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Chapitre 8 : Malchance redondante

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Yôsei Teikoku [妖精帝國] - Kuusou Mesorogiwi [空想メソロギヰ]

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Dans mes souvenirs, j'avais beaucoup pleuré, je l'avais frappé aussi, enfin ça ressemblait plus à des essais qu'autre chose, puis il m'avait serrée dans ses bras et je m'étais assoupie comme un bébé. Plutôt lamentable comme situation, j'aimerais disparaître, tant la honte vivait en moi. Ah oui ! Je me souvenais du plus important maintenant ! Bien avant tout ça, il m'avait aidée à désinfecter les plaies et à les protéger, il avait essayé d'avoir des réponses, mais il n'avait eu que le silence. Ça avait correspondu à une soirée plutôt vouée à l'échec où on avait, finalement, tous les deux perdus. D'ailleurs, pourquoi j'étais restée avec lui ? J'aurais très bien pu m'occuper de moi toute seule.

« Je fais quoi ? Soupirai-je en m'asseyant sur le rebord du lit. »

Oui ! Parce que monsieur n'avait pas eu la moindre décence de me ramener dans le mien. À y penser, j'aimerais tellement voir la tronche de sa copine, elle se ferait probablement des milliers de films. En fait, non ! Je voulais pas qu'elle me zigouille. En parlant du loup, le téléphone d'Uriel vibrait non loin, sur sa table de chevet, je supposais. La pièce plongée dans le noir, je ne pouvais voir que la lumière aveuglante de l'écran. Eh bien, quelle horreur ! Je préférais vivre éloignée de la technologie, j'aimais trop mes yeux pour les laisser souffrir à ce point. Ce prénom, qui s'affichait en grand, me donnait une irrésistible envie de décrocher.

« Bon, c'est parti. Murmurai-je. »

À genoux sur le lit, je passais mon bras au-dessus de la tête d'Uriel. Il était vrai que j'aurais eu moins de risques à faire le tour, mais je ne connaissais pas l'organisation de la pièce. Après plusieurs tentatives, j'avais enfin l'objet que je convoitais entre mes mains. J'avais échappé à m'écrouler comme une crêpe sur lui, après tout, je devais opérer en douce. Le téléphone en ma possession, j'hésitais à décrocher. C'était évident que je n'étais pas maléfique à ce point, mais j'aimerais tant me venger de tout le mal qu'on m'avait fait subir. Pourtant, cette façon de faire me rebutait. Tant pis, je vais le reposer, je trouverais un moyen à ma hauteur.

« Qu'est-ce qu'il se passe Aissy ? Il est super tôt. Pourquoi tu tiens mon téléphone ? C'est qui ? Bâilla-t-il. »

Était-ce ça qu'on appelait la fin ? Il m'avait flanqué une trouille pas possible. J'avais sursauté et le téléphone avait chuté, s'écrasant dans un bruit plutôt éclatant face au silence qui régnait dans la chambre. À cause de l'écran que je touchais tantôt, j'avais extrêmement peur d'avoir fait une quelconque bêtise. Restons immobile, ignorons ce cœur qui bat à tout rompre, fixons le vide devant nous. C'était clairement pas la meilleure chose à faire, mais il m'était impossible de faire quoique ce soit d'autre, je flippais beaucoup trop. Ce n'était pas volontaire, hein ?

« C'était qui Aissy ? Détends-toi, c'est rien. Bouge pas, je vais le ramasser. Disait-il à voix haute alors que je lui hurlais intérieurement de la fermer. »

Là, actuellement, maintenant, tout de suite, je voulais devenir invisible, inexistante aux yeux de tous et prier pour que le téléphone eu le temps de couper l'appel. Si ce n'était pas le cas, tant que je n'avais pas décroché tout allait bien, mais si elle avait entendu mon prénom, tout à l'heure, on allait me retrouver égorgée devant les portes du lycée. Lui, il paraissait serein, beaucoup trop à mon goût, certes, on était rien pour l'autre, mais aux yeux d'une fille amoureuse, c'était « différent », je supposais. Il venait de l'attraper, après avoir étalé tout son poids sur mes jambes. D'ordinaire, je lui aurais sûrement dit de trouver un autre moyen, mais je voulais savoir si j'allais rester en vie encore un peu.

« Alors c'était qui ? Demanda-t-il après l'avoir récupéré.

- Euh... Ta... Ta... Copine... Hésitai-je apeurée par sa potentielle réaction.

- Oh, c'est rien, elle a dû faire ça par accident, sinon elle aurait réessayer d'appeler. Répliqua-t-il sans une once d'étonnement.

- Si tu le dis... Bougonnai-je étonnée.

- Que se passe-t-il ? D'après ta voix, tu sembles moyennement, voir pas du tout, convaincue. S'étonna-t-il alors qu'il ne fît rien pour rassurer sa copine même s'il n'avait peut-être pas besoin.

- C'est le cas. Imagine, j'ai décroché au moment où il tombait, elle a entendu mon prénom et elle a raccroché. Révélai-je plutôt sûre d'avoir fait la plus grosse bêtise de toute ma vie.

- T'es sûre que tu t'es pas blessée ailleurs hier ? Ironisa-t-il.

- Mais... Pourquoi tu tournes tout à la dérision, sérieusement ! M'indignai-je désespérée.

- Je la connais, c'est impossible que ça, ce soit passé comme tu l'imagines. Ne t'en fais pas, rendors-toi plutôt. Me confia-t-il.

- D'ailleurs, depuis quand on est aussi proche, toi et moi. N'essaie pas de me faire croire que tu veux améliorer les choses, de toute façon, c'est trop tard. Ripostai-je sans raison apparente.

- J'ai toujours fait des efforts et je n'ai pas changé, je ne vois pas vraiment ce que tu cherches à insinuer. Tu peux retourner dans ta chambre si tu y tiens tant. Soupira-t-il en se calant comme il le faut avant de pousser un soupir d'aise.

- Si c'était vrai, tu ne serais pas comme ça avec moi au lycée. Arrête de te faire passer pour le gentil, s'il te plaît ! M'énervai-je.

- Je ne fais rien. Affirme-t-il en baillant.

- C'est bien vrai justement. Je ferais mieux de m'en aller. J'ai sommeil. Allume-moi la lumière que je ne réveille personne. Disais-je avant de quitter le lit. »

C'était faux et probablement évident. Ça faisait presqu'une demie heure que je tournais en rond dans le lit avant que cette maudite chose ne se mette à sonner. Je n'avais fait que réfléchir à des centaines d'hypothèses concernant ce qu'il s'était passé au fur et à mesure que ça me revenait, mais rien n'était la solution exacte. Je devais me résigner, il était beaucoup trop compliqué à cerner et puis, il n'avait aucune raison de faire quoique ce soit pour moi. La seule chose qu'il lui était obligatoire, c'était de rentrer avec moi après les cours, concernant les jours où il avait entraînement, je devais juste rester au lycée ou dans les gradins, mais je ne me voyais pas vraiment là-bas.

En clair, on avait aucun compte à se rendre. J'aurais peut-être dû m'en aller avant que tout ça ne se produise. C'était en partie de ma faute, mais il avait tant fait pour moi, que je n'avais pu me résigner à l'idée de lui pardonner, ne serait-ce que quelques instants, ce qu'il me fait subir depuis toujours. C'était une mauvaise idée, je m'en voulais d'y avoir pensé, maintenant, ça me faisait flipper. Il ne changerait pas à l'école, alors pourquoi vouloir être différent ici ? Ça n'avait pas de logique. Je devrais sûrement arrêter de me torturer l'esprit, il n'en valait aucunement la peine. C'était décidé, à partir d'aujourd'hui et dès que j'aurais fermé cette porte, je ferais comme s'il n'existait pas !

« Aizzy, t'az fait dodo avez zrand-frère ? Pourquoi tu portez zez vêtementz ? Vouz avez fait quoi ? Demanda-t-elle de la manière la plus innocente qui soit alors que le contexte qu'elle exposait ne l'aurait pas été pour quelqu'un d'autre.

- Ah Pia, c'est toi ! Euh, on va dire ça comme ça... Tentai-je d'expliquer.

- Za veut dire quoi ? Me coupa-t-elle sans que je puisse terminer de trouver des excuses.

- Rien... Ne t'en fais pas. Et toi, pourquoi tu es debout, tu ne devrais pas être en train de faire des beaux rêves ? M'informai-je plus déterminer à changer le sujet qu'à savoir la vérité.

- Zi... Maiz... Tu zaiz, z'arrive pas... Nai ezt partie en voyaze... Enfin, z'est ze qu'elle m'avait dit, maiz, z'est étranze zanz elle. Sanglota-t-elle.

- Oh, mais pleure pas ma jolie. Dis-moi, c'est parce qu'elle n'est pas à tes côtés ? L'interrogeai-je sachant qu'elle n'avait pas assez de recul pour être sûre de la réponse.

- Ze zaiz paz... Bredouilla-t-elle en laissant couler une énième larme de ses yeux océans.

- Chut... Ça va aller. Viens, on va dans ma chambre, d'accord ? La rassurai-je en caressant ses magnifiques cheveux jais.

- Oui... Répondit-elle en fixant le sol. »

Pourquoi, c'était toujours sur moi qu'ils tombaient ? Pas que je n'aimais pas les enfants, mais j'étais la dernière des personnes douée pour réconforter les autres. À part lui proposer de dormir à mes côtés, je pouvais, à priori, rien faire d'autre et ça m'embêtait de ne pas pouvoir être plus utile. C'était vraiment quelque chose que je détestais, mais pourquoi je me retrouvais toujours dans ces situations. J'étais toujours partagée entre aider ou ne rien faire, le premier chois finissait toujours par triompher. Je faisais donc de mon mieux, sachant très bien que ça ne servirait probablement à rien. Je pouvais juste écouter et faire la grande-sœur gentille, mais ça ne me paraissait pas suffisant.

« Tu es sûre que ça ne te dérange pas de venir dans ma chambre ? Demandais-je après avoir franchi le seuil.

- Non... Z'est bon... Elle zuper zolie, zrande-zœur. Déclara-t-elle avec des milliers d'étoiles dans les yeux, pourtant, il n'y avait rien d'extraordinaire à mon humble avis.

- Tout comme toi Pia. Tu peux te mettre sur mon lit, si tu veux. Affirmai-je en le pointant du doigt.

- Tu zaiz, t'ez paz oblizée de te préccoccuper de moi... Ze croiz que z'est zomme za qu'on dit, ze zuiz paz zure. Appréhenda-t-elle les mains liées dans son dos comme si elle allait être punie.

- C'est presque ça, mais ne t'en fait pas, j'ai compris. Dis-moi, c'est Nai qui t'a appris un mot si compliqué ? Chuchotai-je en la serrant contre moi.

- Oui, elle veut que ze zoiz la meilleure à l'ézole. S'exclama-t-elle le sourire aux lèvres.

- Tu es super forte, tu y arriveras, j'en suis sûre. L'encourageai-je.

- Merzi, t'ez trop zentille Zzyzzy. Rougit-elle avant de se libérer de mon étreinte.

- On va dormir ? Tu as école tout à l'heure, faudrait que tu te reposes encore un peu. Constatai-je.

- En fait... Euh... Tu zaiz y a de l'oraze... Z'ai peur... D'habitude, z'est fazile, elle ezt là pour moi, maiz auzourd'hui, z'est différent. Répliqua-t-elle en me faisant des yeux de chien battu.

- Et avec moi, tu réussiras à dormir ? Proposai-je en m'asseyant avec une immense légèreté sur le sol.

- Ze zaiz paz... Maiz ze peux ezzayer. Zozota-t-elle en plaçant son pouce droit dans sa bouche.

- Super, je vais juste chercher un thé et je reviens, je te lirais une histoire, il paraît que c'est bon pour le sommeil. M'emportai-je avant de me relever.

- Hum. Murmura-t-elle peu convaincue. »

Elle s'installa sur la couverture posée au bord du lit, je l'incitais du regard à prendre ses aises, tandis qu'elle regardait dans tous les sens, avant de sortir. Préparer du thé allait être long, tout comme la nuit qui m'attendait. Je n'avais plus aucune envie de croiser le fer avec le marchand de sable ce soir, alors j'allais juste travailler ou écrire, comme d'habitude. Heureusement, la cuisine n'était pas très loin de ma chambre, c'était encore et toujours une bonne idée de m'avoir mise là par le passé. Au moins, je ne dérangeais pas tous les enfants en descendant ou en montant les marches. Tiens, c'était pas vraiment habituel de voir de la lumière vers une heure. Qui ça pouvait bien être ?

« C'est toi. Viens, entre, j'ai déjà fait chauffer de l'eau y a, à peine, cinq minutes, sers-toi. Déclara Mère qui se trouvait affaler sur une des chaises de la pièce une cigarette à la bouche.

- Euh... Merci Mère. Pourquoi vous êtes encore debout à cette heure ? La questionnai-je étonnée.

- Rien de bien grave, j'avais des tonnes de documents à remplir. Et toi ? Dans mes souvenirs, tu avais pas autant de difficultés pour dormir. Lâcha-t-elle suspicieuse.

- C'est vrai... Parfois, je retrouvais encore de l'eau dans la bouilloire, j'en déduisais que c'était vous lorsque vous terminiez votre travail, avais-je tort ? Esquivai-je en vain.

- Non, il semblerait que ce soit le cas, en effet, je me dis tout le temps qu'une nuit comme celle d'il y a quatre ans pourrait ressurgir. Soupira-t-elle avant de regarder le plafond jaunâtre.

- Je vois... Commentai-je en baissant les yeux la bouilloire à la main.

- Que c'est-il passé cette fois-ci ? Tu ne devais pas dormir avec Uriel ? Se renseigna-t-elle avant de secouer la tête.

- Si... C'est juste... Difficile... Disons ça comme ça. À vrai dire, je prévoyais de lire une petite histoire à Pia, alors pour ne pas m'endormir avant qu'elle ne le fasse, je me disais qu'une boisson chaude me ferait du bien. Racontai-je alors qu'elle me fixait le sourcil gauche levé.

- Ne la fait pas attendre, alors. Prends ma tasse, je n'y ai pas encore touché. Annonça-t-elle en me présentant la table juste devant elle.

- Oui, Mère. Merci, pour votre gentillesse, je vous revaudrais ça un jour. La remerciai-je en la saisissant en vitesse.

- Si tu as des problèmes, n'hésite pas à m'en parler. Rajouta-t-elle en tapotant la cigarette dans le cendrier qui se trouvait à côté de la tasse à l'origine.

- Tout va bien... Réagis-je un poil trop lentement.

- Si c'est le cas, tant mieux ! Au fait, le lycée m'a appelée après que l'on soit rentré, tu es virée jusqu'à jeudi, tu en profiteras pour faire les tâches ménagères, les repas et nettoyer le jardin et le verger après l'orage qu'il y a eu. Ajouta-t-elle avant de cracher un nuage.

- Euh... Oui, bien sûr. Acquiesçai-je embêter qu'elle avait fini par l'apprendre.

- Si ça te dérange à ce point, tu peux m'expliquer la raison. Me défia-t-elle tant par les mots que par le regard.

- Non... Euh... C'est bon... Je vais y aller. Dormez bien. Me défilai-je en prenant mes jambes à mon cou. »

La tasse me paraissait beaucoup moins brûlante à la vue de son visage qui était passé de chaleureux à glacial. Si elle ne connaissait pas la vérité, alors je n'avais aucunement le besoin de me justifier. J'allais juste réaliser toutes ces tâches, qui, avant tout, étaient les siennes pour éviter des explications sans queue ni tête. Elle avait déjà été septique quand on lui avait dit que j'avais dégringolé plusieurs marches au lycée et que j'avais glissé sur le chemin du retour pour finir ma chute sur des morceaux de verre dans une ruelle. Mon corps étant très fragile, c'était facile de faire passer ça pour la vérité, mais, étrangement, même moi, je n'y aurais pas cru un instant. Il n'empêchait qu'elle ne m'avait pas laissée le temps de me soigner avant de me virer dans la grange, c'était un élément qui me prouvait une fois de plus qu'elle n'était pas crédule.


Je chutais, puis me relevais encore et encore comme si le temps essayait de me donner une chance, pourtant je LA sentais proche.


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Hiiiiiiiiiiiiiiiiii vous allez bien ? Perso, j'ai la pêche ^^

Vous voulez rire ?

Dimanche en préparant le chapitre, j'ai failli le publier en entier, comme à chaque fois XD parce que j'ai confondu encore une fois enregistrer et publier XD

BREFFF

Vous avez aimé ?

Perso c'est absolument pas mon préféré XD, je n'ai fait qu'hésiter, mais je me suis finalement décidée après plus d'une semaine

D'ailleurs, c'est aussi le plus long chapitre alors si vous n'avez pas aimé à cause de ça, je vous en veux pas (en fait même si vous avez pas aimé tout court TwT)

So j'ai plus aucun chapitre de prêt, je vais essayer d'écrire le prochain, mais il n'y a aucune garantie que la semaine prochaine vous ayez un chapitre et je m'excuse d'avance ^^'

Je ferais tout de même de mon mieux (parce que j'ai déjà la liste des noms des 4 prochains chapitres : oui, ça sert à rien, on est d'accord, merci TwT)

Bref (oui encore un TwT)

Que pensez-vous de :

- Uriel ? 

- Pia ?

- Mère ?

Personnellement, mon perso préféré pour l'instant est Pia, j'ai kiffé écrire la conv avec elle, de plus elle est adorable à souhait ^^ (I'm melting UwU)

Bon, du coup, je vous souhaite une bonne semaine et beh, peut-être à la semaine prochaine

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Bisousss ♥

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