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I am YOU.


Jisung arriva avec rapidité devant le bâtiment de son ancien amant et une fois devant la bâtisse, c'est comme si ce lieu avait toujours été sien et c'est sans aucune hésitation qu'il pénétra le hall principal. L'hôtesse d'accueil le reconnut instantanément et c'est d'un geste poli, quoique surpris, qu'elle lui désigna les ascenseurs en se courbant poliment.

Ses trois amis le suivirent discrètement dans ce lieu que Jisung semblait connaître par cœur. Ils trottinèrent légèrement afin de suivre le rythme effréné de leur ami qui avait lui-même du mal à reprendre son souffle quand Seungmin se demanda comment ils allaient atteindre l'étage privé de Minho et de quelques clients triés sur le volet.

Surpris et avant même qu'il ne puisse demander, il vit Jisung sortir un badge de sa poche afin d'activer le bouton 71 sur le panneau interne de l'ascenseur. Seungmin n'osa aucun commentaire, mais il se mit à sourire discrètement tout en regardant ses pieds. Il laissa ses cheveux bruns tomber devant ses yeux et il sourit plus intensément en pensant que Jisung avait gardé ce badge depuis tout ce temps.

Décidément, tout n'était pas fini, c'était une évidence.

Jeongin fut le premier à sortir de l'habitacle quand il tomba nez à nez avec Hyunjin qu'il ignora avec subtilité. Il attendit que Jisung et Seungmin le guide avant qu'ils accèdent enfin à l'appartement du président.

C'est Chan qui leur ouvra, et Hyunjin, lui, ferma la marche.

En entrant dans le loft qui s'offrait à lui, Jeongin ne put s'empêcher de se dire que s'il pensait sa famille riche, il se trompait. Ce qui se profilait devant ses yeux ébahis, c'était ça, la vraie richesse.

Cet appartement détenait le charme discret et onéreux de ceux qui ne regardent pas à la dépense et absolument tout dans cet immense duplex, pourtant si simplement décoré, sentait l'opulence. Qu'il s'agisse du béton ciré au sol, de la cuisine entièrement ouverte dont on ne devinait aucun électroménager ou encore de la vue à 180 degrés sur la ville, absolument tout était divin et délicieusement pensé.

Les seuls éléments qui dénotaient et qui ramenaient Jeongin à la réalité furent les multiples étagères et parcours en bois clair pour chats présents un peu partout le long des murs du salon jusqu'aux différents couloirs que l'étudiant pouvait apercevoir. Ces derniers lui rappelaient d'où SDD tenait ses racines et Jeongin se dit en lui-même que Mr Lee devait être terriblement inquiet. À cet instant, le chef d'entreprise lui apparaissait bien différent de l'image qu'il renvoyait.

Cette réflexion interne fut coupée par un Minho au visage tiré qui arriva en trottinant d'un couloir qui semblait mener aux chambres. Son souffle était court, saccadé par l'angoisse et les nouveaux arrivés pouvaient aisément voir transparaître sur son visage toute la peur qui l'habitait. Durant cet instant, ils n'étaient plus face à leur supérieur. Ils faisaient face à un homme banal, de celui qui aime éperdument ses animaux, de celui qui possède un plat préféré et qui, comme tous, pouvait s'effondrer.

Sa chemise grise en satin, quelque peu froissée, était ouverte jusqu'au troisième boutons alors que ses cheveux lui tombaient négligemment devant les yeux. Minho n'avait de cesse de les remonter anxieusement, si ce n'est maladivement. C'était douloureux à voir, lui qui possédait toujours quelques mèches de cheveux qui lui tombaient avec grâce sur un front sans imperfections. La manière qu'il avait de les toucher était quasi frénétique et cette vision fît frissonner Jisung. Ce dernier semblait transi par l'angoisse de son amant, totalement submergé à son tour de le voir si désarçonné.

Dans la panique, Minho ne fît pas vraiment attention aux personnes qui s'étaient invitées et sans sommation, ni regard en arrière, qu'il prit avec force Seungmin dans ses bras. Dans cette position, il avait l'air d'un enfant accablé et cela les fît tous frissonner.

Félix était sans voix, c'était la première fois qu'il voyait le président aussi vulnérable, le visage tiré par l'inquiétude. Sa séparation d'avec Jisung l'avait vivement éprouvé et le chargé de communication l'avait souvent vu au plus mal. C'est pour cette raison que Félix ne pensait pas pouvoir le voir en pire état qu'il avait été.

Pour autant, cette fois-ci, c'était pire.

Dans les bras de son ami, qui le tenait avec autant de force et d'affection qu'il le pouvait, Minho se sentit en sécurité si ce n'est rassuré, et c'est pour cela qu'il sourit pour la première fois de la journée. C'était drôle à constater, eux qui étaient habituellement si peu enclins aux accolades semblaient pourtant chez eux, serrés l'un contre l'autre. C'est comme s'ils l'avaient toujours fait, comme si ce geste avait toujours été naturel.

Doucement, Minho se recula légèrement de son ami tout en rouvrant délicatement ses yeux. Troublé, il aperçut enfin les hommes présents avec eux, un peu plus loin derrière Seungmin.

- Ji.. Jisung ?

Lee Minho était perdu, c'était une évidence. Son regard alla de Jisung à Seungmin, puis de Seungmin à Chan, pour enfin finir par regarder Félix, comme s'il pouvait lui apporter les réponses qu'il semblait désespérément chercher. Minho avait besoin d'explications, il était déjà suffisamment encombré, son esprit ne pouvait en analyser davantage.

Plus loin, plus discrets, il repéra à leur tour Jeongin et Hyunjin qui semblaient ne pas savoir comment se parler dans une ambiance plutôt étrange. Cependant, Minho était déjà bien trop bouleversé pour pouvoir totalement comprendre cet échange ou y porter plus d'intérêt. Tout ce qu'il retenait c'est qu'il allait mal et que Jisung était là...

Comprenant son désarroi, qui finit par mettre à son tour mal à l'aise Jisung, ce dernier toussota dans sa manche, gêné. Il cherchait probablement à alléger l'atmosphère et pourtant, son geste ne fît que souligner encore davantage le malaise et aucun des deux ne savaient maintenant ou regarder.

Jisung avait les pommettes rouges pivoines et ses joues étaient quelque peu gonflées par l'appréhension. L'adrénaline passée, l'ingénieur commençait enfin à comprendre jusqu'où cette dernière l'avait conduit. Et maintenant qu'il était debout dans l'appartement qu'il avait autrefois habité, Jisung devait bien admettre qu'il avait du mal à justifier sa présence, et plus que tout, il redoutait les conséquences que son impulsivité pouvait à présent engendrer.

Quand on regardait bien et avec un peu de recul, la situation était plutôt limpide.
Jisung venait de porter secours à l'homme qu'il aimait malgré tout et dans sa course, il s'était assuré de vérifier que ce dernier n'était pas en train de l'oublier dans les bras d'un autre...

Dans un silence mortifère, Minho s'avança doucement et lentement vers Jisung, comme s'il n'était qu'une illusion. À moins d'un mètre de lui, il s'arrêta, sans poser plus de question tout en n'osant pas s'approcher plus et à la surprise générale, c'est Jisung qui s'approcha davantage.

Dans un soupir, comme s'il lâchait enfin les armes, au moins le temps d'un instant, Jisung tira Minho contre lui en attrapant avec certitude son bras tout en maintenant sa nuque contre sa clavicule, main dans les cheveux. De cette manière, Jisung plaçait délibérément le visage du plus âgé contre son cou. Jisung savait que dans cette position, son amant s'était toujours senti protéger de tout et surtout, de tous. Minho ne l'admettrait jamais, mais il aimait le sentiment de sécurité que lui procurait Jisung et à cet instant, il en avait plus que tout besoin. Jisung était comme sa maison de vacances, un lieu sécuritaire où Minho pouvait être pleinement lui-même. Jisung était sa zone de confort, sa safe-place et quand on regardait de plus prêt la manière dont le corps de Jisung se détendait à mesure que son amant se fondait contre lui, on comprenait qu'à son tour, était son tout. Il était son oxygène.

Minho respira avec force l'odeur vanillée de son compagnon et c'est sans gêne ni retenue, qu'il se lova contre Jisung en quelques millièmes de secondes. Instantanément, et sans même qu'il ne puisse le maîtriser, Minho senti ses larmes couler contre son visage à mesure qu'il laissait sa stature d'homme d'affaires s'effriter pour laisser place à l'homme transi d'amour qu'il était.

De son chagrin autant que de son soulagement, Minho macula le cou de Jisung tout en agrippant avec la force de l'apaisement le t-shirt de son Jisung. Ses épaules se mirent à se soulever frénétiquement, poussées par une émotion trop longtemps contenue et sans retour en arrière que Minho laissa s'effondrer devant tous les dernières barrières qui lui restaient.

À cet instant, Minho avait l'air d'un enfant porteur d'un chagrin intarissable trop longtemps caché et pourtant, personne en ce lieu ne l'avait un jour trouvé si beau.

- On va commencer à chercher d'accord ? Pas de panique. Vous, vous restez tranquille ici, nous, on revient quand on l'aura trouvé. Ça ne devrait vraiment pas tarder, ne vous inquiétez pas, mais vous, surtout, vous restez là.

La voix de Félix s'était faite aussi grave que douce et à l'instant où ses mots furent émis, ils étaient presque sortis comme un murmure, autant qu'une directive. Personne ici ne voulait percer la bulle d'intimité qui venait de se former sous leurs yeux. Elle était si rare, si douce et si belle qu'il aurait été un crime de les retirer de ce qu'ils méritaient tous deux.

Émus, Félix se retourna doucement pour capter le regard mouillé de son ami Seungmin. Complices, ils se regardèrent un bref instant tout en partageant un sourire entendu. Plus loin, il croisa également le regard humide de Chan et ensemble, ils se sourirent intensément, quittant la pièce dans un silence satisfait.

De son côté, Hyunjin, bien que sensible à la scène, n'avait d'yeux que pour Jeongin, et ce dernier le sentait. Il pouvait ressentir le poids brûlant et douloureux des pupilles de son aîné sur sa nuque, comme une brûlure. Le plus jeune essayait délibérément de l'ignorer, mais cela lui semblait de plus en plus dur, lui arrachant toutes ses forces et il fut ravi de voir qu'ils étaient temps pour eux tous de sortir.

En allant dans le couloir, ils se séparèrent en petit groupe afin de couvrir le plus d'étages possibles. Chan appela la réception et il commença à fouiller les premiers étages avec l'aide des majordomes alors qu'Hyunjin filait déjà sur les étages les plus proches de l'appartement de Minho offrant à Jeongin et Seungmin la possibilité de parcourir les plus hauts du building. Sait-on jamais.

Félix, lui, entama le rez-de-chaussée quand il entendit quelqu'un arriver en courant en venant du hall principal du bâtiment. Ce dernier se dirigeait bruyamment vers les ascenseurs en continuant de faire un raffut pas possible à mesure qu'il trotinait. Prit de curiosité, Félix ne put s'empêcher de passer la tête au-delà du mur ou il était pour voir de qui il s'agissait.

- Félix ?
- Changbin ? Qu'est-ce que tu fais là ?
- Bein le chat ! Ce con a perdu le chat !
- Il s'appelle Soonie Changbin, Soonie...

Félix semblait quelque peu irrité, et tel qu'il en était coutumier, il accompagna sa phrase de ses yeux levés au plafond, exaspéré. Changbin, de son côté, préféra ignorer son attitude car quand Félix était comme ça, il n'y avait rien de plus ou de mieux à faire.

- On démarre par ici, c'est ça ? Je vais voir s'ils l'ont vu au bar.

Félix était surpris, il n'avait jamais vu Changbin s'investir autant dans quelque chose qui ne le concernait pas directement. Il en était profondément interloqué. De nature calme, difficilement perturbable et enclin à une stabilité certaine, il était difficile pour Félix de voir son petit ami décontenancé ou déstabilisé, même dans ses moments les plus profonds de doutes et de confusions.

Pourtant, ces dernières semaines passées ensemble avaient été tendues, si ce n'est compliquées et cela faisait maintenant bien deux semaines que les deux amants ne s'étaient pas parlés. Silence radio des deux côtés, fiers qu'ils étaient. Il y avait bien eu quelques regards dans les open spaces ou quelques mains frôlées quand il avait fallu organiser cette journée de gala, mais rien de plus...

Alors, en le regardant balayer la pièce des yeux, Félix finit par se décider, menant un combat contre sa propre fierté qu'il ne voulait pas laisser gagner.

Il devait parler à Changbin. Il devait s'exprimer clairement et aller droit au but. Au fond de lui et malgré sa rancune évidente, Félix était désolé pour Jisung et Minho, mais il était hors de question pour lui que son couple termine ou se construise sur ces moments modalités. Ils devaient communiquer.

- Tu.. Tu n'as rien à me dire ?.

Communiquer oui, mais apparemment, ce serait à la manière de Félix et surtout, à son avantage ou alors, avec son propre regard...

- Non Félix, j'ai rien à te dire pour le moment. Aide-moi à chercher.
- Tu as parlé à Jisung ?
- C'est tout ce que tu as à me dire ? Sérieusement ?

Changbin s'était retourné vers Félix avec vigueur et colère, le regard noir. Il était vraisemblablement très agacé par le caractère directif de son compagnon, si ce n'était quasi insolent.

- OUI Félix, J'ai parlé à Jisung ! Mais je l'ai pas fait parce que tu me l'as demandé, c'est bien compris ? Je l'ai fait parce que j'ai mal agi et qu'il fallait que je le fasse. J'avais déjà essayé de retourner vers lui avant que tu me le demande... ou plutôt que tu me L'ORDONNE, mais Chan m'avait dit d'attendre avant de recommencer, que c'était probablement encore trop tôt.

Félix semblait surpris, il l'ignorait cet état de fait et il se sentait maintenant bête, pour autant, il n'avait pas l'air d'envisager de s'excuser malgré la colère évidente de son compagnon et cela ne fît qu'ajouter à la colère de Changbin.

- Pourquoi est-ce qu'il ne m'en a pas parlé ?
- Pourquoi est-ce qu'il te l'aurait dit ? Tout ne tourne pas autour de toi Félix.

Félix fît virevolter sa longue chevelure blonde par-dessus son épaule, les yeux remplis d'irritation. Son regard semblait signifier qu'il était évident que tout devait lui être transmis en l'instant. Ses cheveux dorés tombèrent en cascade dans son dos alors même qu'il les remplaçait avec impudence et Changbin le regarda alors avec plus de sévérité face à autant d'arrogance.

Aussi amoureux pouvait-il être, l'agent de sécurité se sentait parfois profondément agacé par le comportement princier de son cher et tendre. Ce dernier en abusait, et parfois et même souvent, il dépassait largement les limites.

Changbin s'approcha alors langoureusement et dangereusement de son compagnon, un sourire aussi carnassier que colérique sur le bout des lèvres, de ceux qui faisaient galoper l'estomac de son compagnon, quand il l'avait poussé suffisamment à bout pour savoir ce qui l'attendait.

Une fois devant Félix, Changbin le retourna vivement tout en le plaquant sans sommation le long du mur le plus proche. L'impact du dos de Félix contre la paroie résonna avec langueur dans la salle vide, et le bruit sourd qui mourrait en échos ne fît qu'accentuer la tension que le geste de son aîné venait de provoquer.

À moitié plongé dans le noir, une main solidement ancrée sur la hanche de son amant, la maintenant avec force pendant que l'autre était enroulée autour de sa gorge, Changbin s'amusait à faire pression sur celle-ci alors qu'il lui susurra redoutablement à l'oreille, comme un dernier avertissement,

- Et toi Félix, tu n'as rien à me dire ? Parce que si tu veux, le petit alpha écervelé peut porter ses couilles. Et ici même, tout contre ce mur...

Félix avala sa salive avec difficulté, son souffle se faisait plus court qu'il ne le voulait alors qu'il pouvait sentir le souffle chaud de Changbin s'échouer contre sa joue jusque sur la peau fine et délicate de son cou. Le chargé de communication ne lui avouera jamais, mais Félix aimait pousser à bout son Changbin afin d'avoir le droit à ce type de traitement, au moins de temps en temps... Alors, lorsque Changbin resserra ses doigts contre sa trachée, le corps de Félix se fît de plus en plus tremblant, tremblant d'appréhension, tremblant d'anticipation, mais surtout,

Tremblant de désir.

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