➰ Chapitre 35 ➰
ALENA LEWIN.
- Tu es donc menacée par un chasseur de... Shadowhunters ? Je ne savais même pas que ça existait, avoue Jace en regardant Alec qui fuit son regard.
- Il s'appelle Sam et il est redoutable, ajoute Thomas qui boit une gorgée de café.
Nous sommes autour de la table de la cuisine. Seules Clary et Isabelle ne sont pas présentes elles sont parties en mission. Ce n'est pas une réunion appropriée donc nous avons réservé la cuisine pour parler de la menace qui plane au dessus de ma tête.
- Dans l'immédiat, on doit retrouver Elena, dis je.
- Non toi tu ne fais rien. Et nous devons d'abord trouver ce Sam, répond Alec.
- Pardon ?
- Si on trouve Elena, elle nous mènera à Sam, calme Thomas.
- Comment ça je ne fais rien ? répétai je.
- Je ne veux pas que tu quittes cet Institut.
- De quel droit ?
- Du droit que je suis le directeur de cet Institut et également ton mari !
Muette, je baisse les yeux et inspire grandement, gardant mon calme. Thomas pose sa main sur mon épaule et je le remercie d'un sourire vite effacé.
- Tu sais que ce Sam ne partira pas sans me savoir morte. Ou sans m'avoir tuée.
- Qui veut déjà mourir ? demande Clary en rentrant.
- J'espère que ce n'est pas nous ! rit Isabelle en ouvrant le frigo.
- A...
- Personne ne veut déjà mourir, dis je en souriant.
Les quatre hommes présents – Alec, Jace, Simon et Thomas – me regardent avec incompréhension.
- Je préfère ça ! On vient juste de te retrouver et nous n'avons même pas fait de fête ! s'exclame Izzy.
- Je ne suis pas d'humeur à faire la fête dans l'immédiat.
- Oh... souffle Clary. Quand tu te sentira mieux alors !
- Avec plaisir !
Les deux filles sortent de la pièce en souriant et se dirige vers la salle d'entraînement.
Je vide soudainement mes poumons en m'accoudant à la table. Alec se précipite vers moi mais je le retiens et Thomas me tend un verre d'eau.
- Je vais bien, dis je après avoir bu.
- On ne dirait pas. Vas te reposer Alena.
- Je...
- S'il te plaît, me supplie Alec.
- Je vais aller à l'infirmerie.
- Non attends !
Alec sort de la cuisine avec moi, me tenant par la taille, mon bras au dessus de ses épaules.
- Je peux marcher.
- Je sais.
Je roule des yeux en souriant. Nous arrivons devant une porte en bois, Alec pousse la poignée puis nous rentrons dans la pièce.
- Tu seras bien mieux dans notre chambre.
Je tourne ma tête vers lui.
- Tu es sûr ?
- Je ne veux plus passer une minute de ma vie sans toi. Plus une.
- Il y a quand même des moments où tu devras me laisser seule.
- Lesquels ?
- Quand je prendrai ma douche.
- Je viendrai.
Je ris pendant qu'il embrasse mon cou.
- Et quand j'irai aux toilettes ?
- D'accord là tu iras seule.
Il m'embrasse le front et me serre dans ses bras pendant que je ris encore.
***
Une lumière artificielle m'aveugle et je plisse les yeux en les cachant avec ma main.
- Alec ?
Aucune réponse. Je crains que le rêve de l'avion ne se produise. Je me tourne lentement dans le lit pour voir si Alec est à mes côtés mais la lumière s'éloigne et l'obscurité me tombe dessus comme un caillou tombe lourdement au sol.
- Alec ? soufflai je dans le silence glacial.
A tâton, mes mains fouillent les draps à la recherche d'un corps – même mort – une présence physique pour me rassurer. Je ne tombe que sur du vide.
- Alec ! l'appelai je encore.
Un murmure caresse mon cou. Ma tête pivote mais je ne distingue rien, dans le noir complet, difficile de voir quelque chose.
Ma respiration se fait plus rapide, plus intense, mon coeur tambourine contre ma poitrine, si fort qu'il m'en fait mal à la tête.
- Alec... Réponds moi je t'en supplie !
Un souffle. Encore ce même souffle. Je lève mes mains et tente de toucher quelque chose mais elles retombent dans le vide.
L'obscurité me joue des tours et ma panique en grandit encore plus.
Une pression se fait sentir sur mon coeur. Je me retrouve privée d'air, incapable de faire fonctionner mon coeur, il est comme bloqué par un énorme poids impossible à bouger.
Je sens de l'air à travers ma cage thoracique. Mes mains tâtent ma poitrine et je sens un trou béant. Un trou perfore ma cage thoracique !
La panique me fait suffoquer d'avantage et mon coeur ne parvient pas à se défaire de ce poids qui l'empêche de fonctionner normalement.
Le visage d'Alec, en état de décomposition, l'ossature du visage apparente, les joues creuses, le regard vitreux.
Un frisson me parcourt et tout l'air emmagasiné dans ma gorge se libère dans un cri d'effroi et d'épouvante.
- Alena! Alena réveilles toi !
Je me redresse subitement, une main sur la poitrine et une autre sur la gorge, le visage pétrifié de peur.
Le visage d'Alec, ses yeux inquiets et larmoyants, me regarde depuis le pas de la porte.
- Qu'est-ce que tu as fait ? demande-t-il en regardant la chambre.
***
JE REVIENS APRES MA LONGUE ABSENCE LES ENFAAAAAAANTS VOUS ÊTES CONTENTS?
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro