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CHAPITRE II

Décembre 1679, Paris côté sorcier...

Alexandre Salazar était épuisé. La semaine qu'il venait de passer avait été particulièrement mouvementée. Des débats sans fin avaient secoués le Parlement quant à la création d'une force armée magique. Farouchement convaincu que cette idée mènerai à une guerre civile, un nombre important de siégeant s'étaient opposés violemment à la motion, la rejetant à quelques voix près. De son côté, Alexandre soutenait cette idée, mais du bout des lèvres seulement, Il avait en tête des problèmes bien plus urgents. En effet, avoir recueilli Orphée Peverell suite à sa fuite de chez sa mère lui causait bien des ennuis. Le premier étant qu'il n'en n'avait rien dit sa femme, Mélusine - une noble sans le sou à qui son père l'avait marié pour donner aux Salazar un titre de noblesse, aussi maigre soit-il. Au début, cela ne lui avait pas posé trop de tracas, mais lorsque Orphée et Alexandre se mirent à développer une relation amoureuse, la pensée qu'il soit découvert le hantait. Cette crainte augmenta graduellement au fur et à mesure que les mois s'écoulaient.

- Heureusement, père n'est plus là pour me surprendre en pareille faute, se dit Alexandre alors qu'il venait de quitter le palais du Parlement, non sans avoir salué son mentor et ami Usurin Bourgeois.

- Vous ne transplanez point ? avait demandé le vieil homme en voyant son cadet descendre les marches du Magisterium.

- Non, je compte faire quelques pas. Ce vote m'a donné des sueurs, et je vais en profiter pour prendre un peu l'air ! avait répondu Alexandre en lui faisant un ultime signe de la main.

A peine avait-il tourné le dos à Usurin que celui-ci avait transplané. Alexandre repensa un instant à la première fois où il était lui-même arrivé devant ces marches. Il avait fait le trajet à pied, laissant son cheval aux portes de la ville. Son père, de son vivant, faisait le trajet en transplanant. Alexandre avait pris sa suite, après que des Réfractaires ne l'ai empoisonné. Et cet assassinat motivait plus que tout le jeune siégeant dans son combat contre cette bande de meurtriers. Mais ces temps-ci, la lutte qu'il menait s'était amoindrie. Orphée lui avait révélé être enceinte quelques semaines plus tôt et cela avait tout bonnement paniqué Alexandre, au point de faire passer un serment inviolable aux Flamel, qui abritait toujours la jeune femme chez eux. Certes, son père ne l'apprendrait jamais, mais il n'était pas à l'abri que Mélusine le découvre. Ils ne s'étaient pas mariés par amour, mais elle ne tolérait pas le comportement qu'Alexandre avait pu avoir dans le passé. Ce dernier avait souvent découché pour aller batifoler avec des femmes, et Mélusine avait imposé qu'il mette fin à cela dès leur union officialisée. Elle avait été très claire :

- Vous êtes monsieur mon mari, et je ne saurais tolérer quelques tromperies que ce soit. Je ne vous aime point, et vous non plus. Mais j'ai besoin de votre argent et vous de ma noblesse. Si vous voulez en conserver les privilèges, je vous conseille vivement d'abandonner vos coucheries !

Aussi, Alexandre s'était-il résigné, Pour tromper son ennui et noyer son malheur, s'était-il réfugié dans la politique à plein temps. Il défendait ses opinions avec plus de hargne chaque jour passant. Il se faisait de nouveaux ennemis et avait déjà essuyé plusieurs tentatives d'empoisonnement. Fort heureusement, il était toujours passé au travers des mailles de chaque complot. Alors qu'il songeait, non sans peur, que ces tentatives pourraient, si cela s'ébruitait, viser l'enfant de lui que portait Orphée, il entendit une voix l'apostropher :

- Z'auriez pas une p'tite pièce ?

Alexandre se tourna vers le pauvre erre, qui bras tendu espérait une obole, pour lui donner quelques trèfles de cuivre quand une main lui couvrit soudainement la bouche. Tout se passa si vite qu'il n'eût pas le temps de se rendre compte qu'on lui tranchait la gorge. La seule chose qu'Alexandre comprit avant de mourir, était le murmure qu'on lui chuchota à l'oreille :

- Omne suus praetium habet.

La main relâcha la bouche d'Alexandre qui s'effondra au sol, dans une flaque de son propre sang. Sans demander leur reste, les responsables quittèrent les lieux à toutes jambes, laissant le cadavre d'Alexandre Salazar derrière eux...

***

- Et bien, voilà qui règle la question !

Basile Vectan éteignit sa baguette magique et s'approcha du corps. Éclairé par ses agents, le commandant en chef de la brigade des Aurors s'agenouilla et entrepris de regarder le cadavre. Il identifia tout de suite la victime.

- Le seul sorcier avec des yeux comme ça, c'est bien Alexandre Salazar.

En effet, Alexandre Salazar, héritier de ses ancêtres avait la particularité d'avoir chaque œil d'une couleur différente, et peu commune. Son œil droit était vert émeraude, tandis que son œil gauche était rouge pourpre.

Soupirant, Basile Vectan appela deux elfes :

- Transportez-le à la Cour des Miracles, que les chirurgomages fassent leur travail. Je veux connaître la cause et l'heure de sa mort, aussi évidente paraisse-t-elle. Et convoquez-moi Maître Dubois, il pourra sans doute nous éclairer. Lestrange, Lenoir, inspectez-moi les lieux puis venez me faire un rapport.

Tout le monde s'exécuta, à la grande satisfaction du commandant. Les elfes emmenèrent le défunt siégeant, les Aurors inspectèrent les lieux, et Basile s'écarta pour recevoir le Maître Dubois. Lorsqu'il arriva, l'artisan étudia la baguette magique de la victime avec attention. Sur ses lunettes, des sortilèges de grossissement crépitaient et lui donnait de loin, un visage pourvu d'yeux gigantesques. Il renifla la baguette, la prit en main, la tordit avec douceur, la secoua près de ses oreilles, et en extirpa les traces des derniers sortilèges lancés grâce à une incantation.

- Alors ? demanda Basile Vectan qui s'impatientait tandis qu'il voyait le Maître Dubois murmurer des choses inaudibles à la baguette.

- Je ne saurais trop quoi vous dire. Ses quatre derniers sortilèges sont tout à fait commun : cuisine, nettoyage, ce genre de chose. En revanche, le sortilège le plus anciens est un serment inviolable.

- Un serment inviolable ? Vous pourriez le décrypter ?

- Non messire Commandant. Je suis un fabricant de baguette, pas un spécialiste en sortilèges. Et même si telle était ma profession, je doute qu'il soit possible de savoir dans quel but ce serment a été prêté. Je ne fais qu'analyser des résidus de sortilèges, rien de plus.

- Pouvez-vous remonter plus loin ?

- Je crains que non. J'ai déjà eu du mal à remonter jusque là. L'âme de chaque baguette magique est très liées à celle du porteur qu'elle a choisis. Le sien étant mort, je risquerais de rompre cette baguette en poussant plus loin.

- Très bien. Merci Maître Dubois, vous pouvez disposer.

S'inclinant devant le commandant en chef, l'artisan s'en retourna à ses occupations, laissant à Basile Vectan une baguette et un indice aussi brumeux que prometteur...

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