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IX.


Ici, je ne prends pas de notes comme je le fait avec mes autres enquêtes. C'est tout simplement car je sais que je ne vais pas oublier. Quand on se rends en Enfer, la visite reste gravée dans la mémoire. 

Je profite du soleil pour la première fois depuis mes un jour et demi à la prison, et en prenant compte de sa position, je dirais qu'il est 16h de l'après-midi. Il y a une espèce de cour, c'est déjà ça.

Minho se tient à mes côtés, il prends mon bras fin par le coude. Sans lui, je pense vraiment que je n'aurais pas pu garder la raison dans cet endroit putride. Et puis, je pense aux prisonniers. Je pense à leur santé, aussi bien mentale que physique.

Moi, en si peu de temps, je suffoque déjà, mais qu'en est-il de ceux qui sont la depuis plusieurs mois? Années? Et le noiraud, ça fait depuis quand qu'il endure tout ça?

Les rayons chatouillent mon faciès, et en réalité, je me sens plutôt bien. Mais le dégoût de mon corps reste malgré lui. Et leurs regards aussi. À chaque fois que je croise un garde, c'est plus fort que moi, je baisse les yeux.

J'ai peur, et Minho en a très bien conscience. C'est peut-être pour ça qu'il reste près de moi? Je ne sais pas, je n'en sais rien.

Lors de notre ballade sur le chemin caillouteux, j'entends un cri. Je me tends, et tourne la tête. Quelques mètres plus bas, un homme un peu plus jeune que moi s'est écroulé contre les graviers. Un policier, penché au dessus de lui, lui tape sur la gueule.

« -Quelle horreur... »

Mon camarade de cellule fixe lui aussi la scène, l'air méprisant.

« -Tu sais comment on reconnaît les imbéciles des gens intelligents? Ils savent que taper, à croire qu'ils ont pas de bouche. »

Je pouffe légèrement, les cris de douleur de l'adolescent m'empêchant de rire de bon cœur.

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