"Montre-moi le coffre, je t'en donnerai cinquante."

Hidan, fit une pause. Normalement, il sautait sur l'occasion pour se précipiter et utiliser l'argent pour se droguer. Mais…

Ce soir, Hidan avait Sasori qui l'attendait. Sasori ne se souciait pas qu'Hidan reste dehors tard avec un client, mais dernièrement, Hidan avait réalisé qu'il préférait de loin retourner à l'akatsuki et câliner Sasori après la fin de ses missions normales. De toute façon, il n'avait pas besoin d'argent supplémentaire pour le moment.

Ni Sasori ni Hidan n'avaient jamais discuté de ce qu'étaient exactement leurs sentiments l'un pour l'autre, mais aux yeux d'Hidan, ils n'en avaient pas besoin. Ce qu'Hidan voulait faire, c'était sa propre affaire, mais il avait commencé à croire que Sasori serait là pour lui. Le religieux ne voulait pas l'admettre, mais ce qu'il commençait à ressentir pour Sasori était probablement de l'amour. Il voulait se souvenir de chaque instant qu'ils partageaient.

Hidan avait donc promis de rester abstinent. Il avait aussi fait le choix personnel d'arrêter de prendre des clients pendant quelques mois car avoir beaucoup d'argent en main le faisait encore un peu… nerveux. En plus, Hidan était fatigué d'avoir fait une mission toute la journée, et il voulait juste rentrer à l'akatsuki.

«Désolé mec, je ne travaille pas aujourd'hui. Peut-être une autre fois."

Hidan commença à s'éloigner et fut surpris par une prise ferme sur son épaule.

"Ca ne fonctionne pas ? Habillé comme ça, vous l'êtes certainement. Allez, les putes comme toi ne sont jamais en congé de toute façon.

« Écoute, j'ai dit non ! Hidan repoussa la main de l'homme et fut d'abord projeté contre le mur de la ruelle avant qu'il ne puisse faire un pas.

L’autre homme, un peu imposant, montra les dents d’un air menaçant. «J'ai essayé de vous faciliter la tâche. Lâche ta veste ou je l'arrache.

Hidan cligna des yeux et plissa les yeux. Il a reconnu ce type ! Il avait joué dans un film avec un de ses copains de l'industrie, il s'appelait shikamaru quelque chose-quelque chose. L'expression légèrement craintive d'Hidan se transforma en un sourire sournois.

"Fais ça et je te mettrai sur liste noire avec toutes les agences que je peux trouver ici - shikamaru."

Hidan esquiva le premier coup de poing mais pas le second, prenant un gros poing sur son œil gauche. Puis un autre au ventre, deux au ventre. Shikamaru était plongé dans une rage meurtrière, tentant de frapper chaque centimètre carré du religieux qu'il pouvait voir. Hidan essaya de grimper par-dessus les épaules de shikamaru, mais l'homme le plus grand le saisit par la taille.

Et soudain, Hidan volait dans la ruelle. Il heurta un mur avec un craquement écoeurant et une onde de choc de douleur parcourut sa jambe droite. Maintenant rempli d'adrénaline alimentée par la terreur, Hidan a repoussé la douleur et a couru pour sauver sa vie.

Heureusement, Hidan était mince et athlétique, et il était capable de devancer shikamaru de loin. Il était presque de retour à l'akatsuki, mais maintenant que le danger immédiat était hors de vue, Hidan pouvait sentir sa douleur revenir précipitamment.

Sa jambe repliée sous lui.

"Ah, merde." Hidan frissonna d'horreur, voyant enfin la forme peu naturelle dans laquelle sa jambe droite était tordue - il y avait un endroit au milieu de sa jambe inférieure où le membre était clairement divisé en deux sous la peau, et son pied était presque entièrement tordu vers l'arrière. Comment diable avait-il couru jusqu'ici avec quelque chose d'aussi cassé ? « Cela ne peut pas arriver, cela ne peut pas arriver ! » Mais cela se produisait, et Hidan n'avait d'autre choix que d'y faire face. Il sortit rapidement son téléphone de sa poche, luttant contre les vertiges qui montaient rapidement dans son cerveau.

Le téléphone a été brisé et ne peut plus être utilisé.

Hidan le regarda, impuissant, puis grogna et le remit dans sa poche. Une poubelle inutile.

Utilisant le mur pour se relever de sa jambe blessée, Hidan commença à boiter lentement jusqu'à l'Akatsuki.

A suivre....