TON PÈRE ?
Dans ton cœur il marchait en te tenant la main.
Tu l'as tellement voulu que ça semble authentique,
Ce « presque-souvenir » te fait serrer les poings
Tu essaies de sortir de cette ombre mythique.
Il t'aurait enseigné, partagé l'expérience,
Applaudi ton brochet, aimé la performance
Et ton goût pour la pêche aurait soudain pris sens,
A la fois héritage et souvenir d'enfance...
Tu le hais, le vomis ? Mais ces mots te déchirent.
Il semble avoir volé le droit de te réjouir,
D'être fier de tes dons, si tu les tiens de lui ;
Comme si le « bon » de lui, tu le jugeais sali.
Tu le hais, le renie. Tu le repeins en noir.
Tes mots sont aussi sombres et violents que l'espoir.
Ces dons tenus de lui, tu évites de les voir,
Tu aimerais être fier d'être de son histoire...
Quand la colère éclate, teintée de désespoir,
Tu ne sais plus s'il faut lutter ou renoncer.
Tu voudrais un chemin qui puisse te protéger
Un jour sombre de croiser ses yeux dans ton miroir.
Du fond de ta colère, moi j'entends un grand cri.
Quelque chose qui sonne comme « Papa, je t'en supplie,
Tu as encore ta chance ! Ca vaut vraiment la peine,
De faire mieux que cliquer sur une mention « J'aime » ! »
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