HIVER
La plus froide des quatre saisons
Celle où mon cœur entre en hibernation
Où j'entends des mélodies au diapason
Douce symphonie d'une pluie de flocons
La nature se met brusquement au repos
Parant le monde d'un immaculé manteau
Et, éblouie par ce blanc halo
Je m'approche du chant d'un petit ruisseau
M'asseyant sur l'arête d'un rocher
Les yeux fermés et la tête penchée
Je laisse la glace fondue mon visage caresser
Et l'air frais saisir ma peau craquelée
C'est alors que brusquement, sans crier gare
Un rayon de soleil illumine la scène tel un phare
Et même si je devrais faire preuve de reconnaissance à son égard
J'attends avec impatience le moment où il repart
Une première goutte martèle ma capuche
Un premier bourdonnement semblable à celui d'une ruche
Les ombres nouvelles des gigantesques pruches
Semblent vouloir constituer sur ma route autant d'embûches
Non, il est encore trop tôt pour cela !
Je t'en supplie, Hiver, ne disparais pas !
Je voudrais encore profiter de ton doux frimas
Et pouvoir me réchauffer éternellement au creux de ses bras
Laisse-moi conserver ces souvenirs au coin du feu
D'une période où lui et moi étions heureux
Ne me dis pas que ces choses-là ne durent qu'un temps !
Mais voilà que déjà s'installe le printemps...
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