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01' undergrounds

lee minho & hwang hyunjin
[2290 mots]



Minho ouvrit lentement les yeux, les plissant à cause de la forte luminosité environnante avant de soupirer lorsqu'il se rendit compte de l'endroit où il était. Sa chambre d'hôpital était bien aménagée, luxueuse et bien éclairée... Lui qui préférait ce qui était sombre, son secrétaire avait mal fait son boulot. Minho aurait préféré se réveiller chez lui, dans son lit ou même ne jamais se réveiller.

Une fois que son regard eut parcouru l'entièreté de sa chambre, le jeune homme posa ses mains à plat sur le matelas de son lit pour se redresser en position assise, grognant sous l'effort. Cet enfoiré de petit criminel semblait ne pas l'avoir raté, il devait bien avoir une ou deux côtes fêlées...

Minho soupira une nouvelle fois et passa une main hésitante sur son
visage qu'il savait bien abimé. Il pouvait au moins se vanter de bien
avoir cassé la gueule à ce gamin.

 —      Monsieur le procureur !

Le jeune homme grimaça et leva lentement sa tête en direction de la
porte de sa chambre, croisant ses bras sur son torse et adoptant une
moue agacée.

Son jeune secrétaire entra en trombe dans la pièce, se précipitant au
bord du lit de Minho, une expression inquiète placardée sur son visage.

 —      Mon dieu, vous êtes réveillé. Je dois appeler une infirmière ! S'exclama le petit blond alors qu'il commençait à faire demi-tour.

Minho eut juste le temps d'attraper la manche de sa veste du bout des
doigts, usant du peu de force qui lui restait pour le tirer en arrière.

 —      Pourquoi est ce que tu fais autant de bruit Felix ? Je viens juste de me réveiller et il faut déjà que tu me casses les pieds ! Grogna le châtain, alors que son secrétaire revenait auprès de lui, la tête basse.

 —      Excusez-moi monsieur... mais c'est que j'étais très inquiet. Vous avez été retrouvé dans un sale état et...

 —      Han Jisung a été attrapé de toute manière ?

 —      Ou... oui, on l'a retrouvé pas très loin de votre corps. Vous l'avez presque défiguré ce pauvre gosse.

 —       Il n'est pas mort, il n'y a pas de soucis à se faire. Je vais bien, Han va bien, alors tu peux disposer Felix.

Le blond grimaça et se frotta la nuque, comme mal à l'aise, avant de
lancer un regard peu discret derrière lui et de se pencher vers son patron. Ce dernier l'observa faire et leva un sourcil avant de soupirer une énième fois lorsqu'il entendit :

 —      Chan s'inquiète pour toi, Minho, vraiment.

 —      Chan n'est pas là et je ne suis plus un enfant.

 —      Minho tu fais n'importe quoi en ce moment, tu te mets en danger pour rien, tu es violent... Si tu continues tu vas être viré.

Le jeune homme leva les yeux au ciel et lâcha un rire sourd en haussant les épaules. Qu'il se fasse virer ! Il n'avait plus rien à perdre de toute manière. Le parquet pouvait très bien se passer de lui, maintenant que Seo Changbin avait fait irruption sur son lieu de
travail, lui volant ses affaires. Felix serait content de ne plus avoir un
patron tyrannique et Chan n'aurait plus à faire la nounou... Tout le monde en ressortirait gagnant !

Le blond s'était redressé en esquissant une grimace face au comportement indifférent de Minho dont il en savait parfaitement la cause. Il y a bientôt un an de ça, le châtain avait brusquement perdu l'être qui lui était le plus cher au monde, son ancrage sur cette planète. Sa disparition lui avait arraché le cœur et rendu presque fou au point de n'avoir que faire de sa propre vie. Le fait que les un an de sa mort soient proches rendaient particulièrement instable le jeune homme.

 —      Tu ne peux pas te comporter comme ça Minho. Il faut que tu passes à autre chose, ça va faire un an que...

 —       Je sais parfaitement quand est-ce qu'il est mort, le coupa Minho d'une voix froide. Ne te sens surtout pas obligé de me le rappeler Felix.

 —       Tu dois te faire aider, ou... je sais pas moi ! Mais Minho, ce n'est plus possible, faut que tu arrêtes d'y penser...

 —        Va te faire foutre Felix.

Le jeune homme s'était stoppé parmi ses mots, ayant un mouvement de recul face à a dureté avec laquelle son ami l'avait envoyé paitre. Il savait parfaitement que Minho ne s'en était toujours pas remis et intérieurement, il s'en voulait d'insister pour qu'il redevienne comme avant. Mais Felix savait qu'avec un comportement pareil, le poste du châtain était grandement en jeu et même s'il s'inquiétait pour sa santé mentale, Felix ne voulait pas de Seo Changbin comme patron à la place de Minho.

Le blond pinça ses lèvres et secoua sa tête pour lui-même, se redressant et faisant quelques petits pas en arrière, attendant ne serait-ce qu'une petite excuse de la part du châtain bien qu'il savait qu'il avait dépassé les bornes.

 —      Dégage, fut tout ce qu'il reçut.

Felix soupira et hocha tout de même la tête avant de murmurer un petit « oui monsieur » et de quitter la chambre d'hôpital, fermant la porte derrière lui.

Minho souffla et desserra enfin sa mâchoire, plongeant son crâne dans
son oreiller alors que ses lèvres tremblaient légèrement. Non, il
n'allait pas pleurer ici et maintenant. Il devait réserver son stock de larmes pour le mercredi de la semaine suivante. Minho passa une main
rageuse dans ses cheveux et se tourna dans son lit, face à la fenêtre de sa chambre et dos à la porte.

Il ferma les yeux, inspirant lentement alors qu'une violente vague de
souvenirs venait l'assaillir. Il se revit lui, lorsqu'il n'était qu'un petit avocat qui tenait comme il pouvait son cabinet au coin de sa rue, il revit sa première affaire, comment il fut promu procureur, sa première vraie enquête et leur rencontre... C'était un soir où Minho avait trop bu et sans se souvenir comment, avait finis bourré au volant de sa voiture. Il s'était fait arrêter et emmené au poste de police où il avait décuvé tranquillement en se moquant des jeunes policiers. Il se
souvint lorsqu'on lui avait apporté en cellule une soupe anti-gueule de
bois et que, inconsciemment, il s'était mis à raconter sa vie au jeune homme qui le lui avait apporté. Ce dernier aurait très bien pu l'envoyer bouler mais il s'était assis à côté de Minho et l'avait patiemment écouté parler de lui, se plaignant de choses dont il n'avait pas à se plaindre...

A vitesse grand V, Minho se remémora chaque moment, chaque petit détail qu'il avait pu vivre aux côtés de ce garçon. Puis il ouvrit soudainement les yeux lorsque le souvenir de l'annonce de sa disparition apparut dans son esprit. Une grosse arrestation qui aurait tourné en fusillade... il avait simplement voulu couvrir son coéquipier.

Minho serra le drap du lit entre ses doigts, essuyant rapidement la larme qui était en train de rouler sur sa joue. Le châtain renifla et déblatéra quelques insultes inaudibles dans sa barbe inexistante lorsqu'il entendit la porte de sa chambre s'ouvrir puis se fermer.

 —      Je t'ai dit d'aller te faire foutre Felix, faut que je te le dise en quelle langue bordel ?! cracha-t-il en se retournant avec difficulté.

Sa voix devint faible lorsque ses yeux rencontrèrent ceux qui n'appartenaient pas à son secrétaire. Minho se figea, manqua de s'étouffer avec sa salive et se mit à respirer plus fortement alors que la personne devant sa porte levait lentement la tête vers lui. Comme au ralenti, ses cheveux bruns se placèrent de par et d'autres correctement sur son doux visage qui se révéla petit à petit et abordait une expression sereine.

 —     Est-ce que... tu crois aux fantômes ? murmura le brun tout bas alors qu'il avançait à petits pas en direction du lit de Minho.

Ce dernier clignait plusieurs fois des yeux, se redressant en position
assise sur son matelas alors qu'il n'arrivait pas à défaire son regard du jeune homme. Ses pensées étaient figées alors que sa main se portait
lentement à son cœur douloureux.

 —      Je crois plutôt aux hallucinations, répondit-il sur le même ton. Mais je suis sobre actuellement, alors...

Un petit sourire s'étira sur les lèvres du brun alors qu'il s'asseyait
doucement sur le bord du lit de Minho, penchant sa tête sur le côté en affichant une moue interrogatrice. Le châtain sut tout de suite que c'était par rapport à son visage amoché et il baissa les yeux en détournant le regard, chose qu'il n'avait pas faite depuis bien longtemps.

Le brun posa avec hésitation sa main sur la tête du jeune homme, caressant ses cheveux du bout des doigts. Celui-ci tressaillit et écarquilla les yeux, reposant vivement son regard sur son vis-à-vis. Ce dernier le regardait avec un visage inquiet. Triste aussi.

 —       Tu es faible Minho, lâcha-t-il d'une petite voix.

 —       Tu es mort Hyunjin, répondit automatiquement le châtain avec
tristesse.

Il le vit baisser la tête en soupirant alors que sa main quittait ses cheveux pour toucher ses blessures au visage. Son toucher était léger, Minho sentait à peine ses doigts effleurer sa peau abimée, comme une toute petite brise. Le châtain n'osait regarder Hyunjin à présent, se contenant de fixer simplement le maigre torse du brun qui se soulevait à intervalles réguliers.

 —      C'est de ta faute si je suis comme ça : affaiblit, souffla Minho.

 —      Je sais et je te demande pardon mon amour.

 —      Est-ce qu'on a au moins le droit de s'appeler comme ça maintenant ?

 —      On le faisait, avant.

 —       Oui, avant.

Hyunjin soupira et se pencha un petit peu vers le châtain alors que celui-ci osait enfin affronter réellement son regard. Ses yeux se posèrent sur le petit grain de beauté qui ornait son œil gauche et il leva lentement sa main, touchant le petit point du bout des doigts comme s'il avait peur de briser son visage parfait. Puis sa main s'aventura sur sa joue qu'il caressa, puis l'arête de son nez, son menton, ses sourcils, ses lèvres...

 —      Est-ce que... est-ce que tu es réel ? souffla Minho.

 —      Je n'existe plus.

 —       Ce n'était pas ma question.

Hyunjin sourit et répondit en un souffle :

 —      Il n'y a que toi qui peut déterminer si je suis réel ou non, Minho.

Le châtain hoqueta alors que ses mains se retrouvaient accrochées au
t-shirt du brun et que celui-ci posait ses mains à plat de pars et d'autres de la tête de Minho. Simultanément, ils fermèrent les yeux alors que leurs lèvres se rencontraient plus brusquement qu'ils ne l'auraient
voulu. Les deux garçons restèrent immobiles quelques secondes avant que Hyunjin ne mouve ses lippes contre celles de Minho et ensemble, ils entamèrent une jolie et triste danse. Le manque, les larmes, le temps perdu se ressentaient dans chaque mouvements. Le plus vieux s'accrochait désespérément au t-shirt de son amour disparu alors que celui-ci passait la pulpe de ses doigts sur toute les zones de peau dévoilées de Minho, voulant imprimer un peu plus son souvenir sur son touché.

Ils durent malheureusement se séparer à bout de souffle, restant front contre front et respiration brûlante s'échouant sur le visage de l'autre.
Minho voulait pleurer. De joie ou de tristesse, il ne savait pas. Ses mains lâchèrent le vêtement de Hyunjin pour aller se cadenasser autour de sa taille, le rapprochant de lui et lui disant silencieusement qu'il ne le laisserait pas partir.

Le silence qui s'était installé entre eux sembla durer une éternité alors que, inconsciemment, Minho s'était décalé sur son lit pour que Hyunjin puisse s'y installer, se collant à lui. Le plus jeune nicha son visage dans le creux du cou de l'autre et embrassa tendrement la peau chatouilleuse de Minho alors que celui-ci ouvrait les yeux.

 —      Les fantômes ne sont pas réels, murmura-t-il.

Il crut un instant que Hyunjin ne l'avait pas entendu tellement sa voix
était faible. Le brun embrassa une dernière fois le cou du châtain avant
de lever lentement sa tête vers lui, effleurant chaque parcelle de sa peau du bout de son nez.

 —       Ils le sont pour ceux qui les voit.

 —       Est-ce que tu vas de nouveau disparaître ?

Hyunjin sourit et caressa tendrement sa joue, le regardant alors de ce
regard amoureux qui lui avait tant manqué.

 —       Je ne peux pas me balader en ville comme je le faisais avant... Je dois être prudent et discret.

 —       Tu ne l'es pas vraiment en venant dans la chambre d'hôpital VIP d'un procureur.

 —       C'est déjà plus facile que si tu t'étais retrouvé au poste de police.

Ce fut Minho qui sourit cette fois. Un sourire sincère. Un sourire toujours aussi baigné de tristesse. Un sourire qui n'était pas apparu depuis longtemps.

 —      Donc... Je dois m'attendre à te revoir dans un mois ? Un an ?

 —       Non, rit faiblement Hyunjin. Tu auras beau penser, entendre ou voir ce que tu veux, je serais toujours là, auprès de toi.

 —      Tu ne me mens pas ?

Le brun se redressa et embrassa chastement ses lèvres.

 —      Je te le promets.

Minho renifla et posa sa tête contre le torse de Hyunjin, raffermissant sa prise autour de sa taille et fermant les yeux sous les caresses du brun.

 —       Je ne vais pas tarder à devoir retourner sous terre...

 —      C'est ta manière de me dire que tu vas partir ?

Un baiser sur la tête, des caresses, et trois petits mots soufflés.

 —      Je t'aime.

Lorsque Minho rouvrit les yeux, son oreiller était trempé de ses larmes et il était seul dans sa chambre. Il sourit légèrement, se redressa en essuyant ses joues mouillées et posa sa main sur son cœur palpitant. Et une seule chose pouvait lui permettre de savoir qu'il n'avait pas rêvé: les rideaux avaient été tiré et sa chambre plongée dans le noir.

Can't you see me ?⌫
END | 200320.


hey
jpeux vous dire que jsuis fier.e de cet os haha

jdois dire que de tout ce que j'ai écrit pour l'instant (en brouillons comme postés) c'est mon écrit dont je suis le plus fier.e uwu

jl'avais écrit à l'anniversaire de hyunjin en plus😭😭 mais j'avais même pas fait gaffe à ça, disons que c'était comme un cadeau pour lui...

bref j'espère que ça vous a plu :)

Merciii

<3

sunny~

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