NDA : chapitre écrit.

15 janvier 2015.
vendredi soir.

nous sortons de la gare, silencieux. elle a rougit quand je lui ai dit qu'elle était belle, et depuis la couleur n'a pas quitté son visage. alors que nous nous dirigeons à pied vers l'hôtel qui n'était pas très loin de la gare, je glisse ma main dans la sienne, la faisant sursauter et rougir de plus belle.

≪ - pourquoi tu fais tout pour me mettre mal à l'aise ? ≫ elle se plaint sans pour autant retirer sa main.

≪ - parce que tu es mignonne quand tu rougis. ≫

elle soupire et se cache derrière ses cheveux tandis que nous arrivons à l'hôtel. je me dirige vers l'accueil et donne mon nom de famille a l'hôtesse, qui me donne la clef de ma chambre et m'indique l'ascenseur. je la remercie et monte avec abella jusqu'à ma chambre. nous entrons et je me jette sur mon lit, épuisé par l'inconfort du train. j'aperçois abella s'asseoir sur une chaise et lève un sourcil.

≪ - qu'est-ce que tu fais ? ≫ je demande confus.

≪ - je m'assied, je n'ai pas le droit ? ≫ elle demande en retour, elle aussi confuse.

≪ - viens ici. ≫ je dis en ouvrant mes bras.

elle secoue la tête et semble gênée.

≪ - abeeeee. ≫ je gémis de désespoir en faisant ressortir ma lèvre inférieure.

elle soupire et finit par se lever pour venir se loger dans mes bras, face à moi.

≪ - tu es vraiment petite. ≫ je remarque en baissant les yeux vers elle.

≪ - tais-toi. ≫ elle se met à bouder en jouant avec le bas de mon t-shirt, dévoilant une partie de mon ventre.

je baisse rapidement sa main et replace mon t-shirt en tirant dessus. mon ventre est la partie que je déteste le plus de mon corps. malgré tout mes efforts, les abdos refusent d'apparaître et c'est mon plus grand complexe.

abella lève les yeux sur moi en fronçant les sourcils. elle repose ses doigts sur mon haut et tente de le relever.

≪ - arrêtes. ≫ je souffle en me tournant dos à elle.

je suis sûrement trop susceptible.

≪ - cal... ≫ elle murmure en s'asseyant.

elle se colle à mon dos, posant sa joue sur mon épaule, et glisse une troisième fois sa main sur mon ventre, la passant sous mon haut. ses doigts froids caressent ma peau et me provoquent des frissons, contrastant avec la chaleur naturelle de mon corps.

≪ - où est le problème ? ≫ elle demande doucement.

≪ - là. ≫ je soupire en bloquant sa main sur mon ventre avec la mienne.

≪ - tourne-toi. ≫ elle m'ordonne presque en retirant sa main.

je le fais à contre-coeur et ses yeux capturent instantanément les miens.

≪ - retire ton haut. ≫

je fronce les sourcils.

à quoi elle joue ?

je m'exécute et me recule pour retirer mon t-shirt et le jette quelque part dans la pièce. elle pose sa main sur la partie gauche de mon torse.

≪ - y'a quoi ici ? ≫ elle demande sérieusement.

≪ - m-mon cœur, pourquoi ? ≫ je répond, troublé.

≪ - il est plutôt moche, difforme et gorgé de sang, non ? ≫ elle demande.

≪ - o-oui. ≫ je bégaye, le contact de sa peau sur la mienne me déstabilisant.

≪ - est-ce que quelqu'un en a quelque chose à foutre ? ≫

≪ - je- ≫

≪ - non, tout le monde s'en fout parce que  tout le monde a un cœur, d'une forme ou d'une taille légèrement différente, avec ou sans problème. alors arrête de complexer sur ton ventre, il est très bien. ≫

cette fille me rend fou d'elle un peu plus chaque minute.

je m'empêche de baisser les yeux sur ses lèvres et lui sourit, je ne dois pas craquer alors que je ne suis même pas sûr que mes sentiments soient réciproques.

≪ - à quelle heure tu es censée rentrer ? ≫ je demande.

≪ - je devrai déjà être chez moi. ≫ elle soupire tristement.

≪ - est-ce qu'il va... ≫ je commence, inquiet.

≪ - probablement. ≫ elle grimace.

≪ - reste ici cette nuit. je te promet que je te ramènerai chez toi demain et je lui expliquerai tout et- ≫

≪ - il te tuera calum. ≫ elle m'interrompt.

≪ - c'est toi qu'il finira par tuer. ≫

elle soupire. je sais qu'elle ne va pas bien, et je ne peux rien y faire. j'ai envie d'hurler, de lui crier qu'elle pourrait rester avec moi si elle le voulait, que je la protégerai et qu'on quitterai l'Australie pour l'Angleterre ou la Nouvelle-Zélande.

≪ - ne t'inquiètes pas pour moi calum, j'irai bien. ≫ elle tente de me rassurer en voyant que je m'acharne sur mes pensées, caressant ma joue de son pouce.

elle paraît si petite à côté de moi, si fragile et si vulnérable. c'est avec elle que je veux m'endormir tous les soirs, c'est avec elle que je veux me réveiller chaque matin, c'est définitivement avec elle que je veux finir ma vie. je veux qu'elle m'appartienne, je veux crier au monde entier que cette fille est ma petite amie, et qu'ils en soient tous jaloux.

je veux faire d'elle la femme la plus heureuse au monde.

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double update parce que je suis gentille.
j'adore ce chapitre ptn.

j'ai fait une ÉNORME connerie ; enft j'écrivais le chapitre 19 et comme une conne j'ai appuyé sur "publier" alors qu'il était même pas terminé et y'en qui l'ont vu (comme gizem la gazelle par exemple) et j'ai un peu le seum mdrr.

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