03 - Excitation
<<____________<< >>_____________>>
<<____________<< >>_____________>>
Je sens du mouvement et du bruit autour de moi, mais c'est flou, je comprends rien. Mes sens sont comme coupés.
Ah non, je sens quelque chose, une odeur de cannelle, c'est bon et presque apaisant.
Mes muscles sont lourds, je n'arrive pas à bouger. Je suis épuisé.
Oh mon ouïe revient gentiment, j'entends des bribes de voix.
- Tu...ramènes...toi ?
- Oui...
J'entends des pas. Il y a deux personnes. Mais j'entends pas mes propres pas.
- Il m'a ... flippé...il s'est...évanoui.
Des cheveux me chatouillent le visage, alors qu'une chaleur s'émane devant moi.
- Il a l'air épuisé.
- T'as vue ses cernes.
- Il doit pas beaucoup dormir.
- Et encore moins manger, c'est une plume.
Mes sens reviennent gentiment et je comprends que je me trouve sur le dos de quelqu'un.
- Là, prends mes clefs et aide-moi à le mettre dedans.
Où ça ? Qu'est-ce qu'ils font ?
- Tu vas appeler son père ?
Q-quoi ? Non c'est pas ce que je crois ?! Putain, faut que je m'enfuis ! J'essaie de me dégager de son emprise, mais il me bloque les cuisses.
- Hé il se réveille.
Je dois partir. J'essaie de repousser l'homme qui me porte avec mes bras, mais d'un coup, ma force se volatilise. Je me sens tomber.
- Merde ! Il tombe en arrière !
Mais avant que je ne frappe quoi-que se soit, quelqu'un me rattrape.
- Tu l'as ?
- Ouais c'est bon, il en a fallut peu.
J'essaie d'ouvrir les yeux. Je vois flou, mais doucement ma vision redevient nette. Je vois un garçon blond au-dessus de moi.
- Hé Jungkook, tu m'entends ?
C'est Yoongi. Mes jambes se font lâcher lentement et une deuxième tête apparaît, Kim.
Je soupire, ce n'est qu'eux.
¦¦¦
- Donc je me suis évanoui ?
- C'est ça.
Je passe ma main dans mes cheveux. Il semblerait que durant l'entraînement, je sois tombé dans les pommes et Kim et Min, m'ont transporté jusqu'à la voiture du châtain, où je me trouve actuellement.
Le véhicule s'arrête et le capitaine de l'équipe sort.
- Aller on se voit demain.
Je le salue d'un mouvement de tête, puis me tourne vers Kim, qui me tend son portable.
- Mets ton adresses.
- Tu peux me laisser sur la grande r-
- La ferme, tu mets ton adresse et je te ramène jusqu'à chez toi.
- Et pourquoi tu ferais ça ? Oui, je refuse encore de lui obéir.
Kim détache sa ceinture, son torse se tourne vers moi, alors que son avant-bras est posé sur le guidon. Ses sourcils se baissent et son regard se noircit. Je l'ai énervé.
- Ecoute Jeon, je suis fatigué. J'ai pas la tête pour m'occupe d'un gamin. Alors tu fous ta putain d'adresse et tu fermes ta gueule.
Son ton est menaçant et autoritaire, ça me provoque la chaire de poule. Mais vu que je supporte pas sa personne.
Je détache ma ceinture et me retourne pour ouvrir la portière. Je m'acharne sur cette putain de poignée, mais rien.
ARHHHHG
- Laisse tomber je l'ai loquée.
- Tss, ça me dit toujours pas pourquoi tu fais ça.
- J'ai pas envie d'avoir une mort sur la conscience ok ?
- Non, c'est pas ok, qui te dis que je vais crever ? Mouais quoique, je risque d'y passer si je continu de lui répondre.
- Putain, t'es un vrai gamin ma parole. Mets ta putain d'adresse ou je te viole sur la banquette arrière.
On se regarde dans les yeux. Je sais qu'il bluffe. Enfin je l'espère, parce que là, je vois que du sérieux.
Je me rassois correctement contre mon siège et je lui arrache son portable des mains.
Couillon.
¦¦¦
- Bordel, tu vas vraiment me suivre jusqu'à chez moi ?
- Je t'ai dit de te la fermer et d'avancer.
Je grogne, ce mec est insupportable, je le déteste. Je vois du coin de l'œil que son regard observe attentivement chaque bâtiment, il doit pas venir souvent dans ce genre de quartier.
- T'inquiète diva, ce sera pire après.
Il me lance un regard noir.
Après avoir longé plusieurs ruelles, trop étroites pour passer en voiture, on arrive enfin devant ma maison.
Je monte sur trois gradins pour atteindre l'entrée, puis me retourne.
- C'est bon je suis arrivé, tu peux partir maman.
Faudrait peut-être que j'arrête ce genre d'appellation, vu les regards de tueur en série qu'il me lance.
- Tant que j'y suis, redonne-moi mes vêtements que je t'avais passés s'te plait.
- Je peux pas. Je les ai vendus.
Bon en vrai je l'ai pas encore fait, mais ça peut me ramener de l'argent et si vraiment ça marche pas, j'aurais des habits gratos.
- Quoi ? Il hausse un sourcil.
- C'était de la bonne qualité, ça rapporte de la thune.
Il me regarde incrédule, avant de fermer les yeux et de se pincer l'arrête du nez.
- Donc toi, tu remercies les gens de leur générosité, en revendant leurs affaires.
- J'ai pas à te remercier, je t'ai rien demandé.
Ses sourcils se froncent et il se rapproche de moi. Quelques centimètres séparent nos corps et je suis contraint à lever un peu la tête, vu qu'il est plus grand.
- T'es vraiment un sale gosse mal élevé, Jeon.
Son regard me transperce et je réponds par le même. J'entre-ouvre les lèvres pour lui cracher des mots à sa vieille gueule, mais m'arrête subitement quand le verrou de la porte émet un clic. Mon expression dur se change instantanément en panique et Kim fronce les sourcils en le remarquant. Puis, la porte s'ouvre, sur ma petite sœur.
- C'est pas vrai Yon !
Je m'avance d'un coup et la fait rentrer dans la maison.
- Je te l'ai dit combien de fois de ne pas ouvrir la porte !
Mon ton est sévère et des larmes commencent à se former au coin de ses yeux ,avant de couler sur ses joues rebondit.
C'est pas vrai.
- M-mais Kookie...j'ai entendu ta voix, je-
- Non Yon. Peu importe ce que tu entends, tu n'ouvres pas la porte. C'est clair ?
Je pointe en même temps la porte de mon indexe. Oui je suis sévère, mais faut qu'elle comprenne qu'elle peut pas faire ça !
Ma petite sœur pleure encore plus, puis d'un coup elle sprinte vers la sortit. C'EST PAS VRAI, NON !
- YON !
Je me retourne, apeuré et en panique à l'idée qu'elle s'enfuit sur un coup de tête. Mais dès que mes yeux se posent sur ma petite soeur, je m'arrête et tout ma peur se volatise pour laisser place à de l'incompréension, alors que Yon se trouve dans les bras de Kim.
Le châtain entre et referme la porte de ma maison, alors que Yon continu de pleurer, la tête nichée dans son cou. Et moi je suis là, immobile, ne comprenant pas pourquoi Kim m'envoie un regard dur.
Puis, il tourne la tête vers ma petite sœur et son expression s'adoucit.
- C'est quoi ses larmes ? Les princesses ne pleurent pas, non ?
Sa voix grave est douce et j'agrandis les yeux, alors que Yon se recule pour faire face au châtain.
Je rêve où elle a arrêté de pleurer ?!
- J-je pleure pas. Boude ma sœur, reniflant bruyamment.
- Tu sais, même si ton frère est une vrai tête de mule. HÉ ! Il faut que tu l'écoutes, il veut te protéger, d'accord princesse ?
Yon lui agrippe la veste et hoche vigoureusement la tête. Après quelques secondes, elle se calme et je décide de m'approcher doucement, moi-même étant calme et tends les bras vers ma sœur.
- Aller, viens Yon, c'est l'heure d'aller dormir. Je lui dis d'une voix douce.
Elle me regarde avec les joues encore humides, mais à ma grande surprise elle tourne la tête et se loge dans les bras de Kim.
Nan mais c'est une blague ?! Et toi arrête avec ton regard de supériorité de merde !
Le châtain se déchausse, hé tu fais quoi ?!
- Dis-moi princesse, où est ta chambre ?
Maison Jeon : ma maison est petite. un long couloir délabré sépare le tout en deux, avec deux portes de chaque côté et une au fond. La première à droite est le salon, après c'est la cuisine, fermée. Les deux à gauche ce sont des chambres, étant adolescent, mon père m'a laissé la première pour moi, et lui et Yon dorment ensemble, pour finir, il y a une salle de bain tout au fond. Je pense que l'intégralité de ma maison, fait la taille du salon de chez les Kim.
Ma sœur lui indique sa chambre et le châtain s'avance, me narguant. L'enflure.
Je soupire et m'avance pour les dépasser et ainsi faire coulisser la porte, je pénètre dans la chambre et vais sortir le futon de ma sœur qui était dans l'armoire, je le dispose au sol et Kim fait descendre ma sœur de ses bras.
Elle s'installe et me regarde.
- Kookie chante !
Ah ça l'arrange seulement quand elle veut que je sois là ! Nan, mais je rêve. Je prends place à côté d'elle et elle se blottit contre moi.
Je racle ma gorge, lui caresse les cheveux et commence à chanter d'une voix douce et faible.
- Arirang arirang arariyo
Arirang arirang arariyo
- Arirang gogaero neomeoganda
Passant par la colline Arirang
- narul beorigo gasineun nimeun
Mon amour qui me délasse
- simnido motgaseo balbyungnanda
Aura une maladie aux pieds même avant de marcher 10 lis (environ 4km)
La mélodie n'est pas vraiment toute douce comme une berceuse, mais c'est la préférée de Yon, elle lui rappelle notre mère, qui nous la chantait régulièrement. Je rechante plusieurs fois le couplet et m'arrête quand ma sœur s'assoupit.
Je me relève doucement, lui mets correctement la couverture dessus et lui embrasse le front. Je la regarde encore un peu. Mon père dit que je ressemble plus à ma mère, pourtant, quand j'observe Yon, je revois certaine fois la tendresse de ma mère. Elle me manque. Je détourne finalement les yeux, regardant l'entrée. Puis mon corps se bloque tout comme m'a respiration.
Merde, j'avais oublié que Kim était encore là. Son regard me scrute. C'est déstabilisant.
Je m'avance et lui fait signe de sortir, il s'exécute et je fais de même, avant de fermer la porte coulissante. Je souffle toujours face à la porte et me retourne.
AHH BORDEL !
Je sursaute alors que le châtain est à quelques centimètres de moi. Héééé pourquoi il s'avance encore ?
Mon corps finit collé à la porte et ce putain de connard pose ses mains sur ma taille.
- Qu'est-ce que tu fous bordel ?!
Je lui cri dessus en chuchotant, je veux pas réveiller Yon.
- T'as une belle voix.
Hein ?
Un frisson me traverse l'épiderme quand il commence à caresser mes hanches, sous ma chemise. Je pose mes mains sur ses épaules pour essayer de le repousser et baisse la tête pour pas qu'il voit mon visage.
- Dommage que t'es un sale gamin.
J'hoquette alors qu'il appuie sur ma hanche gauche. Putain mais qu'est-ce qu'il lui prend ?!
Son pouce est toujours enfoncé dans ma peau et il le bouge doucement.
- A-Arrête
Un couinement m'échappe et ma respiration devient erratique. Il se penche vers moi et sa tête se met dans mon cou. Il souffle dessus.
Mon cœur bat super vite, trop vite, je panique.
Je le repousse d'un coup, il heurte l'autre mur du couloir et grogne.
Je reste encore pantelant et les yeux écarquillés. J'hoquette de surprise quand la porte d'entrée s'ouvre. Je tourne ma tête vivement et vois mon père se déchausser, il n'a pas du nous voir.
- Kook, je t'ai déjà dit de fermer à clef la porte. dit-il d'un voix fatiguée.
Il enlève son manteau et se retourne enfin vers le couloir. Je peux voir d'ici ses yeux s'agrandir en apercevant le châtain.
- Oh, excusez-moi, je ne savais pas que vous veniez. Kim, n'est-ce pas ?
- C'est cela, mais je vous en prie, appelez-moi Taehyung et puis pas besoin de me vouvoyer.
Le châtain lui fait un sourire.
Moi je reste encore immobile, mon regard sur Kim. Putain de pervers.
- Tu restes ici ? Demande incertain mon paternel.
J'écarquille les yeux et m'empresse de répondre.
- Non !
Les deux me regardent. Merde une excuse, une excuse, une excuse.
- C'est pas assez luxueux pour lui.
Ok c'est de la merde, mais ça peut passer.
- Oh ne vous inquiétez, ça me dérange pas le moins du monde.
Mec, tu m'aides pas là !
- Je vois, vous avez déjà mangé ?
- Oui. moi
- Non. lui
C'est pas possible ce mec. Mon père fronce les sourcils et me regarde.
- Kook ?
- J'ai pas faim.
Mon père s'avance et passe entre nous pour ce rendre à la cuisine.
- Allez venez, en plus j'ai acheté pour faire du Bibimbap
Le châtain me regarde, avant de suivre mon paternel.
Je souffle et les suit.
¦¦¦
Pour finir, je suis aller prendre une douche en premier, pendant que mon père coupait les légumes et le bœuf en compagnie de Kim.
Mais à mon grand étonnement, quand je suis revenu à la cuisine, le châtain aidait mon paternel pour le repas et en plus ils discutaient joyeusement.
- C'est bon j'ai finit, tu peux y aller papa.
Mon père va prendre sa douche et je me retrouve seul avec le pervers.
Le temps passe, j'ai déjà mis le riz à cuire et commence à faire revenir les légumes.
- Ta petite sœur ne mange pas ?
Je jette un coup d'œil au châtain qui est assis à la table à mangé.
- Elle a mangé quand elle est revenue. Mon père veut qu'elle garde ses heures de sommeil.
- Parce que toi, tu ne les fais pas ?
Pourquoi tu me parles sérieux.
- J'ai pas besoin de dormir autant.
- Pourtant-
- Kim ferme-la. J'ai pas envie de m'embrouiller encore, surtout qu'on risque de réveiller Yon.
¦¦¦
On a finit de manger, et à mon plus grand malheur, Kim reste ici pour ce soir. Mon père a refusé qu'il rentre à cette heure-ci et surtout seul. Alors le châtain dort avec moi, cette enflure.
Je lui ai laissé mon futon, n'en ayant pas un de plus et j'ai pris une autre couverture pour moi, vu que je dors par terre.
S'il se plaint une seule fois, je lui arrache les yeux et les lui fous en bouche.
Bordel, c'est le seul jour où je peux avoir plus de temps pour dormir (vu que je ne travail pas) et je peux pas en profiter. En plus, il fait vachement froid dans cette maison la nuit, elle est pas bien isolée.
Bref ça fait depuis déjà trois heures que je suis en boule en train de me les cailler. J'arrive pas à trouver le somme-
AHHH PAPA !
Mais qu'est-ce que ? Pourquoi je suis dans les bras de Kim et pourquoi il me porte comme si j'étais une foutue princesse ?!
Je m'accroche à son cou par automatisme et lui gueule dessus en chuchotant.
- Qu'est-ce que tu fous ? Lâche-moi!
- Tais-toi, il en a marre de te voir trembler comme une feuille. J'arrive pas à dormir.
Quoi ?! Monsieur n'arrive pas à dormir ? Putain je vais lui arracher les yeux.
Pourtant, avant que je puisse faire quoique ce soit, il me pose sur quelque chose de moue.
C'est mon futon.
Et attend, pourquoi il se met dedans aussi ?
Le châtain se fout sous la couette et la rabat sur nos deux corps avant de se mettre dos à moi. La chaleur est déjà en train de m'envelopper, mais vu que je suis né pour faire chier.
- Pourquoi tu m'as mis ici ? Je chuchote.
- Jeon, tu ouvres encore ta bouche et je te caresse la hanche toute la nuit.
Je plisse les yeux à sa menace et observe son dos musclé dans la pénombre de la chambre.
- Va chier.
Le châtain se retourne d'un coup. Oh merde. Faut vraiment que j'apprenne à fermer ma gueule.
Ses bras passent autour de mon corps et il me tire contre lui. Une de ses mains se pose sur ma hanche droite et commence à la caresser.
Ha le con, mon point érogène est sur la gauche.
Mais je dois avouer que ses caresses font du bien, et sans même le remarquer, je tombe dans les bras de Morphée.
¦¦¦
Chère vie,
Va bien te faire enculée.
Mais alors vraiment profondément et à sec si possible.
Je me réveille ce matin, quand mon père entre dans ma chambre.
- Les garçons, c'est l'heure de vous lever, le petit déjeuné est....euh je vais vous laisser vous préparer.
Et il referme la porte.
J'ouvre les yeux péniblement. J'ai pas envie de me lever, je suis bien au chaud.
Attends, depuis quand j'ai autant chaud le matin et de plus dans cette maison ?
Puis je sens un souffle dans mon cou. Pourquoi il y a un souffle dans mon cou ?!
Je tourne la tête à gauche et vois seulement une grosse touffe de cheveux châtains.
Châtains ?
Je me relève d'un coup.
Haha je rigole. Je suis littéralement bloqué.
Je repousse la couverture du futon de sur nos corps, avec ma main libre.
Mes yeux s'écarquillent d'horreur.
Nos jambes sont entrelacées et une de l'autre connard est proche de mon entre-jambe. Putain, il est souple pour lever autant la jambe.
Mon jogging et mon boxer sont légèrement baissés du côté droit de mon flanc et la main de ce pervers tient ma hanche.
Mon t-shirt est relevé—Attends kwa ?! Pourquoi quasi tout mon torse est exposé ?! Et mais...j'ai les tétons qui pointent. Mais WHAAAAAAT ?!
Nan mais en vrai ça passe, parce que le pire c'est que j'ai UNE PUTAIN D'ÉRECTION MATINALE !
Haha, je vous ai eu. En vrai je sais pas si c'est mon érection la pire chose ou LA SIENNE !
C'est pas vrai, je sens son putain de sexe dur, contre ma cuisse.
Est-ce normal ?
NON !
- Oïe Kim ! Laisse-moi partir !
Je commence à gigoter pour qu'il me laisse, je sais qu'il est réveillé. Enfin, je suppose.
De ma main libre, j'essaie de lui enlever la sienne qui est sur ma hanche, mais rien à faire elle bouge pas.
Je lui donne des coups de pied, mais toujours rien.
Oh, attends, sa main a enfin lâché ma hanche, mais à la place, elle agrippe mon poignet.
Hein ?
Le châtain commence à bouger, j'essaie de me débattre, mais nan, je fais toujours autant pitié. Puis après un peu, il finit par s'arrêter.
Bon.
Et si quelqu'un m'expliquait comment j'ai finit par me retrouver dans cette position ?
Mes deux mains sont bloquées de part et d'autre de ma tête. Le visage de Kim est à quelques centimètres du mien. Son corps me surplombe. Tandis que, ha ça c'est la plus belle, il est à genoux entre mes jambes, l'arrière de mes cuisses reposent sur les siennes, ce qui remonte mon bassin et du coup son érection APPUIE SUR MON CUL !
Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?!
- Qu'est-ce qu'il te prend ?!
Je lui lance un regard noir. J'aimerais m'extirper, mais je peux pas bouger.
- Je te punis.
- Quoi ?!
- Ça t'apprendras à réveiller les gens plus gentiment, gamin.
Son regard est plongé dans le mien et je vois une lueur au fond de ses pupilles. Putain, je flippe.
- Tu comptes faire qu-Ahhn ~
Mes yeux s'agrandissent.
C'est moi qui vient de gémir comme ça ?
Ce con m'a donné un coup de bassin. Et mon corps s'est enflamme à la seconde près.
- Mmhh ~
C'est pas vrai, il recommence.
La cadence est lente, il donne peu de coup. Mais à chaque fois, ils sont puissants à tel point que mon corps bascule en avant.
Je ne peux me retenir de gémir ou de couiner. Putain, c'est bon. Ces frottement me font perdre la tête. Mon corps s'embrase, j'ai chaud.
Ses yeux regardent tous mes traits et je sens mes joues chauffer.
- AHHN ~
Un frisson me traverse le corps et j'écarquille les yeux, ce con appuie de sa main, ma hanche gauche en même temps. J'ai même pas remarqué qu'il m'avait lâché le poignet.
Encore un coup, son sexe dur appuie contre mon entré, mes yeux se ferment et ma respiration part en couille.
C'est tellement bon.
- KOOKIE lève-toi AHH mais je vois rien !
J'ouvre d'un coup les yeux et balance ma tête en arrière, ma vision est à l'envers, mais je vois ma petite sœur et mon père à l'encadrement de la porte.
Une main de mon père cache les yeux de Yon, tandis que l'autre cache ses propres yeux alors qu'il essaie de tirer ma sœur hors de ma chambre.
- D-Désolé, faites seulement. Dit mon père avant de refermer la porte.
Seigneur
Je sens tout mon sang monter dans mes joues. Je rebaisse la tête et croise le regard semi-amusé de Kim.
De ma main libre, je lui donne une claque monumentale et sa tête par à gauche. Ses yeux s'agrandissent de surprise.
Je le repousse de moi et me lève avant de courir à la salle de bain.
¦¦¦
C'est le déjeuné le plus gênant de ma vie.
Mon père, Kim et moi ne parlons pas, tandis que ma sœur s'amuse avec la confiture.
- Dis Kookie ?
Je lève mes yeux vers Yon qui a les sourcils froncés avec la lèvre inférieure en avant.
- Vous jouiez à quoi ce matin ?
Mon corps se bloque, j'arrête de mâcher et je sens mes joues chauffer.
- A rien du tout, aller ma chérie, finis de manger maintenant.
Merci papa.
Mon paternel essuie la bouche de ma sœur avec une serviette, alors que je porte mon verre de jus d'orange à mes lèvres.
Puis j'entends mon père chuchoter.
- Faudra que je pense à acheter un verrou pour ta porte...
Pfoouuuuuuu
Je m'étouffe avec ma boisson, recrachant une bonne partie dans mon verre, avant de me mettre à tousser violemment.
- Kookie ça va ?
Je lui fais des signes de mains pour la rassurer.
Je me calme et recommence à manger, non sans jeter un coup d'œil à Kim.
Le con, il a un sourire amusé aux lèvres.
Tss.
- En fait, Jungkook.
Je lève les yeux vers mon père.
- Tu aurais pu me le dire que vous étiez ensemble.
*Poop*
Ça c'étais le bruit de ma tartine qui se pète la gueule sur mon assiette, face confiture.
Je regarde mon père la bouche ouverte, et les yeux écarquillés.
Hein ?
- Ensemble ? Oh Kookie c'est ton prince charmant ?!
Putain, mais ils veulent me tuer ?!
J'entends glousser et tourne ma tête vers le châtain. Ce con se fend la poire !
Salaud.
- Non, c'est pas le cas.
- Oh mais alors-
- Oh tiens t'as vu l'heure ! On va être en retard. Bouge-toi Kim.
Je coupe mon père et me lève de table pour m'enfuir dans la salle de bain.
¦¦¦
Ma vie est maudite. Ok j'avoue je l'ai déjà dit, mais vraiment là c'est pus possible.
En classe, la fille qui veut reconvertir ma sexualité, est venue me demander mon signe du zodiaque, qui est la vierge. Et là, elle m'a dit mon Horoscope du jour, mais j'ai retenu seulement deux choses :
Mes impulsions sexuelles vont démesurément augmenter.
Je ne dois pas être seul ou je subirais un grand malheur.
Ouais c'est clairement pas fameux. Mais bon, de toute façon, je ne crois pas à ce genre de truc. C'est du coup sereinement, que je remplie les étagères de dentifrice. Je l'étale pas hein, je range juste les tubes.
Bref, il est minuit quarante-huit.
J'ai passé une journée vraiment merdique, déjà je me suis fait frapper, bien sûr, je leur ai rendu chaque coups, mais le problème est qu'ils m'ont frappé au visage et un cocard ne part pas si facilement.
Je vais ranger le reste des cartons dans l'arrière boutique, puis retourne derrière la caisse. C'est là que je vois quelqu'un marcher entre les rayons, je ne sais pas à quoi il ressemble, vu qu'il a un sweat noir à capuche.
Je le vois tourner entre les rayons, avant de s'arrêter dans celui de l'hygiène.
Je détourne les yeux et continu mes devoirs. C'est quelques minutes plus tard qu'une boîte atterrie sur le comptoir.
Je délaisse mes cahiers et prend la boîte de ...évidemment,
Préservatifs.
Je la passe sur le scanner.
- Ça vous fera neuf nonante-cinq.
Je relève la tête et me renfrogne avant de souffler de mécontentement.
- Tient Jeon, quel plaisir de te revoir.
- Le plaisir n'est pas partagé, au revoir.
- Tu finis à quelle heure ?
- Ça te regarde pas et puis pourquoi ça t'intéresse ?
- Oh. Il se penche en avant, son avant-bras s'appuie sur le comptoir, alors que de son autre main il récupère son achat, le portant devant ses yeux. Je voulais les tester avec toi.
*Boom*
On tourne les deux la tête et là je vois le garçon du tour d'après, ramasser un carton de marchandise, les joues rouges.
Je porte ma main à mon visage et me masse les tempes.
Putain.
Je rassemble rapidement mes affaires et vais vers le garçon, je lui donne la clef de la caisse et m'en vais dans la partie réservée aux employés, sans rien dire et sans regarder Kim.
Je me dépêche de me changer avant de sortir par la porte arrière.
Je cours dans les ruelles ne voulant pas recroiser le châtain. Puis je reprends ma marche, le souffle légèrement erratique.
Je marche d'un pas soutenu entre les différentes rues des quartiers mal-famés, la moitié des lampadaires est foutue et ceux qui illuminent encore, ils grésillent. J'ai jamais aimé cet endroit, surtout de nuit, avec comme seul compagnie les rats errants et certaines fois ....je m'arrête doucement de marcher alors que je serre davantage la lanière de mon sac....
...ces gars.
Ils sont quatre, ils font beaucoup de bruit, même à cette heure-ci et le chef de la bande, est le propriétaire d'une maison de prostitution.
- Oh mais que vois-je, un petit lapin égaré.
Les trois autres ricanent alors qu'ils s'approchent, formant un demi-cercle devant moi.
- Alors Jungkook, tu rentres du boulot, non ?
- Oui.
Je garde une expression neutre et je pense que ça ne lui plaît pas des masses. Le chef s'avance, ses doigts poisseux lèvent mon menton, alors que son halène fétide recouvre mon visage.
- Dis-moi, tu as pensé à ma proposition, n'est-ce pas ?
- Oui, et comme avant je ref—
L'indexe de son autre main, se pose sur mes lèvres pour me faire taire, ce qui me donne plus envie de vomir, ne sachant pas ce qu'il a fait avec.
- Faut bien y réfléchir, mon lapin. Ce genre de métier rapporte beaucoup plus que celui de simple vendeur et puis, les horaires sont moins rudes. De plus, avec ton corps...
Ses yeux me reluquent, alors que sa main repasse mes courbes, s'arrêtant sur ma taille.
Il me dégoûte.
- Je suis certain que tu auras beaucoup de succès. Mais si c'est le nouveau qui te fait peur...
Sa main descend sur mon postérieur et il fourre sa tête dans mon cou.
- Je peux me charger de t'y habituer~
Je veux vomir. Je sens sa main malaxer ma fesse. J'ai terriblement envie de le repousser, mais je risque d'empirer les choses. Ce gars est un enculé de première, mais c'est le mec le plus riche des quartiers pauvres, c'est d'ailleurs a lui les plusieurs maison du coin, comme la notre. On ne fait que louer. Alors si je me mets à le frapper, ma famille risque d'être en danger—
Qu'est-ce que ?!
Mon corps se pétrifie, alors que ses lèvres se posent sur la peau de mon cou et que sa main s'immisce dans mon pantalon, sur mon derrière.
Pitié.
Je veux pas.
Lâche-moi.
Puis d'un seul coup, je me fais arracher de lui, mon corps percute quelque chose de ferme et une main se pose sur mon épaule.
- Désolé de vous décevoir messieurs, mais cette petite créature travail déjà sous mon service. Je vous prierais donc de ne plus l'approcher et d'encore moi le toucher.
Je lève la tête, le souffle pantelant et c'est à ce moment là que je me dis, que je n'aurais jamais du lire mon horoscope.
- Quoi ? Haha t'es marrant toi. Jungkook, revint ici ou j'irai voir la petite Yon.
Mon sang se glace.
Et je m'avance vers lui, mais mon bras se fait retenir.
- Jeon, tu ne bouges pas.
Son ton autoritaire est glaciale, il me provoque la chaire de poule, et je pense ne pas être le seul.
- Hé boss, regarde son poignet.
Je tourne également la tête vers la main qui me tient et vois une montre, j'y connais rien, mais je suppose qu'elle vaut chère, voire très chère.
- Je vous préviens...
Sa voix grave a baissée d'une octave et une tension étrange flotte dans l'air.
- Je n'aime pas qu'on touche à mes jouets ou à leur famille, sinon je vous fou en taule, voire pire, ça dépendra de mon humeur.
Personnes n'osent parler, il tourne les talons et sa voix résonne une dernière fois.
- Jeon.
Ma tête se lève vers le groupe de quatre, l'incompréhension se fond dans leurs traits. Je recule lentement, avant de me retourner et de courir pour rejoindre Kim.
J'arrive à sa hauteur et marche derrière lui.
- Avertis ton père, tu viens chez moi et pas de discussion.
¦¦¦
Kim est un vrai petit pervers, mais heureusement, il sait quand il doit être sérieux...enfin la plupart du temps.
:p
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro