Ai-je omis, en disant combien la vie est belle,
De t'épeler aussi ses facettes cruelles ?
Était-ce vain de t'apprendre des feux rouges sans colère,
Qu'un feu vert est un don, un peu de temps offert ?

T'ai-je laissé penser qu'à chaque effort, travail,
On peut être assuré d'un salaire qui le vaille ?
Que chacun de tes pas, de tes actes, de tes souffles,
Est pesé pour son sens, sans discours ni esbrouffe ?

Si oui, je t'ai menti. Ou ne t'ai pas tout dit.
C'est vrai ma foi est vive, en l'entraide, en la vie.
Mais si tu ne sais pas, quand tu as bien agi
Qu'avoir fait ce qu il faut contient ton seul merci...

Tu risqueras ton âme à attendre d'autrui
Le jugement, la couronne, reproche ou garantie
Faute de te fier à toi, à tes mesures, ton prix...
Qui peut savoir celui que tu donnes à la vie ?

Essaie . Va vers demain. Entre dans ton dessin.
Fais des choix qui résistent à l'épreuve du temps
Chemin qu'on créé aussi en tombant, se trompant
Puisque se relever est le point important.

Parfois tu as agi, comme si allant de soi
sachant qu'il le fallait, même en y perdant, toi,
Des illusions précieuses, Tu sais, tu me rends fière !
Choc ou douceur j'ai foi en ton itinéraire...