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❝15. Rien que deux héros qui sauvent la ville

           


LES SAMEDIS APRÈS-MIDI étaient de plus en plus froids et on approchait à grands pas de la période de noël. Une semaine après le match, le gang qui traînait ensemble depuis peu était de nouveau réunis. Ils se rendaient tous chez Gwen pour tuer le temps et tromper l'ennui, et ils avaient beaucoup de retard parce que Ru avait insisté pour hurler le générique des tortus ninjas, la tête plongée dans une bouche d'égout, les fesses en l'air. Le plus drôle dans cette histoire, c'est qu'un groupe d'enfants qui ne devaient pas avoir plus de sept ans s'étaient joints à elle et ils avaient tous crié « teenage mutant ninja turtles ! », les bouches hurlantes dans les profondeurs des égouts.

Son comportement puérile lui coûta un « t'es lourde » de la part de Michelle, tandis que Ned et Peter s'étaient frappés plusieurs fois la tête en se demandant comment, sur terre, ils avaient pu finir avec une fille comme elle dans le groupe.

Elle resserre son écharpe et passe plusieurs fois ses mains sur son pull pour se les réchauffer. Un sac-à-dos sur les épaules, la jeune fille écoute Ned parler du nouveau star-wars derrière elle. Michelle avait un livre sous le bras ; alors qu'ils marchaient sur les trottoirs sales du Queens, ils avaient rencontré un vieux marchand qui avait monté sa petite librairie de fortune avec deux briques de béton et une planche en bois sur le bord de la route. Michelle s'était jetée sur un bouquin qu'elle "cherchait depuis que Ned avait commençait à bouffer des frites à 16h" (c'est-à-dire depuis toujours). Le marchand n'avait pas l'air de parler un seul mot d'anglais, et quand il lui avait fait non de la tête lorsqu'elle lui avait demandé le prix, elle s'était exclamée très fort en sortant violemment son portefeuille :

Just take my damn money !

Un sourire décore son visage depuis un bon quart d'heure depuis son achat, et la voir heureuse réchauffe le cœur de la jeune brune. Elle se retourne pour croiser les yeux de Peter, qui est aussi engagé qu'un homme politique dans sa conversation avec Ned. L'adolescente secoue son sac, comme pour vérifier qu'il est toujours là. Depuis déjà trois jours, elle avait pris l'habitude de fourrer son costume et ses lunettes tout au fond. Elle n'était encore jamais sortie en plein jour en tant que Héroïne, mais elle préférait toujours avoir son déguisement sur elle.

La rue devient soudain très calme, comme si les paroles s'étaient subitement toutes tues. Ru a un mauvais gout dans la bouche, et son sang circule plus vite.L'adolescente fronce les sourcils, intriguée, alors que Peter et Ned ont inconsciemment baissé la voix - c'est le calme avant la tempête. Le jeune homme semble sentir lui aussi quelque chose, car au moment où il relève la tête, des sirènes hurlent au croisement devant eux.

Un énorme camion noir et blindé sort d'entre les bâtiments, manque d'écraser trois passants et cogne maladroitement une bouche d'incendie. Il ne s'arrête pas dans sa course folle, le pare-chocs complètement déchiré, et Ru aperçoit à son bord deux silhouettes masculines qui ne ressemblent pas aux conducteurs habituels qui sont en charge de ces cargos de banque. Derrière eux, quatre voitures de police les prennent en chasse, et le troupeau passe devant le groupe d'adolescents qui regarde la scène comme si les enfers se déversaient sous leurs yeux.

Ned et Michelle prennent peur et se blottissent contre les briques du mur le plus proche. Le chaos disparaît au bout de la rue. Quand le bruit n'est plus qu'un mauvais souvenir, qu'il ne reste plus que des cœurs un peu trop affolés et des regards confus, les deux amis se rendent soudainement compte que Ru et Peter ont tous les deux disparus.


La jeune fille, la détermination ruisselant dans ses veines, s'est ruée dans la ruelle la plus proche. Elle jette un coup d'œil au petit panneau qui annonce le nom de la rue principale, avant de sortir son costume de la poche de son sac et d'enfouir son bagage dans la poubelle la plus proche. En moins d'une seconde, elle est enfin changée, et prend deux secondes pour positionner ses lunettes sur son regard noir.

Elle ferme les yeux. Le monde s'arrête autour d'elle, et elle souffle doucement, certaine de vouloir arrêter les voleurs. Quand ses paupières se relèvent, ses poings se crispent, et sa silhouette vrille. Elle sort de sa cachette, au grand jour, et se précipite sur les traces des voleurs.

La ville s'étire tout autour d'elle, et elle rattrape le camion et les voitures de police plus vite que n'importe qui. Elle sourit doucement, et ralentit sa course lorsqu'elle arrive à la hauteur du véhicule qui déambule à près de deux cent kilomètres-heure. Derrière la vitre descendue, elle aperçoit les traits du premier homme. Une barbe bien rasée lui pousse sur le menton, et son cou est parsemé de tatouages. Ses joues sont enduites de cambouis et d'huile, comme s'il avait dû ramper sous une voiture. Il porte des lunettes de soleil, comme son compagnon qui se tient sur le siège passager. Ce dernier a les lèvres pincées et un nez trop long. La jeune fille ne perd pas un instant, et d'un mouvement bien calculé, elle s'agrippe à la portière, ses bottes calées sur la marche de la voiture. Elle se penche un peu en avant, et leur glisse un :

— Salut ! Vous passez une bonne journée ?

Les deux hommes sursautent et manquent de déraciner un arbre.

What the...

— Léon, butte-la !

L'homme au long nez sort le flingue qu'il tenait fermement entre ses doigts, et appuie une bonne dizaine de fois sur la détente. Ru disparaît de leur vue, et profite de leur agitation pour rouler sur le capot. Elle rejoint l'autre fenêtre en un battement de cil et arrache l'arme à feu de celui qui tire encore dans le vide.

Rude, commence-t-elle.

Léon se retourne vers elle et tente de lui asséner plusieurs coups de poings, mais tout ce qu'il arrive à tirer d'elle, c'est des mauvaises paroles.

— Yo – vous êtes sous état de- d'arrestation de ta mère. Vous avez le droit... de fermer votre sale gueule. Si vous renoncez à ce droit de mes couilles, tout ce que vous direz... pourra être, et serra considéré comme de la merde de première classe !

Lors de la dernière syllabe qu'elle crache, la jeune fille fait glisser ses doigts sur la poignée de la portière. Elle s'ouvre, et Ru agrippe Léon par le col pour le faire dégager hors de la cabine. Elle se glisse à sa place, et a tout juste le temps d'apercevoir la masse qu'elle vient d'éjecter se faire rattraper par une épaisse toile d'araignée.

Elle sourit, referme la portière, et au moment où elle se retourne vers le conducteur, elle fait face au canon de son pistolet. Une détonation résonne, et elle esquive la balle de peu. Elle se dresse pour lui foutre un coup de poing, et ses phalanges rencontre sa mâchoire dégoûtante et crasseuse qui est plus dure que prévu.

— Berk ! T'as pas du dettol mon gars ? Parce que maintenant j'ai la main toute crade !

Elle ne reçoit qu'un grognement en guise de réponse. Alors qu'elle s'apprêtait à lui foutre un coup de pied en plein visage, une substance blanche vient attraper le haut du crâne du voleur et l'assomme violemment contre le volant. Une main rouge continue de cogner son front contre le klaxon comme s'il jouait des percussions. Spiderman est littéralement en train de jouer des chansons de noël avec le crâne d'un criminel. Tut-tut-tuuuuut -- tut-tut-tuuuuut --

— Pyjamas ! dit la brune d'une voix un peu trop joyeuse, et elle aperçoit ses yeux noirs à travers le pare brise.

Les deux secondes d'inattention permettent à l'homme de reprendre ses esprits et de frapper Ru au ventre. Elle pousse un cri et tombe en arrière, contre la portière qui s'ouvre. Elle parvient à se rattraper au dernier moment, et roule sur le goudron, et se tenant les côtes. Spiderman lui, est toujours sur le camion, et tente d'attaquer l'homme qui a retrouvé son flingue.

— You son of a bitch ! hurle-t-il à travers les plis de sa cagoule.

Il saute, tend les bras et ses toiles emprisonnent les épaules du voleur. En tirant de toutes ses forces, il parvient à l'expulser du véhicule qui prend de plus en plus de vitesse. Malheureusement, l'homme trouve la force de faire tourner le volant trop brusquement et d'appuyer une dernière fois sur l'accélérateur. Dans sa folie, il brise le frein, et leur monture est à présent impossible à arrêter.

Il hurle en insultant le super-héros, alors que le véhicule entier penche de plus en plus sur la droite. Deux des quatre roues ont déjà quitté le sol, et pendant cinq courtes secondes, le camion est littéralement en train de voler.



Ru se relève, affolée, sous les yeux intrigués des patients. Elle les ignore et grimace, le buste criblé d'hématomes, elle prend son élan et disparaît vers l'avant, là où la machine déferle sur la route.


L'énorme voiture atterrit sur son côté droit, avec la même vitesse incalculable. Peter, accroupis sur la cargaison, pousse le voleur hors de son chemin, et l'homme se cogne contre la route comme un énorme sac de sable. Il se tient comme un insecte, un bras en l'air, et remarque avec horreur que la masse explosive sur laquelle il se tient se dirige tout droit vers le bas d'un bâtiment. Le fer crisse contre le goudron, et quand il voit la silhouette floue d'Héroïne, il s'écrit :

— Héro, devant !

Elle n'a pas besoin d'autres instructions. Devant le trajet dangereux de l'engin qui glisse à une vitesse phénoménale sur les trottoirs, des passants hurlent. À moins de cinq mètres, une épicerie en coin de rue abrite des dizaines de clients qui sont sur le point de se faire écraser contre le ciment.

La jeune fille inspire, et son corps entier s'électrise. Son univers bourdonne, et tout s'arrête. Elle attrape une petite fille dans ses bras pour la décaler du passage. Elle porte une vielle femme qu'elle dépose en sécurité, sur le trottoir d'en face, et dépose son chihuahua entre ses bras. Tout est ralentit ; Ru n'a jamais couru aussi vite. Les étincelles poussent comme des tiges de lumières, et le camion avance lentement, détruisant la route à chaque millimètre.

Peter se dresse en son sommet, et avec ses gestes habiles, il lance des toiles vers chaque côté de la rue. Le bruit de ses lance-toiles sonne doucement dans l'air enflammé, et le super-héros maintient chaque ficelle qu'il tire. Il veut ralentir le camion pour pas qu'il transperce le magasin et qu'il fasse plus de dégâts de l'autre côté.

Ru sort les personnes une par une, et veille à ce que chacune d'entre elle ne soit pas dans la trajectoire du camion blindé. Elle lèche la sucette à la pêche d'un gamin avant de la lui remettre en main et de le ramener à sa mère, et déplace le gars qui s'occupe des sandwichs en grimaçant alors qu'elle se rend compte qu'il était en train de se manger un crotte de nez.

Tout le monde est enfin hors de danger, et la jeune fille se retourne vers son ami. Les yeux des personnes mortes de peur sont tous tournés vers lui, et il joint finalement toutes ses toiles ensembles sur le devant du camion. Le cœur affolé, il se rend compte qu'il sera incapable de sortir de là à temps et qu'il va se faire éclater contre l'épicerie. Il hurle, les yeux grands ouverts, et Ru parvient à le tirer de là juste à temps. Il y laisse sa botte, et le métal du camion se tord lorsqu'il rentre en collision avec le mur du magasin. Héro ainsi que Spiderman qui a les orteils à l'air se jettent sur la route derrière le véhicule flambant.

Le choc est terrible, juste derrière eux. Ils sont plaqués au sol à cause du souffle de l'explosion, les joues contre le goudron brûlant. Ru grogne, le bras autour du dos de Spiderman, comme pour le protéger.

Les toiles s'étirent, et certaines lâchent. Le camion détruit l'épicerie entière en un craquement affreux, et heureusement, aucune vie humaine n'est touchée. Lorsqu'il percute le mur du fond, le pauvre gamin qui était devant la cuvette de ses toilettes dans la maison adjacente se dit qu'il ne mangerait plus jamais de hot-dog aux Haribos, parce que ce n'est définitivement pas normal que la porcelaine de ses cabinets se craquelle comme ça à cause de sa crotte.

Le silence tombe sur le coin de rue. Les voitures de police arrivent, et les passants qui étaient il y a moins d'une petite seconde dans l'épicerie doivent se tenir au poteau le plus proche pour reprendre leurs esprits. Ils secouent tous leurs têtes, et des paroles commencent à s'élever. Des cris de joies, de peur, des larmes un peu, et des acclamations commencent à fuser de partout.

Ru relève sa tête, et Spiderman pose son coude sur le sol pour se redresser. Ils toussent tous les deux à cause de la poussière qui vole dans l'air. Les cheveux bruns de la jeune fille sont à présent gris, et elle essaye de se mettre debout, en se tenant le ventre. Ses mouvements sont hésitants, sa respiration est saccadée et ses yeux sont très fatigués. Un pied après l'autre, elle fait racler ses semelles qui ont fondus sur le gravier de la route éventrée. Ses jambes tremblent, et ses genoux manquent de se dérober sous elle. Sans s'en rendre compte, elle est en train de serrer fort la main de Spiderman, et quand elle se tourne vers lui, elle voit qu'au niveau de son bras, son costume est déchiré. Une blessure lui barre l'épaule, et il lui manque une chaussure.

Les policiers ont attrapé les deux voleurs, qui ont à présent des menottes passées autour de leurs poignets. La foule se presse autour des deux miracles qui viennent de sauver des vies. Les applaudissements résonnent, et le nom de Spiderman écorche les gorges des plus joyeux. Des téléphones sortent des poches, et des objectifs se braquent sur le duo. On s'approche d'eux, curieux mais méfiants, et le visage abîmé de Ru est traversé par un grand sourire. Ils l'ont fait.

Spiderman l'attrape par la taille, et ce geste devenu si familier pour la jeune fille lui annonce qu'ils s'apprêtent à décoller. Elle passe ses bras couverts de poussière autour de son cou au tissu déchiré, et ses doigts s'agrippent au tissu rouge du héros. Ils se posent quelques blocs plus loin, sur le toit isolé d'un immeuble bas, en laissant derrière eux des humains qui célèbrent la vie.

— T'as vu comment j'ai fait dégager le premier con ? C'était énorme, et quand t'es arrivé sur le capot whooooaaaa !

Ru fait de grands gestes en racontant son histoire, comme si elle avait déjà reprit toutes ses forces.

— Et quand j'ai lancé toutes mes toiles et que tu m'as tiré au dernier moment, et on a volé ! cri Peter en levant les bras.

— C'était génial ! hurle la jeune fille en sautant comme une enfant excitée pour imiter l'explosion.

— T'as couru tellement vite pour sauver toutes ces personnes ! Et c'était putain de grandiose quand tu les as sorti une par une en mode fffiiiuuuuu !

Les deux adolescents sont aussi excités que des antilopes alors qu'ils retracent leur parcours prodigieux. Ru s'approche de lui, en rigolant alors qu'il fait des bruits de pistolet.

— Et là je venais d'arriver et je me balançais et je t'ai vu, et tu lui as dit d'aller se faire voir en jetant son arme à feu, et puis t'es rentrée dans la voiture et c'était tellement bad-ass !

Il finit sa phrase en grognant et en portant sa main à l'épaule. Il est blessé et Ru s'avance pour voir de quoi il s'agit. Elle jette un simple coup d'œil et lui dit, d'une voix très sérieuse :

— Tu sais que j'adorerais que toute cette histoire devienne un truc très cliché où je soigne tes blessures, mais je te jure que si tu me mets en charge de désinfecter ce truc, tu risques de perdre ton bras dans les jours qui suivent, pyjamas.

Il rigole doucement, et passe sa main dans son cou. Il jette un regard à la fille qui se tient devant lui, et soulève lentement son masque.

Ru frissonne, mais l'adolescent s'est arrêté juste au-dessous de son nez. Elle ne voit pas le reste de son visage, et à travers ses verres craquelés, elle ne reconnait pas du tout les traits du garçon de sa classe. Il passe sa main sur sa mâchoire nue pour vérifier l'ampleur des dégâts. La jeune fille, comme une enfant amusé, sort son index et appuie doucement sur la joue gauche de Spiderman.

Bloup. Y'a un gars dans ma classe qui a les mêmes joues que toi.

— Ah ouais ? Il a les mêmes pouvoirs et tout aussi ? répond le jeune homme avec une grimace.

C'est la première fois que Ru aperçoit une bribe de son visage. Elle ouvre sa bouche, comme pour répondre, amis sent soudainement un liquide chaud perler le long de son front, et la douleur la frappe. Sa blessure à la tête s'est rouverte.

— Héro, t'es blessée ! s'écrie Spiderman en décidant de laisser son épaule tranquille, et la jeune fille recule en disant :

— Non, t'inquiète, c'est rien...

Il la rattrape par le bras, et lorsqu'elle se retourne, son ventre est contre. Elle lève légèrement le menton pour rencontrer ses yeux, et le jeune homme, essoufflé, se prend à regarder les traits de sa bouche.

— Je risque de vomir des papillons, annonce la jeune fille d'une minuscule voix, avant de se mettre sur la pointe des pieds.

Ses lèvres rencontrent les siennes. Ses bras sont refermés autour de son cou, et la fièvre contamine les deux enfants. D'abord, Spiderman est crispé, surpris par la réaction d'Héro. Il se laisse bientôt enivrer par la chaleur du moment, et la prend par la taille. Lentement, les deux héros s'embrassent. C'est un baiser maladroit, doux, qui s'éternise alors que l'air chaud des métros de New-York vient essuyer leurs membres tremblotants. C'est un baiser jeune et innocent, de deux enfants qui ont des épaules et des cœurs beaucoup trop lourds à porter. Les yeux fermés, leurs haleines se mélangent, et leurs souffles accompagnent la mélodie des klaxons en contre-bas. Ils se séparent enfin, les joues rouges et un sourire sur le visage.

— Est-ce que je viens juste d'embrasser Spiderman ? Bloody hell ! explose Ru en riant à moitié.

— Je rêve ou tu viens pour la première de m'appeler Spiderman ? Man, on devrait arrêter des camions blindés plus souvent.

Ru se détache du jeune homme, qui la regarde reculer en secouant la tête.

— Tsss, ne t'y habitue pas trop, pyjamas.

— C'est fou, tu me fais tellement penser à quelqu'un, mais je ne pourrais jamais dire qui... chuchote-t-il pour lui-même, alors qu'elle est déjà partie.

Ru regagne sa ruelle discrètement. Elle retrouve ses affaires et sort de la pénombre, habillée de nouveau avec ses vêtements et son écharpe. Les écouteurs dans les oreilles, elle ignore son mal de tête qui cogne, la blessure qui s'est rouverte, ses mèches couvertes de poussière, et se met à danser sur les trottoirs en offrant des câlins à tous les passants. Elle chante aussi, danse plus joyeusement que d'habitude quand elle envoie un texto à Ned et Michelle pour leur dire que tout va bien. Elle attache ses cheveux en un chignon à l'aide ses doigts égratignés, en battant les trottoirs de ses chaussures. Une veste trop grande sur ses épaules, elle rentre chez elle en imitant les oiseaux.











A/N : OH BOI OH BOI OH BOI OH BOI OH BOI

OH BOI

J'ai écris ce chapitre d'une traite ! J'avais la scène parfaite en tête, et j'ai tout fait pour la remettre aussi bien que possible sur du papier. Bordel si ce texte était retranscrit en film, ce serait juste grandiose. ET ILS SE SONT EMBRASSÉS ! J'suis presque en train de pleurer. APRÈS QUINZE CHAPITRES LES GENS ! ON Y EST ! Aaaaaah, sinon, le livre un (INSTABLE) ne compte plus qu'un seul chapitre. Je pense peut-être prendre une pause après, travailler peut-être sur mes autres bouquins, et puis essayer de trouver comment intégrer les événements de Civil War avec notre petite Ru. J'espère que vous adorez toujours autant ! En attendant, moi je retourne voir Homecoming une deuxième fois huiihuuuii

c'était morg.

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