08 - Sensation
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- Beh alors qu'est-ce qu'il lui prend ?
- Salut les gars ! J-Jungkook ? Ça va ?
- Kim Taehyung, qu'est-ce que tu lui as encore fait ?
- C'est pas moi.
Mon cul que c'est pas toi ! Pervers !
Non mais je rêve ! Cette famille a un sérieux problème. Non seulement, je me suis réveillé ce matin avec un putain de Koala accroché à moi, mais vu que je l'ai encore réveillé "de manière brusque", une petite baffe n'a jamais tué personne, ce pervers de mes deux, vu qu'il avait déjà sa tête sur mon torse, a trouvé la meilleure manière qu'il soit pour me punir -comme il le disait- en prenant mon téton dans sa bouche.
Il m'a putain de léché le téton par dessus mon t-shirt, tout en stimulant l'autre de ses doigts.
J'ai— ahgr ... gémi...plusieurs fois même.
Et sa mère est entrée.
Je pense que je vais pas tarder à crée un recueille des moments les plus gênant de ma vie. Intitulé : La pervatitude de Kim. Mouais pas ouf, je peux faire mieux.
Bref. J'ai juste eu le temps de tourner ma tête et de foutre ma main sur la figure de Kim, que EunJung nous a pris en photo.
...
J'ai pas envie d'en parler.
Du coup, je me retrouve à éviter Kim, Yoongi vu que c'est son meilleur pote et même Hoseok qui les avait rejoints. Je m'avance donc seul en direction de l'entrée du bâtiment, alors que je peux sentir le regard de Kim derrière moi. Je presse encore le pas, en me repassant encore la scène de ce matin Ahhhgr, j'en ai marre.
Je jure à voix basse contre le châtain, puis sens quelqu'un passer un bras autour de mes épaules, un autre se mettre à mes côtés et je devine un troisième derrière moi.
- Beh alors, t'es toujours là, la tapette ? Ça t'as pas suffit hier ? Faut qu'on y aille plus fort ?
Les deux cons rigolent à mes côté, me faisant comprendre que leur chef se trouve derrière moi et tout comme hier, il reste silencieux. Mes yeux s'agrandissent subitement et un hoquet de surprise m'échappe quand les deux à mes côtés me font une balayette en même temps et celui de derrière tire sur mon sac. Je tombe durement en arrière et grimace de douleur, alors que les affaires dans mon sac me sont rentrées dans le dos. Putain.
Une toux me prend à cause du choque et les trois homophobes s'en vont, les deux chiens rigolent, agrippés aux côtés de leur leader, comme deux gosses. Je souffle un coup et je me relève. Je suis en train de me dépoussiérer, quand une voix derrière moi, m'interpelle.
- Jungkook ! Ça va ? Tu ne t'es pas fait mal ?
Je me tourne et vois Hoseok, le regard inquiet, mais mes yeux repèrent aussi Kim, juste derrière et en le voyant, ma mâchoire se crispe. Je me retourne et marche vers l'entrée, sans leur répondre.
¦¦¦
C'est midi, je me suis excusé envers Hoseok durant la matinée, il ne méritait pas que je l'évite comme ça, surtout qu'il s'inquiète pour moi. Mais du coup, il a voulut me pardonner à une condition :
Mange avec nous à midi. Suivi d'un grand sourire.
De ce fait, nous voilà tous les deux à l'entrée de la cantine, parlant tranquillement -enfin surtout lui- tout en se dirigeant vers la queue de la caffette. Cependant, je fronce les sourcils et arrête d'écouter Hoseok, quand mes yeux repèrent les trois homophobes, à peine plus loin, leur plateau en main.
Oeil pour Oeil, dent pour dent.
Je délaisse Hoseok discrètement et m'approche furtivement, derrière eux. Ma main se pose sur l'épaule du première, le faisant sursauter et sans attendre plus, je le tire fortement en arrière, il perds l'équilibre sous la surprise et tombe dans un fracas. J'enchaîne directement avec le deuxième, avant qu'il ne se retourne pour lui faire une balayette. Il tombe bruyamment et le leader se retourne à cause du grabuge. Ses traits se tirent d'agacement quand il me voit et avant qu'il puisse faire quoique se soit, je lui soulève le plateau en plein face, avant de lui faire une balayette à son tour.
Le silence s'installe d'un coup dans la cantine suite à sa chute. Tous les regards sont dirigés vers mes trois bourreaux, qui sont au sol, recouverts de leur repas et encore un peu dans l'incompréhension, jusqu'à ce qu'ils me repèrent. Leur visage devient rouge de colère et un des deux chiens me hurle dessus.
- Putain mais tu veux vraiment qu'on te fasse la peau !
- La ferme, je te l'ai dit que je rendais tous les coups et tient, maintenant que j'y pense...
Je prends le verre d'eau d'un étudiant qui était immobile juste à côté et verse le contenu sur l'autre con.
- Ça, c'est pour hier.
Je rends le verre et m'en vais tranquillement, m'enfin, avant quelqu'un ne m'agrippe la cheville. Je me retourne et vois le chef de la bande se relever, emportant avec lui ma cheville. Il lève de plus en plus ma jambe et n'étant pas souple à l'infini, je finis par tomber à mon tour au sol, sur le dos et cette enflure en profite pour me chevaucher. Il commence à enchaîner une série de coup de poings, droit rivé sur mon visage. Je me protège tant bien que mal grâce à mes avant-bras et je peux apercevoir l'expression agacé sur le visage de mon bourreau. En même temps, l'agitation se cré rapidement autour de nous et je crois avoir entendu Hoseok crier mon nom.
- Vas'y Hyung ! Apprend lui à rester à sa place ! Gueule un des deux cons et la mâchoire du leader se crispe encore plus.
Cette situation commence sérieusement à me les briser, et je finis enfin par attraper ses poignets, arrêtant ainsi ses coups. D'un mouvement de hanche, j'inverse nos positions et lui rends le même nombre de coups, qui comparés aux siens, arrivent à destination. Le dernier coups de poings s'abat et j'y mets toute ma force et ma frustration. Je l'entends geindre de douleur, il est peu sonné et j'en profite pour me relever. Mes jambes sont légèrement faible en les ayant gardées pliés, mais j'arrive tout de même à me maintenir debout. Cependant, je n'ai juste le temps de voir un attroupement tout autour de nous que je me fais tirer violemment en arrière. Les deux toutous me bloquent en me tenant les bras et marchent sur mes pieds, m'empêchant de leur foutre des coup de pieds.
Leur chef se relève, il a le nez qui saigne et son regard est rempli de haine. Je me demande où sont passés les surveillants, ils sont pas sensés arrêter ce genre de situation ?
Le con s'approche de moi, il m'agrippe le col fortement et lève le poing. Ses phalanges se blanchissent progressivement, montrant toute la force qui y réside. Puis en une fraction de seconde, mes yeux voient son poing partir et je tends la joue en serrant les dents, avant de fermer mes paupières.
Ça va faire mal.
.
.
.
Ou peut-être pas.
- Putain qu'est-ce q'tu me veux ?!
J'ouvre un œil puis l'autre et vois le poing de mon bourreau à une dizaine de centimètre de mon visage. Je remarque aussi une main baguée lui tenir l'avant-bras. Leurs membres tremblent légèrement, signe qu'ils mettent de la force. L'homophobe finit tout de même par s'extirper et je peux apercevoir les muscles de son visage tressauter, à tel point il est vénère.
- Lâche-le.
Ce ton froid et autoritaire, je ne l'ai entendu que rarement sortir de ses lèvres. Je relève lentement mes pupilles et tombe sur Kim. Il n'a pas d'expression particulaire, il est juste neutre et ses yeux sont rivés sur mon bourreau. J'ai l'impression de ressentir une aura se dégager de lui, une aura de supériorité et pour je ne sais quelle raison, un frisson me remonte la colonne vertébrale. Je ne pense pas être le seul à l'avoir remarquer, parce que je sens la prise des deux chiens s'affaiblir. Le châtain finis par pivoter la tête lentement et dévisage les deux cons, sans pour autant me lancer un seul regard.
- Ça vaut pour vous aussi.
Contrairement au chef, ses acolytes me lâchent sur le champ et reculent même d'un pas. L'agacement se peint sur le visage de mon bourreau et ses doigts se resserrent davantage autour de mon col. Puis son corps se crispe d'un coup et je sursaute intérieurement, alors que quelqu'un pose sa main sur son épaule. C'est Yoongi. Il est vachement silencieux ce mec.
- Je te conseil de l'écouter, il n'aime pas qu'on touche à ce qui lui appartient.
Prévient le blond et—
QUOI ?!
Ma mâchoire se serre et j'attrape le poignet de mon bourreau avant de le jarter de mon col. Les trois garçons me regardent surpris, alors que mes sourcils ce froncent et je lance un regard noir à Yoongi.
- Je n'appartiens à personne, compris ?
Mon timbre de voix est normal, même si de la rage peut y être discernée et la seule chose que trouve à faire le capitaine de basket est de sourire mesquinement, une idée derrière la tête.
- Oh vraiment ? J'étais persuadé que c'était le cas...
Bordel, mais à quoi il joue ? Et où sont ces putains de surveillants ?!
- En même temps vous dormez ensemble ~
Une seconde top chrono et des chuchotements remplissent instantanément toute la cantine, pendant que je fusille Yoongi du regard.
- Ta voisine aurait même été témoin d'entendre ta voix atteindre les aiguës. Il ajoute tout en haussant les sourcils et je serre les dents d'agacement.
C'en est trop, je pousse mon bourreau hors de mon chemin et me précipite sur le blond. Je vais putain de le défigurer, si ...ON ME LÂCHE LA MAIN !
Je tourne la tête et vois le châtain me retenir par le poignet.
- Ça suffit Yoon'
Ordonne Kim et le blond ricane, pendant que je grogne. D'un geste excédé, je m'extirpe de la prise de Kim—Haha. C'est faux. Je tire encore en mettant plus de force, mais non, rien, et je grimace quand je commence à ressentir de la douleur au niveau de mon poignet.
- Kim, lâche-moi.
Bordel, je voulais passé une scolarité tranquille et être oublié des autres élèves, mais me voilà au beau milieu de la cantine avec tous les regards des différentes années sur moi et toujours aucun signe de surveillants !
Ma vie est une vrai salope. Oh bordel et pourquoi diable je me ressasse MAINTENANT ce putain de réveille ?! Je ferme un instant ls paupière et baisse légèrement la tête, cachant les faibles rougeurs sur mes joues. Cependant, je relève prestement le menton et fronce davantage les sourcils, aux mots du châtain :
- Tu viens avec moi.
Non, mais— il est sérieux ? Il commence déjà à tourner les talons, mais je ne bouge pas, tirant mon bras pour l'obliger à s'arrêter.
- Tu rêves que je vienne avec toi. Je prends la parole, d'une voix étonnement calme et mes yeux se plongent dans ceux de Kim. T'as peut-être été sympa avec moi, mais ça ne te donne aucun droit de me donner des ordres.
- Jeon, commence pas.
- Arrête de me donner des putains d'ordres. Je hausse le ton, agacé qu'il ne m'écoute pas.
- Les gars calmez-vous. Intervient Hoseok.
Mais c'est trop tard. J'ai déjà perdu mon sang-froid et encore une fois, c'est à cause de lui.
Je penche légèrement le haut de mon corps et soulève ma jambe rapidement, bien déterminé à le frapper au ventre. Mais bordel ! Son autre main pare mon attaque, en agrippant ma cheville, me mettant dans une position pas stable du tout. Et c'est seulement maintenant, quand je remarque le regard impassible du châtain s'assombrir dangereusement, que je reprends un minimum de lucidité et que je me rends compte de la boulette que je venais de faire.
Je suis mal.
Nan mais genre, vraiment mal.
Il relâche ma jambe brusquement et vient me tenir le col à la place, ma main de libre vient lui agripper de suite le poignet pour essayer de l'éloigner alors que je grimace. Et soudainement, il se met à avancer. Ses enjambées sont grandes et soutenues, et je galère à rester debout en reculant. J'entends les autres étudiants libérer le passage et je manque de trébucher plusieurs fois, mais le châtain me retient toujours par le col.
Il continu d'avancer et moi de reculer, jusqu'à ce que mon bassin rentre en contact avec quelque chose, me faisant hoqueter de surprise. Je perds l'équilibre et Kim l'exploite pour me plaque sur ce que je devine être une table. Le choc me fait toussoter et le châtain en profite pour se mettre entre mes jambes, m'empêchant de lui foutre des coups de pied. Ma main droite se retrouve plaquée à côté de ma tête, alors que sa prise sur mon col se déplace à ma gorge, m'obligeant à garder la tête contre la table.
- Bordel ! Lâche-moi ! On est à la canti-hhhm.
Il me compresse la tranchée pour me faire taire et ma main libre essaie de le repousser main rien à faire. Faut vraiment que je me muscle, c'est pas possible.
- Ecoute Jeon, recommence pas à faire ton sale gamin.
Sa prise se desserre, pour me laisser respirer un peu mieux et je me mets à haleter légèrement. Mes pupilles, apeurées, jonglent entre ses orbes sombres, dont une lueur s'y reflète et je m'y perds. Plus aucun sons ne résonnent dans la cantine, tout est devenu subitement silencieux, hormis le bruit des respirations d'une centaine d'élèves. Je peux sentir tout leur regard dirigé sur nous, principalement sur Kim, alors que toutes les oreilles, y comprises les miennes, sont à l'affût de ses prochaines paroles.
- Maintenant...
Sa voix n'est qu'un faible chuchotement et étrangement sa tonalité a baissé d'une octave, rendant son timbre plus grave. Je déglutis difficilement et pour une raison inconnue mon cœur s'emballe. Et doucement, je sens son corps compresser le mien encore plus contre la table. Une boule se forme dans ma gorge et j'appréhende la suite, en voyant ses lèvres charnues s'écarter légèrement.
- Tu vas leur dire à tous... Il ne me quitte pas des yeux, pendant que sa voix est de nouveau haute, laissant l'opportunité aux autres d'entendre ses prochains mots. Que tu m'appartiens.
Mon cœur loupe un battement et mes poils s'hérissent en assimilant son ordre. L'agitation augmente d'un coup dans la salle et plusieurs chuchotements se font entendre un peu partout. Mais malgré le souffle régulier de Kim sur mon visage, je refuse d'ouvrir la bouche. J'en ai déjà trop dit, des conneries et je ne vais certainement pas lui obéir. Cependant, je vois dans son regard que mon mutisme ne lui plaît pas et précautionneusement, sa prise sur ma gorge se raffermit. Je ferme les yeux durement, alors que son corps s'approche lentement du mien et ma respiration se fait plus silencieuse quand son nez effleure ma mâchoire. Ses lèvres touchent mon oreille et il murmure quelques mots pour que je ne sois le seul à comprendre.
- Ou...je vais me faire un plaisir de reprendre là, où je m'étais arrêté ce matin.
Mes paupières s'ouvrent prestement et mon sang ne fait qu'un tour. Je sens mes joues se chauffer instantanément et mes pupilles regardent Kim, abasourdit, alors qu'il s'était légèrement reculer. Mais— il est pas bien ma parole !
- Qu'est-ce que tu m'racontes ! Je m'agite sur la table, essayant de me libérer, même si je n'arrive qu'à augmenter les rougeurs sur mes joues, car avec notre proximité, à chaque déhanché que je fais, nos bassins entre en contact. Pourtant, Kim ne semble pas réagir et il replonge sa tête dans mon cou. Éloigne-toi ! On est dans une putain de cantin—
Je hoquette subitement et mon corps se pétrifie, en sentant les lèvres de Kim se poser sous mon oreille gauche. Puis doucement, ses croissants de chaires se déplacent, effleurant ma peau et je peine à respirer alors que mon ventre et mon torse sont compressés par ceux du châtain.
- K-Kim.
Ma voix se fait faible et remplie d'une légèrement panique, alors qu'il ne s'arrête pas. J'essaie de dégager ma tête quand ses lèvres arrivent sur ma mâchoire, mais j'échoue alors que sa main toujours sur ma gorge m'en empêche. Ma seule main de libre, la seule chose qui pourrait me sortir d'ici, m'est inutile. J'aurais beau la posée sur l'épaule de Kim et mettre toute ma force pour le repousser, il ne bouge pas, ou que légèrement.
Je ferme rapidement ma bouche et ravale un gémissement quand au même moment, sans gêne, il se met à compresser mon entre-jambe par le sien. Ma respiration se fait pantelante et je laisse sortir quelques sons plaintifs et agacés de ne pas réussir à bouger.
Ses lèvres continuent de se déplacer et se trouvent désormais à embrasser délicatement mes clavicules, par dessus ma chemise. Cependant, il ne reste pas longtemps et recommence de descendre.
Et merde.
Je pâlis instantanément, en devinant où il veut aller et me remets à gigoter, difficilement.
- Aller Jeon, il suffit de le dire. Me chuchote-il, le visage devant mon torse, et la tête légèrement relevée, permettant d'avoir un contact visuel.
Je me mords la lèvre violemment. Kim me regarde dans les yeux et je peux appercevoir une lueur traverser ses pupilles, mais en voyant que je ne vais rien dire, il rebaisse la tête.
Mes yeux s'écarquillent et j'inspire bruyamment avant de bloquer ma respiration. Un frisson me traverse tout le corps et je cambre automatiquement le dos quand ses deux croissants de chaires se posent sur mon téton droit.
- Chier merde...
Ma respiration se fait bruyante et je me retiens de ne pas faire sortir ma voix. Je bouge les jambes et réussit finalement à poser mon talon sur le bord de la table, ce qui me vaut un nouveau frottement de nos bassins. Je pousse avec mon talon, essayant de me faire glisser sur la table, essayant de me libérer. Mais un couinement de surprise m'échappe quand il me bloque puissamment ma hanche gauche sur la table, délaissant ma gorge. Mon pied glisse et je refinis les jambes pendantes dans le vide.
Puis, mon menton se lève et je mords encore plus fort ma lèvre inférieure, alors que Kim s'était mis à mordiller mon bout de chaire à travers ma chemise, l'humidifiant au passage. Ahnn~ Mon téton se durcit, au contacte avec la chemise désormais mouillée, me procurant un frisson qui se réfugie directement dans mes jambes, retirant une quelconque once d'énergie. Ma respiration devient encore plus saccadée, ses lèvres pincent mon bout de chair et c'est quand une douce chaleur prend possession de mon bas ventre, que j'abandonne.
- Ahn... c'est bon ! C'est bon, t-t'as gagné. Je...
Il dépose un dernier baiser sur mon corps et lève sa tête, permettant à nos regard de se croiser. Il reste silencieux et je pince mes lèvres entre elles.
- J-Je...
Ma voix se bloque au fond de ma gorge et pour me faire cracher le morceau, il me donne un léger coup de bassin, me faisant couiner. Kim se remet devant mon visage, à seulement quelques centimètre et je détourne les yeux, le fuyant. Sa respiration s'abat sur mes lèvres et c'est finalement d'une respiration haletante et d'un voix faible que je prononces ces fameux mots.
- Je t'appartiens...mon corps est—est à toi.
Je remonte timidement mes yeux et observe une lueur indéchiffrable passer dans ses pupilles. Ses prises, sur mon poignet ma hanche se resserrent doucement et je me sens petit, il m'intimide. Nos corps sont chauds, ils sont proches et j'enfonce ma tête entre mes épaules, à le même vitesse qu'il se rapproche de mon visage. Sa respiration chaude se pose sur ma peau et les battements de mon corps s'amplifient quand quelques infimes centimètre nous sépar—
- Monsieur Kim et Monsieur Jeon, j'aimerais que vous cessiez de vous donner en spectacle.
Nous tournons la tête en même temps, nos nez se frôlent et nos yeux se posent sur une surveillante, à moins de deux mètres de nous, les bras croisés et les sourcils levés. Je cligne plusieurs fois des yeux, avant de les écarquillés au maximum.
ON EST À LA CANTINE PUTAIN !
Mon visage tourne au rouge, en réalisant que nous étions toujours entouré d'une centaine d'élèves et qu'ils avaient du absolument tout voir. Je m'insulte mentalement d'avoir succombé, mais tourne la tête vers Kim, quand je le surprends soupirer discrètement. Il finit par me relâcher et se redresser, avant de reculer légèrement, me laissant un peu plus de place. Mes poils s'hérissent à la légère froideur soudaine et je m'assois lentement sur la table, mes deux mains entre mes cuisses, encore écartées. Je ne bouge pas plus, essayant de me remettre un peu de ce qu'il venait de se passer.
- Vous deux, suivez-moi et vous autres, circulez.
La surveillante ordonne, avant de se retourner et de commencer à marcher du haut de ses talons aiguilles. Une main se met dans mon champ de vision et je pivote ma tête pour voir Kim me tendre sa main, paume au ciel. Cette main qui m'avait maintenu sur cette table, devant tous ces regards. Je la gifle pour la dégager et ne daigne aucun regard à l'égare de Kim. Je descends de la table, titube légèrement et m'empresse de suivre la surveillante, alors que je ressens les yeux de Kim sur mon derrière.
Pervers.
¦¦¦
- Hahahaha ! S'esclaffe madame Kim, avant de claquer sa cuisse. Mais c'est encore mieux que ce que je pensais ! Aller envoie-moi cette vidéo !
Pitié, achevez-moi.
Je sens une main se poser sur mon épaule et tourne la tête vers Hoseok. Il me fait un petit sourire compatissant, en me chuchotant courage. Je soupire lourdement et pivote la tête vers EunJung qui jubile et rigole avec Yoongi.
Bon, on va revenir un peut en arrière.
Après nous être fait engueuler un bon coup, la surveillante nous a renvoyé dans nos classes respectives, sans plus et là je m'étais dit qu'avec cette histoire, elle n'avait pas vu mon bourreau le nez en sang. Bon ça m'arrangeait vu que je l'avais frappé, mais, le vrai problème était désormais le regard des autres élèves sur ma personne. Si avant je me faisais discret et bien, maintenant c'est devenu impossible grâce à Kim.
Bref les cours de l'après-midi reprennent, blablabla et là, le professeur d'histoire nous donne un travail par groupe, je me mets avec Hoseok, blablabla, on arrive chez Kim et Yoongi se ramène. Ouais, comme ça.
Avec Hoseok, nous nous plaçons sur la table basse du salon, après avoir eu droit à cinquante milles wow de sa part pour la beauté de la maison et après que je sois naturellement aller prendre l'ordinateur portable de Kim. Ouais, comme ça.
Bref, on commence à faire notre projet et après quelques minutes, Yoongi et Kim viennent prendre place sur le canapé derrière nous. Et je vous jure que le regard du châtain, avec sa putain de sucette dans la bouche, sur ma personne, n'aide en aucun cas à la concentration ! Bordel de couille.
Mais de toute façon, fallait s'y attendre, c'était pas le pire, puisque EunJung était arrivée une heure après. Elle était venue se poster devant nous les bras croisés et le regard sévère -après avoir bien sur accueillit Hoseok et Yoongi chaleureusement- puis, elle a dit, je cite :
- Taehyung, Jungkook. Une surveillante de votre lycée m'a appelée pour me dire que votre comportement était intolérable. Faire ce que vous avez fait dans cette cantine...ha. Je suis vraiment très déçue.
J'avais baissé la tête de honte, j'avais pas l'habitude de me faire reprendre et même, en général, je m'en foutais, mais la déception qui animait les paroles de Madame Kim, me fit sentir étrangement mal.
J'aurais pas du.
- J'aurais tellement voulu voir ça Ahhhgrr !
J'avais relevé les yeux et avais pu voir la déception iridié le visage de EunJung, parce qu'elle n'a pu être présente. Encore heureux, non mais ! Malheureusement pour ma poire, Yoongi avait prévu le coup et avait filmé TOUTE la scène.
Du coup nous revoilà, avec moi qui veux mourir et Yoongi qui envoie la vidéo de ce midi à la mère de Kim.
Génial.
- Vous êtes quand même sacrément en manque vous deux, déjà ce matin...
J'abandonne, je relâche ma tête et mon front vient frapper douloureusement la table basse, faisant sursauté Hoseok à mes côtés.
- Je pensais pas qu'on pouvait être pire que toi, Yoongi.
Attends...what ? Je rêve ou la mère de Kim vient d'insinuer que Yoongi était en manque de sexe ?
- Hum ? Beh pourquoi tu me regardes comme ça Jungkook ?
- Tu viens de dire quoi juste là, à l'instant ? Je demande, méfiant.
- Ohh ! Beh que Taehyung et toi étiez encore plus en manque que quand Taehyung était avec Yoongi.
Ah ouais, nan elle insinuait pas que le blond était en manque, mais que le blond et son fils étaient en manque, quand ils sortaient ensemble—
- QUOI ?!
Hoseok et moi-même nous regardons dans les yeux, alors qu'on avait crié en même temps, le même mot, ce qui fit ricaner le capitaine de l'équipe de Basket.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Nous demande la mère de Kim. Ne me dites pas que vous ne saviez pas que Taehyung et Yoongi étaient sortis ensemble ?
EunJung nous regarde choquée. Hé oh, c'est nous qui devons l'être ! J'apperçois du coin de l'œil Hoseok regarder le blond avant de lui poser une question.
- C'est vrai ?
Et Yoongi acquiesce, un fin sourire orne ses lèvres, amusé de la situation.
- Mais ça n'a pas fonctionné et nous sommes retournés au stade de meilleur pote. Nous explique Kim.
Et au même moment, sa mère éclate de rire.
- Hahaha ! La rupture la plus drôle de ma vie ! S'exclame-t-elle et le châtain lève les yeux au ciel. Vous voulez savoir ? Nous demande-t-elle, les larmes aux yeux à Hoseok et moi. Ils se sont séparés parce qu'aucun des deux ne voulaient donner sa place d'actif !
Et elle explose une fois encore de rire, pendant que je regarde Kim et Yoongi blasé.
Mais où est-ce que j'ai atterri.
Je tourne la tête vers Hoseok, prêt à lui dire qu'on ferait mieux de partir à l'étage pour étudier, mais me stoppe en voyant ses joues colorés de rouge. Je suis son regard et tombe sur Yoongi qui lui, hausse les sourcils, plusieurs fois, de manière perverse.
J'y crois pas.
Et mon front retombe contre la table basse.
¦¦¦
- Dis, je peux savoir pourquoi tu dormais dans le salon ?
Okais, j'avoue, cette question me trottait dans la tête depuis un moment. Et je me désespère moi-même parce que je m'étais dit, qu'après le coup de la cafette, j'allais l'éviter le plus possible. Mais je crois que c'est perdu d'avance.
Kim me regarde un peu surpris, nous sommes dans sa chambre, Hoseok et Yoongi étaient déjà partit et nous avions déjà souper. Le châtain est couché sur son lit en train de lire un livre, alors que je suis en face, assis sur sa chaise de bureau. Ses yeux retournent sur son bouquin, mais il finit par prendre la parole.
- Impossible de dormir avec ma mère.
- Pourquoi ?
Oui, oui, j'ai rien d'autre à faire.
- Parce qu'elle me frappe, vole la couverture, et des fois elle me fait même tomber du lit.
Je pouffe avant de rigoler, je m'imagine un peu la scène et ça doit être assez excellent en vrai— Et attend...c'est parce que sa mère bouge qu'il est partit sur le canapé...Ça me donne une petite idée, non parce que Kim a décidé de dormir dans son lit depuis maintenant, ce qui me fait assez chier.
- C'est pour quoi ce sourire malsain ?
Je tourne la tête pour le voir et il m'observe avec de la méfiance. Je lui fait un sourire innocent.
- Mais pour rien.
Je vais juste transformer ta nuit en enfer.
Ha ha ha *rire diabolique*
Il doit être deux heures du matin, oui, je suis resté réveillé tout ce temps et ça a été plus difficile que je ne le pensais. Je regarde par dessus mon épaule et distingue la silhouette de Kim avachit sur le côté.
Bon, c'est maintenant ou jamais.
Je me retourne pour lui faire face, couché sur le flanc. Je me mets lentement en diagonal sur le lit et mes pieds, que j'ai pris la peine de les laisser en dehors de la couverture pour qu'ils soient froids, viennent se glisser le long des jambes dénudées de Kim. Je les remonte toujours plus, rapprochant mes genoux de mon torse. Mes pieds longent sa cuisse et je sursaute faiblement, merde je crois que j'ai effleuré son entre-jambe. Bon, je continu et faufile mes orteils sous son t-shirt. Je le sens frisonner et il bouge un peu, mais sans plus.
Je tire la couverture vers moi et la coince entre mes genoux, tout en l'entourant de mes bras, comme si j'enlaçait quelqu'un.
Aller c'est maintenant.
J'étends mes jambes, poussant sur son ventre. Il grogne un peu et se retourne, me donnant son dos. J'attends un peu et j'avoue qu'un petit stresse s'immisce en moi, mais j'y prends pas compte et recommence de pousser, un peu plus brusque qu'avant. Kim gigote un peu et s'avance pour s'éloigner. Je me relève sans faire de bruit et regarde au-dessus de lui. Il est au bord. Aller encore un peu et se sera fait. Je me replace et m'allonge en prenant le plus de place possible sur le lit. Je me mets dans une position confortable pour faire semblant de dormir et pousse d'un coup Kim.
Un énorme fracas retentit dans le silence de la nuit, mon cœur s'accélère soudainement alors que j'entends le gémissement de douleur du châtain. Je cache ma tête dans un coussin, je suis sur le ventre, en horizontale sur le lit. Kim gigote et je devine qu'il s'est levé. Un long soupire lui échappe.
Aller va sur le canapé, canapé, canapé, cana—
Pourquoi le matelas s'affaisse ? Non, non, c'est pas possible. Et merde.
Ses mains se posent sur mes hanches. Ne rien faire transparaître, ne rien faire transparaître, ne rien—AHH ! Mais pourquoi il me retourne ?!
Ses bras m'encerclent la taille, avant qu'il ne se couche d'un coup sur moi et je me retiens de ne pas laisser échapper un juron. Sa tête est sur son ventre et son corps entre mes jambes.
Bordel, il est pas léger. Il me compresse la vessi le con.
Mon corps se crispe subitement et je sursaute légèrement quand j'entends une voix enrouée bafouiller quelques mots.
- Je sais que t'es réveillé...il replace sa tête, ce qui remonte légèrement mon t-shirt. T'auras une punition demain, espèce d'effronté...
Puis, plus rien, si ce n'est son souffle régulier qui s'abat sur mon ventre.
Ahhgr, ma vie est une salope. J'essaie de bouger, mais il est trop lourd.
Bon, faut que demain je me réveille avant lui.
Pourquoi je sens que ce ne sera pas le cas ?
Je papillonne des yeux pour m'habituer à la lumière ambiante et la première chose que je vois c'est le plafond.
Je suis crevé, remarque j'ai pas beaucoup dormi.
Je me mets sur mes coudes et observe la pièce. Je suis couché au plein milieu du lit et je sens que j'ai la tête dans le cul, en plus j'ai une érection matinal. J'entends la porte s'ouvrir derrière moi et balance ma tête en arrière, ma vision est à l'envers, mais je vois tout de même le châtain entrer avec une serviette autour des épaules, les cheveux encore mouillés.
Nos regards se croisent et son sourire au coin apparaît sur son visage.
- Alors, ta punition te plaît ?
Hein ?
Puis, comme si je me ramassais un poteau en pleine poire, les souvenirs de cette nuit surgissent dans ma tête. Je me retourne d'un coup, le ventre contre le matelas et le fixe alors qu'il récupère des habits avant de ressortir, sans rien ajouter.
Attend, ça veut dire qu'il a déjà fait sa punition ?!
Je me relève d'un coup du lit et me précipite devant le miroir de son armoire. Pas de graffiti sur mon visage, c'est déjà ça. J'inspecte mon reflet, mais rien d'apparent. Je déglutis et soulève mon t-shirt avec une légère inquiétude. Mais rien, mon torse est comme t'habitude. Je relâche mon vêtement et sort de la chambre, les sourcils froncés d'incompréhension.
Kim sort en même temps de la salle de bain, il me regarde et me fait le même sourire. Il s'en va vers les escaliers et je le dévisage tout en allant dans la salle de bain. Je ferme derrière moi et regarde la porte, perdu.
Bordel, mais qu'est-ce qu'il m'a fait ?
Je secoue la tête pour reprendre mes esprits. Il a surement bluffé. Je commence à me déshabillé pour aller à la douche, je retire mon t-shirt et me regarde encore au miroir. Mais non, j'ai rien, je baisse mon short et mon boxer en même temps, regardant mon reflet distraitement.
Mais.
Je plisse les yeux et m'approche du miroir, puis m'éloigne brusquement et regarde ma hanche gauche.
Mes yeux s'écarquillent d'horreur face à la trace violacé qui s'y réside,
- KIMMMM !
¦¦¦
Bon j'avoue que les chapitre se ressemblent un peu, mais c'est juste pour placer quelques petites informations discrètement pour la suite :p
J'espère que ça vous aura quand même plu et sur ce à la semaine prochaine ! ^^
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