"It is better to be hated for what you are than to be loved for what you are not"

H_A_R_R_Y

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Une drôle de sensation parcourait mon estomac. Comme quand je suis trop content, mais aussi comme quand je suis profondément triste. C'était si étrange pour moi de ressentir autant d'émotions tout d'un coup, puisque dans ma vie en général, je n'étais pas un homme émotif. Pas du tout.

C'est très certainement pourquoi tous mes amis me dévisageaient en ce moment étrangement, sauf elle.

Je pouvais sentir son regard sur moi et il ne communiquait qu'une curiosité maladive. Je pouvais presque entendre son coeur battre à vive allure, même si nous étions loin d'être proches et que les gens autour de nous étaient bruyants.

-Har-

-Ta gueule Anders et quitte ma fête tout de suite.

Il écarquilla les yeux, visiblement surpris, puis ses épaules s'affaissèrent d'un coup. Sa fierté n'était définitivement pas plus forte que son obéissance. Il savait qu'il devait m'être loyal et obéissant, car s'il décidait de ne pas l'être, des événements regrettables allaient suivre.

Je repousse brusquement le bras de Louis qui tentait d'attraper le mien puis   rageusement. Les émotions qui me parcouraient étaient trop intenses. Je n'arrivais plus à contrôler rien.

Le regard de cette saleté de Clay Anders descendit rapidement vers Rose qui, mal à l'aise, se déplaçait d'un pied à l'autre rapidement. Je ressentis instantanément l'envie de lui arracher la tête sauvagement. Il n'avait pas le droit de la dévisager, ni même de la regarder.

Aucun homme avait ce droit tant et aussi longtemps qu'elle garderait mon cœur bien chaud au creux de ses mains.

-Bien, grogna-t-il, mais ne compte plus sur moi pour marchander ta merde à l'avenir.

-C'est pas moi qui va te supplier de revenir, mais bien toi qui va me supplier de te reprendre, saleté de con.

Le visage de Clay se colora d'un rouge vif et il cracha vulgairement au sol avant de s'éloigner. Il me sembla que tout le monde autour de moi expira en même temps, relâchant la tension qui régnait dans l'air jusque là.

Je ne savais soudainement plus où j'étais, qui étaient ses gens autour de moi et qu'elle était l'ampleur de mes sentiments pour cette fille terriblement innocente en face de moi. Je ne savais plus qui j'étais.

Dans un accord commun, les gens commencèrent à se disperser afin de recommencer à festoyer et bientôt, il ne resta plus qu'un Louis au regard confus et une Rose à l'aspect nerveux près de moi.

Leurs regards sur moi brûlaient ma peau.

-Ça, mon pote, ça s'appelle avoir du pouvoir, rigola soudainement Louis, balayant toute les tensions d'un rire léger.

Je le fixe froidement et celui-ci releva un sourcil, me questionnant silencieusement. Louis avait toujours su lire en moi comme un livre ouvert, mais ce soir, il ne comprenait visiblement pas mes intentions ni à quel point j'étais agacé par sa simple présence.

Du coin de l'œil, je vis Rose expirer nerveusement avant de s'avancer vers moi. Je tourne la tête vivement et mon regard captiva instinctivement le sien, son intensité la faisant quelque peu flancher.

Ma grande taille surplomba la sienne aussitôt qu'elle fus si près de moi que doive pencher la tête pour la voir.

-M-merci, souffla-t-elle doucement.

Ses lèvres roses se plissèrent quand elle remarqua mon air impassible. Aussitôt, des millions d'images d'elles et de moi franchir la barrière de mon esprit, des pensées que je ne serais pas censé avoir.

La seule pensée de son corps nu contre le mien dans mon lit faillit me pousser à faire un acte irréfléchi.

-Je n'ai rien fait, marmonnai-je.

Les fins sourcils de Rose se plissèrent et je m'arrache instantanément vingt fois d'affilées le cœur. Comment pouvais-je me transformer en tel idiot devant elle? J'avais l'habitude avec les filles habituellement.

J'étais doué avec les filles, manipulateur comme j'étais et stupides comme elles étaient.

Le problème était que Rose n'était pas comme toutes ces filles. Elle était spéciale, je pouvais le voir malgré le fait que c'était, malheureusement, la première fois que je lui adressait la parole. Et elle avait réussi à me faire éprouver de drôles de sentiments, ce que les autres filles n'arrivaient pas à faire, même avec du sexe.

-Je vous ai pas présentés! S'exclama soudainement Louis.

L'agacement que j'éprouvais pouvait sans aucuns doutes être perçu à des kilomètres à la ronde.

-Rose, voici Harry, Harry Styles. Harry, hum eh bien voici Rose sans nom de famille pour le moment.

Ses lèvres s'étirèrent légèrement, dévoilant des dents blanches qui n'avaient rien de parfait, mais qui, à ce moment, complétaient le plus beau sourire que je n'avais jamais vu.

-Enchanté, soufflai-je en tentant d'avoir l'air aimable.

-De même...

Ses mains allèrent tirer sur sa courte robe pour une unième fois et je ne pus m'empêcher de penser que si elle était ma petite amie, je lui aurait sans doutes interdit de la porter, rouge de colère à l'idée que d'autres hommes puissent poser leurs yeux sur des parcelles de sa peau que seul moi aurait le droit de voir.

Sauf qu'elle n'était pas ma petite amie, et que nous étions à peine des connaissances. Le fait d'y penser me rendait malade.

-Il faut absolument que je retrouve ma superbe sexfriend, marmonna soudainement Louis.

Ses yeux bleus injectés de sang rencontrèrent les miens quand Rose hoqueta suite à ses paroles et sa paupière chuta en un clin d'œil grotesque. Les drogues et alcools qu'il avait consommés étaient sans doutes incalculables.

C'était Louis après tout.

-À plus ma fleur, conclu-t-il en s'adressant à Rose et en riant à sa propre blague.

Et soudainement, il ne resta plus que moi et elle.

Je la fixe maladroitement puis indique le feu qu'avaient allumé mes amis du menton.

-Tu as froid?

-Pas trop non, hésita-elle, son regard parcourant les gens autour de nous.

Depuis quand étais-je rendu aussi attentionné de toute façon? J'étais Harry Styles, manipulateur et dangereux. Pas un de ces gars tellement amoureux qu'il en devenait stupide.

Sa peau pâle capturait les reflets bleutés de la lune et je ne pus m'empêcher de la trouver douloureusement sublime. Comment une telle fille pouvait exister sur cette planète?

Le vent salé en provenance de la mer claqua contre mon visage et je me reprends rapidement. Quel con.

-Ou je peux t'offrir un verre...

-De l'alcool?

Elle indiqua mon verre des yeux et je souris doucement.

-Pour le moment c'est que de l'eau.

Elle hocha la tête et pendant un court instant, une lueur d'admiration tinta son regard, gonflant mon cœur d'une émotion qui m'était nouvelle.

-Tu habites ici depuis longtemps? finit-elle par me demander alors que naturellement, nos pas nous avaient guidés un peu plus loin de la fête.

-Depuis que je suis né, répondis-je froidement, ne voulant pas parler plus de ma vie personnelle.

Ses sourcils se froncèrent, mais elle n'omit aucun commentaire. Je me sentis soudainement si méchant envers elle.

-Et toi? Finis-je par demander, me sentant trop mal.

Elle secoua la tête, son regard se perdant dans l'océan. Elle ne sembla pas plus vouloir exploiter le sujet et je n'insisterai pas plus, ne voulant pas la contrarier.

Soudainement, ses pieds s'arrêtèrent net et son regard se tourna légèrement vers moi. Je ne savais pas à ce moment ce qu'elle allait me dire, mais je savais que c'était sérieux.

-Pourquoi m'observes-tu toujours?

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Désolé pour le retard et les erreurs d'orthographe, mais j'ai bloqué à ce chapitre... J'avais plus d'idées du tout  :(

MAIS MAINTENANT J'EN AI PLEINS :D

Commentez & Aimez s'il vous plaaaît :)

L. xx