014 × This is way out of my league
La réunion est venue à son terme. J'ai dû écouter beaucoup de gens parler de leurs problèmes et l'état dans lequel leurs folies acheteuses les a laissés. Certain ont remonté la pente parce qu'ils sont été soutenu par leurs familles, d'autre continue de lutter même si pour eux ça n'a rien d'évident. Je veux aider ma mère à s'en tirer, mais je n'ai pas la méthode miracle. Je ne suis qu'une jeune qui a tout juste 23 ans. Je ne suis pas sûr non plus que ce soit une bonne idée que Brent s'en mêle, mais je me sens tellement dépasse. Toute cette réunion m'a mis les nerfs en ébullition. C'est pour ça que j'attends le moment parfait pour aller parler à Anna. Je suis en train de faire la queue étant donné qu'un homme assez efféminé lui parler. Je crois qu'il s'appelle Gregg. Ce dernier finit par quitter le champ du coup, je me jette à l'eau.
— J'aimerai pouvoir aider ma mère à s'en sortir, commencé-je. C'était quoi votre méthode miracle ? lui demandé-je.
— Je me suis rendu compte que la plupart des choses que j'achetais je n'en avais pas besoin, je les achetais juste pour combler une sorte de vide, je les ai achetés mais, ce n'était parce qu'il me plaisait plus pour me sentir mieux et me vider la tête, commence-t-elle. Donc voilà ce que je te conseille, voit avec ta mère ce dont vous pouvez vous débarrassez et essayer de canaliser sa frustration sur une autre activité, me conseille-t-elle.
— C'est quoi votre activité ? lui demandé-je en croisant mes bras sous ma poitrine.
— C'est la boxe, me répondit-elle. Mais, attention, il faut que tu trouves quelque chose qui pourrait lui plaire, y que comme ça qu'elle se sentira mieux, ajoute-t-elle.
Étant donné que j'ai toutes les informations en main, je la remercie puis, je fais signe à ma mère qu'il est temps qu'on parte. Nous quittons la salle pour arpenter le couloir nous menant à la grande porte. Cette fois, les vigiles ne nous ont pas jeté un regard comme si nous n'étions rien et qu'il n'était pas utile de savoir qui nous étions. Nous rejoignons le véhicule de ma mère. Je suis encore au volant.
— Maman aujourd'hui, je vais essayer de trouver toute l'aide dont tu as besoin, lui expliqué-je. Je ne peux pas gérer toute cette histoire toutes seules donc un de mes amies à proposer de nous aider, lui informé-je.
— Michelle, tu as osé parler de ma situation catastrophique à quelqu'un ? me demande-t-elle. Comment as-tu pu ?
— Relaxe maman je ne suis pas entrée dans le détail, la rassuré-je. Il ne sait rien juste que tu as une folie acheteuse, lui informé-je.
Non mais elle a cru quoi ? Que j'allais parler de l'intégralité de sa situation avec Brent ? Non, je ne pourrais pas, j'aurais beaucoup trop honte. Vous avez bien vu où on vit ? Vous avez vu où il vit. Je ne veux pas qu'il me juge. Ayant mis les choses au point avec ma mère, j'entre l'adresse que Brent m'a envoyé dans le GPS puis, je quitte notre place de parking. Je redoute un peu la rencontre qui va suivre surtout que sa mère n'a jamais entendu parler de moi, elle ne sait pas d'où je sors. Elle va se poser beaucoup de questions du genre "pourquoi tu ramènes une inconnue chez nous"
La maison de famille est plutôt grande, c'est une maison de banlieue quoi, mais, elle a la classe. Elle n'est pas aussi impressionnante que la villa dans laquelle vit Brent, mais, elle a l'air paisible, ça sent la vie de famille à plein nez et ça me plaît. C'est exactement ce que je cherche comme mode de vie. Non, je ne cherche pas à avoir des enfants, seulement une situation stable.
Histoire de ne pas faire mauvaise impression dés le départ, je me gare contre le trottoir et non dans l'aller où je peux déjà y voir la voiture de Brent. Au moins, je ne suis pas arrivée avant lui, sinon de quoi on aurait eux l'air. De pauvres inconnus qui traînent devant la maison d'une famille qui n'a rien demander. Quittant notre véhicule, nous rejoignons le porche. Je frappe à la porte vitrée qui sert de porte d'entrée. Quelques secondes, plus tard, Brent fait son apparition. Il nous ouvre.
— Hey enfin, tu es là, me dit-il.
— Brent voici ma mère, ma mère Brent, présenté-je. Je persiste à croire que c'est une mauvaise idée tout ça, mais, ça ne fera pas de mal à ma mère de rencontrer du monde, de sortir quand elle ne bosse pas, ajouté-je.
— Alors entrée, ajoute-t-il.
Du coup, nous entrons après qu'il se soit décalé. Il nous indique le chemin menant au salon que nous empruntons tandis qu'il fermait la porte derrière nous. Cette maison est magnifique super bien décorer et les mures sont d'un blanc immaculé. La couleur des meubles est un rappel à ses derniers. Arrivés dans le salon, nous voyons une femme qui doit à peu près avoir le même âge que ma mère et une chevelure châtaigne. Brent arrive derrière nous et il nous présente sa chère mère.
Quelques minutes plus tard.
— Je persiste à croire que c'est une mauvaise idée, dis-je. Vous n'êtes pas obligé de nous aider, je peux très bien gérer ça toute seule, ajouté-je.
— Mais, non ça ne me dérange vraiment pas et puis, ça ne devrait pas être à toi de gérer ça tout de seule, ajoute-t-elle.
— Tu devrais t'occuper de ton travail, ajoute ma mère. Si je ne t'ai pas dit de revenir c'est justement pour que tu n'es pas à mettre ta vie entre parenthèse pour moi, lui ajoute-t-elle en souriant doucement.
C'est la meilleure voilà maintenant que ma mère essaye de me mettre de côté, mais c'est vraiment le monde à l'envers. C'est vrai que je n'ai pas encore trouver du travail et surtout je n'ai pas encore consulté mes ventes mais, je peux m'occuper des deux après, c'est vrai que si ma mère se concentre sur son travail et moi sur le mien, on a plus de chance de s'en sortir. Je n'en sais rien, mais en tout cas, il faut que je bosse et que ma mère sorte de son trou.
— Je peux très bien faire les deux, ajouté-je.
— Une chose est sure, tu as besoin d'aide, poursuit Brent. On va t'aider, ajoute-t-il. Qu'est-ce qu'on peut faire ? me demande-t-elle.
— La responsable du groupe de soutien de ma mère m'a dit qu'il faudrait lui trouver une activité pour évacuer sa frustration, leur informé-je.
— On peut faire ça, ajoute sa mère.
Cool, pendant qu'ils vont s'occuper de l'activité moi, je vais aider ma mère à se débarrasser de tout ce qu'elle n'a pas besoin. Je pense qu'on doit surtout se débarrasser des vêtements, j'ai vu beaucoup de portant dans le garde-meuble. Je commencerais par ça demain. Enfin, je l'espère, il faut encore que je voie si j'ai du boulot sur la planche.
Après la petite réunion, la mère de Brent nous a invités à se joindre à sa table pour le déjeuner. Ma mère a beaucoup échangé avec elle. Elles sont même échangées leurs numéros, ce qui me fait sourire étant donné que ma mère vient de se faire une nouvelle amie et elle est toute rayonnante. Je me demande ce que sont devenues ses autres amies. Je ne serais pas surprise qu'elle ait coupé les ponts avec elles, pour cacher sa misère ou alors elles sont fuies quand elles sont sues pour sa crise, elles l'on laisser dans sa merde. Une fois le ventre plein, nous quittons le domicile ayant comme projet de rentrer à la maison, mais avant que je n'aie le temps de passer derrière le volant, Brent m'interpelle. Je me retourne donc.
— Alors tu me laisses déjà, me dit-il.
— Je ne veux juste pas laisser ma mère toute seule, aujourd'hui elle ne travaille pas et elle risque de bien se faire chier, ajouté-je.
— N'importe quoi, intervient ma mère derrière moi. Va t'amuser avec ton amie, je vais m'en sortir sans toi le temps d'une journée, me dit-elle en souriant doucement.
Je ne suis pas très chaud, je ne vais pas vous mentir, mais elle insiste et il insiste du coup, je lance ses clés à ma mère. Tout contente cette dernière, se jette derrière le volant, nous lui faisons un petit signe de la main tendis qu'elle quitte la place où elle était garée pour prendre la route menant à notre chez nous. Il ne reste plus que mon bon vieil ami et moi devant la propriété de sa famille.
— Je peux conduire, lui demandé-je en désignant sa voiture d'un signe de tête.
— Pff alors là, tu rêves, me dit-il les mains dans ses poches avant.
— Voyons Brent, j'ai mon permis, je te signale et puis, ce n'est pas si mal de se faire conduire, tu risques quoi ? lui demandé-je.
— Ce que je risque justement je n'en sais rien, me dit-il en me faisant les gros yeux.
— Tu es trop injuste avec moi, lui dis-je en lui adressant une mine de petit chien battu.
Ce dernier veut me dire non, je le sens et ça se voit, mais il commence à succomber à mon charme naturel. Il essaye de regarder ailleurs, mais je ne le laisse pas se défiler aussi facilement. Je reviens à la charge, je me transforme, en véritable pot de colle enroulant mes bras autour de son cou. Ce dernier essaye de faire comme si tout ça n'est pas en train de se produire, mais il finit par craquer.
— Okey bien, mais fait attention, me dit-il avant de me tendre ses clés.
— Lol le mec, il me parle comme si c'était la première fois que je conduisais, ajouté-je en me foutant de sa gueule avant de venir ébouriffer sa chevelure. Aller en voiture, ajouté-je avant de rejoindre le côté conducteur.
Je me glisse sur la banquette conductrice et mon cher voisin de siège se glisse à côté de moi tout en essayant de remettre de l'ordre dans sa chevelure. Franchement, cette voiture, c'est un truc de malade, les sièges sont super confortable, elle est vraiment très propre franchement ça se voit qu'il y tient. Fermant ma portière, je m'installe bien dans le fonds de mon siège avant de glisser la clé dans le contact.
— Oh qu'est-ce que tu fais, me demande-t-il en me faisant sursauter au passage. Tu fais quoi de ta ceinture, me questionne-t-il.
— Relaxe mec j'allais la mettre, lui dis-je en riant doucement avant de saisir ma ceinture et la boucler en même temps que lui.
Ce dernier n'arrête pas de me dévisager, examinant le moindre de mes mouvements. C'est assez déstabilisant. Il a l'air tellement concentrer, tellement sérieux. Ma ceinture est donc bouclée donc je décide d'entreprendre une marche arrière, après avoir bien vérifié qu'il n'y a aucune voiture dans mon angle mort.
— Oh doucement, me cri-t-il en me faisant une nouvelle fois sursauter et caler par la même occasion.
Ce mec, s'il continue, il va me faire, faire un accident et qui va devoir payer les réparations ? Pas moi. Je ne payerais pas, il est pire que mon moniteur d'auto-école ce mec. Suite à son nouveau cri, je ne peux pas m'empêcher de le dévisager tandis que mon cœur bat encore la chamade. On n'a même pas encore quitté l'allée.
— Tu cris encore une fois comme ça et je te jure que tu vas t'en prendre une, l'avertis-je.
— Je suis désolé, s'excuse-t-il. Juste fait attention d'accord, ajoute-t-il plus calmement.
Après, l'avoir dévisagé, je me reconcentre sur ma manœuvre et je quitte l'allée sans encombre, je conduis en direction de l'adresse du jeune homme à côté de moi et ce dernier est agrippé à son siège comme s'il avait peur pour sa vie. Il est vrai que je conduis vite, mais je respecte les limitations de vitesse. Ce mec est vraiment trop bizarre, je me demande s'il fait ça avec ses autres potes ou si c'est juste avec moi.
Quand on fut arrivée dans son allée, Brent me montre où me garer et je ne bronche pas, je me gare sur la place et enfin nous quittons sa voiture parce que vraiment. C'est le pire co-pilote que je n'ai jamais eux. Quand je conduisais Jordan à son boulot, il n'était pas comme ça, il était calme et pauser.
— Je comprends mieux pourquoi Lexi conduit ta voiture quand tu n'es pas dans le coin, commencé-je. Tu es le pire co-pilote de tous les temps, ajouté-je.
— Non je ne le suis pas, me dit-il avant de se diriger vers la porte d'entrée. Je fais ça juste pour dissuader quiconque de vouloir conduire mon bébé, me confit-il en souriant.
— Donc tu t'es amusé à me crier dessus tout ça pour que j'oublie l'idée folle de conduire ta voiture ? lui demandé-je.
Ce mec, il est fou et malin. Plus j'apprends à le connaître plus, je suis fasciné par le personnage. C'est fou ce qu'on se ressemble tous les deux. Pour simple réponse, il se contente de hocher la tête et moi en réponse, je lui donne un grand coup dans l'épaule, ce qui lui fait mal étant donné qu'il laisse échapper un petit cri et qu'il commence à se caresser l'épaule. Par la suite, il ouvre la porte et je constate que la maison et vide et qu'elle semble propre. Me dirigeant dans le salon, je sors mon téléphone de ma poche arrière pour voir ce qui se passe sur mon site. J'ai déjà 27 commandes pour diverse forma de photo de mon catalogue. J'ai beaucoup de commandes de format bannière, ce qui est plutôt cool, j'aime bien les bannières et pour l'instant personne n'a besoin de mes services.
— Les nouvelles sont bonne ? me demande-t-il avant de venir se jeter sur le canapé en face de moi.
— J'ai beaucoup de photo de mon catalogue qui on été acheté, donc je dirais bonne nouvelle, lui répondis-je. Il va juste falloir que développe tout ça, le problème, c'est que je n'ai aucune version papier sous la main, ajouté-je posant le bout de mes doigts sur mes lèvres.
— Tu veux qu'on s'en occupe maintenant, me demande-t-il.
— Non, je verrais comment je gère ça demain, ajouté-je avant de venir m'asseoir à côté de lui.
Il va falloir que je trouve un imprimeur qui est une imprimante capable d'imprimer de grandes feuilles, je me sens sous pression tout d'un coup. Depuis, que je suis ici, je ne fais que courir dans tous les sens. Brent sent que je suis préoccupé du coup, il a quitté le canapé me laissant seul. Je ne sais pas ce qu'il a derrière la tête, mais quelque chose me dit que c'est pour me remonter le moral. Quand il revient, il a à la main un paquet de tagada. Awn, il est tellement chou ce petit gars.
Récupérant le paquet, je le prends dans mes bras et poser un bisou sur sa joue. Ce dernier veut me faire découvrir des trucs, il veut me montrer un peu ce que ses amies et lui font comme style de vidéo. J'avoue que depuis que je sais qui il est, je n'ai pas vraiment cherché à en savoir plus. J'ai beaucoup trop de choses à penser. Là, c'est le moment parfait étant donné que nous sommes tous seules et qu'on s'ennuie.
Il me montre quelques-uns de ses vidéos et celle de ceux qui vivent ici. Je sais déjà quelles sont mes youtubeurs préférés. Ben déjà Brent, il fait un peu de tout franchement, j'adore. Il a des vidéos trop mignonnes et aussi des vidéos à mourir de rire. Ceux que je mets en deuxième, c'est Stokes parce qu'ils sont à mourir de rire. Il n'y a pas un moment dans les vidéos qu'il m'a montrées où je n'étais pas au bord des larmes.
Sur le même podium, je mets les deux Lexi et Ben parce que Ben, c'est un casse coup et j'adore ça. Les Lexi, elles font du bon contenu, mais je ne me marre pas autant que pour les autres. Nous sommes en train de regarder une vidéo d'Alan et Alex quand d'un coup un bruit de porte se fait entendre. Instinctivement, nous regardons la porte. Ben et Lexi rentrent et sont en pleine conversation.
— Regarder qui voilà, c'est Brent et sa nouvelle copine, commence Ben avant de se rapprocher de nous.
— Nous ne sommes qu'ami, lui rappelé-je.
— Tu as moitié avachie sur lui, me fit-il remarquer.
— Non, ce n'est pas vrai, lui répondis-je avant d'enfourner un Tagada dans ma bouche. J'ai juste une jambe qui repose sur lui, c'est tout, lui fis-je remarquer.
Je suis quelqu'un d'assez tactile est-ce qu'on peut m'en tenir rigueur ? C'est signe que je l'apprécie. Si ce n'était pas le cas, je serais assis de l'autre côté du canapé et on se regarderait à peine. Non en fait, vous savez quoi, si je ne l'appréciais pas, je ne serais même pas là. Je serais dans mon trou pourri en train de faire la gueule.
— Mêle toi de tes affaires Ben, ajouté-je en lui tirant la langue.
— Je sens que toute cette histoire va bien se terminer, ajoute-t-il. Bon laissons les amoureux tranquilles, poursuit-il en posant sa main dans le bas du dos de Lexi pour la pousser gentiment hors du salon.
— Je ne comprends pas c'est quoi leurs problèmes, ajoute Brent avant de tenter de fouiller dans mon paquet de bonbons.
Ce dernier n'a pas le temps de piocher quoi que ce soit étant donné que je lui donne une tape sur la main. Ce dernier me regarde en mode choquer de la vie, mais en gardant quand même un sourire surpris dont il a le secret. Il caresse sa main comme si la petite tape, lui avait fait mal puis, il revient à la charge, tendant la main du côté non habiter du canapé, il ne peut plus y avoir accès et sa technique pour l'avoir est de me chatouiller les côtes et deviner quoi ? Je suis chatouilleuse à mort et c'est une des choses que je déteste chez moi.
Du coup, je commence à me tortiller dans tous les sens et à rire à gorge déployer tandis que mon tortionnaire continue de jouer avec mon point faible. Je lâche mon sachet et je tombe du canapé. Je suis prête à tout pour échapper à cette torture, mon corps rejoint donc le sol. Je sens la douleur du calage contre mon bras légèrement adoucie par le tapie sous la table basse.
Ce dernier, tente de me rattraper, mais il n'est pas assez rapide. Il me regarde avec sa mine surprise, mais quand il remarque que je n'ai plus le paquet, il le prend entre ses mains avant de s'enfoncer dans son siège comme si de rien n'était. Me redressant doucement, je pose mon regard sur lui qui mange comme si quelques secondes plus tôt, on n'était pas en pleine bagarre.
— Et tu ne m'aides pas à me lever ? lui demandé-je.
— Elles sont quoi tes jambes ? Me demande-t-il.
Suite à cette réplique, un sourire se dessine sur mes lèvres. Je me redresse puis, je reprends ma place à côté de lui. Il me rend mon sachet en le posant sur mes cuisses. Nous recommençons à manger devant des vidéos comme si de rien n'était.
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