La vie est terrible! Vivre avec un mercenaire n'est pas facile. Oh! Non, Non je ne suis pas en danger, on ne m'a pas kidnapper, le mercenaire en question c'est mon père : Clarke Lackstown !
Oui je sais ma vie n'a pas l'air ouf quand on sait qui est mon père mais je peux vous assurer que c'est le bonheur tous les jours. Il retient ma date d'anniversaire, m'aide pour mes devoirs, me rassure quand j'ai de problèmes et m'écoute attentivement quand je parle....OUI ! Bien sûr que c'est de l'ironie, vous ne croyez quand même pas que la vie avec un père tueur qui vous répète sans cesse que je devrai devenir comme lui car je suis son seul enfant donc sa seule héritière est si simple, ce n'est pas le bonheur, c'est plutôt le cauchemar. Ma mère? Eh bien on est très proche mais ce n'est pas pour autant qu'elle va contredire mon père sur sa façon de m'éduquer. Il faut dire que je ne suis pas malheureuse pour autant, mon père m'aime plus que tout et malgré son travail, très spécial, je l'aime aussi mais je me sens très seule car ma famille est très petite: il y a mon père, ma mère et moi. Je suis fille unique, mon père n'a pas de frère et sœur et ses parents sont mort quand il était petit, et ma mère a une demi-sœur mais elle n'est pas proche d'elle et je ne l'ai pas vu une seule fois, et elle n'a jamais connu ses parents. Je n'ai même pas d'amis, du moins je pourrai en avoir, car tout le monde veut être mon ami, mais c'est seulement pour mon argent ou parce que je suis belle. Je ne le pense pas vraiment mais il faut dire que mon physique sort de l'ordinaire : j'ai de longs cheveux noirs ondulés et de grands yeux bleu. Je ressemble beaucoup à mon père. Il faut dire aussi que j'ai un caractère très inflammable, bien que le fait de vivre dans le monde dans lequel j'ai grandi a joué aussi. Je ne vais pas me plaindre, être toute seule avec le monde à tes pieds près à te servir, sans que tu ais eu à bouger le petit doigt, c'est carrément l'éclate.

Je m'appelle Chloé Lackstown, j'ai 16 ans. Je suis passionnée de musique et de littérature mais je ne pourrais jamais faire le métier que je veux car mon père l'a choisi pour moi: Meurtrière.
Je suis en première dans un lycée normal, par normal je dis que c'est un lycée qui contient des élèves de classe moyenne, que mon père traite de boloss. C'est méchant, je sais. Le fait que je sois riche attire beaucoup de personnes mais à cause des activités de mon père je préfère leur mettre des vents plutôt que de leur donner de faux espoirs.
J'ai appris qu'on allait avoir deux nouvelles dans notre classe. Je ne sais pas pourquoi ils les ont collé dans la nôtre mais je suis sûr que ce sera deux filles complètement snob qui ne pensent qu'à pécho les mecs. Le cauchemar quoi !
Mais ce n'est pas comme si j'en avais quelque chose à faire, je vais juste les ignorer et me foutre de leur gueule si elles font une gourde. Ben quoi? Je sais je suis méchante mais c'est mon passe-temps favori, je n'y peux rien. On est en novembre elles ne pouvaient pas arriver deux mois en avance ces pouffes. C'est bon, j'arrête de les insulter après tout je ne les connais pas. J'aime bien juger les gens, me foutre d'eux et les critiquer dans leur dos. Au moins, comme ça les gens ne peuvent pas voire qui je suis vraiment, je ne suis qu'une ombre parmi tant d'autres, une ombre dans le monde qui le miens, le monde de la mort, le monde de la nuit. Je ne supporte pas qu'on me connaisse, qu'on découvre qui je suis à l'intérieur de moi. Je n'aime pas parler de moi, je n'aime pas parler tout court. Même mes parents ne me connaissent pas vraiment, je suis secrète, mystérieuse, interdite, je ne peux parler de ça à personne, et aucun choix ne peux changer la vie, je suis enfermer dans une cage qui se resserre avec le temps, une cage qui m'étouffe de plus en plus.
Je me sens seule parfois et seule la musique ou la lecture sont capable de me libéré, elles sont les deux seule choses qui me font le sentir libre. Mes parents ne comprennent pas comment je peux aimer ça, pour eux cela ne sert à rien et c'est juste une perte de temps. Pour moi, quand je chante, je me sens voler dans un autre univers. Généralement les chansons que j'écris sont en rapport avec mes expériences personnelles, et puisque personne n'a le droit de les écouter je parle souvent de ça, mais sans le dévoiler vraiment. Écrire m'aide à extérioriser les sentiments que je refuse de dévoiler, les sentiments que je garde enfermer en moi. Je reste prisonnière de ma propre vie, prisonnière de mes pensées. Je suis brisée, détruite et personne ne pourra me réparer. Je suis juste aussi insignifiante qu'un moustique. La sonnerie sonne mais au lieu de marcher jusqu'à la salle de cours je pars en direction de la sortie. Je n'ai pas envie d'aller en cours donc je vais sécher et je ne risque rien, ce n'est pas mes parents qui vont m'engueuler. Je n'ai pas besoin des maths dans la vie, car je doute que les intervalles des vecteurs m'aident à tuer des gens. Et je veux profiter de mes dernières heures de liberté. Quand les nouvelles vont arriver, je vais devoir me mettre à coter d'elles, êtres en groupe avec elles et travailler avec elles. Dans notre classe, il y a un incroyable système qui consiste à nous mettre par groupe de trois: on garde ce groupe toute l'année et on doit rester à côté d'eux dans chaque cours. Le problème dans notre classe c'est qu'on est 28 et qu'il fallait donc qu'une personne soit toute seule. On ne choisit pas avec qui on est, la prof le fait par tirage au sort. Donc c'est le tirage qui choisit qui sera seul, et après le plus grand des hasard c'est tombé sur moi.....bon d'accord j'ai triché mais je n'avais pas envie de me coltiner des gros cons. La PP ( prof principale) le savait mais elle n'a rien dit car elle savait que cela ne me dérangeait pas d'être seule et que si cela avait été quelqu'un d'autre, il ou elle aurait chouiné comme un bébé. Jusque-là tout va bien sauf qu'étant donné que les deux connasses viennent dans notre classe car on est la moins nombreuse, on devra les mettre dans un groupe, et la seule qui est toute seule c'est moi, donc quand elles viendront elles seront placées à côté de moi et on sera en groupe jusqu'à la fin de l'année. L'enfer !

Vous me connaissez un peu mieux maintenant et je sais que vous devez trembler de peur ou tout simplement être soûlé que je me plaigne tout le temps mais sachez que j'ai une part de douceur en moi, une partie sensible, une partie qui tremble de peur., et qui attend juste qu'on vienne la sauver car je suis piégée dans mon propre monde, dans ma propre vie.