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Once

NDA : Voici un nouvel OS le temps d'avancer sur une de mes histoires !

🖤

Katsuki s'étira, heureux d'entendre la sonnerie retentir afin de pouvoir profiter de ses vacances et surtout de pouvoir faire du contenu sur internet. Étant jeune influenceur, mais surtout créateur de vidéos, il allait passer clairement une bonne partie de son temps à faire des vidéos avec Kirishima, son acolyte de chaîne.

Durant la première semaine, ils discutèrent brièvement de ce qu'ils allaient faire, jusqu'à ce que le rouge reçoive une notification.

- Oh, Denki nous invite en montagne, ça t'intéresse ? Proposa Kirishima.

- Pourquoi ? Ça a l'air nul. Tu sais que je veux bosser mes vidéos, surtout qu'après notre diplôme en audiovisuel, j'aimerais continuer à faire du contenu.

- Tu sais qu'il nous reste une année à faire.

- C'est pas cool ça Eiji', rétorqua le cendré. Tu sais que j'aime vraiment faire du contenu et lire les commentaires. Enfin, je trouve qu'il y a beaucoup de personnes qui regardent sans être abonnées.

- Comme beaucoup de vidéos, mais t'en fais pas, de toute manière tu es déjà connu.

- Ouais. Bon, on va dire qu'on est partant pour la montagne. On pourra faire du contenu et peut-être même se fendre la poire. Enfin, pour toi, tu vas plutôt le draguer ton petit Denki.

- Kats ! Rougit ledit Eiji qui finit par sourire en coin. Peut-être que tu trouveras quelqu'un et à ce moment là j'en profiterais pour me moquer de toi.

Katsuki roula des yeux, fatigué mais il finit par rire, commençant à regarder les images des lieux où ils dormiront. Un chalet simple et efficace, surtout pour le cendré car Eijiro ira directement dormir chez le blond.

- En fait, tu veux que je tienne la chandelle ? Tu n'as pas envie d'aller seul cette année.

- Non. C'est surtout pour te changer les idées. Voir de nouvelles choses pourraient te donner de nouvelles idées de vidéos.

- T'es pas con quand tu veux.

❀❁❀❁❀❁❀❁❀❁❀❁❀❁

Bagages en mains, heures de route effectuées, ils arrivèrent devant le chalet que Katsuki avait réservé. Eijiro partit dans celui se trouvant a quelques dizaines de mètres, venant serrer un blond, devinant être Denki, dans ses bras. Tous deux semblaient un peu gêné, comme si une petite tension se trouvait entre eux.

Katsuki s'approcha doucement, rencontrant pour la première fois réellement le blond.

- Ah, Kats, voici Denki. Denki, voisin Katsuki, mon colocataire.

- Ah ! Je te reconnais toi ! J'espère que tu ne seras pas trop déranger en faisant nos randonnées.

Katsuki roula des yeux.

- Peu importe, répondu le cendré.

Le blond sortit son cellulaire, ayant reçu une notification. Il soupira doucement.

- Il n'est pas croyable. Il ne peut pas attendre que tout le monde soit là ? S'agaca Denki, passant une main dans ses cheveux.

- Il se passe quoi ? Demanda Eijiro.

- Izuku est encore parti camper seul. C'est un vrai mystère ce gars, pourtant ça fait des années qu'il vient ici.

- Izuku ? Répéta Eijiro. Ah, oui, c'est vrai c'est ton ami d'enfance biologiste c'est ça ?

- Ouais, dès que je lui parle des réseaux ou d'une technologie il grimace. Pour te dire à quel point il déteste ça, il a juste un téléphone à clapet et il est toujours en silencieux, du coup j'ai toujours peur qu'il lui arrive quelque chose.

- Mais ça lui sert à quoi dans ce cas ? Et puis un téléphone à clapet, sérieusement ?

- À-. Il fut couper dans son élan, recevant un appel. En parlant du loup. Oui Izu ?

- Denki ? Je reviens dans une heure, la marche commence au même moment, c'est ça ?

- Oui, mais t'es sûr que tout va bien ?

- Ce n'est rien, prépares juste quelques bandages et je serais prêt pour la marche.

- Attends, comment ça des-. Argh ! Il m'a encore raccroché au nez ce fumier !

Katsuki sourit en coin, commençant à apprécier cet hermite. Comment pouvait-il designer autrement une personne qui détestait tout excepté la nature ?

C'est donc une heure plus tard qu'il était encore à l'extérieur, sur un tronc formant un banc naturel, écoutant Denki et Eijiro, il vit une touffe verte venir vers eux un gros sac dans le dos, mais en regardant plus précisément, quelque chose lui arracha un frisson ans le dos.

- Ah ! Sérieusement Izuku ?!

Denki se leva précipitamment, emmenant aussitôt une bassine avec de l'eau afin de nettoyer le visage du nouvel arrivant baigné de sang, tout comme son bras droit, faisant rire le vert.

- Ça va Denki, ce n'est rien.

- Comment ça "ce n'est rien" ?! T'as vu dans l'état tu reviens ?! Tu vas faire peur aux randonneurs comme ça !

- Ça va hein, j'ai juste glissé. Je peux marcher et me servir de mes bras, je n'ai rien de cassé.

- T'es pas croyable ma parole. C'est pour ça que je préfère t'accompagner, t'es trop maladroit pour éviter un caillou et ne pas glisser dessus.

Une fois le nettoyage effectué, Izuku avait retiré son haut, le laissant fans un débardeur noir afin que Denki pansa la grosse plaie sur le bras droit de son ami. C'était ce dernier qui avait tâché le visage du vert qui avait certainement voulu essuyer son front de sueur. A cette idée, il soupira doucement et serra un peu plus le noeud, faisant grimacer le vert qui fini par rire doucement.

- Merci Denki !

Katsuki, de son côté, n'avait pas raté une miette du corps de l'inconnu bien bâti à travers ce débardeur. Il reçu un coup de coude, lui faisant jeter un coup d'œil à côté de lui, reprenant sa contemplation.

- Il t'a tapé dans l'œil ma parole, rit Eijiro.

- On peut dire qu'il n'est pas moche.

- Ça te tuerait de faire un compliment aux gens ?

Katsuki ne ou que sourire à cette question sans réponse. En tout cas, pour une fois Eijiro n'avait pas eu une mauvaise idée de l'emmener dans cette foutue forêt à deux balles car il avait trouvé un être intéressant.

❀❁❀❁❀❁❀❁❀❁❀❁❀❁

Depuis trois semaines, Katsuki se réveillait entourer par le bruit des oiseaux et hier était la première nuit qu'il passait en dehors de son chalet.

Une masse sous la couverture bougea, puis il sentit un bras sur lui, le faisant sourire doucement, sa main retrouvant des cheveux verts.

Sa rencontre avec cet idiot nommé Izuku et surnommé Deku par ses soins, lui avait été bénéfique. Il oubliait les réseaux, ses idées de devenir célèbre, les messages de ses fans. Il embrassa doucement le front qui se présentait à lui, rapidement il se retrouva avec des lèvres contre les siennes, savourant l'échange matinal avant qu'ils ne se lèvent tous les deux, s'habillant et se brossant les dents car s'embrasser au réveil était mignon, oui, mais moins lorsque leur bouche était pâteuse.

Izuku finissait d'enfiler son haut, mais deux mains se faufilèrenr dessous, caressant ses fins abdominaux, le faisait pouffer lorsqu'un menton se posa sur son épaule droite.

- Katchan...

- Ah, je pensais que ce surnom était réservé exclusivement à hier soir, lorsqu'on s'envoyait en l'air.

Le vert roula des yeux, finissant par rire doucement.

- T'es pas croyable. On devrait aller déjeuner.

- T'es beaucoup plus appétissant, marmonna Katsuki, lâchant malgré lui Izuku.

- Mais oui, mais oui, ria de nouveau le jeune aux boucles vertes.

Tous deux sortirent du chalet, rejoignant Eijiro et Denki autour d'une grande table à l'extérieur, divers mets s'y trouvant.

- Te voilà enfin Kats-. Oh, tu étais encore avec Midoriya ? Pourquoi il a des traces au niveau du cou ? Demanda Denki qui reçu un coup de coude de la part d'Eijiro.

- J'espère pour toi Kats que-

- Ouais, je sais et il sait.

Izuku hocha la tête doucement, s'installant sur le banc qui bougea légèrement lorsqu'ils s'installèrent, commençant ensuite à se servir chacun leur tour.

- Ne vous en faites pas, je ne suis pas aussi fragile qu'il n'y paraît, répondu Izuku.

Cependant, cette réponse ne suffisait pas à Denki qui examinait son ami, essayant de deviner quelque chose et il y trouva quelque chose dans le fond des iris de jade de son ami. Il s'inquiétait, il se promit d'avoir une discussion après le repas. Cet idiot de biologiste tentait toujours de cacher les choses, de se dire fort alors qu'il pouvait parfois être aussi fragile que du verre.

Après le repas matinal, Denki l'emmena derrière un chalet et les voix avaient commencé à s'élever lorsque Denki avait demandé pour la énième fois si tout allait bien.

- Arrêtes ! Izuku commença à pleurer. Évidemment que je dois dire que tout va bien alors que dans un mois il retourne en ville, qu'il va me laisser comme une merde au passage car je ne devais être qu'une aventure parmi tant d'autres.

Izuku reprit doucement son souffle, essuyant avec le mont vénus de ses mains les larmes qui s'étaient mises à couler.

- Tu veux quoi Denki ? Les sentiments ne se contrôlent pas, comme les tiens envers Eijiro. Mais toi tu as la chance d'être tombé sur quelqu'un de sérieux qui ne voit que toi.

Denki se pinça les lèvres, souriant ensuite tristement en voyant son ami ainsi, venant le serrer dans ses bras.

- Excuses moi Izu, je n'aurais pas dû inviter Eijiro...

- Non, je n'aurais pas dû me laisser aller, je suis désolé. Tu ne vois pas Eijiro aussi souvent que tu le voudrais.

- Après ses études, il va venir habiter ici, alors évidemment que je m'en veux.

Izuku renifla, essuyant les dernières larmes qui s'étaient échappées à son insu, tous deux ne se doutant pas que leur conversation avait été écouté, l'ombre disparaissant plus loin.

Le vert reprit contenance, puis avec Denki ils décidèrent d'aller faire une randonnée une bonne heure plus tard, accompagné par quelques participants et étonnamment, Katsuki et Eijiro n'avaient pas suivi. Tous deux ayant préférés rester au camp, surprenant les deux amis.

Après cette longue marche, Denki retrouva Eijiro dans son chalet et Izuku voulait simplement prendre une bonne douche et c'est ce qu'il fit. Il resta plus longtemps qu' à l'ordinaire sous l'eau, les yeux clos et la tête en arrière. Tout était si compliqué lorsqu'il allait vers les autres, c'est pour ça qu'il n'appréciait pas les réseaux, qu'il n'appréciait pas la ville, qu'il préférait étudier les plantes et avec ses recherches il gagnait assez bien sa vie. Alors pourquoi vivre en ville alors que la nature offrait tant de choses ?

Il soupira doucement, éteignant enfin l'eau, frissonnant lorsque son corps sortit doucement de la cabine, s'essuyant rapidement avant de s'habiller et il ouvrit la porte de la salle d'eau, sursautant en voyant Katsuki installé sur son lit.

Que faisait-il ici ?

Ils n'avaient pas échangé de mots doux, ni même quelques murmures qui les intimaient de sauter le pas dans le lit. Izuku fronça les sourcils, se dirigeant vers le cendré qui semblait en pleine réflexion, téléphone dont l'écran était éteint, en mains.

Lui était-il arrivé quelque chose de grave ?

- Katchan ? Osa couper court Izuku les pensées du cendré.

Katsuki sursauta légèrement, puis leurs pupilles s'accrochèrent durant de longues secondes avant que le cendré ne se lève, posant ou jetant presque son téléphone sur les draps, faisant de grandes enjambées jusqu'au vert pour venir poser avec force et sans douceur ses croissants de chaires sur celles du vert qui ne comprenait pas, les yeux grands ouverts. Il posa ses mains sur le torse du cendré, le reculant légèrement et le forçant donc à rompre l'échange.

- Deku, je suis paumé.

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Après leur échange, pour le moins perturbant, Izuku avait demandé à Katsuki de s'expliquer, mais ce dernier avait fuit en prenant rapidement son téléphone. Le vert s'était retrouvé seul, plusieurs questions en tête et le cendré semblait l'esquiver dès qu'il s'approchait.

Izuku soupira, regardant son assiette presque vide et un énième soupir franchi de nouveau ses lèvres. Katsuki lui manquait, il avait l'impression d'avoir la peste. Il finit sans grande conviction son assiette, alla nettoyer cette dernière et il s'habilla pour une étude dans la forêt, n'attendant cette fois pas la randonnée. Il avait besoin d'être seul, ne remarquant pas le regard inquiet de son ami qui s'était tourné vers Eijiro. Non, il préférait s'engouffrer dans cette forêt qu'était sa seule amie, la seule oreille qui ne jugeait jamais ses paroles, ni ses choix, le laissant admirer cette beauté naturelle et la caresser du bout des doigts.

Il continua son chemin, soupirant doucement avant de se mettre à fredonner une musique qu'il avait longuement essayé de chanter, finalement quelques paroles sortirent, laissant ses mains caresser cette forêt, son amie d'enfance qui l'écoutait silencieusement.

Izuku se sentait chez lui, dans cette forêt, laissant sa voix s'élever un peu plus à chaque pas, finissant par arriver devant une clairière où ses paroles prirent fin. Il continua sa route deux bonnes heures, finissant devant une falaise où il se permit de chanter une seconde chanson, la criant presque alors que des perles salées s'étaient mises à couler sur ses joues, il laissait ses cordes vocales chanter sa douleur interne, cette douleur, cette impression d'entendre son cœur se briser en mille morceaux.

Il reprit un dernier souffle, chantant une dernière fois son refrain improvisé avant de finir à genoux, essuyant ses larmes comme il pouvait, laissant tomber son sac au sol alors qu'il finit par abandonner l'idée d'essuyer ses larmes. Le jeune homme admirait le paysage devant lui, appréciant la douce brise que lui offrait la nature, peut-être un réconfort, séchant ses larmes par le vent et il lâcha un soupir fébrile, tremblant alors qu'un reniflement se fit. Il sortit un mouchoir de sa poche, se mouchant à quelques reprises, le rangeant ensuite et un énième soupir franchi ses lèvres.

Il était fatigué émotionnellement, voulant simplement des réponses à ses questions bien qu'il savait qu'il en n'aurait jamais car Katsuki partirait dans quelques jours. Jamais il ne prendrait le temps de-

— Izuku ?

Ledit Izuku frissonna, reconnaissant cette voix entre mille, mais il n'arrivait pas à bouger. Ses muscles tendus, son dos se vouta légèrement et il s' enroula presque sur lui-même ne voulant pas affronter la personne se trouvant derrière lui. Il devina des pas se rapprocher, puis les mouvements indiquèrent que la personne venait de s'asseoir à ses côtés et il retint un énième soupir, continuant de regarder devant lui, ressemblant sûrement à un enfant, mais il voulait se protéger.

- Je suis désolé si... Si je ne suis pas venu vers toi plus tôt. J'avais besoin de mettre de l'ordre dans mes pensées et surtout, je n'avais pas prévu de tomber amoureux d'un biologiste qui préfère être ici qu'à la ville.

Izuku se tendu d'autant plus aux paroles prononcées, ne s'attendant certainement pas à tout ces mots venant de lui.

- Kirishima m'a aidé pour les papiers, dans six mois je pourrais emménager définitivement dans un des chalet. Apparemment, le tien est déjà à ton nom et ce, définitivement. Alors Denki m'a proposé de mettre celui que j'avais pris en location à mon nom mais cela va prendre du temps.

Izuku ne comprenait pas ce qu'il se passait. Pourquoi il lui disait tout ça ?

Le vert tourna lentement sa tête, admirant le cendré dont le regard se perdait à l'horizon et un fin sourire aux lèvres.

- Pourquoi tu me dis tout ça ? Demanda finalement le jeune recroquevillé.

- Tout simplement pour me rapprocher de l'homme que j'aime, je te l'ai dit.

Izuku sentit ses joues chauffer et Katsuki le regarda, riant doucement avant de venir se rapprocher de lui.

- K- Kat-

Il n'avait pas le temps de finir le prénom de son vis-à-vis qu'il sentit des lèvres sur les siennes, lui faisant fermer les paupières, se rendant compte qu'il lui avait terriblement manqué.

- Désolé de ne pas avoir pu te donner de réponse claire, ni d'être venu avant, mais je devais être sûr et moins timide pour te demander d'être mon petit ami.

Izuku cligna des yeux, descendant de son petit nuage, sentant ses joues lui picoter à nouveau et il les camouffla à l'aide de ses mains, le regard dirigé vers le sol.

- Izuku, accepterais-tu se devenir mon petit ami ? Évidemment tu peux prendre ton temps, j'emménagerais lorsque j'aurais mon diplôme.

Izuku finit par sourire timidement et finalement, un an plus tard, le vert était de nouveau au bord de cette falaise, admirant le couché de soleil entendant une personne s'approcher.

Il ne pouvait y avoir qu'une personne qui venait ici, surtout qu'il n'avait jamais dit à Denki où il allait, comme d'habitude.

- Katchan.

- Tu m'as reconnu ?

- Non, mais tu es le seul qui sache que je viens ici.

Il ne reçu aucune réponse, écoutant simplement le mouvement à ses côtés et une paume venir sur le revers de sa main.

- Je suis enfin chez moi.

- Tu n'es pas dans ton chalet.

- Chez moi, c'est être là où tu es.

20.06.23
Publié le 25.06.23

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