Le lendemain matin

— Je me demande bien à quoi, tu sers, ce n'est pas possible d'être aussi inutile, lui dis-je. Mais je n'en ai rien à foutre que ta copine est été offusquer par mon comportement d'y hier, elle devrait être offusqué que tu ne la présentes à moi que maintenant, ajouté-je.

Là, je suis dans la cuisine de la piaule, je traîne sur ma tablette, j'admire les différents studios que je pourrais acheter pour y installer ma galerie tout en parlant au téléphone avec mon cher grand frère qui ne fait que faire monter ma tension au fur et à mesure que notre conversation se prolonge. Il me reproche d'avoir fait de la peine à sa fiancée et franchement, je ne me souviens pas lui avoir manquer de respect à cette pute. Là, je lui manque de respect en la traitant de pute.

— Ecoute, je sais que j'ai merdé sous tous les plans, mais tu n'avais pas à lui parler comme ça. Elle ne t'a rien, ajoute-t-il.

— Elle ne m'a peut-être rien fait, mais elle sort de nulle part et puis, je n'en ai rien à foutre qu'elle le prenne mal, je ne la connais pas et je t'en veux de nous traiter comme de la merde et d'attendre de nous qu'on accepte ta pute...

— Ce n'est...

— Je n'en ai rien à foutre que ce n'en soit pas une, le coupé-je. Tu n'es en aucun cas bien placer pour me faire la morale, ta famille avec elle est plus important que ta famille avec nous donc va te faire foutre.

Pourquoi j'ai décroché ? Vous pouvez me le dire ? J'aurais dû l'ignorée, c'est tout ce qu'il mérite. J'en peux plus de cette énergumène qui me sert de frangin pourquoi il faut qu'il soit une telle ordure, je n'aurais pas pu avoir un frère aussi agréable que Brent. Non, mais sérieusement lui et Lexi s'entend super bien après, c'est vrai que par moment, ils se font la gueule, mais ça ne va jamais très loin, moi, j'ai hérité d'un enfoiré que je commence à avoir du mal à supporter.

Alors que je déverse toujours ma haine par téléphone le jeune homme qui me sert de petit ami fait son entrée dans la cuisine. Son regard reste figé sur moi. Il a l'air de vouloir me dire quelque chose. Surement, qu'on m'entend depuis le salon, ou depuis sa chambre. Je ne pense pas qu'on m'entend depuis sa chambre, mais depuis le salon, c'est possible. Il s'adosse contre l'évier et croise ses bras sur son torse tandis que moi, je raccroche sur mon frère qui ne peut même pas en placé une tellement je suis remonté.

— Y a des fois, je me demande si c'est toi où lui le plus grande de la famille, commence-t-il.

— Je me pose exactement la même question, lui avoué-je en roulant des yeux.

Posant mon coude sur la table, je soutiens ma tête avec ma main. Je le regard toujours alors qu'un petit rire s'échappe de ses lèvres. C'est vrai que j'ai l'impression d'être la plus grande de la famille, j'ai l'impression que toutes les responsabilités reposent sur mes épaules. Je me sens déborder et stresser. Non seulement, je dois penser à moi, mais je dois aussi penser à ma mère et ses problèmes. Je suis au bout du rouleau.

— Quelque chose ne va pas ? me demande-t-il.

— Je suis au bout du rouleau Brent, je n'en peux plus de m'occuper de tout, lui confié-je. Je pense à ma mère, mon frère, mais qui pense à moi, lui demandé-je.

— Moi ? Moi, je m'occupe de toi, me dit-il en venant s'accouder sur le plan de travail en face de lui. Et avant que tu dises quoi que ce soit, poursuit-il. Je sais que tu n'as pas vraiment besoin qu'on s'occupe de toi, ajoute-t-il. Tu es du genre indépendante et tu aimes avoir le contrôle sur ce qui concerne ton avenir, mais tu n'es pas obligé de t'occuper de tout toutes seules, ajoute-t-il.

Il m'a bien cerné. Après, tout, je n'arrête pas de lui sortir que nous sommes en 2020 et qu'aucune femme ne s'attend à trouver le prince charmant ou quelqu'un pour l'aider à régler ses problèmes. C'est vrai que je me sens débordé, mais je me vois mal déléguer toutes mes responsabilités à quelqu'un d'autre. C'est mon fardeau.

— Tu as raison mais... je n'en sais rien, c'est à moi de gérer tout ça, lui répondis-je.

— Oh je sais, me dit-il sans prêter attention à ce que je viens de lui dire. Rappelle ton frère et dis-lui de venir à Los Angeles, me dit-il en se redressant.

— Pourquoi ? lui demandé-je.

— Juste fait le, m'ordonne-t-il avec toute la gentillesse dont il a le secret.

Ce dernier sans ajouter un mot de plus, quitte la cuisine. Qu'est-ce qu'il a tête ? Pourquoi il m'a interrompu ? Pourquoi il veut que mon frère vienne ici ? Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que son plan ne va pas me plaire. Je suis sûr que ça impliquera beaucoup de communication et je n'ai pas envie de parler à l'autre. Après, c'est peut-être se dont on a besoin. De parler ? Avec maman, tous ensemble. Roulant des yeux, je prends mon téléphone en main et tape le numéro de mon frère. Ce dernier décroche tout de suite étrangement.

— Ramène toi à Los Angeles, commencé-je.

— Je ne peux pas, on vient d'avoir un enfant, me dit-il.

— Tu ? Est-ce que tu as porté cette enfant dans ton ventre ? Est-ce que tu as accouché de cette enfant à t'en détruire les boyaux ?? Je ne crois pas, c'est ta fiancée qui a accouché, lui rappelé-je. Tu la déposes chez sa famille et tu ramènes ton cul ici, ajouté-je.

— Mais....

— Il n'y a pas de main, tu ramènes ton cul illico, insisté-je avant de raccrocher.

Sans attendre, je me rends dans notre conversation textuelle et je lui envoie l'adresse de Brent. Je balance ensuite un peu de musique dans mes air pod parce que oui, je n'ai pas mis le haut-parleur pour lui parler, je l'ai eu directement dans mes oreilles. Bon, c'est une chose de fait maintenant, il faut que je demande des explications à Brent. Ma tablette sous le bras, je quitte ma chaise haut et me dirige vers l'escalier. Mes pieds foulent chaque marche, ce qui me mène rapidement au sommet.

C'est là que mon regard se pose sur Ben qui sort tout juste de sa chambre. J'ai bien envie de lui parler un peu de sa situation avec Lexi bien que ce ne soient pas mes affaires. Et puis, tu sais quoi ? On s'en fiche, il se mêle bien de ce qui ne le regarde pas. Je me rapproche de lui et lui prendre le bras avant de l'entraîner une nouvelle fois dans sa chambre.

— Qu'est-ce qui se passe ? Me questionne-t-il. Tu veux un petit moment priver avec moi, ajoute-t-il.

— La ferme et va t'asseoir, lui dis-je en fermant la porte derrière nous.

Ben ne se fait pas prier, il va s'asseoir sur son lit. Je me rapproche de son bureau et attrape sa chaise de bureau roulant que je traîne jusqu'à son lit. Je m'assois dessus et pose mon attention sur ce dernier qui me regarde un sourcil en l'air.

— Alors toi et Lexi ? C'est pour quand ? lui demandé-je.

— Tu as combien de tatouage en tout, me questionne-t-il.

— Ne change pas de sujet, lui demandé-je. Je ne suis peut-être pas dans la bande depuis longtemps, mais je suis très observatrice, ajouté-je. J'ai vu qu'il y avait un truc entre vous, et je ne comprends pas pourquoi ça n'aboutis à rien. Enfin, Lexi m'a expliqué, mais j'aimerais avoir ta version, lui rappelé-je.

Je sais que ce n'est pas mes affaires et qu'il n'est pas obligé de m'en parler, mais c'est souvent les personnes extérieures qui sont les mieux placer pour donner des conseils. La mère de Brent aide beaucoup la mienne. Elle est contente d'avoir une amie qui ne la juge pas et peut-être qu'un jour, elle aura le cran de reprendre contact avec ses propres amies.

— Ben, tu sais, j'aimerais vraiment qu'il se passe un truc entre nous, mais c'est du côté de Lexi que ça coince, m'informe-t-il. Moi j'ai déjà tout essayé, ajoute-t-il.

— Ouais et je connais, c'est raison, ajouté-je en ramenant ma jambe droite contre ma poitrine. Je trouve que c'est un peu du gâchis vous passez tout votre temps ensemble, vous êtes assez mignon ensemble d'ailleurs, ajouté-je.

— Ouais, je sais, mais temps qu'elle restera camper sur ses positions, je serais obligé de faire avec, ajoute-t-il en haussant les épaules. Sinon tu as combien de tatouage en tout, insiste-t-il.

Mais c'est quoi ce soudain intérêt pour mes tatouages. Je sais qu'aucun membre de la bande n'a de tatouage aussi apparemment que les miennes, mais quand même. S'il y a bien une personne avec qui je n'ai pas envie de parler de ça, c'est bien lui. Je parlerais bien de ça à Brent, c'est lui qui devrait y manifester un quelconque intérêt, c'est plus logique vous ne trouvez pas.

— Beaucoup, lui répondis-je simplement.

— Ils sont où, me questionne-t-il.

Comme seule réponse, je me contente de lui montrer mes bras et de poser mes mains en plein milieu de ma poitrine. Il est hors de question que je lui montre tout dans le détail, ce n'est pas fait pour les moins de 19 ans. Si ça se trouve, il veut s'en faire un ? Est-ce que sa mère serait d'accord avec ça ?

— Je peux les voir, me questionne-t-il.

— Oui sauf le dernier, lui répondis-je.

— Pourquoi ?

— Parce que tu risques de tomber amoureux, lui répondis-je.

— Qui te dit que je ne le suis pas déjà ? Me questionne-t-il en haussant un sourcil.

De mon air le plus sérieux, ma main se pose sur son visage que je le bouscule vers l'arrière. Ce dernier s'étale sur le lit en riant de bon cœur. Je sais qu'il rigole parce que je sais qu'il est à fond sur Lexi, mais je préfère prendre sa remarque au sérieux. Je n'ai pas besoin qu'il me complique la vie. J'ai déjà un petit ami et un ex dans les parages, je n'ai pas besoin qu'un autre homme viennent s'ajouter au tableau.

— Ne tombe pas amoureux, l'avertis-je.

— Non ? me questionne-t-il.

— Non, insisté-je.

Sur ses mots, je me lève de sa chaise de bureau et je quitte sa chambre. Je prends la direction de la chambre de Brent où j'espère trouver ce dernier. J'ai besoin qu'il me fournisse des explications. Je veux savoir pourquoi il veut que mon frère soit dans les parages. Il se trouve effectivement dans sa chambre, il est assis sur sa chaise de bureau en face de lui se trouve son pc. J'entre dans sa chambre, ce qui attire son regard. Il tourne son visage dans ma direction.

Je m'approche de lui et enroule mes bras autour de son cou avant de prendre place sur ses cuisses. Je regarde ce qu'il est en train de faire tandis qu'il enroule ses bras autour de ma taille. Il regarde des articles de campings.

— Donc ton super plan c'est du camping, lui demandé-je en posant mon regard sur lui.

— ça te plaît ? me demande-t-il en laissant sa main droite rejoindre ma cuisse.

— J'adore, c'est vraiment un super programme, lui répondis-je.

— Je savais que ça te plaira, tu es le gens de fille qui aime le risque, ajoute-t-il.

Il a raison, je suis une femme d'action. C'est dingue à quel point, il m'a bien cerné. Le camping, c'est le genre d'activité que je faisais avec ma famille. Déclan n'aimait pas ça et je crois que c'est pour ça que j'aimais autant me rendre dans les bois au beau milieu de nul. Je sais ce que vous vous dites, si j'aime camper pourquoi je n'aimais pas vivre dans la caravane de ma mère.

Ben sachiez que c'est deux situations n'ont rien avoir étant donné qu'au moins dans une tente, je peux dormir et m'étendre de tout mon long et ce n'est que pour une courte durée. La caravane, je dormais plier sur une banquette et presque tous les soirs, dés fois, je dormais chez Brent et c'était les soirs le plus beau de ma vie étant donné que je dormais sur un lit.

— Mon plan c'est donc de vous organiser une petite thérapie au beau milieu des bois, m'explique-t-il.

— Et tu seras notre psy, pouffé-je en de rires.

— En quelque sorte, je viendrais avec ma mère et Lexi si elles sont d'accord, se serait cool qu'il est des arbitres pour vous éviter de vous entre-tuer, ajoute-t-il.

C'est une bonne idée parce que je sais que si j'ai Déclan en face de moi, je vais le massacrer donc c'est cool s'il vient pour garder les choses sous contrôles, sinon je finirais par enterrer mon enfoiré de frère où je le noierais dans la rivière la plus proche.

— C'est une bonne idée, lui dis-je en haussant les épaules.

— Du coup tu n'aurais pas du matériel dans ton placard secret ? Me questionne-t-il.

Il parle du garde-meuble.

— Je n'en sais rien, lui répondis-je en haussant les épaules.

Le camping a pris fin après mes 15 ans donc est-ce que le matériel est encore là ? Surement, il doit prendre la poussière quelque part, si ma mère l'a gardé. Est-ce qu'elle la garder ? Est-ce qu'elle l'a jeté ? Je n'en ai aucune idée après tout, elle n'a pas gardé grand-chose de la maison et pourquoi elle garderait du matériel qui date d'il y a des siècles.

— Dit plutôt que tu ne veux pas que je découvre ta tente Dora l'exploratrice, me dit-il en riant de bon cœur.

— Ma tente n'était pas Dora, lui informé-je en joignant mon rire au sien. Elle était bleu ciel, je ne suis pas vraiment quelqu'un de compliquer, lui rappelé-je.

— Je ne sais pas pourquoi, mais je te crois, me dit-il en hochant la tête.

Évidemment qu'il me croit, il m'a cerné, il sait que je ne suis pas nunuche comme fille, j'aime la simplicité. Après, je ne dis pas que je n'achète rien qui vienne de série. Je dis juste que quand j'en achète ça doit être quelque chose de simple. Je me suis acheté un t-shirt Riverdale, il est noir et il y a écrit Riverdale dessus, c'est tout. Je me suis acheté un Sweat South Side Serpents, il y a juste le logo derrière et marquer Riverdale devant, c'est tout, j'aime ce qui est simple et ça a toujours été le cas.

— Je vais demander à ma mère, si elle a gardé le matériel.

Mon téléphone en main, je le déverrouille et compose le numéro de ma mère tandis que mon compagnon repose son attention sur son PC, de sa main droite, il manipule sa souris, l'autre repose sur le bas de mon dos. Air pod dans les oreilles, j'attends qu'elle décroche, ce qu'elle fait à la 4ème sonnerie.

— Salut maman je voudrais savoir, il te reste toujours notre vieux matériel de camping ? lui demandé-je.

— Hum en fait non, commence-t-elle. Quand j'ai perdu la maison, je les ai utilisés. Une bande de gamins, on prit un malin plaisir à tout détruire, c'est pour ça que je me suis acheté une caravane, ajoute-t-elle

C'est pire que ce que je pensais. Heureusement, au moins, elle a trouvé mieux qu'une tente. Parce qu'elle aurait pu vivre dans une tente. Je ne sais pas comment on aurait tenu étant donné que j'ai débarqué avec 4 valises. Je n'aurais même pas pu dormir avec elle. La caravane est peut-être une horreur, mais elle reste mieux qu'une tente.

— C'est pourquoi ? me demande-t-elle.

— Je t'en parlerais à ton retour, bye, lui répondis-je avant de raccrocher. Bon ben, on va devoir aller faire du shopping, ajouté-je à l'intention de Brent.

— ça me va, me répondit-il en haussant les épaules.

Je me lève des jambes de mon petit ami et prendre la direction de la porte, ce dernier se lève juste après et me suis. Nous sortons de sa chambre et dévalons les escaliers avant de prendre la direction de la porte d'entrée. Porte où nous nous faisons intercepter par Alan.

— Vous allez Chez Target ? nous questionne-t-il.

— C'est possible, lui répondis-je. Pourquoi ? le questionné-je.

— Vous pouvez nous prendre quelque chose ? nous demande-t-il.

— Non déplace-toi bro, lui répondis-je. Non, je déconne, qu'est-ce que tu veux ? lui demandé-je en riant doucement.

Ça va, je sais que par moment, je peux être sauvage, mais quand même, je ne le suis pas souvent. En tout cas, le temps d'un instant, il a eu peur. Sur son visage, j'y vois de l'embarras, intérieurement, j'en ris parce que j'adore embarrasser les gens. En plus, j'ai bien envie de savoir ce qu'il veut qu'on lui rapporte de Target. J'espère que ce n'est pas de la bouffe.

— Deux bulls géante, me répondit-il. On vous remboursera, ajoute-t-il.

— Qu'est-ce que vous comptez faire avec ça ? lui demande Brent.

— Un combat dans la piscine où une course dans la rue, ça reste à voir, lui répondit-il.

— ça à l'air cool, lui répondis-je.

Je m'y vois déjà dans un bull géant à essayer de faire la course. Je n'ai jamais testé ça avant. C'est vrai que je suis une femme d'action, mais depuis que je suis partie à Sydney je me suis ramollie après tout, je n'avais pas d'ami avec qui faire des conneries et je ne considérais pas les amies de Jordan comme étant mes amies. Pour moi, c'était et ça restera des connaissances.

— Ta copine valide, ajoute-t-il en me montrant du doigt.

— Okey on va vous chercher ça surtout parce que j'ai hâte de voir sur quoi ça va déboucher, lui répond mon partenaire en souriant.

Sur ses mots Brent et moi, reprenons notre route. Nous sortons de l'immense maison et rejoignons le petit garage pas si petit. Une idée me vient donc je m'arrête et attrape le bras de mon super petit ami.

— Passe-moi tes clés, lui demandé-je.

— Pourquoi ? me demande-t-il.

— Je voudrais te montrer quelque chose, lui informé-je.

C'est intrigué qu'il sort les clés de sa poche et qu'il me les tend. Je récupère le trousseau et rejoins le côté conducteur. Je m'installe derrière le volant et lui à mes côtés. Nous bouclons nos ceintures avant que je ne glisse la clé dans le contact et que je quitte l'allée.