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Chapitre 6 : Tempête larmoyante

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SEVENTEEN [세븐틴] - Don't Wanna Cry [울고 싶지 않아]

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Mon corps tremblait de toute part. La fraîcheur de la pièce m'avait gelée sur place, je pouvais juste claquer de dents. Incapable de bouger, utiliser mes pensées pour m'occuper était la seule chose qui pouvait me divertir, alors je me mettais parfois à débattre. À vrai dire, c'était ce que je faisais depuis que je m'étais retrouvée là. J'avais eu bien honte de devoir mentir, mais plutôt que d'avouer la vérité, j'avais préféré cela. Alors j'avais pu réfléchir encore et encore aux conséquences de ma souffrance. J'avais fini par tourner en rond sur la même question depuis quelques minutes et je n'avais aucune possibilité de conclusion, ce qui m'amenait à continuer à déblatérer avec moi-même dessus. À priori, c'était une idée super géniale, si on mettait de côté le sujet.

De toute façon, quoique je pense, j'aurais toujours froid et je ne bougerais pas d'ici avant le petit matin. La nuit allait être longue. Et dire que ce connard avait réussi à s'en tirer facilement en mentionnant ma blessure. Fallait vraiment que j'arrête de rentrer dans son jeu et me faire bouffer après. J'aurais dû le prévoir, qui n'aurait pas pu le faire à part moi. Je me maudissais intérieurement. Il en avait de la chance de ne pas être à mes côtés, là, maintenant, tout de suite ! Je lui aurai fait la peau et sa copine n'en aurait retrouvé que des lambeaux. Pour couronner le tout, j'étais en train de louper un anniversaire que je n'avais même pas eu le temps de souhaiter.

Disons juste que le principal fait déjà parti du passé, enfin, j'avais surtout échappé au pire, même s'il m'était toujours autant difficile pourquoi ce Lino avait eu ce remord de conscience, au final, il allait sûrement se retrouver dans une galère pas possible. En plus de ça, si je n'étais pas revenue sur mes pas sans le faire exprès, Uriel n'aurait eu aucune chance de faire un quelconque lien entre nous, mais maintenant, il était fort plausible que le contraire se passe. Il ne me restait plus qu'à croiser les doigts et espérer qu'il n'arrive rien. On pourra juste dire que la soirée n'était pas pire que cette journée. De toute façon, j'avais probablement passé les trois-quarts dans le coaltar, donc comparer n'était pas vraiment facile.

« Dommage, par ma faute, t'as loupé le fondant au chocolat de l'anniv de Juyie. Tu sais, je voulais juste sauver ma peau, je pensais vraiment pas qu'elle allait te faire dormir dans la grange. En fait, je n'avais jamais imaginé cette possibilité. T'as pas trop froid ? Okay, okay, je ne dirais rien par rapport à ça. Tu m'étonnes qu'avec le vent qu'il y a dehors, tu dois forcément te cailler le cul. Tenta-t-il pour se rattraper.

- Je t'ai rien demandé à ce que je sache. Et puis qu'est-ce que tu fous là ? C'est pas ton genre de me parler. J'ai la grande impression que t'as dépassé ton quota pour l'année. Répliquai-je sèchement.

- T'abuses ! Moi qui voulais faire des efforts pour qu'on s'entende mieux... Soupira-t-il avant de boire dans la bouteille qu'il tenait dans sa main droite.

- Parce que tu trouves pas que le problème vient de toi, peut-être... Murmurai-je.

- Ouais, t'as raison, je suis un problème parfois. Je me disais que ça faisait rien si y avait que toi qui le pensait, mais Chiara s'est mise à le dire aussi. Voilà comment je me retrouve maintenant, bourré jusqu'à l'os à parler au beau milieu de la nuit dans une grange avec une orpheline qui me comprendra sans doute mieux que ma copine. Railla-t-il avant de s'asseoir en face.

- C'est trop aimable de penser à mon existence, mais si c'est la seule raison pour laquelle tu trouves un petit intérêt à venir me parler sans être sobre, alors tu te fourres le doigt dans l'œil de penser que je vais me poser pour t'écouter. Tes histoires de gamin, je m'en cire royalement. Me plaignis-je fièrement.

- Mais t'es pas une abeille... Hic ! T'es pas rayée et tu fais pas du miel ! Réfléchit-il un air débile plaqué sur le visage.

- Mais moi au moins, je me bourre pas la gueule pour sortir une merde pareille. Ajoutais-je en levant les yeux au ciel.

- Ah non, mais parle pas de ça, j'en ai tellement chié tout à l'heure aux toilettes. Protesta-t-il en se frappant le front.

- Roh, mais tais-toi, rentre et laisse-moi dormir en paix. Criai-je espérant, ainsi, le faire partir.

- Tu vois, t'es même pas capable de me mettre à la porte, alors je peux rester ici, vu que ça te dérange pas tant que ça. Hic ! Reprit-il avec une once de sériosité.

- C'est ça ! Fais ce que tu veux ! De toute façon, pourquoi j'te parle, tu m'écoutes jamais ! Y a aucun respect pour ma personne ici ou ailleurs, que je crève ou pas, vous en aurez rien à faire ! Me plaignis-je en tirant sur ma couverture.

- Pourquoi tu parles de mourir toi aussi ! Tu vas nous faire quoi encore ? Me défia-t-il.

- Ça te regarde pas ! Si tu veux rester là, boucle-là, merci ! Hurlai-je en cachant ma tête.

- Même pas drôle... Hic ! Tu m'étonnes que personne veuille te causer... Ironisa-t-il. »

Un poing dans la gueule ou un bon coup de genou bien placé, voilà ce qu'il méritait. Heureusement que j'avais un cœur et que j'aimais pas voir les autres souffrir, sinon il aurait déjà morflé le gosse avec son manque de respect. Qu'il vienne me dire tout ça sobre et seul, on verra s'il a toujours ce courage qu'il avait d'ordinaire. Rira bien qui rira le dernier ! Je lui ferais la peau que ce soit sur Terre ou en Enfer, je gagnerai notre dernier face-à-face, je m'en faisais le serment ici même, dans cet endroit qui allait tomber en ruine si une tempête de grande envergure pointait un jour, par le plus grand des hasards, le bout de son nez.

« Dis... Tu trouves pas ça excessif ? Commença-t-il en se grattant les cheveux gêné.

- Quoi encore ? Soupirai-je impatiente de m'endormir ou de le voir partir.

- La façon dont te traite les autres ? Déclara-t-il en me fixant sévèrement.

- Je m'en fiche... Tentais-je.

- Je suis presque sûr du contraire. Je suis ptet bourré, mais pas aveugle. Répliqua-t-il avec justesse.

- Y a rien de drôle. Tu ferais vraiment mieux de te taire, tu sais... Murmurai-je en fuyant son regard.

- Si tu le dis... Grommela-t-il en posant la bouteille au sol dans un bruit sourd.

- De toute façon, même si je te disais quoi que ce soit, ça changerait rien, t'es comme eux... Repris-je un peu hésitante tout en lui tournant le dos pour m'apprêter à dormir.

- T'as dit quoi ? Hurla-t-il.

- Rien, dors ou sors ! Criai-je à mon tour.

- Partage ta couverture alors ! S'amusa-t-il en me tapotant l'épaule. »

Je n'opposais aucune résistance, j'en avais pourtant envie, mais il n'allait pas se taire sinon. C'était mieux ainsi, le calme régnait, le froid aussi. Le vent ne faisait plus craquer le bois tout autour, mais ça n'allait pas durer. Les tempêtes, ici, duraient un bon bout de temps. J'aimais dormir sous le bruit des sifflements, mais là, c'était difficile à concevoir, la température m'empêchait de suivre mes habitudes. Pour preuve, un idiot était fraîchement emballé dans ma couverture et écrasé contre mon corps, alors que d'ordinaire, il serait incapable de me toucher ne serait que du bout de la main. Comme toujours, il ne faisait attention qu'à lui, ça causera forcément sa perte.

Derrière les bruits violents qui venaient de reprendre, j'entendais un son plus doux et léger qui n'était autre que sa respiration. Il s'était probablement endormi, et, comme la plupart du temps, avec de l'alcool dans le sang. C'était bien beau de piquer dans la réserve de Mère au sous-sol, mais le jour où allait le découvrir, il ne passera certainement pas un très bon quart d'heure. M'enfin, ce n'était pas comme si ça m'intéressait grandement, quoi qui lui arrive, nous n'avions vraiment rien en commun si ce n'était cette maison où nous avions grandi. On était juste comme les autres enfants de cet endroit, seuls. On cherchait de l'espoir là où il n'y en avait plus et il était fortement probable que la plupart aient réussi à en trouver et à l'attraper avant de se rétamer comme moi.

Pour des êtres aussi faibles que nous sans aucune famille, il était difficile de se relever peu importe la hauteur de la chute, mais on ne le voyait qu'en grandissant. Ils étaient encore plutôt jeunes pour bien plus de la moitié, les plus âgés parmi eux avaient à peine dix ans, mais pour les plus vieux comme Uriel, Juyie, Matja, Namo, Dacule ou moi, c'était différent. On savait indéniablement que tôt ou tard, on finirait seuls, qu'un jour, on devrait partir d'ici et qu'il n'y aura plus que notre passé à nos côtés. On pouvait seulement se voiler la face comme les autres ou sombrer comme moi. Je les avais déjà tous vus à l'œuvre à préférer mentir aux autres comme à eux-mêmes, ça semblait facile dehors, mais une fois sans personne, on ne pouvait plus faire comme si de rien n'était.

J'étais convaincue qu'il était tellement plus simple de ne rien ignorer, la peine étant très certainement bien plus grande dans le cas contraire. Mais dans le fond, on partageait des souffrances, telles que l'abandon, le sentiment de trahison, la solitude, le reste dépendait de nos choix et le mien était bien sombre. Est-ce que les autres aussi veulent disparaître ou rejoindre une nouvelle vie ? Serrer mes genoux contre ma poitrine n'arrangera pas cela en tout cas. J'aimerai tant sortir, ressentir la fraîcheur de la soirée et vibrer avec elle. Qu'est-ce que ça allait bien pouvoir me coûter ? J'avais, de toute façon, déjà froid, je ne craignais plus rien.

« Ne t'inquiètes pas, je reviens. Quoique, tu t'en moquerais sûrement même éveillé... Commençai-je avant de me lever. »

Mon genou était toujours douloureux, je regrettais presque d'avoir osé me redresser, mais j'avais besoin de faire le vide et rester à faire buller ma tête dans un coin n'était pas le meilleur moyen pour. Je plaçais correctement la couverture sur Uriel, qui au final n'avait couvert que le haut de son corps. Je le détestais, mais je n'arrivais pas à m'empêcher d'être gentille, c'était peut-être dans ma nature, après tout, je le disais toujours, je préférais souffrir à la place des autres. Ça me rendait un peu heureuse, je ne courrais pas après un futile bonheur, donc ça ne me servait pas de ne penser qu'à moi comme les autres ou encore lui. On faisait partie de la même famille, mais en soit, personne ici n'était proche de quelqu'un si ce n'était les deux sœurs Nai et Pia.

Elles étaient l'exception même et brisaient mes propres réflexions sur ce qu'était une véritable famille, mais elles avaient peur des gens, alors, en soit, on ne savait pas qui elles étaient vraiment. Dans mes souvenirs, Mère était la seule à tout savoir, mais il n'y avait probablement personne pour oser vouloir en savoir autant. C'était déjà compliqué, à priori, d'élever des enfants seuls alors de porter en plus tous nos fardeaux, il fallait une force surhumaine, sûrement la raison pour laquelle on avait une véritable croyance et admiration envers elle. Mère était stricte, mais c'était pour notre bien à tous, elle voulait sans doute nous montrer qu'elle était là, que maintenant, elle était notre unique famille, une chose bien vraie. On serait rien, après tout, sans Mère.

« Tu vas où ? Demanda une voix endormie alors que j'allais franchir la porte de la grange.

- Comme si ça t'intéressait vraiment ! Recouche-toi, ça vaudra mieux. Tranchai-je avant de fermer derrière moi. »

J'avais été gentille, mais ce n'était pas pour qu'il se mêle de ma vie, j'étais un minimum libre et comme il l'avait si bien dit en venant ici, c'était entièrement sa faute. Il avait détruit mon seul moyen de pleurer ce soir, mais aussi de me laver, de me soigner, de manger, d'étudier et j'en passais certainement. Je n'avais pas oublié, je voulais juste mettre ça de côté. Cela ne faisait aucun doute qu'il s'en amusait, il semblait heureux de me voir souffrir et faisait semblant de s'inquiéter pour me planter un nouveau couteau dans le dos. Je le connaissais bien maintenant, j'avais appris de mes erreurs même si je replongeais tout le temps dedans. Le changement n'existait pas la preuve, il serait venu sinon, non ?

Si j'étais vraiment importante à ses yeux, il aurait considéré le fait qu'il me torturait bien plus que les autres élèves de ce maudit lycée. C'était déjà comme ça au collège, en primaire et en maternelle de toute façon, je n'étais qu'un disque qui tournait auquel on retirait les parties les plus intéressantes et qu'on détruisait sans états d'âme. Je n'avais rien demandé, je voulais juste vivre et oublier ce souvenir. Mais il paraît que les traumatismes ne s'envolent jamais, malheureusement, ils resteront à jamais ancrés dans notre âme, notre chaire, notre cœur, on n'y pouvait rien, c'était ce que la vie avait voulu. Je n'avais probablement pas d'autre choix que de les laisser continuer jusqu'à ce qu'il ne reste plus que cendre de ce que j'avais été.

« Aissy, pourquoi tu pleures ? Demanda-t-il avec une voix étonnée.

- Tu te trompes, je rigole juste... Soupirai-je en essuyant mes yeux.

- C'est quoi ce qui coule sur ton visage alors ? Me dis pas la pluie, il n'y a que du vent ici ! Répliqua-t-il en attrapant mon poignet gauche.

- Rien... Murmurai-je. »

Il n'avait pas à savoir. Il se moquerait. Devrais-je céder ? Non ! Hors de question, je ne lui devais rien, je préférais m'enfuir, cette fois-ci, seulement celle-ci, je me déroberais. Je voulais être seule et cette soudaine punition n'avait pas pu répondre à cette demande, alors je pouvais juste supporter la douleur de mon cœur comme de ma jambe et marcher sans fin pour disparaître de son champ de vision. Tant pis, je ne dormirais pas ce soir, je pleurerais avec les arbres de l'immense verger derrière le manoir. Mère était riche après tout, il y avait forcément un endroit secret où je pourrais m'enfermer et où on ne me trouvera jamais.


Fuir, une nouvelle destinée et un premier saut vers la fin.


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Hey ^^

Vous allez bien ? 

Je suis à l'heure (niveau jour, mais z'avez compris) , vous avez vu 👀

Alors, c'était vraiment un chapitre ouf ouf niveau action, comme tous les autres en fait XD, mais c'est quand même bien de voir comment est leur relation en dehors du lycée, vous trouvez pas ?

Qu'avez-vous pensé d'Aissy ou/et d'Uriel ?

Selon vous, Aissy a une bonne façon de penser concernant le sujet "Uriel" ?

Après tout, au fond, comme elle le dit (je crois XD), ils se connaissent pas plus que ça si ce n'est le fait qu'ils vont à l'école ensemble depuis tout petit et qu'ils se sont connus à l'orphelinat ^^'

D'ailleurs, vous l'avez trouvé comment sincèrement Uriel ? 

Ouais, je sais, j'ai posé la question y a à peine trente seconde, mais étrangement, je ne l'a vois pas XD

Bon, bref, assez de blabla, ah beh non, dernière question 👼👼👼

Où est-ce que vous pensez qu'elle va se cacher ?

Oui, c'était inutile XD

Passez une bonne semaine (fin moi c'est les VACANCES, mais bref ça reste une semaine de travail comme les autres, si ce n'est un peu plus de liberté et pas la pression des visios XD) et beaucoup de courage à ceux qui sont retournés en cours ♥

Bisousss et à la semaine PROCHAINE (beh oui, parce que le chapitre est déjà prêt 🥳 et oui, c'est rare, je sais, je sais 👼) ♥♥♥

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