Chapitre 4-Conseil de famille
Pendant que Huruna n'était occupée que de pensées riantes et bienveillantes, le roi,la reine et les princesses Tracy Diana étouffaient de colère; ils s'étaient réunis tous quatre chez la reine.
«C'est affreux, disaient les princesses,d'avoir fait venir cette odieuse Huruna, qui a des parures éblouissante, qui se fait regarder et admirer par tous les nigauds de rois et de princes. Est-ce donc pour nous humilier, mon père, que vous l'avez appelée?
—Je vous jure,mes belles, répondit le roi, que c'est par ordre de la fée Puissante que je lui ai écrit de venir ;d'ailleurs j'ignorais qu'elle fût si belle et que...
—Si belle!interrompirent les princesse;où voyez-vous qu'elle soit belle? Elle est laide et bête; c'est sa toilette qui la fait admirer. Pourquoi ne nous avez-vous pas donné vos plus belles pierreries et vos plus belles étoffes? Nous avons l'air de souillons,près de cette orgueilleuse.
—Et où aurai-je pris des pierreries de cette beauté? Je n'en ai pas qui puissent leur être comparées. C'est sa marraine ,la fée, qui lui a prêté les siennes.
—Ce n'est pas votre père qui l'a appelée, reprit la reine;c'est bien la fée elle-même qui,sans être appelée, nous apparut et nous signifie qu'elle voulait être marraine de Huruna.
—Il ne s'agit pas de se quereller, dit le roi,mais de trouver un moyen pour nous débarrasser de Huruna et empêcher le jeune roi Andy de la revoir.
—Rien de plus facile, dit la reine;je la ferai dépouiller demain de ses bijoux et de ses belles robes ;je la ferai emmener par mes gens, et on la ramènera à sa ferme, d'où elle ne sortira plus jamais. »
À peine la reine eut-elle achevé ces mots, que la fée Puissante parut, l'air menaçant et irrité.
«Si vous touchez à Huruna, dit-elle d'une voix tonnante,si vous ne la gardez ici, et si vous ne la faites assister à toutes les fêtes ,vous ressentirez les effets de ma colère.Vous,roi indigne, vous, reine sans cœur, vous serez changés en crapauds, et vous,filles et sœurs détestables, vous deviendrez des vipères, Osez maintenant toucher Huruna! »
En disant ses paroles, elle disparut.
Le roi la reine et les princesses, terrifiés, se séparèrent sans oser prononcer une parole, mais la rage dans le cœur; les princesses dormirent peu,et furent encore plus furieuses le lendemain; quand elles virent leurs yeux battus, leurs traits contractés par la méchanceté; elles eurent beau mettre du rouge, du blanc, battre leurs servantes, elles n'en furent pas plus jolies. Le roi et la reine se désolaient autant que les princesses, et ne voyaient pas de remède à leur chagrin.
Merci à touts mes lecteurs et lectrices.
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Chapitre corrigé
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