On se dirige de nouveau vers la pièce exiguë, suivit de près par les policiers. Nos vêtements sont toujours humides, ce qui génère des frottements désagréables contre ma peau diaphane.

Par les barreaux des cellules grises, on peut apercevoir des prisonniers maigres et sales, qui fixent le vide assis à divers endroits des différentes pièce. Puis je sens un regard se poser sur moi.

Je ne sais pas qui s'est, je ne sais pas d'où il vient, mais il est bel est bien là, posé dans mon cou. Mon échine s'hérisse, et tout à coup, je suis mal à l'aise.

Arrivés devant notre case, on fait entrer Minho, mais moi on me maintient à l'extérieur. La porte se ferme sous le regard perdu du noiraud, qui me voit disparaître dans l'entre bâillement, le plongeant progressivement dans les ténèbres.

Je suis tout aussi confus, jusqu'à ce que ses yeux viennent se planter dans les miens. Je sais tout de suite que c'est celui qui s'amusait à me fixer. Je le sens, il a la même prunelle malsaine.

La peur m'agrippe le ventre et elle ne veut plus me lâcher. Et quand le garde aux yeux noirs s'approche de moi avec lenteur, elle me lacère de l'intérieur.

Il vient planter son regard braise dans le mien, puis soulève mon teeshirt, ce sourire mesquin scotché au visage.