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11.


Elle me tourne le dos, ses cheveux blonds et emmêlés lui tombant en bas du cou. On dirait qu'elle regarde quelque chose.

—  Léa ?

Elle ne réagit pas. Au lieu de cela, elle avance dans le couloir et sort de mon champ de vision. Je m'apprête à me relever, quand une pensée m'assaille tout à coup.

Léa a cinq ans, elle est encore à l'école maternelle... comment se fait-il qu'elle sache déjà écrire ? J'ai bien une réponse à ma question, mais elle me remplit de terreur.

—  Léa ? reprends-je.

Toujours aucune réponse, de plus les bruits de pas se sont arrêtés dans le couloir.

Étrangement, je n'ai plus autant envie d'aller la rejoindre. Pourtant, j'ose quand même faire un pas hors de la chambre pour jeter un coup d'œil dehors. Mon corps se raidit quand je n'aperçois pas la fillette au bout du couloir.

J'arrive à peine à respirer. Un craquement au-dessus de ma tête attire mon attention. Je lève le visage. Accrochée au plafond, Héloïse me sourit de toutes ses dents.

Je manque de m'évanouir. Le plafond craque à nouveau et, dans une espèce d'instinct de survie, je parviens à faire un pas en arrière au moment où un morceau de plâtre me tombe dessus avec la poupée. Celle-ci reste inerte sur le sol, les paupières closes, le visage à nouveau normal. Je tends la tête vers elle. Ses yeux s'ouvrent brusquement.

Je hurle et referme la porte le plus rapidement possible. Comme c'est une chambre d'enfant, il n'y a pas de serrure. Adossée au battant, je recherche avec désespoir de quoi la bloquer. Quelque chose se met à gratter à l'extérieur. Je peux à peine à tenir sur mes pieds, mais j'arrive à faire tomber la table de chevet de Léa, de sorte qu'elle bloque la porte. Ça ne sera pas assez, je le sais. J'ai juste le temps de bondir et d'attraper la chaise de son bureau. Je parviens ainsi à bloquer la poignée. Les grattements cessent.

Je reste interdite, le corps raidit et les mains moites. Un claquement familier éclate. Je n'ai pas le temps de cligner des yeux que toutes les lumières de la chambre s'éteignent, me plongeant dans le noir. Je sens mes cheveux se dresser sur ma nuque. Je suis tellement horrifiée que j'ai du mal à sortir mon téléphone de ma poche. Ma gorge se noue quand je vois l'écran. Plus que 10 % de batterie.

J'allume la torche, les mains tremblantes. Une prière silencieuse m'échappe.

Pas encore.

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