C H A P I T R E 1 9
Dans ses bras, elle oubliait tout, l'enquête, le simple fait qu'il était sensé la protégée, il n'était que Gareth Mallory et il se trouvait plongé au plus profond d'elle dans un va-et-vient envoutant et exquis. Son excitation montait graduellement au fur et à mesure de ses mouvement de bassin.
Elle en avait rêvé des nuits entière de cette instant et le voilà qu'il s'accomplissait et c'était encore mieux que tout ce qu'elle avait pu imaginer, il prenait le temps de la combler entièrement, la caressait sur la moindre parcelle de son corps, procurant de délicieux frémissements qui se répandait à l'entièreté de son corps, en continuant ce qu'il faisait.
Bon sang, même le changement de position ne la dérangeait pas tant il s'avait la guider avec la douceur et la délicatesse des gentlemen. Sa bouche restait sur la sienne, de temps en temps, elle se déposait sur la base de sa nuque, couvrant la zone d'un frisson de volupté.
Les mains de Charlotte parcouraient le corps de Gareth, plongeant de temps à autre son regard dans l'immensité du bleu de ses yeux. Elle se sentit prise dans un tourbillon de bien-être et de chaleur, montant toujours plus et à chaque fois que sa bouche retrouvait la sienne, elle avait l'impression que leur âme s'entre-mêlait, comme trop longtemps séparé et avide de se retrouver à nouveau l'une dans l'autre.
Leurs mouvements s'accélérèrent, elle qui prenait par activement part à cet instant de grâce, sentait quelque chose monter graduellement, une sensation qu'elle n'avait ressenti que très rarement au creux de son ventre. Elle aurait voulu pouvoir émettre un son, mais il semblait coincé au fond de sa gorge.
Soudain, elle se sentit se resserrer d'un coup autour de lui, frémissante d'extase dans les bras de son amant, qui ne tarda pas à la rejoindre dans cette bulle d'extase et de bien-être. Ils se laissèrent retomber dans le lit, sans se regarder dans un premier temps, et lorsqu'elle sentit le matelas de son côté regonflé, elle se redressa et l'observa. Attrapant désespérément sa main, pour l'empêcher de partir.
— Reste, dit-elle.
— Je reviens, répond-il en lui déposant un baiser sur le front.
Nu comme un vers, elle le regardait s'éloigner et une chaleur indescriptible la prit à nouveau. Ses hormones étaient en ébullition lorsqu'il s'agissait de Gareth. Jamais un homme n'avait eu cet effet, ni ce genre d'emprise sur elle.
La jeune femme commençait à se demander si elle arriverait à mettre un temps soit peu de distance entre elle et lui après la fin de l'enquête. Charlotte savait cette relation condamné à l'avance, mais une infime part d'elle espérait, peut-être en vain, que ce qu'elle vivait en cet instant à ses côtés puisse durer jusqu'à la fin.
Plonger dans ses pensées, elle ne le vit pas revenir dans le lit, elle sentit le côté du matelas s'enfoncer. Charlotte se tourne doucement vers lui.
— Aurais-je été si mauvais, pour que tu sois si songeuse ?
Était-elle déçue ? Non ! Était-elle songeuse ? Oui ! Devait-elle mentionner pourquoi ? Certainement pas ! En revanche, elle ne supportait pas qu'il se remette en question à cause d'elle.
— Non, ne t'inquiète pas.
Il l'embrassa sur le front, tandis qu'elle se rapprocha de lui. Elle sentit le bras de son amant l'étreindre, leurs corps nu, blottis l'un contre l'autre.
— Nous ferions mieux de nous reposer, chuchote-t-il. Bonne nuit, Charlotte !
— Bonne nuit, Gareth !
.
À son réveil, Charlotte ne trouva nulle trace de Gareth dans le lit, son cœur gonflé par le bonheur se dégonfla comme un ballon de baudruche. Elle espérait qu'il n'était pas parti au MI6 sans elle et qu'il ne l'avait pas laissé se reposer pour la maintenir enfermer chez lui.
La chemise de la veille de Gareth se trouvait sur le sol. Lui qui ne laissait jamais rien traîner dans le salon, elle se demandait d'où pouvait lui venir cet oubli. Tant pis, elle allait lui servir pour cacher sa nudité, ne se sentant pas encore si alaise avec son corps. Elle attrapa une culotte et traversa le couloir qui menait au salon.
En passant devant la porte de la salle de bain, elle entendit le bruit de l'eau coulant dans la douche, était une douce mélodie aux oreilles de la jeune femme, rassuré de savoir le chef du MI6 encore présent. Elle ne put empêcher un soupir de soulagement s'exprimer librement.
Elle continua son chemin, vers la cuisine et prépara le café, elle allait en avoir besoin et par déduction, lui aussi.
Pendant que le bruit du café coulant dans la cafetière et l'odeur de ce dernier commençait à embaumer l'air de ses effluves. Charlotte repensa à la nuit qu'elle avait passé, surtout à ce qu'il s'était passé. Repenser aux mains de Gareth parcourant avidement son corps réveillait les sensations de plaisirs dans le bas de son ventre.
Ce qu'elle avait vécu hier, était un moment de pure extase, un interdit qu'elle ne devrait jamais mentionner à qui que ce soit, au risque non seulement d'avoir des ennuis, mais elle ne voulait pas non plus en apporter à Gareth.
— Bonjour, dit-il en pénétrant dans la cuisine.
Charlotte sortit de ses pensées, rougissante comme une collégienne à l'idée de s'être fait prendre la main dans le sac pour rêverie aggravé. En sachant surtout qu'il s'agissait, temporairement, de son patron.
Bon sang, elle couchait avec son supérieur...
Son cerveau lui infligeait une nouvelle claque, sa promesse de je ne jamais couché avec qui que ce soit de plus haut placé qu'elle au boulot, venait d'être clairement jeté aux orties par cet homme.
— Bonjour, dit-elle à voix basse. Un café ?
Sa proposition parut le surprendre, pour sa part c'était le ton aigu de sa voix qui la choqua.
Ressaisis-toi.
— Volontiers, dit-il en s'approchant davantage d'elle. Tu m'as l'air nerveuse ce matin ?
La jeune femme aurait voulu se cacher au fond d'un trou. La gêne lui faisait faire n'importe quoi. Charlotte plonge son regard dans celui de Gareth, ce dernier restait doux et ferme sans aucuns jugement, juste une légère interrogation. Il s'inquiétait pour elle, jamais un homme n'avait montré un temps soit peu d'émotion à son égard. Elle commença à se détendre et lui prépara son café.
— Lait avec sucre ou noir ? demande-t-elle.
— Noir, s'il te plait, répond-il sans la brusquée.
La jeune femme contourne l'îlot centrale et dépose son café devant lui, le plus gracieusement possible, alors que son amant l'observait avec assistance. Charlotte se penche pour embrasser le front de Gareth dans un geste tendre et affectueux. Il attrapa sa taille fine pour la serrée contre lui. Dans ce simple geste, elle perçut son soulagement, qu'elle fasse le premier pas vers lui, ce qui signifiait qu'elle avait mal interprété la situation actuel. Il la désirait autant qu'elle. Ses lèvres s'approchèrent des siennes les attrapant avec une avidité non dissimulé, elle le voulait tant encore ce matin que tout son être criait au désarrois.
***
Dans le secteur des archives du MI6, la journée paraissait plus longue. Les archives plongé dans le noir constant éclairé avec de vieux néons donnaient à la pièce un aspect fantomatique. Comment la précédente archiviste avait fait pour ne pas devenir folle dans cette cave ?
Miss Moneypenny venait souvent l'aider dans la remise au numérique des vieux dossiers. Cela lui procurait la compagnie qu'elle avait besoin pour affronter chaque heure de la journée. Ou bien, agissait-elle sous les ordres de son supérieur pour éviter à la jeune femme de se sentir mise à l'écart dans les sous-sol du MI6 ?
Ève lui avait raconté tout ce qu'il y avait à savoir sur l'une des dernières missions de Bond, lorsqu'il avait réussi à attraper le chef de Spectre. Jamais les agents et Gareth n'auraient imaginé recommencer à avoir affaire à cette organisation si rapidement alors que leur chef était dans une prison hautement sécurisée. Il avait d'ailleurs dépêché des équipes pour traqué chacun des membres de cette organisation criminel et les mettre sous les verrous pour les empêcher de nuire à la vie d'autrui.
— Le fait d'arrêter le chef de l'organisation aurait dû y mettre fin ? demanda Charlotte, amusée par la conversation qu'elle avait avec Ève.
— Non, cela implique qu'ils n'ont plus de chef, certains sont déroutés et se sont rendus, d'autres, comme Octopus, continue d'agir avec les ambitions de l'organisation en prenant le relais. Je pense que nous n'en avons pas encore terminé avec eux.
— Donc si je comprends bien, tant que tous les membres ne sont pas soit mort, ni arrêté, ce groupe continue de faire du tort aux gens.
— C'est exact!
Charlotte continua de retranscrire un dossier qu'elle avait commencé la veille avant de devoir retourner dans le bureau de M. L'heure approchait doucement, mais elle voulait d'abord terminer ce travail.
— Tu retranscris un dossier ? demanda Ève.
— Oui! dit Charlotte, concentré sur sa tâche.
— C'est un petit oui ? demande la secrétaire avec un sourire.
L'ascenseur émit un bip dans le fond du couloir, qui résonna au travers des colonnes de dossiers classé. L'homme qui en sortit n'était autre que Bond, revenus des États-Unis la veille, ce dernier arborait un sourire charmeur. Surement pas dirigé vers elle, puisqu'elle n'avait montré aucun signe d'intérêt pour l'agent double zéro-sept.
— C'est donc ici que ce cache la femme du chef ! s'exclama-t-il dans un sourire.
Charlotte se concentra deux fois plus, essayant de montrer le moindre indice sur ce qu'il se passait entre elle et Mallory. Les bruits de couloirs avaient déjà commencé, depuis qu'elle avait eu son poste d'archiviste au sein du MI6, même si ce n'était que temporairement.
— Vous ne parlez pas de Miss Lieimin de cette façon, Bond ? interrogea Ève.
— Oui, puisqu'elle séjourne chez Mallory.
— M ne fait que veiller sur Charlotte, reprend Eve. Gardez vos impressions douteuse pour vous.
Si Charlotte n'était pas si concentrée, elle aurait embrassé Moneypenny pour une telle répartie. Comment certaines femmes pouvaient supporter cet homme. Si Charlotte aurait eu un flingue en main, elle lui aurait déjà tiré dessus.
— Est-ce de l'agacement que je lis dans votre regard ? demanda Bond.
Charlotte prit une profonde inspiration :
— À votre égard, surement, répond-elle le plus calmement possible.
Charlotte tourne son regard vers Eve.
— Je commence à comprendre pourquoi, tu lui as tiré dessus, dit Charlotte.
— Dommage qu'il n'est pas resté mort, provoqua Eve.
— La mort, c'est surfait, lâche Bond avec un sourire en coin.
Un duel de regard se fait entre lui et Moneypenny et Charlotte se surprit à imaginer les deux membres du MI6, bien plus intimes qu'elle pouvait l'envisager.
— Mais néanmoins regrettable, conclu Moneypenny.
Bond posa à nouveau son regard sur la jeune femme.
— Miss Lieimin, je tenais à vous informer que vous deviez vous rendre dans le secteur technologique dans les plus brefs délais. Sous...
— ... ordre de M, finit Charlotte en soupirant.
Rien n'avait changé lorsqu'elle était ici. Il restait son supérieur hiérarchique, mais cela n'empêchait pas qu'elle aurait préféré une autre attitude de lui que de lui donner des ordres sans cesse, comme si cette dernière était encore une enfant.
Le soupir de Charlotte fini par alerter Ève qui dévisagea la jeune femme. Bond affichait un sourire large, comprenant ce que ce soupir résultait. L'agent et la secrétaire observaient la jeune femme. Elle comprit l'erreur qu'elle venait de commettre et se mordit la lèvre, embarrassé.
— Elle soupir... commença Ève.
— Et quand une femme soupir, cela signifie ?
— Miss Lieimin, vous et M, conclu Eve surprise et souriante.
— Moneypenny, vous n'aviez rien remarqué ? demanda Bond dans un sourire encore plus charmeur.
— J'avais remarqué certaine chose mais je pensais que c'était mon imagination qui me jouait des tours, dit Ève.
— Et vous, que savez-vous, Bond ? demanda Charlotte, curieuse de connaitre la raison de cette suspicion.
Bond souriait, ce genre de sourire qui agaçait Charlotte au plus haut point. Elle savait que la capacité de déduction de l'agent était exceptionnel puisqu'il arrivait à lire le langage corporel d'une femme.
— Le comportement de Mallory en votre présence, le fait qu'il vous a pris chez lui, alors qu'il aurait pu vous mettre en résidence surveillé, commence Bond. Vous qui le dévoré du regard et vous amusez à lui tenir tête. Cela rendrait fou n'importe quel homme et en particulier, notre cher M. N'avez-vous pas remarqué qu'il ne supporte pas que son autorité soit mis à mal.
Ève tiqua lorsqu'elle vit la jeune femme se mettre à rougir.
— Toi et Mallory... commença Ève en souriant. Mais comment ai-je pu ne pas le remarquer ?
Charlotte ne savait que répondre et aurait voulu se cacher dans un trou de souris. Gareth allait la tuer.
— Très récemment, dit Bond, amusé. À en juger par l'expression de Miss Lieimin.
— Qu'est-ce qui vous a mis la puce à l'oreille, Bond ? Qui d'autres est au courant? demanda Charlotte, nerveusement.
— Juste moi et maintenant Moneypenny, répondit Bond. Juste la façon dont M réagit en votre présence, mais je constate depuis mon retour, que notre chef est passé à un tout autre niveau avec vous.
Qu'entendait l'agent par " passé à un tout autre niveau"? Gareth lui avait-il parler d'une possible attirance entre eux ? Bond en savait beaucoup plus qu'il ne le laissait sous-entendre.
— Et il fallait que je tombe sur cette information, cria une jeune voix dans le fond du couloir. Et je ne suis pas le seul.
Charlotte tremblait des pieds à la tête. Mr Tanner et Q se rapprochèrent à un pas rapide, en revanche, il n'y avait aucune trace de Gareth. Il allait la tuer, s'il apprenait que certains de ses agents connaissaient la vérité.
— J'étais censé monter au secteur technologique mais... commença Charlotte.
— C'est le secteur technologique qui vient à vous, dit M. Tanners en souriant. Ne vous inquiétez pas, votre relation avec M restera confidentiel.
— Nous serons des tombes, par respect pour vous et pour lui, dit Bond en souriant.
— Merci, dit Charlotte, je ne voudrais pas lui causer d'ennuis.
— Surtout venant d'un haut placé, dit Mr Tanner. C'est pour cela que nous ne dirons rien, notamment avec l'aspect temporaire de l'enquête en cours.
Les paroles de Tanners lui firent l'aspect d'un coup de poignard dans le cœur. Elle n'avait plus voulu y penser, mais toute la situation n'était que temporaire, y comprit sa relation avec Mallory. Après tout, une fois l'enquête terminer, tout ce cirque serait fini. Mais ses sentiments pour Gareth, demeureraient-ils intacte ou s'estomperait-il avec le temps et l'éloignement ? Peut-être que seul le temps lui donnerait une réponse, elle repenserait à ce moment, avec une certaine nostalgie. Mais pour le moment, elle ne voulait pas y penser.
— Que faites-vous ici et où est M ? demanda Charlotte en regardant Q pianoter sur son ordinateur.
— Nous sommes venus utiliser votre ordinateur, annonce Q sans détours. M descend dans quelques minutes.
Q commença par débrancher l'ordinateur qu'utilisait Charlotte sous le regard interloqué de la jeune femme.
— Tout le secteur technologique est à l'arrêt, expliqua Mr Tanner. Un virus à contaminer tout le système, par chance la seule qui n'ait pas été infecté est le vôtre. Nous suivions l'avancer d'un agent qui avait repéré votre père dans la ville de Londres avant que les caméras de surveillance ne s'éteignent.
— Comment est-ce possible? demanda Charlotte.
— C'est ce que nous essayons de découvrir, lance la voix de Gareth en arrivant à leur hauteur. Vous avez réussi à rétablir la liaison vidéo.
— Oui, monsieur.
Q se bougea un rien de l'écran et laissa voir le système de vidéosurveillance de la ville de Londres. Aucune image de l'agent ou de son père, ils avaient perdu la liaison depuis trop longtemps. Sur une autre caméra, Charlotte remarqua des agents fouillant chez Gareth. Le smartphone de M se mit à sonner.
— Avez-vous du nouveau ? demanda-t-il sèchement.
Il marqua une pause, écoutant ce que l'agent lui expliquait au téléphone.
La situation devait être plus grave qu'elle ne le pensait, pour que des agents fouilles actuellement l'appartement de Gareth.
— Sécurisé l'appartement et revenez, j'attendrai votre rapport oral dans mon bureau à votre retour.
Charlotte observa Mallory coupé la communication.
— Toujours aucune nouvelle de l'agent double zéro neuf ? demanda-t-il sur un ton grave.
— Toujours rien, monsieur, je suis en train d'essayer de retrouver l'agent via les caméras de surveillance du réseaux routiers.
— Que se passe-t-il ? demanda Charlotte, légèrement stresser.
— Je voulais t'en parler ce soir, mais au vu de la situation actuelle, nous te devons une explication. Nous avons réussi à suivre ton père jusqu'au Dock de Douvres. J'ai donc envoyé double zéro-neuf pour le poursuivre. Quant à Bond, son retour au MI6, va me servir dans ta protection rapproché.
— Comment ça ?
— Le système de sécurité de l'appartement s'est enclenché parce que quelqu'un a pénétré à l'intérieur. Nous devons trouver une solution de rechange rapidement. Bond te servira de protection rapproché jusqu'à la fin de l'enquête et il est hors de question que tu sortes désormais du MI6.
— Comptes-tu m'enfermer ici ?
— Oui, jusqu'à ce soir, une fois que j'aurais eu le rapport des agents qui ont fait une fouille approfondie de l'appartement. J'ai envoyé un agent à la résidence sécurisée où se trouve ta grand-mère pour renforcer la sécurité des lieux. Je suis désolé, Charlotte.
— Je comprends, dit-elle, encore plus abattue que jamais.
Gareth l'entraine un rien plus loin dans le secteur des archives, loin des regards indiscret de ses agents, mais suffisamment proche pour qu'ils puissent intervenir.
— Charlotte, ta sécurité est ma priorité, murmure-t-il, je ne suis pas plus ravie que toi de devoir restreindre ta liberté d'avantage.
— Je t'ai dit que je comprenais, chuchota-t-elle. Je sais que tu ne veux que mon bien, mais...
— Ses mesures commencent à te peser.
— Oui.
Charlotte passa ses bras autour d'elle, une manière de se protéger de ce qui la terrifiait. Être confiné encore un peu plus au sein du MI6 ne l'arrangeait pas, mais elle devrait se plier aux règles imposé par Gareth.
— Nous en discuterons dans mon bureau ce soir, vu ce qu'il s'est passé aujourd'hui, nous passerons la nuit au MI6, dit Gareth.
Il n'eut aucun geste tendre, ni une main réconfortante, et la jeune femme se sentit encore plus seul en cet instant, tandis qu'il s'éloignait. Elle l'entendait donner ses ordres aux loin, mais son cerveau semblait bloquer sur ce qu'il avait dit.
Ève se rapprocha d'elle, comprenant ce qu'il se passait dans la tête de la jeune femme. Elle n'était en sécurité nulle part, même l'appartement de Gareth n'était plus sûre. Et elle allait être H24 à vue d'un agent, la petite bulle de bonheur dans laquelle elle s'était enfermé pendant quelques heures explosa. Et l'horrible réalité lui fit face, elle n'aurait jamais droit à un instant de répit tant que son père serait en liberté.
Hello mes pomegranates intersidéral 🌺🌌
Voici le chapitre 19, j'espère que vous aurez apprécié ce chapitre?
Je suis désolé de ne pas publier assez souvent cette histoire, mais en ce moment ma vie est un peu dingue. Je ne rentrerai pas dans les détails, un jour peut-être que j'en parlerai mais pas tout de suite, je ne suis pas très bien dans ma peau.
Donc pour le chapitre 20, vous devrez patienter un peu.
Je vous remercie pour tout vos j'aime et vos commentaires.
Gros bisous et on se retrouve très vite.
Emy
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