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Chapitre 1 : Sourire rime avec mentir

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SID [シド] - Monokuro No Kiss [モノクロのキス]

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L'obscurité se mouvait autour de mon corps, riant et m'enfermant dans son piège. Elle avait eu raison de moi. Ce sombre endroit se moquait de ma personne comme tout ce qui se trouvait à l'extérieur. Je n'y échappais pas, une fois de plus, j'étais recluse avec pour seul réconfort ces perles salées qui finirait par ne plus se former tant je les avais, jusqu'ici, libérées. J'aurais beau prier le ciel, la Terre ou n'importe quoi d'autre, rien ne voudrait me donner cette liberté tant rêvée qui ferait de moi ce que j'aimerais être. J'étais emprisonnée, mon seul mérite, c'était de n'être qu'une poupée. Mes émotions et mes pensées n'intéressaient guère ceux qui faisaient de ce monde ce qu'il était aujourd'hui.

En cet instant, je voudrais hurler jusqu'à en crever si une telle chose était possible. Mon souhait était de me briser les cordes vocales, perdre l'audition, la vue, tout. Je ne souhaitais rien d'autre que disparaître, c'était lâche, mais la voilà ma libération, ma colombe. Je m'envolerai grâce à ses plumes aussi pure que la neige qui tombait en hiver. Je préférais ce choix divin à dix mille autres, rien ne me faisait plus envie. Ce monde obscur ne me disait rien qui vaille, j'avais l'impression qu'on donnerait tout pour que je reste, pour que cette malédiction n'en finisse jamais. Qui tirait les ficelles ? Qui se croyait supérieur à mes désirs les plus chers ? Si je ne pouvais pas accéder à ma volonté, je tromperais pour briser ce lien qui m'unissait à cet être.

L'ombre laissait filtrer des filaments de lumière pendant que je sombrais encore et encore dans ce plongeon sans fin. Ça m'avalait petit à petit, il ne resterait rien de moi, la voilà ma perte. Je m'offrais à quelque chose que je ne connaissais d'aucun livre et étrangement, j'avais peur, une peur bleue. Un sentiment inconnu m'envahissait, je me débattais, mais seul mon esprit bougeait. J'étais paralysée, le choc était trop fort. Au loin, j'apercevais enfin quelque chose, enfin, je croyais, je ne savais pas. Peut-être un mirage, une illusion que je désirais au fond de mon cœur. Je ne pouvais que regarder. Non ! Plus je me rapprochais, plus cela semblait bel et bien réel, le revoilà, ce passé qui consumait mon âme dans les ténèbres de mes nuits.

Des images nageaient devant moi. On me donnait un semblant de contrôle. Rien n'y faisait. Je lui hurlais de partir ou au moins de réagir. Elle ne bougeait pas. Elle prenait juste un malin plaisir à regarder ce maudit plafond au lieu de se défendre et de lui faire mordre la poussière. Je voulais oublier qu'elle était faible et sans défense. Même si je voulais l'aider, c'était comme frapper le vide ou parler à un mur. Inutile, voilà ce que j'étais. Après tout, tout ça n'était que ce que j'aurais aimé faire. Cette rage qui venait de s'emparer de moi, j'aurais tant voulu l'avoir pour toutes ces fois, au lieu de ça, je n'avais jamais esquissé un seul mouvement pour me protéger. Peut-être que ça avait été la meilleure chose à faire.

Mes larmes coulaient encore et encore, comme s'il n'y avait aucune fin à ce rite, qui me bousillait la tête à cause de cette violente douleur. Mon cœur battait à tout rompre. J'avais peur, je savais ce qu'il allait se passer. Je le revoyais sans arrêt, toutes les nuits, ce film se rembobinait. Était-ce une punition ? Avais-je succombé à cette sensation ? Je ne pouvais le croire, mais ça semblait si vrai. Mon pire cauchemar prenait forme devant moi. Même ici, là où je devrais avoir un contrôle absolu, j'étais paralysée. Bien sûr ! Pourquoi pourrai-je modifier le vécu ? Je n'avais aucune connaissance de ce qu'il se serait passé. Je souffrais. Je ne voulais pas revivre ça.

J'aurais dû réagir plus tôt. Quelqu'un aurait pu m'aider. Non ? C'était si compliqué d'ouvrir les yeux sur la vérité ? Il était juste un démon parmi tant d'autres, mais maintenant que je le regardais avec haine et rancune, il semblait différent, supérieur, comme si sur lui, je n'aurais jamais rien pu faire, comme si même la fuite serait inutile. Un être capable de te hanter où qu'il se trouvait, le plus horrible des monstres qui se déplaçait en niant sa véritable nature pour paraître angélique aux yeux d'autrui, une pourriture de première classe qui devrait moisir en prison, un criminel qui n'avait sa place nulle part si ce n'était sur l'échafaud.

J'étais faible, lamentable, minable, aucun mot n'était assez fort pour me représenter. D'un côté, tout ça n'amenait que tristesse et honte, de l'autre, si j'avais osé me défendre, tout, ce serait retourné contre moi et je n'aurais probablement plus d'écoles où aller. Mère serait furieuse, alors je pouvais juste me regarder pleurer dans les toilettes de cette prison ou dans ma chambre, comme je le faisais actuellement à travers ce rêve horrible. Mais si j'avais parlé, j'aurais pu être libre et ne plus avoir à revivre ces gestes répugnants. Peu importe les cas, ma faiblesse me dégoûtait tout autant que cet enfoiré de prof qui s'amusait avec ses droits. Il me révulsait. J'aurais tant aimé lui craché au visage, même si ça n'aurait fait que lui donner encore plus l'envie de m'anéantir.

Un cauchemar dont j'aimerais me débarrasser, voilà ce qu'il m'avait laissé. Ça faisait un mois que tout était terminé, enfin, seulement dans la réalité, quand je fermais les yeux tout reprenait vie. Dans ma tête, il avait eu son compte, je n'imaginais aucune autre possibilité et j'espérais qu'il ne revienne jamais dans ma vie. Je revoyais encore son regard rempli de luxure quand j'entrais dans la salle de travaux pratiques et ses clins d'œil dégoûtant quand j'en ressortais. J'étais constamment écœurée. Quel être abject ! Et dire que les élèves me regardaient comme une misérable, comme si j'avais ruiné la vie de quelqu'un sans raison, alors que c'était la mienne qui était en train de l'être.

Me haïr, en voilà une chose qu'ils avaient toujours faite. Rien n'allait, pour le moment, les arrêter, mais au grand jamais, je ne baisserais le regard. Je valais bien mieux qu'eux, peu importe qui voulait prouver le contraire, seul mon avis comptait dans mon monde. Accuser un prof devant un personnel du ministère en visite, c'était, certes, du jamais-vu, mais j'étais fière d'avoir réagi, enfin, peu importe ce qu'on dirait de moi. Non ! Je n'avais pas voulu attirer l'attention, mais j'avais eu une importante vérité à dévoiler. N'avait-il pas été le meilleur choix à faire ? Et si, je n'avais pas été la seule, peut-être que dans le futur, d'autres filles seraient passées par là si je n'avais rien dit. J'avais bien fait, j'en étais certaine.

Je subissais leur mépris et personne ne me croyait, peu importe, ils n'avaient qu'à faire ce qu'ils voulaient. Apparemment, je n'avais pas de preuves, puisque des mots ne signifiaient rien et les quelques preuves vidéos ne montraient pas de grandes choses. Cependant, pour mon plus grand bonheur, on m'avait cru, au moins une personne, ce visiteur qui n'aurait jamais dû avoir vent de tout ça selon les profs et les élèves. Je m'en fichais, ça me donnait l'impression d'avoir gagné, pour la première fois, une terrible bataille. Je savais qu'il me restait encore bien des choses et que la guerre allait s'éterniser. J'en étais sortie dans un bien mauvais état, et même si je croyais en une possible victoire, j'étais brisée. Les morceaux, pourraient-ils se recoller un jour ? Je doutais.

Le peu de courage que j'avais rassemblé m'avait un tant soit peu donnée une force surhumaine pour accomplir une étape supplémentaire de ma survie dans ce monde sans cœur. Ce passé me hantait, constamment, il voulait me faire souffrir. Je voulais oublier. Rien à faire, son souffle, sa langue, sa voix, ses yeux, ses lèvres, ses mains, ses doigts, tout revenait à moi comme un avertissement. Je ne comptais plus le nombre de fois où je m'étais réveillée en sueur au beau milieu de la nuit pour aller vomir. Me débarrasser de tous ces affreux ressenties devenait urgent. Je n'avais, malheureusement, aucune solution à l'heure actuelle.

Alors, comme à chaque fois, je décidais de garder les yeux ouvert, d'allumer la lampe de bureau, de sortir mon journal et d'écrire mes sombres pensées. Mes nuits devenaient de plus en plus courtes, c'était préférable, mon cœur ne pourrait en supporter d'avantage. Inconsciemment, je faisais ainsi en sorte de ne pas imaginer le pire, ce genre de possibilité n'existait pas dans mon esprit et c'était pour le mieux. Cependant, même si tout semblait s'arranger, j'avais l'impression que peu importe ce qui changeait, je revenais toujours à la case départ d'une boucle qui s'arrêtait brutalement avant de disparaître et de finir remplacée. Je noircissais les pages avec ma rancœur qui ne faisait que croître.

Je ne faisais que me détester d'avantage, je n'avais plus rien à sauver chez moi. Pourtant, je voulais une vengeance, des représailles assez suffisante pour que je puisse prendre mon envol en paix, c'était ma dernière volonté. Serais-je suffisamment forte pour ça ? Il ne me restait plus beaucoup de temps. Bientôt, je redeviendrai poussière. Chères Étoiles, attendez-moi, encore un peu, juste le temps de vous rejoindre. Là-haut, à vos côtés, on me regardera sans savoir qui j'étais, comment j'avais vécu et ce que j'avais subi. Je regarderais des milliers de personnes souffrir comme moi par le passé. Je prierais à vos côtés pour qu'eux aussi puissent atteindre leur vœu le plus précieux. J'offrirais à tous ces gens, ce que l'on ne m'avait jamais donné.

« Ssyssy, tu vas bien ? Demanda une voix tout endormie derrière moi.

- Qu'est-ce que tu fais debout mon bonhomme ? Tu m'as fait si peur. Tu as vu des monstres aujourd'hui ? Chuchotai-je en attrapant le petit garçon dans mes bras.

- Non, pas cette fois. Juste des ombres qui grandissaient avant de disparaître, ça me faisait tellement peur... Sanglota-t-il... Je me suis levé pour aller voir Mère et j'ai vu de la lumière sous ta porte, alors je voulais voir si toi aussi, tu n'avais pas fait de beaux rêves...

- Tu sais que tu es mignon toi ? Souris-je ce qui le fit rougir.

- Les grands garçons sont pas mignons, c'est Mère qui l'a dit ! Rétorqua-t-il avec une adorable bouille en retenant ses larmes.

- C'est vrai, ils sont super fort, mais ça ne veut pas dire que tu ne l'es pas Iria. Murmurai-je.

- Dis Ssyssy, j'ai une question. Dit-il en essuyant le coin de ses yeux avec ses petits poings.

- Oui ? Je t'écoute mon grand. Déclarai-je en souriant.

- Pourquoi tu fais semblant d'aller bien ? Tu sais, on est plein à se poser la question, mais on n'ose pas parce que tu veux peut-être pas le dire devant les grands, mais on a l'impression que tu vas mal... S'exclama-t-il. »

Outch ! En plein, là où ça faisait mal. J'étais, comme qui dirait, abasourdie. Étais-je à ce point si transparente ? Non, c'était impossible ou peut-être pas complètement. Je me devais de dissiper cette idée de leurs esprits. Il valait mieux dans mon intérêt et dans le leur que rien ne soit divulguer au sein de l'orphelinat, leurs problèmes pesaient déjà bien assez dans leurs vies qui n'auraient dû être que joie, je ne pouvais pas alourdir ce poids sur leurs frêles épaules. Je savais qu'ils étaient forts et bien plus que n'importe qui pouvait l'imaginer, mais il me coûtait beaucoup trop de rapporter tout ce que je vivais.

« Tout va bien, je t'assure. Tu veux que je te chante une berceuse quand on sera dans ta chambre ? Demandai-je des étoiles dans les yeux.

- Si tu es heureuse, c'est tout ce qui compte grande-sœur ! Avoua Iria en m'enlaçant le cou.

- Et il est dans mon devoir de vous rendre tous heureux à mon tour. Alors, ça te dit une petite chanson ? Dis-je afin de retenter ma diversion.

- Oh ouii ! Ta voix est trop jolie, comme toi d'ailleurs. Tu es trop belle de l'intérieur comme de l'extérieur. Révéla le mignon garçon avant de remarquer ce qu'il venait de dire et d'enfouir sa tête dans mon cou.

- Je vais rougir. Tu devrais dire ça à ton amoureuse pas à moi. Plaisantai-je.

- Mais... C'est toi... Mon amoureuse... Bafouilla-t-il.

- C'est un honneur. Mon prince, accepteriez-vous de me tenir la main tandis que j'exprime mes sincères sentiments envers votre personne pour que le sommeil vous parvienne ? Rigolai-je.

- T'es trop drôle Ssyssy ! Allez, une chanson ! Promis je serais sage. Cria Iria avant de se taire en me voyant lui faire signe que les autres dormaient. »

Tant d'innocence dans un si petit être, j'en étais toute chose. J'avais envie de craquer, de tout dévoiler, mais je devais rester forte. Après tout, j'étais leur modèle. Pour quoi passerais-je si je succombais à toute cette souffrance ? Je ne méritais ni leur amour ni leur soutien. Un être fourbe qui n'avait aucun droit et aucune raison de vivre, c'était tout ce que j'étais. Pourtant, ce moyen permettait à tous ces enfants de croire en un bonheur absolu. Je jouerais mon rôle jusqu'au bout, jusqu'à ce que mon heure arrive. Je rejoindrai ainsi les étoiles, après les avoir encouragés à vivre comme ils l'entendaient.

Attendez-moi mes chères confidentes, bientôt, je vous rejoindrai !

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Hey ^^ Comment allez-vous ? ^^ (Répondez sincèrement ^^ je ne suis pas là pour juger ^^)

Je sais, il est 3h du mat' XD, mais j'étais d'une humeur joyeuse so voici le résultat ^^

Après tous les retours positifs, le jour où j'ai posté le prologue, je me suis lancée dans l'écriture de ce chapitre ^^'

On peut dire que j'avais hâte, mais honnêtement, même si je l'aime beaucoup, j'attends vos avis avec grande impatience ^^'

À vrai dire, j'ai peur qu'il ne vous plaise pas malgré tout le travail fourni dessus ^^'

Comment avez-vous trouvé ce chapitre ?

Comment verriez-vous la suite ? (Ca m'intrigue de savoir, même si je sais déjà ce qu'il va réellement arriver ^^)

Le chapitre 2 arrive très prochainement ^^

Je vous souhaite de passer un bon mardi ^^ bisousss et n'oubliez pas le sommeil est TRÈS important ^^

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