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Secret secret.


Jisung avait la tête sous l'eau avec la sortie du nouveau produit. Il se retrouvait confronté à tout un tas de responsabilités et de délais raccourcis auxquelles il ne s'attendait pas et à vrai dire, cela n'était pas forcément pour lui déplaire, lui occupant ainsi l'esprit.

Durant ces deux derniers mois, ses tâches quotidiennes autant que les nouvelles, l'avaient occupé une grande partie de ses journées et parfois même de ses nuits. La gamme auto-chauffante était très attendue et l'équipe de Félix en faisait déjà la promotion depuis des semaines un peu partout en Asie. Minho avait au moins raison sur ce point, il n'avait pas le droit à l'erreur et il le savait, ajoutant une charge supplémentaire sur ses épaules. Pourtant, il était compétent et presque tout était sous contrôle, cela ne l'empêchait pour autant pas d'anticiper chaque erreur possible, ajoutant à la pression qu'il s'imposait déjà.

Jisung, Seungmin et Jeongin travaillaient d'arrache pieds comme un seul corps depuis des semaines, souhaitant mettre toutes les chances de leur côté. Et quand Seungmin et Jeongin, étant bien plus matinaux, arrivaient sur les coups de sept heures du matin pour partir plus tôt, Jisung, lui, tel l'oiseau de nuit qu'il était, travaillait davantage jusqu'à trois ou quatre heures de la nuit pour filer parfois aux aurores. De tels horaires étaient difficiles à tenir, mais ils lui assuraient également une tranquillité qui, pour lui, n'avait pas de prix. Même s'il s'agissait de son rythme de sommeil ou de son quotidien.

Jisung terminait très tard la plupart des jours de sa semaine et ce, depuis que le lancement avait commencé, ne comptant plus ses heures.
Et chaque soir, peu importe l'heure qu'il était, avant de prendre le dernier métro, il pouvait apercevoir Minho quitter le bâtiment en même temps que lui. Ce dernier attendait discrètement et patiemment que Jisung descende vers la rame de métro adjacente, puis, une fois certain qu'il était à l'intérieur, Jisung l'entendait allumer sa moto pour enfin partir.

Le dirigeant ne lui parlait jamais. Il n'entamait pas de dialogues ni ne tentait le moindre mouvement, mais il était là, chaque soir depuis des semaines, inlassablement. Jisung se disait que leur dernière conversation dans la salle de réunion n'avait pas eu l'air de le décourager et cela ne faisait que le faire frémir davantage de colère.

Minho avait toujours fait ça, attendre Jisung le soir quand il terminait tard pour ne pas qu'il risque quoi que ce soit en dehors du bâtiment jusqu'à la station de métro alors même que celle-ci se trouvait à peine à quelques vingtaine de mètres du bâtiment. Initialement, Jisung adorait cela. Il ne pouvait nier qu'une telle attention le faisait se sentir spécial, soutenu et diablement aimé. Aujourd'hui, ça l'exaspérait. À vrai dire, rien ne l'irritait davantage.

Cette action lui donnait le sentiment de faire encore partie de la vie de son ex-petit ami, comme s' il y avait toujours sa place et que, d'une manière ou d'une autre, il avait compté. Imposant à ce dernier des habitudes, une routine, un quotidien, le leur.

Ses souvenirs et ses pensées intrusives étaient particulièrement difficiles en cette soirée. Expressément parce qu'il s'était mis à pleuvoir intensément, coupant toute possibilité de concentration de la part de l'ingénieur. Cette dernière le plongeait toujours dans une nostalgie profonde, particulièrement ici, chez SDD.

L'eau ruisselante tambourinait sur les vitres du building et à l'entente, ce fut le coup de grâce pour Jisung, lui rappelant à jamais cette première soirée...

Comme un lointain souvenir :

Il était tard, peut-être une heure du matin, il n'était plus très sûr et Jisung avait les yeux qui lui piquaient de fatigue quand il entendit la porte de l'ascenseur s'ouvrir sur son étage. La luminosité de ce dernier contrasta avec la pénombre de la pièce qui était uniquement éclairée par la lueur de la lune et la faible lumière de son bureau. L'ambiance était à la solitude et au travail et Jisung se demandait qui pouvait bien venir à son étage si tard dans la nuit.

- Président Lee ?

Jisung était surpris. C'était la troisième fois cette semaine que Mr Lee venait lui rendre visite aussi tard dans sa journée et c'était même peut-être la sixième ou septième fois, rien que ce mois-ci. Alors bien que ses visites devenaient presque habituelles pour son supérieur, lui s'en trouvait toujours étonné.

- Tu travailles tard en ce moment... Est-ce qu'il faut que j'en parle à ton chef d'équipe ? Je ne veux pas t'épuiser.

Le ton de Minho était taquin tout en laissant entrevoir une véritable pointe d'inquiétude qui perlait toujours dans la forme de ses sourcils lorsqu'il s'adressait à lui de cette manière. Cependant, Jisung choisissait toujours de l'ignorer, ne souhaitant pas alimenter ses propres fantasmes.

- Non, bien-sûr que non ! Je pourrais terminer ça demain techniquement, mais je voulais vraiment finir les calculs ce soir pour attaquer l'application demain, c'est vraiment plus facile pour moi de tout faire d'un coup et j'aime travailler la nuit.
- Si consciencieux...

Les paroles de Minho n'étaient qu'un murmure à peine audible lorsqu'il s'approcha, dans une démarche presque féline, vers le bureau de Jisung, le rendant furieusement sensible au spectacle malgré la mesure qu'il essayait de tenir.

L'ingénieur fît comme s'il n'avait pas entendu, comme toujours, tentant désespérément de garder une certaine distance entre eux. Ce n'était pas la première fois qu'il surprenait Mr Lee se parlant à lui-même, le complimentant parfois. Cela ne l'empêchait pour autant jamais d'en être gêné. Dans ces moments-là, ses oreilles devenaient imperceptiblement roses, bien malgré lui et cela ne faisait qu'accentuer le sourire ravageur de son patron. Ce dernier n'ignorait pas l'effet qu'il produisait sur son cadet et souvent, il en jouait, terminant de faire bégayer toutes les bonnes résolutions que le jeune tentait de tenir.

Minho s'approcha de plus en plus dangereusement du poste de travail de son subordonné. Il s'appuya machinalement au dossier du fauteuil sur lequel Jisung était assis, penchant son visage vers les calculs de son employé. Ses lèvres étaient si proches du cou de son homologue qu'il pouvait sentir la tiédeur de son souffle sur sa mâchoire avant de venir percuter avec lascivité sa clavicule, le faisant trembler de désir pour son supérieur. Son parfum boisé et vibrant enivrait toujours chaque cellule du corps du plus jeune, comme une comptine qui lui restait toujours en tête. Il en ressentait toutes les nuances subtiles de bois de cèdre et de citronnier en fleurs qui venaient alors se mélanger avec perfection à sa propre odeur vanillée, terminant de le faire succomber, comme elles aussi envoûtées.

Proche de Minho, Jisung avait le sentiment d'avoir encore 16 ans, passionné et prêt à tout pour un simple regard, un doux contact, une attention, peu lui importait du moment que son aîné posait ses yeux félins sur lui. Même quelques secondes auraient été des instants de gagnés.

- Que veulent dire ces lettres et tous ces chiffres que tu entasses ?

Minho glissa ses doigts fins sur le papier posé sur son bureau, le survolant à peine et l'effleurant si subtilement que Jisung se demanda s'il n'était pas en train de fantasmer sur ce morceau de papier et de rêver cet instant. Tout ce que Minho touchait n'était que sensualité, luxure et interdit. Absolument tout chez son supérieur le rendait fou. Sa prestance, son sourire toujours malicieux, son regard profond, presque noir, et même s'il n'aimait pas se le dire, son corps... si athlétique et puissant... Il le rendait fou, il lui faisait perdre tout sens moral.

- Ce... ce sont des calculs... Enfin je veux dire, des algorithmes ! Ils... ils vont me permettre de rédiger des calculs pour pouvoir après...

Minho le coupa d'un rire léger, presque mutin avant de prendre davantage appui sur le dossier sur lequel était adossé Jisung, rapprochant encore ses lèvres légèrement humides de l'oreille de ce dernier.

- Tu te demandes probablement pourquoi je viens te voir Jisung, non ?

Cette question n'en était pas une et pourtant Jisung frissonnait déjà d'en entendre la réponse. Il n'osait plus bouger d'un millimètre, espérant secrètement que la terre s'arrête enfin de tourner, les suspendant ainsi dans l'instant qui se jouait devant ses yeux ébahis. Son supérieur tourna alors sa chaise avec lenteur, torturant davantage à chaque degré parcouru son cadet. Ce dernier avait une respiration presque saccadée et ses yeux tremblaient de se voir accorder ce qu'il n'osait même pas formuler depuis ces dernières années. Un baiser, un toucher, une attention, peu importe laquelle du moment que Minho continuait de le regarder ainsi que jamais, il ne s'éloigne de nouveau.

Quand son supérieur fut enfin face à lui, dans un instant qui sembla durer une éternité, ce dernier bloqua la chaise contre le bureau qui faisait maintenant dos à l'ingénieur. Le plus âgé attrapa avec aisance et confiance les accoudoirs et de toute sa posture, il le domina, l'emprisonnant de ses bras. Et c'est avec toute l'assurance qui manquait à Jisung que Minho lui susurra à l'oreille, dans une langueur excise et salvatrice,

- Je veux savoir si l'algorithme que j'ai créé pour te plaire fonctionne Jisung.

Le souffle chaud du PDG venait caresser le lobe de son employé avec luxure et ce dernier contracta machinalement sa mâchoire, épris d'un désir interdit pour un homme qui lui retirait tout bon sens. L'ingénieur se redressa légèrement dans son trouble tout les rapprochant encore un peu plus et Minho y vit enfin le signe qu'il attendait.

Sans appel, il s'empara avec fougue des lèvres de Jisung. Ce dernier gémit bruyamment entre les lippes douces et chaudes de son aîné, surpris et délicieusement soumis à l'initiative de son supérieur alors même qu'il s'adaptait à la brutalité autant qu'à la douceur du contact. Ses sourcils se courbèrent de plaisir alors même que sa respiration s'était presque coupée sous la délicate surprise qu'il lui infligeait.

Confiant en sentant son vis à vis réceptif, Minho lui empoigna doucement la nuque de sa main libre tout en se maintenant à l'accoudoir du fauteuil. Il était maintenant dangereusement penché sur lui, rendant tout mouvement de ce dernier vains alors même qu'il n'avait aucune intention de bouger.

Minho, provocateur et joueur, plaqua son genou entre les cuisses de son cadet, tout contre l'intimité de Jisung et ce dernier en fut tellement subjugué qu'il ne put que fermer davantage ses yeux, contrit par le plaisir, tout en accentuant la pression de leurs lèvres. Plus sûr de lui qu'il n'était plus tôt, l'ingénieur imposa sa langue avec douceur contre la lèvre supérieure de son patron et ce dernier lui donna l'accès à son intériorité sans même y réfléchir. Les deux hommes savouraient maintenant pleinement et avec délectation chaque seconde de leur contact et chaque tanin sucré de ce baiser les amenèrent toujours plus loin sans jamais les perdre. Les sensations qu'ils ressentaient tous deux rendaient justice à l'attente qui s'était faite pour chacun d'entre eux et ensemble, ils allèrent jusqu'à sacraliser un baiser qui demeurerait pour toujours, à partir de cet instant, le commencement de tout ce qu'ils avaient toujours attendu.

Dans l'open-space toujours sombre Minho recula doucement son visage, à peine essoufflé de leur contact alors même que Jisung semblait manquer désespérément d'air.

Le PDG le fixa d'une manière mutine tout en passant son pouce sur sles lèvres encore mouillées de son subordonné, portant avec langueur à sa bouche la marque de leur baiser, qu'il suça avec avidité.

- À demain bébé.

Minho quitta la pièce comme un mirage, laissant derrière lui l'imparable bruit de la pluie s'abattant avec tapage sur les vitres du building qui accompagna Jisung l'heure suivante. Il se sentait bercé par un son qui l'amenait toujours plus haut perché sur des nuages qu'il ne pensait pas un jour pouvoir atteindre tant ils lui semblaient magnifiques.

Ce soir-là, la ville fut la seule témoin d'une transgression qui changea à jamais la vie de deux hommes. Minho et Jisung seraient maintenant liés à jamais, pour le meilleur, mais également pour le pire.

-

Pourtant, à ce moment-là, alors même que la pluie battait de nouveau de son eau sur les carreaux, Jisung se rendait compte qu'il n'avait été qu'une proie tombée dans le piège du plus dangereux des prédateurs et à vrai dire, malgré lui, l'ingénieur s'était délecté de chaque seconde de son supplice. Jusqu'à lui faire honte et de tout ce qui le traversé aujourd'hui, c'était probablement cela le plus difficile, il avait honte de l'avoir autant aimé et d'avoir prit autant de plaisir dans une relation qui l'avait pourtant tant blessé.

Jisung, assis sur ce même fauteuil presque un an plus tard, avait le regard plus vide qu'il n'avait jamais été. Quelques kilos en moins, des cernes en plus. Il écoutait lascivement le bruit des gouttes s'écraser le long des vitres de l'immeuble alors même qu'une bile acide et dévastatrice lui remontait dans la gorge. Ce souvenir lui laissait toujours un goût amer dans la trachée jusqu'à mourir bien plus loin dans son cœur et parfois même, bien plus haut à la surface de ses yeux, avant de finir par ravager son visage.

Il était deux heures du matin et il savait malgré tout ce qui était arrivé entre eux que Minho était lui aussi dans ce bâtiment. Du moins, tout au fond de lui et malgré tout, il l'espérait. Il ne savait pas dire pourquoi, mais c'était toujours ainsi. Toujours lorsqu'il s'agissait de Minho.

Seungmin et Jeongin avaient depuis longtemps déserté l'étage. Parfois, ils pouvaient se retrouver à deux ou trois collègues à travailler tard, mais cette fois-ci il était seul et comme dans un mauvais souvenir, il entendit la sonnette de l'ascenseur s'arrêter à son étage. Ce dernier s'ouvrit dans un lent ballet d'angoisse avant de finir par venir le baigner de sa lumière.

Malheureusement autant qu'heureusement, ce ne fut pas Minho qui en sortit et Jisung fut surpris de reconnaître le visage caractéristique et suffisant de Chan. Le chien de garde de Minho comme aimait maintenant l'appeler Jisung, eux qui s'entendaient si bien autrefois.

- Vous êtes bien loin de votre département Mr Christopher Bahng Chan, que puis-je faire pour le service juridique à...

Jisung se coupa volontairement avant d'observer sa montre de manière quelque peu théâtrale,

- Deux heures seize du matin ?

Le ton du plus jeune était glacial, liquoreux d'un venin qui attendait de sortir depuis bien trop longtemps. Avec agressivité, il retourna son siège vers le dit Mr Bahng Chan, le transperçant de son regard pourtant acculé par sa simple vision.

- J'aurais aimé qu'on parle..., j'avais un dossier à finir et je savais que tu serais là, tu aimes bien bosser la nuit et moi aussi donc c'était le moment. J'ai demandé à Minho de rentrer plus tôt que ces derniers jours, je lui ai dit que je te raccompagnerais. Il a besoin de dormir.
- Je ne vous permets plus de me tutoyer ni même de me parler d'autres choses que du travail. Donc à part si vous souhaitez une plainte, demain matin à la première heure sur votre bureau pour intimidation et harcèlement moral sur un subordonné, je vais finir mon montage et vous allez retourner d'où vous venez, probablement quelque part dans les tréfonds de votre conscience.

Jisung ne plaisantait pas, son visage était fermé alors même qu'il se retournait d'ores et déjà face à son bureau. Il se concentra de nouveau sur ses feuilles et ses outils, ignorant délibérément le responsable juridique.

- Donc Minho a raison..., c'est totalement mort ? Même entre nous ?

Un silence assourdissant pouvait se faire entendre et Chan jura entendre son cœur battre dans ses oreilles tant il était stressé lui aussi par cette situation qu'il n'avait jamais souhaité voir un jour arriver. Jisung resta concentré sur ses mouvements, quelques gestes maladroits et tendus commençaient à trahir son irritation et ses yeux ne pouvaient s'empêcher de furieusement lui piquer.

- Je ne sais pas quoi te dire Jisung... Je suis tellement désolé, je sais que j'aurais dû te prév...

Jisung s'était levé en trombe de sa chaise ne laissant aucun temps de compréhension à Chan sur les actions qui se produisaient pourtant sous ses yeux. Les sclères de Jisung étaient injectées de sang par le poids de la fatigue, par le poids de l'humiliation et par l'influence de ces deux derniers mois de refoulement et d'insomnies sur son physique et sa psyché.

À présent il courait presque vers son nouvel ennemi, ça en été trop pour lui.

- Ferme là putain !

Jisung l'avait attrapé par le col, le plaquant avec fureur le long du mur présent derrière eux. Le corps de Chan tapa dans un bruit assourdissant, avec beaucoup plus de brutalité que l'ingénieur ne l'avait voulu, mais il était bien trop furieux à cet l'instant pour s'en inquiéter. Chan avait automatiquement levé ses mains en signe de reddition et de paix. Il ne ferait rien, il ne se défendrait pas, ils le savaient tous les deux. Chan méritait sa colère, elle était légitime.

- Je ne veux plus t'entendre Chan, JE TE DÉTESTE PUTAIN ! Comment t'as pu rien me dire...

Jisung semblait acculé par ses mots qui sortaient en cascade de sa bouche, trop longtemps refoulés. Son visage était autant dévasté par la peine que par la haine et Chan ne put s'empêcher d'en avoir un pincement au cœur.

- ÇA T'AS FAIS RIRE C'EST ÇA ?

Jisung hurlait à présent, profitant de l'absence de ses collègues et du silence de la ville pour lâcher tout ce que ses lèvres avaient tenté de faire mourir dans son départ. Il espérait inconsciemment que l'écho de ses plaintes atteignent leur véritable destinataire. Tout cela lui était adressé et lui autant que l'avocat en avaient la parfaite conscience. Lui faisait une nouvelle fois honte, toujours cette même vieille amie, dévastatrice.

- Vous vous foutiez bien de ma gueule avec ce connard de Changbin ? À boire des coups sur mon compte, c'est ça ? C'EST ÇA PUTAIN ?

Les sanglots de Jisung étaient maintenant audibles et ses poings commençaient à trembler d'anxiété et d'abnégation, tout était trop intense et surtout, bien trop difficile. Pourtant, dans un dernier élan, celui du désespoir, Jisung encercla davantage la chemise de Chan qu'il déchira légèrement au niveau du col. Ses joues étaient couvertes de ses regrets, d'un chagrin qui semblait maintenant intarissable.

Épuisé, Jisung plaqua le temps d'un instant son front contre l'épaule de Chan, à bout d'une douleur qui ne semblait plus avoir de fin. Il tentait vainement de reprendre son souffle alors même qu'il sentait ses poumons se comprimer de plus en plus par toutes les émotions qu'il avait vainement tenté de cacher au plus profond de lui.

Par abnégation autant que par dépit, Jisung finit par lâcher son collègue avant de marcher vers le fond de la pièce en titubant. Il était essoufflé, enragé. Il avait besoin de sortir de cet enfer, à tout prix, c'était vital. Il laissa tous ses effets sur son bureau et sans même un regard en arrière, il quitta le bâtiment en trombe par les escaliers.

À l'extérieur du bâtiment, l'eau glacée de la ville vint se déverser par bribes salvatrices sur son visage, comme une délivrance, le lavant au moins momentanément de son mal. L'humidité du ciel mêla ses larmes à la colère froide et incisive de la citadine et ensemble, ils semblaient en pleine perdition. Aussi consumés par l'abattement que par les ressentiments qui s'abattaient maintenant sans sommation sur Séoul tout entière.

Jisung se l'était déjà pourtant promis il y a de cela plusieurs semaines et même s'il n'y était pas parvenu jusqu'ici, maintenant il le devait, il devait passer à autre chose. Tout ça, c'était fini. Il devait se ressaisir, même la ville l'avait compris.


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Alors, pensez-vous qu'il va tenir sa décision ?

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