Je m'attendais à passer de longues heures dans un vol épuisant. Je regrettais presque d'être partie tout seul. J'aurais pu attendre les autres à l'hôtel le temps qu'il terminer cette vidéo mais, non je n'en voyais pas l'intérêt et heureusement que je me suis écouté parce que la jeune femme avec qui j'ai partagé ce vol est vraiment super sympa. Au début, elle avait l'air un peu coincé et sauvage, mais je ne sais pas elle s'est détendue et finalement nous nous sommes bien marrés tous les deux. Mais, le vol est terminé et nous allons chacun faire notre route. Il faut que je lui demande son numéro, je veux la revoir. En temps qu'amie bien sûr.

Elle n'a pas besoin d'une nouvelle relation-là tout de suite. Je ne sais pas ce que son ex lui a fait, mais elle a quitté la ville donc je considère qu'il a dû merder un max. Je ne sais pas comment elle va réagir suite à ma demande et s'est pour ça que j'hésite. Je me contente de lui faire la causette en riant. Elle a un rire contagieux, elle est magnifique et elle est marquée. Ça change des filles que j'ai l'habitude de fréquenter, elles n'ont pas de tatouage aussi voyant. Je me demande combien elle en a en tout.

Nous sommes allés récupérer nos valises et étourdie comme je suis à cause de sa beauté renversante, j'ai oublié que j'avais un troisième sac avec mes affaires de plage et je ne m'en suis rendu compte qu'une fois dehors. Heureusement, que je ne m'en suis pas rendu compte une fois sur la route sinon de quoi j'aurais eu l'air. J'ai malheureusement dû l'abandonné. Je me mets à courir de toutes mes forces de tous mes membres de peur que quelqu'un ne prenne mon sac par inadvertance.

Il n'y a rien de bien intéressant dedans, mais je tiens quand même à le récupérer. Une fois arrivée sur place, je dévisage chaque bagage à la recherche du mien. Un sac de sport noir, pourtant un défilé de bagage se dresse devant moi et je ne vois pas mon sac. Je commence à me dire qu'il est sans doute trop tard et que quelqu'un l'a peut-être pris, mais je finis par le voir du coup attrapant ce dernier, je l'ouvre pour vérifier son contenu. Ses biens mes affaires, il y a mon chapeau de plage, un sachet contenant mes affaires mouiller. Tout est là.

J'avais prévu de sprinter vers la sortie, mais je suis beaucoup trop essoufflé mes membres ne voulent plus m'écouter. Ils ont besoin de se reposer donc je décide de marcher en direction de la sortie, il se fait tard et j'ai hâte de rentrer à la maison. Quelque chose se dresse devant moi. Des fans, elles voulent quelque photo. Comme je ne suis pas méchant, je décide d'en prendre avec elle. J'aurais bien voulu prendre plus de photo et avec toutes les jeunes filles présentes, mais, ma chère petite sœur doit perdre patience et en plus ma voisine mystérieuse doit m'attendre avec ma valise.

Une fois dehors, je vois qu'elle est toujours là, mais, que ses valises non. Posant ma main dans le bas de son dos, je voulais attirer son attention et ça à marcher, je les faites sursauter. Ce qui me fait doucement sourire. Malheureusement, on n'a pas discuter beaucoup étant donné, que sa mère l'attendait. Je n'ai pas pu lui demander son numéro. Ni même son prénom, comment je vais faire pour la revoir. Tout ce que je peux faire s'est profité de ce moment. Elle qui s'éloigne de moi pour rejoindre le véhicule de sa mère.

Quand elle referme la portière du véhicule derrière elle, je reviens à la réalité. Je pose ma main sur l'anse de ma valise puis, je me mets à chercher Lexi du regard. Je la trouve assez facilement étant donné qu'elle essaye d'attirer mon attention en agitant les bras devant elle. Ce qui me fait rouler des yeux. Je me dirige vers elle en traînant ma valise.

— Tu ne vas pas me faire croire que tu ne m'as pas vu, commence-t-elle une fois arrivée à sa hauteur. C'était qui cette fille ? me demande-t-elle.

— C'était une amie, on était sur le même vol, me contenté-je de lui répondre.

Sur ce, elle ouvre le coffre de ma voiture parce que bien sûr, elle est venue avec ma voiture. Je me débarrasse de mes deux bagages à main et jeter ma valise à côté d'eux. À peine le coffre fermé, Lexi me donne mes clés, en me disant qu'elle est fatiguée. Je la crois elle a les yeux toute bouffis et ce n'est pas du tout beau à voir. Du coup, j'accepte de me jeter derrière le volant. Je me glisse à ses côtés et après avoir bouclé ma ceinture, je sors mon téléphone de ma poche avant. Je veux voir ce qui se passe vite fait. Je le déverrouille et je désactive le mode avion.

D'un coup sans prévenir une rafale de notification fait son apparition, j'ai bien cru que mon téléphone allait bugger. La plupart des notifications sont d'instagram, de Tiktok en gros de toutes les applications que j'ai sur mon téléphone. Je décide d'aller à l'essentiel et de ne regarder que les messages qu'on m'a envoyés. Il y a des messages de Lexi qui me demande « Où je suis » et aussi de regarder devant moi. Pour les autres conversations, c'est le groupe où se trouve toute la bande.

— Alors cette fille, elle te plaît, me demande Lexi.

— Quoi on vient à peine de se rencontrer, lui répondis-je en posant mon regard sur elle. Après, c'est vrai qu'on a bien rigolé, mais, ça s'arrête là et puis, je n'ai pas son numéro et je ne sais même pas comment elle s'appelle, lui informé-je.

— Quoi ? me demande Lexi sous le choc.

— Je n'ai rien dit, lui dis-je avant de glisser ma clé dans le contact.

Elle a beau me demander des explications, je n'ai pas envie de lui répondre. Je me contente d'allumer la radio pour la distraire et je m'insère ensuite sur la route dans un embouteillage puissant. La route va être longue.

Une fois arrivée à la piaule.

Je suis enfin content d'être de retour à la maison. Pourtant, je n'arrête pas de me demander où peut bien habiter ma mystérieuse voisine de siège. Elle est sensée habitée dans le coin. À Huntington Beach. Sinon moi, c'est Brent Rivera et je suis un Youtubeur. Pas banale comme boulot hein ? Si vous voyez où je vis. Depuis quelque temps, mes amies et moi nous sommes installés dans une maison tous ensemble. Ça n'a pas été évident de trouver une maison avec 6 chambres, mais on a fini par trouver et puis, il reste encore des pièces vides, mais on ne sait pas trop quoi en faire.

Vivre tous ensemble, c'est une expérience qu'on avait envie de partager du coup nous avons cette piaule. Cette villa rien que pour nous sans parent le rêve pas vrai ? Sinon Lexi et moi quittons mon véhicule que j'ai garé à côté de la voiture d'Alan après tout, c'est la seule place qu'il reste.

Ma petite sœur ayant décidé de ne venir pas m'aider à tout décharger, je m'en occuper seul. Posant mes sacs sur mes épaules, j'attrape ensuite ma valise qui se retrouve sur ses 4 roues au sol. Sortant l'anse de son trou, je referme mon coffre et rejoint l'entrée. Passer la porte qui m'attend ? Toute la bande enfin pas toute malheureusement je ne vis pas avec tous mes amies certains ont leurs propres appartements. Du coup comme résident, on a Alan et Alex qui forme les Stokes Twins, Lexi ma petite sœur, une autre Lexi et Ben qui lui est encore à Sydney pour cette histoire défit. Il n'est pas seul, je vous rassure.

Ils sont tous venus à ma rencontre et mon tchèquer comme il se doit, mais comme toujours il y a toujours un pour dire une connerie.

— Je savais que tu serais le premier à rentrer, me dit Alan en riant de bon cœur en me donnant une petite tape dans le dos.

— J'ai eux un problème technique avec mon matelas, lui informé-je.

— Je demanderais ça à Ben quand il sera de retour, me dit-il avant de me donner une tape sur l'épaule avant de rejoindre le salon.

Étant donné que personne ne semble vouloir m'aider après avoir lâché un soupire, je rejoint les escaliers que je commence à monter un à un en traînant ma valise curieusement lourde. Une fois au sommet, je rejoinds le couloir menant a ma chambre.

Cette dernière est dans le même état que quand je suis partie impeccable. C'est comme ça que j'aime voir ma chambre quand je rentre d'un long voyage. Ma valise termine à côté de mon lit, mon sac a dos sur le lit et je balance mon sac de sport dans la salle de bain. Il y a plein de trucs sale dedans, ça n'a rien à faire dans ma chambre. Ayant décidé d'au moins vider ma valise avant d'aller dormir, je fais monter cette dernière sur mon lit. J'en saisis la fermeture éclair que je tire avec précaution pour l'ouvrir. Attrapant un sweat, j'ai dans l'idée d'aller l'étendre sur un cintre, mais quelque chose attire mon attention.

Des sous-vêtements et ce ne sont pas les miens. Je ne crois pas porter des soutiens et encore moins des petites culottes. Ce n'est pas ma valise merde, je me suis trompé de bagage il ne manquait plus que ça. Comment je vais faire pour trouver à qui ça appartient ? La demoiselle doit sûrement avoir laissé un signe quelque part. Renversant la valise, je suis à la recherche de quelque chose n'importe quoi qui pourrait m'aider à contacter la jeune femme qui sera priver de sous-vêtement ce soir.

Tout ce que je vois s'est des sweats, il y a 3 dans cette valise, le reste s'est des jeans, des mini-short et aussi des maillots. Il y a aussi un sac noir dedans, que je m'apprêtais à ouvrir quand d'un coup mon regard est attirer par quelque chose dans le fond de la valise. Une carte ? Ça en a tout l'air. Saisissant cette dernière, je la porte à mes yeux pour y lire le petit message inscrit.

« Si vous trouvez cette valise contacter ce numéro »

En dessus, il y a le prénom Mic et son numéro. C'est qui cette Mic ? C'est une fille ? Parce que c'est-ce qu'on se dirait en voyant le contenu de son bagage. Pourtant ce nom... En fait pour moi, ce n'est pas un nom, je dirais plutôt un surnom. Je suis bien avancé. En tout cas, j'appellerais ce numéro demain parce qu'il se fait tard et étrangement, je suis crevé.

Du coup saisissant le contenu de la valise que j'ai renversé sur mon lit, je les glisse de nouveau dans le bagage que je referme par la suite. La valise finit sous mon lit et du coup je me concentre sur moi. Allant poser mon sac sur mon bureau, je m'approche de mon armoire pour en sortir un pyjama. Un short et un t-shirt. Je me débarrasse des bouts de tissu qui recouvre ma peau pour ne rester qu'en boxer. Une fois mon pyjama sur le dos, je ramasse les vêtements que je portais un peu plus tôt, je vide mes poches pour ensuite aller les déposer dans mon panier à linge sale qui se trouve dans ma salle de bain.

Sans attendre une minute de plus, je récupère mon téléphone, et je me glisse sous les draps de mon lit froid que je ne vais pas tarder à réchauffer. À peine le matelas frôlé, je me sens lourd comme si j'avais attendu ce moment toute ma vie. Il me manquait tout de même quelque chose. Cette odeur, son shampoing. Ses cheveux qui sentent la pomme. Elle avait dormi la tête sur mon épaule et moi, je n'ai rien dit. Je l'ai laissé faire, j'en ai profité. Elle devait avoir besoin de ce contacte et je le lui ai donné et je ne regrette rien.

Chassant vivement cette pensée, j'ouvre le premier tiroir de ma table de nuit pour en sortir mon chargeur. Vous vous doutez bien que j'aie plusieurs chargeurs. Ben celui dans mon sac, c'est mon chargeur de voyage, celui dans ma table de nuit est mon chargeur de nuit. Je dois toujours avec un chargeur près de moi. Branchant l'emboue dans la prise à côté de ma tête de lit, je branche son extrémité dans le derrière de mon téléphone affamer qui affiche 3 %. Je dois le laisser se sustenter donc je le pose sur ma table de chevet après avoir refermé le tiroir. Tournant le dos pour dormir sur mon côté droit, je ferme les yeux, me laissant tomber dans un sommeil de mort.

Le lendemain matin
Quand je me réveille, je ne me sens pas encore bien reposer, mais je n'ai pas envie de me rendormir. Attrapant mon téléphone, je constate que ce dernier a ses batteries recharger du coup, je le débranchée, posant le chargeur sur la table de nuit. Il est 11 heures du matin et j'ai faim comme pas possible et pas de force pour me lever de mon lit. Je suis intrigué, intrigué par le bagage qui se trouve sous mon lit. Je me demande ce que la personne qui le cherche est en train d'endurer. Si elle le cherche, si elle a contacté l'aéroport. J'ai tout un tas de questions.

Il est temps d'appeler le numéro. Dégageant mes jambes du dessus-de-lit, je m'accroupie pour récupérer la valise identique à la mienne que malheureusement, je n'ai plus. La valise rejoint mon lit et je l'ouvre de nouveau. La carte est encore là.

Tu voulais qu'elle aille où ?

Chute ça va. Saisissant mon téléphone et cette dernière, je vais dans l'application d'appel et je compose le numéro. Mon cellulaire rejoint mon oreille, j'attends qu'elle décroche. Je veux savoir ce qu'est devenu mon bagage. Je ne crois pas avoir laissé quelque chose d'important dedans, mais quand même. Une voix féminine se fait entendre et cette voix m'annonce que le numéro n'est plus attribué. Je mets du temps à réaliser ce qu'elle vient de me dire, je suis ailleurs, dans un autre monde, j'ai encore plus de question. Quand je reviens à moi-même, mon téléphone rejoint le lit et mes mains se mettent à frapper rageusement mon visage.

— Qu'est-ce que c'est que ça ? me demande Lexi.

Comme si ce n'était pas suffisant ma petite sœur s'immisce dans ma chambre sans frapper et elle me dévisage avec ses gros yeux globuleux, sont regard passe de moi à la valise pleine d'effet personnel de femme. Elle a l'air d'imaginer le pire, elle est déjà en train de se faire sa propre idée. J'allais lui expliquer ce qui s'est passé, mais elle quitte précipitamment ma chambre. Suivant cette dernière jusqu'à la rembarre des escaliers, je veux savoir ce qu'elle compte faire.

— Heeyyy les gars Brent a une valise pleine d'affaire de femme dans sa chambre, cri-t-elle pour que tout le monde l'entende.

Je peux toujours compter sur ma sœur pour m'embarrasser. Les autres ce que je peux comprendre par leurs cries ne semblent pas comprendre ce qu'elle vient de leur annoncer. Étant tous en bas, ils décident de venir nous rejoindre. Ne voulant pas avoir à leur expliquer, je m'éclipse vite fait bien fait pour rejoindre mon sanctuaire. Évidemment, mes amies ne comptent pas me laisser m'en tirer aussi facilement, ils me courent après. Mon premier réflexe est de fermer la valise et de m'asseoir dessus. La pièce vide se remplit en un rien de temps par tous les résidents de cette demeure.

— Une valise de meuf ? Tu t'es trouvé une copine ? Tu l'as invité à venir vivre ici ? Me questionne Alex.

— Non je me suis juste trompé de bagage à l'aéroport arrêté de faire vos gros paranos, lui répondis-je.

— Du coup, cette personne a ta valise, suppose l'autre Lexi. Tu avais quelque chose d'important dans ta valise ? me demande-t-elle.

Franchement, je ne crois pas. Je ne suis pas partie avec mon PC. Tout ce qui est électronique, je les ai glissé dans le sac avec lequel j'ai embarqué. C'est justement pour ça que j'ai fait ma valise voyager en soute parce que je savais que ce qu'il y avait à l'intérieur n'était pas si important que ça.

— Seulement des fringues je crois, lui répondis-je en haussant les épaules.

— Elle a quelque chose d'important dans sa valise ? me demande ma petite soeur.

— Je n'en sais rien, ajouté-je en me levant de la valise.

Ouvrant cette dernière, je suis à la recherche du sac noir que j'ai vu hier soir. Il doit sûrement contenir quelque chose d'important. L'ayant trouvée, je l'ouvre. Ce que je vois, c'est un appareil photo et une petite boite noire. Un appareille photo, un Nikon, il y a son objectif aussi dans le sac. Ce dernier tourne entre mes doigts comme si c'était la première fois que je voyais un appareil photo. Je suis à la recherche de quelque chose en prénom. Regardant la bandoulière, tout ce que je vois, c'est le nom de la marque.

— C'est peut-être la valise de ton ami de l'aéroport ? Suppose Lexi. Tu sais, celle dont tu ne sais absolument rien, ajoute-t-elle.

— What ? Réagissent les autres se rendant compte qu'ils sont raté un épisode.

— Hey, je sais des choses sur elle, lui informé-je. Je sais, qu'elle est de Sydney, qu'elle a fui son mec et qu'elle est allée rejoindre sa mère qui vit quelque part à Huntington Beach, ajoutais-je. Et tu as raison, c'est sûrement sa valise, elle m'a dit qu'elle est photographe, poursuivis-je.

— T'es sûr qu'il y a une fille ? nous demande Alan. Il ne l'a pas plutôt rêvé ? demande-t-il.

Il ne manquait plus que ça. Que je l'ai rêvé. Je ne crois pas l'avoir rêvé, je ne crois pas être fou à ce point-là. Elle est réelle. Je l'ai sentie, je l'ai touchée. Elle existe et si elle n'existait pas, je ne me serais pas retrouvé avec cette valise et surtout Lexi ne l'aurait pas vu. En tout cas, Lexi a raison, c'est forcément sa valise. Elle s'appelle Mic alors.

— Ouais, y a une fille ils sont sortis ensemble sourire aux lèvres et il lui a même confié son bagage le temps d'aller chercher son deuxième sac, lui répondit-elle. Sa mère a dû prendre ta valise, suppose-t-elle.

— J'ai trouvé son numéro dans le fond de sa valise mais, il n'est plus bon, lui informais-je.

— Du coup qu'est-ce que tu vas faire ? me demande Alex.