Sur la confusion plutôt cette fois
(Encore une fois c'est assez approximatif mais ça m'occupe bien)
Désolée si j'ai mal compté mes alexandrins j'ai pas beaucoup eu le temps de relire :

Je prend entre mes mains en coupe mes pensées,
Mes émotions s'y emmélent, entortillées.
Je les regarde s'enchevêtrer foisonnantes,
Jusqu'à former un nid de vipères grouillantes.

Cruelles ou douces, elles s'embrassent et s'enlacent,
Et je ne sais plus quoi faire de la mélasse
De rires et de sanglots dansant la farandole,
Tournants toujours en rond dans cette valse folle.

Les tableaux bariolés des écrans survoltés,
Ces lumières, ces voix, ces visages troublés
De ces âmes fermées ne sachant pas vraiment
Qui de tous ces autres, ces étrangers, leur ment,

Attisent l'étourdissement, la confusion
Qui règne partout, qui nourrit ces effusions
Entre ce que je vois et ce que je ressens. 
Je ne sais rien, ni au dehors ni au dedans.