ce qu'elle a fait pour nous, il était évidant de lui souhaiter convenablement son anniversaire. Explique gentiment mon paternel.

— Exactement, c'est pourquoi Hayoung m'a proposer un restau. N'est-ce pas un gentelman ?

Après quelques explications de plus, les deux adultes se dirigent tranquillement vers la porte. EunJung récupère vite-fait une petite veste, avant qu'ils n'ouvrent la porte d'entrée. Ils nous font un dernier au revoir, accompagné d'un grand sourire pour la part de la jeune femme.

— Occupe-toi de ta soeur Jungkook. Me rappelle mon père et Yon lui fait un grand signe de main.

Et avant que la porte ne se referme, Kim a juste eu le temps de sortir quelques mots, qui après la fermeture du battant, ont fait rire les deux adultes.

— Faites pas trop de conneries.

Je regarde le châtain perplexe, alors qu'il hausse les épaules, tout en riant légèrement.

Nous nous regardons longtemps, et je pense que je ne me lasserais jamais d'observer ses pupilles onyx refléter cette lueur intrigante en mon égard. Mais gentiment, le corps de Kim s'avance vers moi et mon cœur s'emballe.

Sous la panique, je me retourne brusquement, avant de choper ma petite soeur sous les aisselles, la soulevant, avant de courir à toute allure vers l'étage, tout en criant quelques mots.

— A toi de compter ! Cinquante secondes !






¦¦¦

Moi qui voulait faire un petit chapitre de transition me voilà avec plus de 6000 mots T ^ T

Bon en vrai, je suis pas trop fan de ce chapitre, j'ai l'impression que nombreuses phrases ne veulent rien dire. En plus je crois que mon cerveau a eu un beug avec le temps des verbes là ;-;

Mais sinon, j'ai trop hâte pour les prochains événements dans l'histoire ! Principalement le camp, qui aura plusieurs surprise *haussement de sourcils explicite et sourire malicieux*

Mais avant ça, il y a les vacances mouahahaha (ce rire veut clairement dire que Jungkook va souffrir, dans le bon sens bien évidemment, du genre bouffé de chaleur et embarras à gooogoooo)

Hum hum pardon...

J'espère tout de même que ce chapitre vous aura plus et sur ce, on se retrouve la semaine prochaine !

Good bye !

Jungkook qui voit EunJung :

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