031 × Family camping
Brent nous a donc conduits chez sa mère. La première chose que je remarque, c'est que ma mère est déjà là et qu'elles sont toutes les deux en pleine conversation. La mère de Brent nous ayant aperçu, elle fait signe à ma mère que nous sommes arrivés. Cette dernière, se retourne et pose son regard sur la voiture dans laquelle on se trouve. Brent se gare dans l'aller à côté de la voiture de sa mère.
La voiture de ma mère est garée contre le trottoir donc. Nous défaisons tous nos ceintures et nous quittons le véhicule pour rejoindre les deux femmes qui nous attendent pour qu'on se mette en route. Ma mère reconnaît, la personne en plus qui nous accompagnent. Elle se rapproche de Déclan et elle le prend sans attendre dans ses bras. Ce dernier, enroule ses bras autour de sa taille et lui tapote doucement le dos. La mère de Brent les regarde se faire un câlin en souriant donc, je décide de faire les présentations.
— C'est Déclan mon grand frère, Déclan voici la mère de Brent et de Lexi, présenté-je.
— Enchanté, répondit-il une fois son câlin avec notre mère terminer.
— Enchanté, j'ai beaucoup entendu parler de vous, lui répondit la femme d'âge mûr.
— Pas toujours en bien, je ne vais pas te mentir, lui informé-je en posant ma main sur son épaule.
Il faut bien qu'il soit prévenu et de plus, je suis sûr qu'il se doutait que je ne parle pas en bien dans lui. Après, tout, il nous a tourné le dos. Je sens que cette soirée va être longue et intéressante, mais surtout longue. C'est dommage, je n'ai pas apporté de pelle et de toute façon, je suis sûr que Brent ne m'aurait pas laissé faire.
— Et si on se mettait en route, propose Brent en se glissant entre nous.
— Oui allons-y, ajoute ma mère. J'ai hâte de commencer cette petite thérapie, ajoute-t-elle.
Étant donné qu'on a plus de raison de resté planté dans l'allée, nous nous mettons à décharger la voiture de Brent. Il a raison, le coffre de sa mère est vraiment super grand, ça doit être super pratique pour faire les courses. Le sac de ma mère et mes affaires sont dans son coffre, dans celui de ma mère, nous mettons tout ce qui est bouffe et les affaires de Déclan. Vu que nos sacs sont tous chargés, nous décidons de nous mettre en route. La mère de Brent propose d'être la voiture de tête étant donné qu'elle connaît un endroit idéal pour le camping.
Je ne proteste pas parce que je n'ai pas encore pris toutes mes marques. Nous rejoignons nos véhicules respectifs. Je suis au volant cette fois. Je laisse la voiture de la mère de Brent quitté l'allée, je me prends la route après elle. L'ambiance est lourde, personne ne parle, Brent a le nez dans son téléphone, mon frère aussi moi, je fixe la route, en jetant des coups d'œil à mon petit frère à certains moments.
— ça fait combien de temps que vous sortez ensemble ? finit par me demander mon frère.
— ça fait combien de temps que tu es fiancé, le questionné-je.
— Ne réponds pas à ma question par une autre question, me dit-il agacer.
Ce dernier agacé, relève son regard de son téléphone pour fixer le siège en face de lui. Le siège où je suis installé. Brent relève aussi son regard de son téléphone pour me regarder. Il me connaît, il sait que je ne vais pas tarder à remettre mon grand frère à sa place. Il espère juste que je garde mon calme. J'essaye de garder mon calme, mais Déclan me chercher. Il croit qu'il suffit qu'il se pointe ici pour d'un coup avoir le droit de tout savoir sur ma vie ? Il se goure.
— Quoi tu veux que je te parle de moi alors, que je ne sais rien de toi ? Alors que je ne sais rien de ta vie à New York ? lui fis-je savoir. Tu crois que maman va réagir comment quand elle découvrira tout ce qui t'est arrivé ? lui demandé-je. Je suis à peu près sûr qu'elle va fondre en larmes, lui dis-je.
— Ecoute, nous n'étions pas dans la même ville et avec toutes ses histoires de décalage horaire, je ne savais plus où donné de la tête, se justifie-t-il.
— Oui et genre les sms ça n'existe pas ? lui demandé-je. C'est pour les chiens ? le questionné-je.
Je ne sais pas ce qui fait le plus pitié ? Le fait qu'il essaye de se justifier ou le fait qu'il pense que son excuse est une bonne excuse. Il n'avait aucune raison de s'éloigner de nous et pourtant, il l'a fait. Comme s'il avait honte de nous. Je comprends qu'il est honte de la situation de maman, mais c'est quoi son excuse pour moi ? Après, tout il l'a dit lui même j'avais une bonne situation.
— Écoute...
— Quoi qu'elle connerie tu vas encore balancer ? Lui demandé-je. Tu n'as même pas de vraie excuse, lui fis-je remarquer.
— Se serait peut-être mieux, si je conduisais non ? suggère Brent.
Je sais, ce qu'il essaye de faire, mais je gère. On n'aura pas d'accident parce que je gère. C'est vrai que je commence à m'énerver, que je sens tout mon être bouillonner. C'est vrai que je me déconcentre par moments en posant mon regard sur mon frère via le rétroviseur, mais ça va, je gère. Il ne me fera pas perdre le contrôle.
— Tu as le culot de venir ici et d'essayer de nous baratiner, mais je vois claire dans ton jeu, ajouté-je en ne faisant pas attention à ce que Brent vient de dire.
— Je suis désolé, d'accord, me dit-il.
— Ce n'est pas suffisant, lui répondis-je.
— Les gars, vous aurez le temps de parler de tout ça, un peu plus tard, insiste Brent. Je veux qu'on arrive au terrain de camping en vie, ajoute-t-il.
Sur ses paroles plus un mot ne flotte dans l'air. Brent prend le temps de nous examiner avant de se reconcentrer sur son téléphone. Je me concentre du coup sur la route et la voiture en face de moi que je suis depuis que nous avons quitté la casa Rivera. Le trajet se fait dans le silence. Arrivé sur les lieux, j'observe la mère de Brent qui se gare à l'entrée de la forêt. Je l'imite en me garant à ses côtés. Tous les campeurs rejoignent leurs véhicules respectifs. Nous nous réunissons pour connaître la marche à suivre.
— Il faut qu'on se trouve un emplacement facile d'accès en voiture et près, d'un point d'eau, commencé-je.
— Oui on ne peut pas prendre le risque de laisser nos voitures sans surveillance, ajoute la mère de Brent. J'ai téléchargé une carte sur mon téléphone et je crois que j'ai trouvé un endroit qui serait parfait, mais est-ce qu'il est praticable en voiture ça reste à découvrir, poursuit-elle.
— Donc, c'est quoi le plan ? lui demande son fils.
— Quelqu'un part en éclaireur, propose sa mère.
Que quelqu'un parte en éclaireur. Je suis partante. Ouais, je suis une grande fan d'aventure et puis, ils ne seront pas loin. En plus, personne ne semble vouloir le faire. Tout le monde échange des regards, ce qui me fait rire intérieurement bien sûr. Je ne vois vraiment pas de quoi ils sont peur.
— Je vais le faire, leur dis-je.
— Tu en es sûr ? me questionne Brent.
— Oui, je vais le faire, lui répondis-je en posant mon regard sur lui. Vous ne serez pas loin derrière moi, c'est sans danger, ajouté-je.
Du coup, suite à cette annonce, la mère de Brent me donne son téléphone. Je le récupère et admire l'écran où se trouve la carte. Une ligne rouge a été tracé, sûrement la route qu'on va devoir emprunter pour arriver jusqu'à un point d'eau. Tout le monde retourne en voiture. Brent prend ma place au volant et mon grand frère prendre place à ses côtés. Étant tous en position, je m'avance en direction du bois suivant précieusement les indications que me donne le téléphone.
Je regards autour de moi, je regarde attentivement si les autres pourront me suivre. Je fais attention tandis que les conducteurs au volant conduisent au ralentie faisant bien attention à ne pas abîmer leurs véhicules. La mère de Brent a laissé son fils passé devant elle. Je suppose qu'elle a trop peur pour prendre les devants. Qui n'aurait pas peur. J'aurais eux peur moi aussi, mais je l'aurais fait quand même. Ouais, je sais, je suis trop bizarre. La route fut longue jusqu'au point d'eau. Après 2h30 de marche, nous finissons par arriver sur les lieux.
J'aperçois le poids d'eau de mon perchoir parce que oui, pour arriver à ce dernier, il faut faire face à une descente. Les voitures se garent l'une à côté de l'autre. En un rien de temps tous les campeurs quittes leurs habitacles pour me rejoindre et admirer notre espace encadres par 5 grands arbres.
— Cette endroit est magnifique, commenté-je.
— Je suis entièrement d'accord avec toi, ajoute Brent en venant enrouler ses bras autour de mes hanches.
— Et je suis fatigué, ajouté-je en me laissant tomber contre ce dernier.
— Ce que tu as fait est fou, me dit-il. Mais je n'en attendais pas moins venant de toi, ajoute-t-il en riant doucement à mon oreille.
Il me connaît tellement bien. N'empêche j'ai l'impression d'avoir les membres en feu tellement, j'ai marché tout ce que je veux là, c'est m'allonger et ne plus bouger de la journée. Enfin de ce qui reste de notre journée. Après, notre petit moment, d'observation nous retournons jusqu'à nos véhicules et récupérons nos sacs. Je récupère les tentes et je m'approche des autres.
— Avec Brent on n'a pris que 3 tentes donc voilà comme ça va se passer, il y a aura deux personnes par tente, les mamans dans la première, les petites sœurs dans la deuxième et les grands frères dans la troisième, ajouté-je.
— Ça risque d'être intéressant, comment ma mère en souriant.
Vu que j'ai exposé mon plan, je me dirige vers le grand espace plein de terre qui nous sert de campement, je commence par retirer toutes les tentes de leurs housses. Ce sont des tentes pliables donc, je peux les monter toutes seules, il me suffit juste de les déplier et c'est tout, elles vont se dresser en ponds, je n'aurais plus qu'a les fixer au sol. Je ferais ça avec les bagages de chaque individu que je mettrais à l'intérieur
Les garçons se chargent de mettre notre nourriture en hauteur tandis que les autres demoiselles, se chargent des boissons, la mère de Brent a apporté un gros sac de glace du coup, elle compte s'en servir pour garder nos boissons fraîches. Ça va vite fondre, mais que voulez vous au moins, elles tiendront le temps qu'on aille dormir.
Après avoir mangé et s'être reposé sur notre campement bien installé, nous décidons d'aller faire trempette dans le lac juste à côté de nous. Du coup, nous allons tous nous mettre en tenue. Nous prenons la route ensemble. Les mamans ne veulent pas se baigner, elles vont s'allonger sur leurs serviettes, elles vont bronzer.
— Vous savez quoi ? Je n'ai pas trop envie, d'aller me baigner, commence Lexi en regardant nos mamans du ponton ou nous nous trouvons.
— Ben alors Lexi, tu as peur, lui demandé-je les bras croiser sous ma poitrine.
— Vous savez quoi moi non plus, je ne suis pas trop partant, ajoute Brent.
Le regard de sa petite soeur et le mien se posent sur lui et sans même se concerter nos prenons l'initiative de la pousser à l'eau. Ce qui nous provoque un sourire tout comme à mon grand frère qui est toujours planté à nos côtés. Profite rigole, quelque chose me dit que tu riras moins ce soir. Mon petit ami remonte à la surface en secouant sa chevelure dans tous les sens. Du coup, je décidé d'aller le rejoindre, je saute du ponton et atterrie non loin de lui.
Je m'enfonce dans l'eau avant de remonter progressivement à la surface grâce à quelques mouvements de bras et de jambes. Brent se rapproche de moi tandis que les deux autres énergumènes encore secs rejoignent nos mères. J'enroule mes bras autour du cou de mon petit ami tandis que ce dernier saisit l'arrière de mes cuisses. J'enroule mes jambes autour de son bassin, en souriant.
— Cette fin de journée commence plutôt bien, commencé-je.
— Le calme avant la tempête comme on dit, ajoute-t-il.
Il a tellement bien saisi la situation, je l'aime ce type.
— Tu as parfaitement raison, ajouté-je en riant doucement.
Rapprochant mon visage de celui de mon petit ami, je lui vole un baiser avant de me détacher de lui histoire de nager un peu. Ce dernier me suit étant donné qu'il n'a aucun intérêt à rester planter là tout seule.
La fin d'après-midi, c'est super bien passer tout le monde à fini par se mettre à l'eau. Nous avons annoncé à nos mamans que nous sommes ensembles parce qu'on ne l'avait pas encore fait. Notre histoire est encore très ressente et jusque-là le bon moment ne s'était pas encore présenter. On a décidé de profiter qu'elle soit là pour tout leur dire. Notre histoire est encore très ressente et jusque-là le bon moment ne s'était pas encore présenter. Elles nous ont dits qu'elles s'y attendaient. C'était si prévisible que ça ?
Sur ce en ce moment, nous sommes installés autour d'un bon vieux feu de bois. La nuit est déjà tombée. Le calme règne encore. Nous avons tous revêtu nos pyjamas après tout, on va bientôt aller dormir. À quelle heure aucune idée. Brent et moi sommes assis sur le hamac que sa mère à apporter, il est accroché à deux arbres. Mon frère est assis sur notre glacière tandis que les autres demoiselles sont installées sur une longue et grosse souche d'arbre qu'elles sont recouvertes de leurs serviettes.
— Bon il est temps qu'on parle de sujet qui fâche, commencé-je.
— Tu tiens vraiment à gâcher ce moment de paix, me demande mon frère.
C'est toi qui gâches toujours tout, tu ferais mieux de te calmer si tu ne veux que je t'arrache les yeux.
— On ne t'a pas fait venir ici pour mater un beau paysage, on t'a fait venir ici pour qu'on puisse parler de nos problèmes, lui informé-je.
— Alors pourquoi il y a une autre famille, à cette sortie, me questionne-t-il. Sans offense, c'est juste que je préfère régler mes problèmes familiaux avec ma famille, ajoute-t-il.
— Régler les problèmes ? commencé-je en pouffant de rire. En les fuyant ? Tu as une drôle de façon de faire, lui répondis-je.
Non, mais de quoi il parle. On a un gros problème familial sur les bras et lui ce qu'il fait, c'est refuser toute responsabilité. Pourquoi la famille de Brent est là ? Ils sont là parce qu'ils m'aident à soutenir ma mère parce qu'évidemment, je ne peux pas m'occuper d'elle toute seule. Je n'ai pas toutes les solutions, j'ai aussi une vie bordel et il ne comprend pas ça. Enfin si, il le comprend vu qu'il ne voulait rien me dire. Il savait que je ferais tout pour l'aider même si ça nuit à mon travail.
— Et si on commençait par le début, commence Brent.
— Parfait dans ce cas commençons par le début, repris-je. Ma situation a changé à Sydney du coup, j'ai décidé de revenir à Los Angeles, ma mère vient me chercher et me conduit à une caravane et là, j'apprends qu'elle vit dedans depuis quelque temps, poursuivis-je. J'apprends par la suite que mon grand frère était au courant, mais qu'il ne m'a rien et qu'il ne comptait pas l'aider, ajouté-je. Je l'ai appelé pour qu'il m'explique qu'elle est son problème et il a osé me dire que ce n'est pas à nous de régler les problèmes de notre mère. S'il n'y avait que ça. Il est parti à New York et on sait à peine ce qu'il devient, je viens à peine d'apprendre qu'il est fiancé et qu'il a une fille, continué-je.
— Tu as une fille ? Le questionne ma mère surprise.
Et voilà ça commence.
Je pense que ce n'est qu'une questionne de temps avant qu'elle ne se mette à pleurer. Est-ce que je dois poursuivre ? Parce que j'en ai envie, j'ai envie de l'exposer devant tout ce monde pour qu'il réalise à quel point, il est égoïste et ingrat parce qu'apparemment, le lui faire remarquer au téléphone, n'a eux aucun effet sur lui. Cette fois, son ego sera touché donc, il va réagir.
— Oui, il a une fille et on ne l'apprend que maintenant, on ne sait rien de sa compagne, on n'est même pas invité au mariage. Donc en gros non seulement nos problèmes sont problématiques pour lui, mais en plus de ça, il a une vie secrète, repris-je. Je ne sais plus qui est ce type.
— Oh wow ça fait beaucoup, commente la mère de Brent.
— ça, je ne vous le fais pas dire, lui répondis-je.
— Excusez-moi, s'excuse ma mère les larmes aux yeux.
Cette dernière se lève de sa place et s'éclipse derrière quelques arbres. Je savais qu'elle allait se mettre à pleurer. Elle ne connaît plus son fils. Elle n'a même pas été invité au mariage tout comme moi. Ne voulant pas laisser comme ça, je me lève du hamac, mais ce dernier à la même idée que moi étant donné qu'il se lève aussi.
— Tu ferais mieux de rester ici, tu en as assez fait, lui dis-je.
Sans attendre, je prends la direction que ma mère à emprunter. Elle n'est pas loin, je la trouve assise sur un rocher, elle pleurer la tête dans ses genoux. Je m'approche d'elle et la prends dans mes bras. Je caresse ensuite son dos la laissant se défouler parce qu'elle en a besoin. Son fils est une ordure et elle vient tout juste de le réaliser.
— Pourquoi il ne nous a rien dit, finit-elle par me demander en posant son regard sur moi.
— Je n'en ai aucune idée, lui répondis-je. Je ne sais pas pourquoi il se montre aussi secret, ajouté-je.
— Est-ce qu'il a honte de nous, me questionne-t-elle.
— Il y a des chances, lui répondis-je.
Je ne sais pas s'il a honte de nous, mais, en tout cas, c'est-ce que je pense. Il n'a pas de vraie raison de couper les ponts avec nous. Il n'arrive même pas à se trouver une excuse excusable. Il a juste coupé les ponts comme ça pour le plaisir.
— J'ai l'impression de ne plus connaître mon fils, ajoute-t-elle en passant sa main sur son visage.
— Je te rassure moi aussi j'ai l'impression que cet individu n'est pas mon frère, ajouté-je en posant un bisou sur son bras, avant de resserre mon étreinte sur elle.
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