Voici l'image :

"Ces yeux globuleux me fixaient tels des aimants, je frissonnais, ses longs poils me frôlaient. Ce petit être d'à peine un mètre semblait pourtant faire la taille de l'Empire Stade Building. Je fis glisser ma manche, ma montre indiquait seize heures, mes parents revenaient dans deux heures. Le monstre avait tout son temps pour me manger.

Il ne bougeait pas, moi non plus, j'étais paralysée par la peur. Il s'approcha, je reculai mais le mur de ma chambre m'en empêcha rapidement. Mes doigts étaient collés à cet obstacle, mes phalanges blanchissaient sous la pression.

J'aurai aimer un miracle, ce genre de miracle qui n'arrive que dans les films, alors que le héros est en danger. Mais moi, je pouvais cligner des yeux, ce n'était ni un film ni un rêve.

Le monstre était maintenant sur mes genoux. Je fermai les yeux quelques secondes comme pour faire défiler toute ma vie en si peu de temps.

Une pensée m'effleura, naissance, ce mot était si compliquer à exécuter, alors qu'il suffisait d'un faux mouvement pour que toute cette vie prenne fin. J'en était la preuve, mourir à quinze ans...

Un livre des records était ouvert sur mon lit, à mes côtés, une photo de la plus vielle femme du monde était imprégnée dans le papier. Je refoulais des larmes, une chose était sure, je ne la détrônerai pas.

Mes yeux finirent par se mouillés alors que le monstres s'approchait de mon visage. Par réflexe, je pris le livre des records et le lança sur mon tapis. Le monstres se retourna, et s'écarta. J'en profitai pour m'emparer du dictionnaire des monstres. Mes yeux se mirent à lire à une vitesse impressionnante. Les réflexes de survis du corps humain étaient spectaculaires.
Je trouvai facilement la bonne page :

Les Wappys, petites bêtes solitaires.

Avec leurs longs poils verts et leurs yeux globuleux, les wappys n'ont pas de nez. Leurs immenses dents leurs permettent de se nourrirent d'humains.

Ces petites bêtes seraient nés d'une expérience de l'ONM ( office national du monstre ), ils auraient volontairement créé ces monstres pour exterminer l'espèce humaine.

Ils n'ont pas d'odorat, mais voient à des centaines de kilomètre à la ronde. Leurs dents sont venimeuses, il y du chikolinorame ( un poison ) dessus.

Le wappy était de nouveau sur mes genoux, je ne l'avais pas vu venir. Il me regardait pleurer et trembler. Il semblait sourire. Il s'approcha, me lécha la tête. Il semblait prendre du plaisir à faire durer ce moment, ce qui était loin d'être mon cas.

Il ne me restait qu'un maigre espoir, que les parents arrivent avant que... Je n'osais même pas y penser.

Le monstre s'empara de mes cheveux, il les mastiqua entre ses dents. Un filet de bave coula sur mon visage, je fermai les yeux et me concentra sur ma respiration, il ne fallait pas que je vomisse.

Le monstre s'approcha de mon cou et les yeux toujours fermés, je songea à la triste fin qui m'attendait.

Soudain, il s'empara d'un de mes doigts, celui ci craqua, je hurlait de douleur, le wappy, lui, souriait. Il tira sur mon doigt, me l'arrachant. Je tombai sur mon lit, je fermai les yeux.

Du noir, je ne voyait plus que ça, je ne savais pas si j'étais inconsciente ou mort, ce que je sais c'est que la deuxième option finit par suivre."

Extrait de nouvelles de monstres écrit par Laure Fincian, édition Follow

Voili voilou, bon que ce soit clair l'auteur n'existe pas, je l'ai inventée.

LoupLig

A plus mes cornichons !