Non ✅
Phare ✅
Pareil ✅
Feu ✅
Mort ✅

Non, c'était pas pareil. J'étais planté là, devant le phare abandonné, les yeux rivés sur l'horizon. Mon esprit naviguait entre les souvenirs et la réalité, comme si la mort elle-même me frôlait de ses doigts glacés. Les flammes des bougies vacillaient dans le vent, reflétant la fragilité de ma propre existence.

Les mots, gravés dans mon esprit rebelle, luttaient pour prendre forme sur le papier. Je voulais exprimer la profondeur de mes émotions, mais les lettres semblaient se noyer dans un océan de pensées confuses. Les mots non et feu dansaient devant mes yeux, m'empêchant de trouver le fil conducteur de mon récit.

Pourtant, je ne pouvais pas abandonner. Je devais écrire, même si mes doigts tremblaient et que mon esprit était en ébullition. Je pris une profonde inspiration, cherchant à me connecter avec mon moi intérieur, avec cette part de moi qui avait tant de choses à dire.

Et soudain, les mots se mirent à couler. Comme une cascade impétueuse, ils jaillissaient de ma plume, déversant mes pensées et mes émotions sur le papier. J'écrivais comme si ma vie en dépendait, comme si chaque mot était une brique de ma propre résurrection.

Le phare, témoin silencieux de ma lutte intérieure, éclairait le chemin de ma créativité. Sa lumière vacillante me rappelait que même dans les moments les plus sombres, il y avait toujours une lueur d'espoir. J'imaginais les vagues se brisant contre les rochers, symbolisant mes propres obstacles et mes victoires.

La mort, cette compagne invisible, était présente dans chaque ligne que j'écrivais. Je l'affrontais avec mes mots, cherchant à comprendre sa signification et à donner un sens à ma propre existence. Chaque phrase était une bataille remportée contre l'oubli, chaque paragraphe une victoire sur la futilité de la vie.

Et finalement, après des heures de combat acharné avec les mots, j'achevais mon texte. Les pages étaient remplies de mon histoire, de mes peurs et de mes espoirs. La police d'écriture différente donnait vie à chaque mot, les rendant plus puissants, plus profonds.

Je me sentais épuisé, mais aussi libéré. J'avais réussi à transcrire mes pensées les plus intimes, à donner une voix à mon âme tourmentée. Ce texte, écrit à la manière d'un ado de 15 ans, était bien plus qu'un simple exercice d'écriture. C'était une catharsis, une façon de me comprendre et de me réinventer.

Et ainsi, en contemplant le phare solitaire, j'ai compris que l'écriture était ma bouée de sauvetage, mon feu intérieur. Peu importe les tourments de la vie, tant que j'avais les mots, j'étais vivant.

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Désolée, c'est extrêmement court et je ne sais pas trop quoi en penser, donc j'aimerais ( si possible ) votre avis ❤️

Voili voilou, passez une bonne journée ^^