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Griffure De Chat Partie 2

Le week-end arriva enfin. Finie la semaine de cours insurmontable. Chaque jour, de nouveaux changements s'opéraient en moi, à la fois physiquement et moralement. J'avais une terrible envie de dormir, je ne mangeais plus de viande, seulement du poisson, parfois cru que je prenais dans le réfrigérateur lorsque ma mère avait le dos tourné. Je vidais le bidon de lait en à peine une journée. Je sentais le liquide couler dans ma gorge, c'était tellement délicieux. Ma vue s'était améliorée. Désormais, je voyais dans la nuit comme en plein jour, même les petites bêtes normalement invisibles à l'œil nu, il m'était possible de les discerner à plusieurs mètres de distance. J'entendais distinctement le bruissement des feuilles lorsque le vent soufflait, les battements d'ailes lorsque les oiseaux rentraient dans leur nid, la respiration de ma mère pendant son sommeil.

Parfois, je me surprenais à ronronner en me frottant le dos contre la porte ou encore à me lécher la main avant de m'essuyer le visage. Je me comportait comme... un chat. UN CHAT ? Mais qu'est-ce que je raconte ? C'est impensable ! N'est-ce pas ?

Finissant ma valise, je sortis de ma chambre et me dirigea vers le salon.

-Quelqu'un vient te chercher ? Ou je dois t'y emmener ? demanda ma mère.

-C'est Maël qui vient me chercher. déclarais-je.

-Oh ! s'exclama la jeune femme avec un sourire en coin. Le beau garçon aux cheveux de jais ?

-Roh maman ! répliquais-je en rougissant.

-Ma fille est amoureuse ? rit-elle.

Je n'eut pas le temps de répondre qu'un klaxonne se fit entendre à l'extérieur.

-Je me sauve ! Bisous maman je t'aime. finis-je avant de m'extirper hors de la maison.

-On aura une petite discussion de mère à fille à ton retour. sourit ma mère en me faisant signe.

Un petit rire s'échappa de mes lèvres et je monta dans la voiture.

-Qu'est-ce qui te fait rire comme ça ? me demanda Maël en me fixant de ses yeux bleus.

-Rien. répondis-je. Aller roule !

Et il démarra la voiture. Nous discutâmes le long du trajet, se découvrant un peu plus et se dévoilant l'un à l'autre. Nous nous étions rencontrés il y avait de cela quelques mois, son regarde m'avait transpercée et je savais que j'étais tombée amoureuse. Malheureusement, je n'avais jamais osé faire le premier pas et j'ignorais si les sentiments que j'éprouvais à son égard étaient réciproques. Je l'observa avant de rougir. Il était si beau. Sans m'en rendre compte je me mis à ronronner mais me stoppa net lorsque son regard se tourna vers moi.

-Tout va bien ? me demanda-t-il.

-Oui, répondis-je timidement, tout va parfaitement bien.

"Non rien ne VA ! Pourquoi je ronronne moi ? Qu'est-ce qu'il m'arrive bon sang ?"

Après une dizaine de minutes qui me parut une éternité, nous arrivâmes enfin chez notre amie. Maël frappa à la porte. Quelques secondes s'écoulèrent avant que Rosalie ne nous ouvre.

-Ah vous voilà enfin ! s'exclama-t-elle joyeuse. Entrez, les autres sont déjà là.

Nous entrâmes et saluèrent nos amis Vincent et Lana. Durant une heure, peut-être deux, nous discutâmes, riant aux éclats et mangeant des cochonneries. Cela me faisait un bien fou et j'avais oublié durant ce cours laps de temps ce changement incompréhensible qui se développait en moi.

-Est-ce que ça vous dit de regarder un film d'horreur ? demanda Rosalie.

-Evidemment ! cria-t-on à l'unisson.

Ma meilleure amie fouilla dans les étagères, à la recherche d'un DVD et mit enfin la main sur sa trouvaille. Elle ouvrit le boîtier, prit le disque et l'inséra dans le lecteur tandis que Vincent éteignit toutes les lumières.

-Essayez de ne pas trop hurler. plaisanta-t-elle en s'installant sur le canapé.

Et elle lança le film.

Il s'agissait d'un film d'horreur comme tous les autres, un psychopathe taré et sadique qui s'attaquait à un groupe d'amis en les massacrant un par un. Parfois, l'un de nous étouffa un petit cri, ce qui nous fit tous rire.

Après une quarantaine de minutes, je me leva du canapé afin de me diriger vers la cuisine, me servant un verre de lait. J'en avais une terrible envie et j'ignorais encore la raison. De plus, j'avais besoin de m'éloigner un peu. Pourquoi ? D'habitude, la vue du sang, que ce soit dans les fictions ou la réalité, ne me dérangeait absolument pas... jusqu'à aujourd'hui. Cette sensation, ses frissons lorsque le sang coulait... je m'en mordais presque les lèvres. Cela ne me donnait aucune nausée, loin de là. Bien au contraire, ce liquide chaud et rougeâtre me rendait folle... folle d'envie d'y goûter. Mes lèvres s'entrouvrirent et ma main caressa lentement mon cou. Je pouvais sentir ce délice couler le long de ma bouche, chatouiller ma langue et continuer sa route dans ma gorge. Cela m'excitait au plus au point. Jamais je ne m'étais sentie aussi ensorcelée. J'étais perdue dans mes fantasmes lorsqu'une silhouette s'introduisit dans la cuisine et m'interrompit brusquement. 

-Est-ce que ça va ? s'inquiéta Maël. 

-Hum, hum. ne pus-je que murmurer. 

Je l'entendis se rapprocher, sa main frôlant mon dos avant de se poser sur mon épaule. Je me retourna, lui faisant face et cacha du mieux que possible ma précédente divagation. 

-Tu es sûre ? demanda-t-il.

-Oui, ne t'en fais pas. répondis-je, m'obligeant à sourire.

Mes yeux effleurèrent les siens avant de descendre lentement le long de son visage jusqu'à atterrir sur son cou. Je pouvais sentir son pouls, son sang pulser dans ses veines, j'en avais l'eau à la bouche.

-Marie ? prononça-t-il faiblement.

Mais je ne l'entendit plus, mes yeux jaunirent, mes ongles poussèrent et devinrent des griffes, je sentis des poils pousser sur mon visage et le reste de mon corps, les yeux de Maël s'écarquillèrent de frayeur. J'ouvris grand la mâchoire, exposant ainsi ma nouvelle dentition et plongea sur lui. Mes griffes lacérées s'enfoncèrent dans sa peau si tendre et je vins le mordre sauvagement au niveau du cou. Il hurla de douleur, heureusement le tumulte fut couvert par les cris du film, je pouvais donc y aller à ma guise et le dévorer tranquillement. Son sang était si chaud et si sucré, celui-ci dégoulinait le long de ma bouche et sur le carrelage de la cuisine. J'étais en extase devant ce magnifique festin. Le regard de Maël devint vitreux et sa tête bascula sur le côté. J'arracha un morceau de sa peau avant de l'avaler. Ce bout de chair était si exquis, me remplissant d'une euphorie indescriptible. Je me lécha les babines, savourant ce fabuleux cocktail de sensations nouvelles. Le désir pouvait se lire dans mes yeux.

Rosalie arriva à son tour dans la cuisine.

-Qu'est-ce que vous... commença-t-elle.

Mais elle ne put finir sa phrase devant le spectacle d'horreur qui s'offrait devant elle. Elle porta sa main à sa bouche, incapable de crier. Son regard passant du cadavre de Maël à moi, la bouche couverte de son sang frais.

-Oh Rosalie, dis-je la regardant avec envie, j'ai... ronronnais-je, encore faim.

Et tandis que je dévorais chacun de mes amis les uns après les autres, le film continuant sa lecture dans cette atmosphère sanguinaire, l'hémoglobine recouvrant chaque parcelle de la pièce, le chat, qui m'avait mordue, me fixait de ses yeux vides à travers la fenêtre, remuant sa queue.

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