
C H A P I T R E 1 4
Dehors, les équipes du MI5 étaient déployé aux côtés de la police et des services de secours. Charlotte buvait un chocolat chaud dans une ambulance, une policière prenant sa déposition.
Par simple mesure de sécurité, ils avaient fait évacuer le bâtiment de ses résidents peu nombreux en cette veille de nouvelle année. M, était resté en retrait, observant la jeune femme de temps à autre pour s'assurer que tout se passait bien.
Comment n'avait-il pas envisagé la traîtrise d'un agent ? Les faits auraient dû lui sauté aux yeux, dès que l'agent Marcx s'était proposé pour protégées Miss Lieimin.
Une erreur qu'il ne reproduirait pas. Sa décision était prise.
— Comptez-vous la mettre sur surveillance rapprocher ? demande Bond sur un ton sombre.
— Au rythme ou les choses commencent à aller, nous n'avons plus le choix, dit M. Il en va de sa sécurité.
— On n'est jamais mieux servir que par soit-même.
— Sur cette phrase, je ne peux que vous donnez raison, Bond.
Sans un mot de plus, M s'approche de la jeune Lieimin. Le visage de la jeune femme, exprimait une certaine lassitude face aux évènements récurrents qui bouleversait sa vie. Leur regards se croisent et une lueur semble illuminer légèrement ses traits tirés par la fatigue. Où était-ce simplement le fruit de son imagination ?
— Est-ce que se sera tout ? demande l'agent de police. Où voulez-vous rajouter quelques choses ?
— Oui, ce sera tout, répond Charlotte avec lassitude.
L'agent de police s'éloigne, saluant M avec un certain respect. Gareth se poste droit devant la jeune femme qui observait lascivement sa tasse de chocolat chaud, le regard perdu dans le vide. Les mains dans les poches de sa veste, il sentait le smartphone de la jeune femme, qu'il avait récupéré sur la bibliothèque avant d'avoir fait le tour rapide du logement de miss Lieimin.
Il le sort de sa poche.
— Je pense que c'est à vous, dit-il pour rompre son silence.
— Vous venez m'expliquer ce que vous comptez faire à partir de maintenant ? demande Charlotte sans prendre la peine de prendre son téléphone.
Gareth restait droit tandis qu'elle plonge son regard dans le sien. Ses yeux de mousse, semblait froid, résigner.
— Reprenez d'abord votre téléphone et j'expliquerai la suite.
La jeune femme récupère son téléphone, observant M le regard vide. La voir ainsi, provoquait en lui, une profonde empathie qu'il avait depuis si longtemps retenue. Si, il pouvait la faire sourire, lui prouver que tout ce qu'elle vivait actuellement serait bientôt derrière elle.
— Quel est la prochaine mesure ? demande à nouveau Charlotte en reprenant une gorgée de chocolat.
— Nous allons devoir, vous coupez de votre vie, explique-t-il.
— L'isolation complète, dit-elle dans un murmure résigner.
— Pas totalement, vous allez séjourner chez moi. L'endroit y est sécurisé et vous ne resterez pas seule.
Le visage de la jeune femme affiche une totale incompréhension.
— Je pensais que je serais mise en résidence surveiller ?
— Nous avons jugé qu'il serait préférable que nous gardions un œil sur vous vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
— Et votre sommeil ?
— Vous vous inquiétez pour mon sommeil ?
Cela semblait si spontané et si doux venant d'elle de se préoccuper des autres.
— Vous ne pourrez pas maintenir une surveillée totale sans vous endormir, s'explique-t-elle.
Elle avait raison sur ce point.
— Nous en reparlerons plus tard, nous devrions aller chercher quelques-uns de vos affaires pour...
Une explosion, faisant trembler la terre, retentit dans toute la rue. Dans un réflexe digne d'un félin, M se place devant Charlotte, le couchant à l'intérieur de l'ambulance pour la préserver des bris de verre et de bétons qui tombaient dans la rue. Le bruit de l'explosion dans ses oreilles provoque un acouphène, assourdissant l'ouïe de Gareth pendant quelques secondes, qui lui parut des heures. Les alarmes des voitures claironnent dans la nuit, des habitants du quartier sortent de chez eux pour voir ce qu'il venait de se produire.
La proximité de la jeune femme, le troublait plus que de raison. Son front contre le sien, la respiration de la jeune femme semblait s'être accéléré. Tandis qu'il rompt tout contact en se redressant le plus rapidement possible, il voulait arrêter de penser à l'odeur de son parfum sur sa peau et de l'irrépressible envie de la conquérir.
Pas maintenant, ce n'était ni le lieu, ni l'endroit.
Des sirènes retentirent au loin, signe que les services de secours s'approchaient de la zone. Charlotte se redresse et jetant un œil à son immeuble, les larmes se mirent à couler sur ses joues. L'appartement partait littéralement en fumée devant ses yeux.
— Je pense, que ce sera impossible de récupérer quoi que ce soit, ce soir, dit la jeune femme en gardant son regard fixé sur son appartement. Autant partir chez vous, directement.
Gareth observe la jeune femme, son regard inexpressif alors qu'il montait dans sa voiture. Bond s'approche de lui, attendant que la jeune femme soit à l'intérieur du véhicule pour parler.
— Rester sur place, Bond, peut-être que Marcx est encore dans le secteur, ordonne M. Tenez-moi, informez si l'appartement de miss Lieimin sera habitable ou non ?
— À vos ordres, monsieur, dit Bond.
Montant dans sa voiture, Gareth démarre, mettant le plus possible de distance entre miss Lieimin et son appartement.
Devant son domicile, Gareth se gare et sort de la voiture. Ouvre la portière côté passager, laissant Charlotte sortir. La jeune femme observait l'endroit où elle se trouvait. D'une main douce dans le bas de son dos, il la dirige calmement vers l'entré de l'immeuble. Passe devant elle, montant les marches des escaliers puis s'arrête au premier, la nervosité qu'il ressentait, le surprit.
Ouvrant la porte, il laisse passer la jeune femme en premier, pour ensuite pénétrer à son tour. Le silence de plomb de la jeune Lieimin, le mettait mal à l'aise.
— Mon domicile, sera le vôtre jusqu'à la fin de l'enquête, dit-il pour briser le silence.
Toujours pas de réponse.
— Voulez-vous boire quelque chose ?
— Non, merci, répond-elle en regardant ailleurs.
Sa réponse évasive lui faisait comprendre qu'elle avait besoin de sommeil. La journée avait été longue pour elle, ce réveillon de nouvelle année, il s'en souviendrait.
— Je vais préparer une chemise, je pense que vous devriez vous coucher, suggère-t-il.
— Non, réagit-elle.
Le regard de Charlotte se pose sur lui.
— Désolé, c'est juste que j'ai besoin d'un moment pour prendre conscience que ma vie entière est partie en fumée, rajoute-t-elle. Votre proposition de boire quelque chose, tient-elle toujours ?
— Oui.
— Si vous avez du scotch, je veux bien.
Gareth s'attelle dans la cuisine.
— Cela fait longtemps que vous vivez ici ? demande Charlotte.
Rêvait-il ou cherchait-elle à rompre le silence de l'appartement ?
Jamais une femme n'avait pénétré dans son appartement, il s'était toujours fait un point d'honneur à ne jamais prendre trop rapidement les devants en les invitants chez lui. Beaucoup trop de femme n'était attiré que par sa position. Et il se demandait si Charlotte était si différentes des autres que son instinct lui faisait penser.
— Cela doit faire une bonne dizaine d'années, dit-il avec sérieux.
Les verres prêts, il retourne dans le salon et le propose à la jeune femme.
— Désolé, je ne voudrais pas paraître indiscrète.
— Ne vous inquiétez pas pour cela.
Charlotte prend le verre des mains de Gareth, leurs doigts se frôlant doucement. Ce courant électrique parcouru le corps de M, répand en lui une sensation de bien-être.
La jeune femme pousse un profond soupir après avoir bu une gorgée.
— Que va-t-il se passer maintenant ? demande-t-elle.
— Vous devez d'abord vous reposez, nous en reparlerons en détails, demain.
Gareth ne s'était pas assis, trop nerveux que pour se poser sous son propre toit. Mais que lui arrivait-il ? Même à son propre domicile, il ressentait ses émotions se mélanger. Il jeta un œil à sa montre. L'heure était proche de minuit, dans quelques minutes les rues de Londres s'animera des fêtards et des cotillons de ce passage à l'an neuf.
— Quelle heure est-il ? demande Charlotte en regardant son verre.
— Minuit moins-cinq, dit-il sur un ton neutre.
Pourquoi avait-il cette sensation de lourdeur qui lui pesait l'estomac ?
Au dehors, Big Ben retentit, signalant le passage à l'an neuf, sous une pluie de feu d'artifice qui éclairait la nuit noire de la ville de Londres. Charlotte se dirige vers la fenêtre, le point de vue stratégique de son appartement avait toujours été la vue sur la Tamise.
Il s'approche de la jeune femme, son verre à la main.
— À cette nouvelle année, dit la jeune femme. Puissiez-vous trouver mon père et mettre un terme à cette comédie.
Choquant leurs verres l'un à l'autre, son regard plonge dans le sien.
— En espérant, que vous puissiez retrouver une vie normale rapidement, dit-il. Bonne année, miss Lieimin.
Ses paroles sonnaient vide dans sa bouche. Quelque chose lui dictait de faire traîner l'enquête. Une petite voix insolente qui rêvait de faire de la jeune femme, sienne, depuis que cette dernière avait montré son caractère.
— Charlotte. Bonne année, Gareth.
Un sourire se dessine sur les lèvres de la jeune femmes tandis qu'elle approche son verre de ses lèvres.
***
La matinée avait du mal à passer avec le jeune Quater master, M regardait les images prise par les caméras de surveillances de la rue de la jeune femme. Bond, assis dans le siège en face de lui, étudiait les images diffusées devant eux. Deux hommes pénétrèrent dans l'immeuble endommagé par l'explosion, cherchant probablement quelque chose. Ce n'était pas un hasard s'ils avaient fait cette tentative d'enlèvement raté.
— Deux hommes, ont pénétré dans l'immeuble et fouiller l'appartement de miss Lieimin, peu après le départ des secours et des services de polices, dit Bond.
— Il semblerait bien, renchéris M. Pensez-vous à la même chose que moi, Bond ?
— L'attaque orchestré contre miss Lieimin, n'est pas dû au hasard. Ils voulaient que nous l'éloignions pour fouiller tranquillement.
— Il doit penser qu'elle détient des informations compromettantes sur lui et l'organisation.
— Je pense que le moment est parfait pour faire un tour chez miss Lieimin.
— Pas sans elle.
Sans surprise, Bond hausse un sourcil surprit.
— Ce que je souhaite dire, c'est qu'il faut que miss Lieimin soit avec nous, renchérit M. S'il y a quelque chose chez elle, que sa mère aurait pu cacher, elle est plus à même de le savoir.
— Peut-être. Mais miss Lieimin, n'a plus aucune affaire à se mettre sauf, ce training qu'elle porte chez vous ?
— L'explosion n'a pas tout détruit, dit Tanner dans un coin de la pièce.
— Si des hommes s'amuse à fouiller son immeuble, c'est que c'est effectivement le cas, surenchérit Q.
M réfléchit. À l'heure qu'il était, Charlotte devait être en route pour le MI6 en compagnie de Moneypenny et de l'agent double-zéro neuf sous son ordre.
— Attendons miss Lieimin, ordonne M. Q, désigner quelqu'un pour qu'il garde à vue l'appartement de miss Lieimin. Tanner, fouiller les affaires de Marcx pendant que Q craque son ordinateur personnel. Il a dû laisser quelque chose derrière lui qui pourrait nous aider, malgré lui.
— À vos ordres !
Q et Tanner sortirent du bureau, le laissant seul avec Bond.
— Où se trouve Charlotte ? demande l'agent double-zéro sept.
— Avec Moneypenny et double-zéro neuf, il devrait arriver au MI6 dans une dizaine de minutes.
— Moneypenny c'est proposer pour la sécurité de miss Lieimin ?
— Entre autre.
Bond observe son patron d'un regard qui ne trompait personne. Il savait que Bond ne faisait pas confiance à Moneypenny, depuis que cette femme lui avait tiré dessus.
Le regard de Gareth se perdait du côté de la fenêtre. Le poids de l'enquête et les sentiments contradictoire envers Charlotte, le pesait. Avoir la jeune femme, chez lui, H vingt-quatre, était une torture émotionnelle. Il n'avait pas fermé l'œil de la nuit et vérifier plusieurs fois si la jeune femme dormait.
— Monsieur, appelle Bond.
Tandis qu'il détourne son regard de la fenêtre, Gareth ne peut s'empêcher de paraitre surprit.
— Qu'avez-vous dit, Bond ?
— Miss Lieimin, va-t-elle venir en pyjama ?
Quelle curieuse question...
— Non. Moneypenny, porte la même taille que Charlotte. C'est en parlant avec elle, ce matin, qu'elle s'est proposé pour lui amener des vêtements le temps de récupérer les siennes.
Un coup donner à la porte, lui fit clore la conversation. Il se relève de son siège, lisse son costume, reprend son masque de sang froid.
Ne rien laisser paraître de ce qui le rongeait.
— Entrer.
La porte s'ouvre, Bond se lève à son tour de son siège. Moneypenny et l'agent double-zéro neuf pénètrent dans le bureau, Charlotte les suivants de prêt.
La beauté de la jeune femme, fut tel un coup de poids que l'on assène au visage. Moneypenny, lui avait passé un chemisier en soie de couleur bleu, une veste cintré noir avec une jupe, lui donnait un aspect séduisant, mais autoritaire. Sa tenue, faisait ressortir le caractère bien tremper de Charlotte.
Ne laisse rien transparaître...
— Ravit de vous revoir en meilleure forme que la veille, dit Bond.
— Une bonne nuit de sommeil et le tour est joué. Vous devriez essayer, lance Charlotte sur un ton taquin.
Gareth devait rêver, elle ne flirtait pas avec Bond, ce serait au-dessus de ses forces de voir l'agent lui piquer l'objet de sa convoitise.
Deviendrait-il jaloux de double zéro sept ? En tout cas, cela y ressemblait. Cette colère sourde, latente, celle que vous ressentez lorsque ce que vous lorgnez sur quelqu'un.
— Bond, vous pouvez disposer, lance M. N'oubliez pas de vous rendre demain matin chez Q. il vous fournira les gadgets nécessaires pour votre enquête. Double-zéro neuf, Moneypenny, attendez hors du bureau.
— À vos ordres !
Bond attache son smoking, signe qu'il reprenait le service. Sans rien laisser paraitre de la jalousie qui le rongeait, il regarde les deux agents et sa secrétaire, sortir de son bureau. Jamais il n'avait manqué de sang froid à ce poids. La présence de Charlotte lui faisait perdre tout discernement.
— Est-ce que je dois sortir ou... ?
— Je n'irais pas par quatre chemins, miss Lieimin, commence-t-il. Cette enquête doit avancer et nous avons besoin d'éléments. Deux hommes, ont été aperçu ce matin, entrant dans votre immeuble et ressortir une demi-heure plus tard.
— Peut-être venait-il vérifier la stabilité de l'immeuble ?
La rage qu'il ressentait prit une ampleur folle, il fallait la contenir et la seule solution fut de se rendre plus menaçant qu'il ne l'était. Gareth dépose les mains sur son bureau, sous le regard sérieux de la jeune femme.
Pourquoi s'amusait-elle à prendre cette enquête à la légère ?
— Ce n'est pas le cas.
La jeune femme se tût.
— La stabilité à été vérifié par des experts. Il semblerait que seul le salon de votre appartement ait été touché dans l'explosion.
— Un vrai miracle, lâche la jeune femme.
— Si vous nous cachez un indice qui nous permettrait de mettre la main sur votre père...
— Je ne cache rien, s'emporte-t-elle. Je ne sais pas de quoi vous voulez parler. Je...
Son regard de braise
Pourquoi devait-il se montrer si odieux envers elle ?
— Si je savais quelque choses, je vous en aurais parlé. Mais ce n'est pas le cas, dit-elle avec une nouvelle détermination.
Gareth se redresse, observant la jeune femme, le mouvement saccadé de sa respiration lui indiquait qu'elle était en proie à la colère. Le regard habituel de Charlotte, remplis de douceur et de chaleur, avait laissé place à une froideur indescriptible, qui le désarçonna.
Cette femme avait bien plus de caractère qu'il ne l'avait supposé.
— Je ne suis pas votre ennemi, Miss Lieimin, dit Gareth.
— Je n'ai jamais prétendu le contraire.
— Bien.
— Alors arrêté de mon considéré comme une enfant.
Un long silence s'abat entre eux, rompus par la sonnerie du téléphone de la jeune femme.
Elle regarde l'écran, surprise.
— Ce sont mes grands-parents, dit-elle. Je dois répondre.
— Mettez la conversation sur haut-parleur.
La jeune femme s'exécute sans rechigner, ce qui n'était pas dans les habitudes de cette dernière.
— Allo, grand-mère !
Sa grand-mère sanglotait au téléphone.
— Oh Charlotte, c'est horrible...
— Grand-mère, qu'est-ce qu'il se passe ?
— Ton grand-père... il...
À nouveau, madame Lieimin fondit en larmes de l'autre côté du téléphone, Un tumulte de voix résonnait en arrière-plan.
— Grand-mère !?
— J'ai retrouvé ton grand-père inconscient dans le garage. Il est décédé à l'hôpital des suites de ses blessures. Oh Charlotte, je suis désolé de te faire subir ça à nouveau.
Charlotte restait sur place, le regard vague.
— Charlotte, appelle sa grand-mère. Je t'en prie, réponds-moi !
— Madame Lieimin, c'est M, dit-il pour rompre le silence.
— Charlotte est à vos côtés ? Est-ce qu'elle va bien ?
— Juste un peu assommer. Ne vous inquiétez pas.
La jeune femme relève les yeux vers lui.
— Voulez-vous que je la conduise jusque chez vous, madame Lieimin ?
— Oui, vous serez un gentleman. Mais, et pour l'enquête ?
— Ne vous inquiétez pas pour l'enquête, elle peut attendre encore un peu, nous avons mis tous les moyens à notre disposition pour son arrestation le plus rapidement possible.
Un autre silence.
— Je n'ai pas osé le dire à Charlotte, mais la police est à la maison pour prélever des indices.
— A-t-il été sauvagement abattus ?
— C'est ce que pense les enquêteurs. Deux assassinats dans la même famille en quelques semaines de temps.
— C'est ce que je pense aussi, il est sur le point de commettre une erreur. Je vais vous laisser et vous amenez, miss Lieimin. Un agent sera en poste devant chez vous à votre retour. Simple mesure de sécurité.
— Merci. Dîtes à Charlotte que je l'attends à Douvres.
— Je lui transmettrai, madame.
La communication se coupe.
M observe la jeune Lieimin, cette dernière semblait prendre conscience de l'ampleur de l'enquête. Cela avait été envisager qu'il s'en prenne à la figure qui avait été son modèle masculin durant toutes ses années. Mais Gareth, avait toujours pensé qu'il ne serait pas aussi stupide pour commettre cette erreur.
Ce qu'il avait finalement fait.
S'en prendre au grand-père de Charlotte, était un moyen d'affaiblir la jeune femme psychologiquement.
— Miss Lieimin, appelle M. Charlotte...
Mais aucune réaction de la jeune femme, qui paraissait être aux prises avec elle-même.
Contournant son bureau, Gareth s'approche d'elle et dépose une main réconfortante sur son épaule. Ce simple contact, ne la sort pas de son état léthargique, mais parais la rendre encore plus nerveuse.
— Toutes mes condoléances pour votre grand-père, miss Lieimin.
La jeune femme, attrape sa main, s'y raccrochant comme une bouée de sauvetage. Ses larmes coulaient silencieuse le long de ses joues.
— Merci, dit-elle entre deux respirations.
Coucou mes pomegranates intersidéral 🌌🌺
Voici enfin la suite d'Helium. Désolé d'avoir mis aussi longtemps mais le syndrome de la page blanche et comme je suis apparament dans une phase transitoire de ma vie, j'avais besoin de remettre de l'ordre dans mes pensées. Mais me revoilà, profitant du NanoWrimo pour reprendre cette histoire avec le plus grand plaisirs.
J'espère que vous avez apprécié ce chapitre ? Quand avez-vous pensé ?
Je vous retrouve lundi prochain pour le prochain chapitre de l'histoire si tout va bien dans ma vie. Car en ce moment, c'est le bordel.
Je vous fait de gros bisous 😚
Emy
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