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➰ Chapitre 22 ➰

ALENA LEWIN.

Le tourne-disque s'arrête, grille et le vinyle sort de son cache.

Elle applaudit et l'électricité s'allume subitement.

-Surpris ?

- Mais...

- Tu sais Thomas, j'ai vraiment été déçue que tu amènes cette énergumène dans mon restaurant.

- Il est public non ? dis je pour provoquer.

- Ne joues pas toi, tu risques de perdre.

- J'aimerai bien voir ça.

- Je ne comprends pas Aline.

- Je sais tout. Que tu es un Shadowhunter, que ta protégée est Alena Lewin celle que Valentin recherche.

- Qu'est-ce que tu es ? demande-t-il avec effroi.

- Un vampire, s'exclame-y-elle en faisant luire ses crocs aiguisés.

- Mais pourquoi ?

- Pour te rejoindre pardi ! Tu n'as donc rien compris ?

- Aline est amoureuse de toi Thomas, dis je tremblante.

- Elle a trouvé ! Elle est intelligente, normal que tu l'apprécie.

- Calmes toi la blonde. Je suis mariée.

- Une putain dans ton genre est mariée ?

- Répète pour voir, dis je en avançant de quelques pas avant que Thomas ne me retienne.

Je me dégage de l'étreinte de mon ami et crache au visage de la vampirette. Elle s'essuie la joue et me regarde d'un air offusqué.

Aline attrape mon cou de ses mains délicates et aux ongles pointus.

- Petite garce, peste-t-elle. Tu me menace avec une arme et tu me crache au visage ?

Je me débats et mes poumons manquent d'air. Thomas ne sait quoi faire et reste passif.

- Maintenant tu vas payer de m'avoir voler Thomas.

- Qu'est-ce que tu vas faire petasse ? dis je à bout de force.

- Je vais te livrer à Valentin. Il sera content de mon butin.

Thomas saisit mon arbalète en un coup de pied et tire dans l'épaule d'Aline qui me lâche sous le coup de la surprise. Elle se tourne vers mon ami qui garde un air sérieux et un visage fermé.

- Ne la touche plus.

- Pourquoi mon amour ?

- Arrête Aline.

- Arrêter quoi ? De t'aimer ? Il fallait y penser avant !

- Personne ne t'aime blondasse, pesté-je en toussant.

Son pied habillé d'un talon aiguille vient s'enfoncer dans ma hanche de manière douloureuse.

- Quand vas-tu te taire ?

- Et toi alors ?

Son talon s'enfonce dans ma chair et je grimace de douleur et de surprise. Je ne savais pas qu'un talon pouvait transpercer de la chair humaine.

Thomas fait quelques pas et s'avance vers Aline.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Toi voyons ! Je ne veux que toi Thomas.

- Je ne comprends toujours pas.

- Tu es un Shadowhunter et moi un vampire. Nous sommes désormais dans le même monde !

- Mais pas dans le même camp potiche.

Elle me balance d'un coup de pied vers l'autre bout du salon. Mon dos vient heurter une commode remplie d'assiettes en porcelaine, et se retrouve meurtri par les morceaux.

- Arrête ! s'écrit Thomas en s'interposant. Elle a raison.

- Quoi ?

- Les Shadowhunters tuent et chassent les Créatures Obscures comme les vampires.

- Non... C'est impossible... Valentin ne m'a pas dit ça !

- Valentin veut te tuer toi et ton espèce. Tu as gâché ta vie pour un amour impossible.

Le regard brillant, Aline s'écroule au sol et regarde la pleine lune par la fenêtre. De loin, ses joues se mettent à briller et je suppose que des larmes y coulent.

Thomas s'agenouille vers elle et pose une main sur son épaule. Sa main se veut rassurante et son toucher se veut délicat.

Aline ne le prend pas de cet œil.

Intérieurement je prie pour que mon ami ne soit pas aussi stupide mais il l'est.

Il n'a pas le temps de voir Aline, crocs dévoilés et retroussés sur ses lèvres, se retourner et bondir sur lui tel une lionne enragée.

- Non !

Je lève mes mains et un éclair jaillit de celles-ci. La vampirette, aveuglée, se jette au sol et cache ses yeux.

Thomas, incrédule, tourne la tête vers moi et vient m'aider en me remerciant.

Je baisse mes mains, épuisée, et laisse mon ami me relever.

De loin, Aline, la tête dans ses bras, nous regarde, la vengeance dans le regard et la haine la faisant frémir.

- Je t'aurais sale petite garce.

- Aline, non.

La blonde regarde Thomas méfiante.

- Qu'est-ce qu'elle a de plus que moi ?

- Je me drogue, dis je en souriant.

Personne ne comprend ma blague alors je roule des yeux.

- Elle est vulgaire, elle casse tout, ne fais attention à rien. Elle est irrespectueuse. Tu appèlerais ça une garce Thomas.

- Tu te trompe sur son compte. Elle...

- Écoute moi bien blondinette, j'ai vécu des choses bien plus horrible que ta transformation en vampire ou que tes petites peines de cœur. Quand tu comprendras tu pourras parler mais il me semble que pour le moment ce n'est pas le cas. Je veux que tu parte et que tu ne revienne pas, ou je te fais la peau. C'est clair ?

Elle opine, les mains tremblantes, et s'échappe en un quart de seconde.

- Tu étais obligée de la menacer ?

- Oui.

Je traîne ma jambe droite sur le sol et monte les escaliers en m'agrippant à la rampe.

- vas-tu ?

- Faire nos valises.

- Quoi ?

- On part. Tu as bien vu que ta copine nous traque. Elle est complice de Valentin, il est donc dans les parages. Et même si ce n'est pas le cas nous sommes en danger.

- Alena...

- Prépare tes valises. On part ce soir, dis je en lui jetant un sac.

[...]

- Ce départ est clairement précipité, soupire Thomas.

- Si tu veux vivre c'est maintenant.

A l'entente du numéro de notre vol, nous montons dans l'avion après avoir passé nos billets et montré nos bagages.

Nous prenons nos sièges en silence, pénible pour Thomas, stressant pour moi. La douceur et le moelleux du siège me fait un bien fou et je manque de tomber dans le sommeil de ce pas.

- Je n'aime pas les avions, remarque Thomas.

- Personne n'aime les avions. C'est un moyen de transport instable et celui le nombre d'accidents est le plus fréquent. C'est tout à fait normal que tu aies peur.

Mon ami me regarde, perplexe.

- C'est extrêmement... rassurant. Merci Alena.

- Je t'en prie, dis je en fermant les yeux.

- Pourvu que tout se passe bien.

- Ne vas porter malheur avec ton anxiété.

- Tu dis ça mais tu as autant peur que moi.

- La différence c'est que je cache bien mes émotions, pas toi.

- Ça te rend inhumaine.

- La jalousie Thomas, c'est un mauvais défaut.

- Moi ? Jaloux du fait que tu te mente à toi-même ? Laisse moi rire.

- Tu es vexé.

- Tout à fait.

Je souris et Thomas se renfrogne quand il comprend sa gaffe.

- Je suis inhumaine pour de bonnes raisons, ce n'est pas par choix. Sinon je choisirais d'être comme toi, guilleret et joyeux à tout bout de champs.

- Ta vie désolante ? Je connais le refrain Alena.

- Excuse moi ?

- Oh arrête. À chaque fois que quelque chose ne va pas tu me sors les violons avec le résumé de ta vie triste. Ça suffit, accepte la réalité en face.

- Cet avion sent le jambon non ? demande une dame en se tournant vers nous.

- Clairement je m'en fous ! s'exclame Thomas.

- Il est vrai madame, qu'une odeur de jambon est présente.

La vieille dame me sourit et peste en regardant Thomas qui roule des yeux.

- Voilà comme on est polie.

- Pitié ne me sermonne pas !

- Je vais me gêner tiens.

- Le voyage va être long, soupire Thomas.

- Je ne te le fais pas dire.

Quelques minutes après, le ronflement de Thomas me fait doucement sourire et je repense à Alec.

Il doit être dans un état pitoyable a l'heure qu'il est, à me chercher désespérément, à pleurer et se blâmer pour des centaines de fautes. Je regrette tellement d'être partie comme ça. J'aimerai tellement le voir et m'excuser, me jeter à ses pieds pour le supplier, lui expliquer même s'il sait déjà tout.

Je ne veux pas le laisser partir. Nous avons traverser tant d'épreuves que l'abandon de l'autre est impossible. Nous n'avons pas le droit de nous quitter ainsi, pas dans ces circonstances. Pas maintenant que je suis si proche de retrouver son beau visage angélique, ses yeux verts joyeux et rieurs, ses lèvres délicates et sensuelles, son souffle chaud caressant mon cou. Je ne veux pas le quitter, je ne veux pas le perdre.

Ou alors, il ne me cherche pas. Il a refait sa vie, m'a oublié et ne me recherche aucunement. Peut-être même qu'il me hait. Il a probablement dû se faire effacer la mémoire comme je l'ai si souvent fait.

La nostalgie brouille ma vue par des larmes de tristesse. Je les chassent mais il est trop tard car Thomas s'en rend compte et m'amène dans ses bras, presque de force tant je résiste.

Hésitant, il place une main dans mes cheveux, ne sachant réellement que faire avec. Je soupire simplement et ferme les yeux en espérant me réveillée à New York.

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