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Eccedentesiaste

(Warning, warning, cette histoire contient du suicide! Ne la lisez pas si vous êtes une personne sensible!

L'image est là! 

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Vous êtes prévenus!)

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Je la connaissais. Cette fille avait toujours été là pour moi. Je l'aimais de tout mon cœur et, chaque jour, elle prenait un peu plus de place dans mon âme. Son sourire était ce qui la différenciait des autres, mais aussi ce qui l'a couru à sa perte. Son visage était sans cesse illuminé par l'éclat de ses yeux dorés et de son sourire d'ivoire. Jamais elle ne m'a laissé tomber, jamais une ombre de pensée négative lui traversait l'esprit, avais-je cru au départ. Jusqu'à ce jour funeste comme cette pluie qui asperge les cœurs fatigués d'avoir trop pleuré. Ce jour, je l'ai croisé à l'école, comme à chaque jour. Avec son sourire qui trahissait élèves et professeurs. Elle s'est comportée normalement, posant allègrement plusieurs questions pertinentes en classe. Nous avions dîné ensemble, ce jour là. La cantine offrait une assiette de riz frit aux crevettes, et je me souviens qu'elle avait pris un gâteau aux pommes pour dessert. Nous avons passé un excellent moment ensemble. Son sourire était plus rayonnant que jamais et j'en était si heureux. J'avais cru qu'elle souriait ainsi car elle était contente de manger avec moi. Le reste de la journée c'est passé comme à l'habitude, nous avons eu un cours de maths et de musique. Elle adorait la musique. La plupart du temps libre qu'on nous donnait, elle était là, assise dans les racines d'un arbre, avec ses écouteurs, diffusant le son d'un paradis qu'elle seule avait la clé. J'enviais souvent ces appareils qui avaient la chance de passer autant de temps collés à elle. Et son visage si pur, encadré par ses cours cheveux qui doucement ondulaient et passaient du brun au rouge foncé, me hantait et me hantera constamment.

Ce jour là, j'ai eu l'audace de sortir de chez moi. J'avais voulu lui dire à quelle point elle était importante pour moi. Je suis parti la voir dans son immeuble perdu au milieu des autres. En tant qu'habitué, je n'ai pas eu de mal à me rendre jusqu'à sa maison, au sommet du bâtiment. Elle n'y était pas. Je suis monté jusqu'au toit. Elle aimait y passer du temps avec ses écouteurs, à regarder la ville. Je l'ai aperçue, assise sur le rebord, les deux pieds dans le vide. Je me suis doucement approché près d'elle, jusqu'à délicatement mettre ma main sur son épaule drapée d'un vêtement bleu. Elle a tourné sa tête et a souri en me voyant. Mon cœur c'est extasié en voyant ses doux yeux jaunes aux reflets de cristal.

« — Je peux m'assoir avec toi? lui ai-je demandé.

— Oui, bien sûr, m'avait-elle répondu. Je voulais te voir, d'ailleurs. »

Je m'étais assis proche d'elle et nous sommes restés là, longtemps, à regarder en silence les voyages des voitures et des feux de circulation. Je pensais à ce qu'elle pouvait s'imaginer, car son sourire était si léger, si vaporeux, si plaisant à regarder. Après un long moment, elle s'est retournée vers moi et a enlevée ses écouteurs.

« — Tu veux me rendre un service, s'il te plaît? avait-elle dit. »

J'ai hoché la tête. J'aurais fait n'importe quoi pour elle. Sauf ce qu'elle allait me demander.

« — Mets-toi derrière moi. »

Je me suis levé et je me suis mis derrière elle, comme elle le demandait. J'ai même mis mes mains autour de ses épaules et je l'ai doucement enlacée. Elle a couchée sa tête sur mes bras et a passé ses mains sur mes coudes. J'étais fou de joie; peut-être elle aussi m'aimais? Nous sommes resté là, encore une fois, à regarder la ville. Après quelques minutes, j'ai senti de l'eau sur mon bras. De l'eau chaude, en toutes petites gouttes. Je me suis dégagé de l'étreinte de mon amie et j'ai regardé le ciel; il pleuvait.

« — On devrait rentrer, avais-je commencé. Il pleut... »

Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase. Elle hochait doucement la tête, les yeux toujours dans le vide. Curieux, je me suis approché, mais elle m'a repoussé d'un mouvement de main. Les paroles qui ont suivi me resteront toujours gravé dans le cœur.

« — Pousse-moi. »

Je n'avais pas compris. Pousser? La pousser où? Comment? Je lui ai dit que je ne comprenais pas où elle voulait en venir.

« — Pousse-moi, a-t-elle répété. »

C'est ensuite que j'avais compris. Elle s'était dangereusement rapprochée du bord et avait lâché ses mains. Ce n'était que le fait qu'elle soit assise qui la tenait encore.

« — Non! Je ne veux pas, hors de question! avais-je dit. »

J'avais cru qu'elle rigolait. Qu'elle allait ce retourner, se révéler et rire avec moi de la tête que j'avais fait en voyant qu'elle était si proche du gouffre. Mais non. Elle c'est contente de tourner sa tête vers moi, un sourire pendu sur son visage.

« — Je le ferais moi-même, alors, a-t-elle conclu. »

Elle a penché son corps vers le vide et a commencé à se laisser tomber. J'ai courir et lui ai pris la main. Sa chute interrompue, elle me regardait, les yeux inertes.

« — Ne fais pas ça, c'est pas drôle! lui ai-je crié.

— Personne n'a dit que c'était drôle...

— Alors pourquoi tu souris? »

Son regard c'est figé. La pluie qui tombait lui dessinait des larmes sur ses joues roses, mais son sourire était déconcertant. C'était le même qu'aurait eu une personne heureuse, en voyant quelque chose qu'elle aime. Mais, bon sang, elle allait...!

« — Je suis eccedentesiaste. Ne l'oublie jamais. »

Puis elle a tiré sa main et a commencé sa chute. J'ai essayé de l'arrêter, mais elle m'a volontairement poussé pour éviter que sa tentative rate. Je me souviens de son visage mouillé par la pluie. On aurait dit un arc-en-ciel; la pluie inondait son visage d'une tristesse à faire pleurer même le plus fort d'entre vous, mais son sourire éclairait une partie du visage. J'ai crié. Fort, très fort. Les voisins étaient venus voir ce qui ce passait. Ils ont vu mon visage démoli par cette tragédie. Puis, un son sourd a percé le silence. J'ai couru vers le bord et vu une forme humaine étendue par terre. J'ai dévalé les escaliers et je me suis rendu au point d'impact. Son corps mort était là, avec un sourire, évidement. J'ai attrapé doucement son cou et ai déposé sa tête sur mes cuisses. Ses cheveux mouillés glissaient sur mon pantalon. J'ai essayé en vain de l'appeler, de lui dire de rester avec moi, mais c'était trop tard. Elle avait tout prévu. Les ambulances sont arrivés par la suite et ont pris son corps. Son père est venu en urgence du travail et a constaté avec horreur sa fille chérie et morte. La police est arrivé peu de temps après, aussi. Elle m'a interrogé et j'ai raconté avec peine tout ce qui s'est passé devant le père et l'agent de police. Le père s'est approché de moi, les yeux pleins de larmes. Il m'a serré dans ses bras et m'a expliqué le nombre de fois que sa fille parlait de moi et a quel point j'étais un ami important pour elle. Nous sommes restés là, mouillés par la pluie et par la tristesse.

Deux semaines plus tard, une tombe fait de l'ombre sur un bouquet de fleurs multicolores. Je m'approche que cette pierre blanche et y dépose une rose seule et nue. À sa mémoire. Je me souviens de ces dernières paroles: « Je suis eccedentesiaste. Ne l'oublie jamais. ». J'ai fait une rapide recherche sur internet et j'ai trouvé avec horreur une définition toute faite, comme si elle était à son honneur.


Eccedentesiaste (adjectif):

Relatif à une personne qui cache sa souffrance, son malaise, voire son envie de mourrir, derrière un sourire.

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