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32 | ❝ C'est juste ses amis

32 | sugarcane —ana olgica

Cela devait bien faire une deux heures que j'étais allongée sur cette foutu table d'opération. Comme au bon vieux temps Shuri me charcutait la jambe et me parlait dans son langage de geek toujours aussi incompréhensible. J'étais devenue indolore à toute sorte de chose. Il me semble que j'ai piqué un somme pendant les deux heures précédente.

— Et voilà le travail, conclue Shuri.

— Dieu merci, soupirais-je.

— Tu peux te retourner et t'asseoir, s'il te plaît ?

Je me retourne sur le dos et m'assoit les jambes battantes dans le vide. Shuri retire ses gants de chirurgie et se met en face de moi. Elle sourit fière d'elle avant de me poser une question.

— Tu en penses quoi ?

Je baisse la tête vers mes jambes. Ma nouvelle prothèses brillait, elle était vraiment flambant neuves. Un vrai chefs-d'œuvre. Le vibranium était concentré en masse ce qui lui donnait cette couleur noir me rappelant la prothèse du bras de Bucky fait l'année passé. J'approche un peu plus mon visage de la prothèse. On pouvait y voir plein de pièce assemblée entre elle.

— C'est une nouvelle technologie, dit-elle fièrement. On a voulut tester la nanotechnologie, du coup tu m'en dira des nouvelles.

— Tant que c'est solide et que mon corps l'accepte, dis-je simplement.

— Tu peux te lever pour voir.

Je prends une grande bouffée d'air puis descend de la table d'opération. Ok, déjà je tiens debout. Shuri me regarde excitée comme une enfant à noël. Je décide de faire mon premier pas. J'ai l'équilibre et la force à nouveau. D'un coup je me sens bizarre. Mon corps semble s'activer. Je relève le short que je portais pour laisser apparaître la base de la prothèse qui était reliée à la peau. Ma peau... elle était en train de fusionner avec le vibranium comme avec mon ancienne jambe. Je relève la tête un instant vers Fury qui observe le processus de attentivement.

— C'est pas croyable, dit-elle. Ton corps et le vibranium ne font qu'un.

Une fois tout les tissus liés à nouveaux entre eux, je fais un nouveau pas. Je les enchaînent faisant ainsi le tour du vaisseau. Il n'y avait aucun problème. La prothèse semblait bien plus souple et ergonomique. Je plie les genoux, à plusieurs reprises. Je me maintiens position squat. Tout semble aller. Je regarde Shuri.

— Je penses que ces deux heures ont value la peine, souriais-je. Je te remercie Shuri.

— C'est normal, dit-elle. Tu sais que tu fais partie de la famille.

La famille... Je n'avais plus de famille. Personne n'est ma famille. Mais je préférais leurs laisser croire, je ne veux pas briser les espérances des autres comme ont a brisé les miennes. Je me contente de lui sourire. Quelques secondes après la porte coulissante s'ouvre, laissant entrer T'Challa qui me regarde. Un léger sourire s'affiche sur son visage.

— Qu'il y a t-il ? Demandais-je un peu gêné par son regard.

— Ça te va comme un gant.

Je pouffe de rire et baisse la tête vers ma jambe.

— C'est vrai que ce nouveau style me va parfaitement, blaguais-je.

— N'abuse pas non plus, s'il te plaît.

— Je ne fais qu'affirmer ce que tu as dis précédemment.

— Ne prend pas la grosse tête, jeune femme.

J'échappe un large sourire avant d'attraper mon treillis et de l'enfilais. Je le remonte au plus haut, le boutonnant et remontant la braguette avant de boucler la ceinture pour de bon. T'Challa parle avec sa sœur de ce qu'elle a fait exactement, elle utilise un langage que je ne comprends pas. Mais son frère semble la comprendre, c'est le principal à vrai dire. Il se retourne vers moi et m'interpelle.

— Tu m'accompagne ? Demande t-il. Je vais aller boire un truc chaud.

— Je te suis, de toute façon j'ai pas un emploie du temps charger depuis quelques temps.

— Très bien allons-y, sourit-il.

Avant de quitter le Jet du Wakanda, je m'approche de Shuri et la sert dans mes bras tout en la remerciant à plusieurs reprise. Elle referme l'étreinte entre nous et le chuchote quelques mots : « N'oublie pas qui tu es. » Mon cœur rate un battement. Je la lâche et lui sourit avant de partir. Je retrouve T'Challa à la sortie du Jet, pensive. « N'oublie pas qui tu es. » C'est ce que Clint m'a dit avant de partir. Je m'approche de T'Challa, il semble regarder autour ce qu'il se passe.

— On y va ? Je t'attends maintenant.

— Regarde là-bas, dit-il en pointant du doigt vers la maisonnette qui me servait de chambre. C'est pas ton ami ?

— Si, dis-je en regardant attentivement.

— Il a l'air d'avoir une discussion agitée avec le Colonel mal aimable.

Saito faisait de grand geste mais essayait en même temps de maintenir sa colère. Il regardait autour de lui comme s'ils ne devaient pas être vu ensemble.

— Tu sais ce qu'il pourrait ce passer ? Demande le Roi.

— Non, aucune idée.

Je réfléchis un moment, depuis quelques jours Saito est bizarre. Il regarde tout le temps autour de lui comme si a tout moment ont aller le tuer par derrière. Quelques choses cloche, il faudra que je m'occupe de ça une fois que T'Challa et Daisy auront quitté le camp.

— Bref, c'est pas nos affaires, dis-je en l'attrapant. Profitons des dernières heures qu'il nous restes.

— Tu as bien raison.

Nous nous dirigeons tous les deux vers le bâtiment qui servait de cafétéria depuis mon arrivée ici. Ce qu'ils servaient ce n'était pas de la haute gastronomie mais ce n'était pas non infecte comme à l'armée. Je m'en contentais bien. On entre dans la cafète puis on s'installe à une table près d'une fenêtre qui donnait sur la mer.

— J'avoue que la vue n'est pas dégueulasse, remarque t-il.

— Non c'est sur, c'est un bel endroit malgré les pratiques peu catholiques de l'endroit, dis-je ironiquement.

Il lève les yeux au ciel et soupire. Je me mets à rire.

— T'es vraiment pas croyable, dit-il. Faut toujours que tu fasses ce genre de réflexion.

— Au moins j'ai pas totalement changé, dis-je.

— J'aurais aimé que ton humour qui laisse à désirer s'en aille, ajoute Quake en arrivant pour s'installer à côté de moi. Parce que t'es blague...

— Je croyais qu'on été amies ?

— Tu parles d'une amitié, soupire t-elle.

Je la fusille du regard, elle se met à rire et me sert dans ses bras.

— Ça fait vraiment plaisir de te voir comme ça Alana, dit-il.

— Crois-moi, si tout va bien depuis hier c'est parce que vous êtes là. Ça fait des mois que je ne suis que l'ombre de moi-même.

— C'est bientôt fini, Alana.

— Ça n'aurait surtout pas dû commencer, s'agace T'Challa.

— Si.

— Qu'est-ce que tu racontes encore ?

— D'un côté, heureusement que j'ai suivie le programme, dis-je.

— Tu t'entends parler ? Demande t-il.

— Tu as pas totalement tords, avoue Quake. Mais je pense que Coulson aurait pu t'aider d'une autre manière que celle de Fury.

— Qu'est-ce que vous savez que je ne sais pas ? Demande le Roi.

— C'est à dire ?

— Comment tu en est arrivé là ?

— Je devenais bien trop incontrôlable, dis-je.

— Ça je sais mais il y a autre chose ? Tes amis les Avengers n'ont jamais voulu me le dire.

— Peut-être qu'ils essayaient de passer à autre choses tout comme Alana, intervient Quake.

T'Challa lui lance un regard noir qu'elle soutient.

— J'ai blessé Steve.

Il me regarde les yeux écarquillés. Je transforme ma main en pointe pour lui montrer.

— Avant que tu demande comment.

— Je ne savais pas, dit-il.

— C'est du passé, soupirais-je. Bon on se le boit ce truc ?

T'Challa se calme et s'excuse pendant que Quake part commander de quoi boire. Nous passons nos dernières heures ensemble avant leurs départ à rire, parler et rêver. Cela faisait longtemps que je n'avais pas rêvé. Disons que ça faisait longtemps que je n'avais pas penser à ce que je ferais une fois sortie de ce camp. Il m'est impossible à l'heure actuelle de retrouver ma vie d'avant, j'ai changé, je ne suis plus celle que j'étais. Il mérite d'avancer et de passer à autre chose sans que je revienne encore une fois dans leurs vies pour les perturber. J'essaie de profiter de ses dernières heures, je les regardent attentivement parler pour me souvenir de chacune de leurs expressions, chacune de leurs mimiques et surtout le son de leurs voix.

Après avoir passé un doux moment chaleureux en leurs présences, ce moment de répit touche à sa fin. J'attrape Daisy dans les bras et la sert aussi fort que possible, comme si c'était la dernière fois que je la verrais. Elle frotte sa main dans mon dos, embrasse ma joue et me sourit avant de s'éloigner et de me souhaiter bonne chance.

— Tu es forte Lana, sourit-elle en montant dans le Quinjet. Tu t'en sortira, crois-moi.

— Je te fais confiance, souriais-je à mon tour.

— Appelle-moi quand tu peux, je me ferais un plaisir de te remettre à ta place.

Je me mets à rire, elle me fait un clin d'œil puis se tourne vers ma droite souriant à T'Challa.

— Ravie d'avoir partagé un chocolat avec vous mon Roi, dit-elle en faisant le salut militaire.

— J'espère travailler avec vous un jour Mademoiselle Johnson, avoue t-il.

Coulson monte à son tour, le salut brièvement d'un coup de tête avant que la porte se clôt. Nous nous éloignons pour nous mettre à l'abris du souffle.

— J'aime bien ton amie, dit-il.

Je pouffe grossièrement de rire.

— Quoi ? Demande t-il. Qui y'a-t'il ?

— Elle aussi t'aime bien, ne t'en fais pas.

Il fronce les sourcils, je me mets à rire. J'observe attentivement son visage, mon sourire disparaît.

— Aller, ne fais pas cette tête, dit-il en le tirant vers lui.

— Je n'ai pas envie que tu partes, dis-je en entourant mes bras autour de lui.

— Tu peux très bien venir avec moi tu sais ?

— Non, soupirais-je. Je suis coincée ici, T'Challa.

Il pousse un soupire.

— Je sais que tu n'acceptes pas, ajoutais-je. Je ne te demandes pas de comprendre, ni même de m'aider, mais au moins crois en moi, s'il te plaît.

— Je crois en toi, Alana. Je n'ai jamais cessé de croire en toi.

Son regard est profond, brisé aussi. Il ne veut pas me laisser ici. Je le sert un peu plus fort en essayant de me faire à l'idée de le laisser partir. Son équipe est prête, ils n'attentent plus que lui.

— Aller, part s'il te plaît.

— Tu es sûr de ton choix ? Demande t-il.

— Va t'en avant que je ne changes d'avis.

— Suis-moi.

Je le lâche et le pousse jusqu'à la rampe de son jet. Je le force à me laisser. Il m'attrape le bras une dernière fois. Il ne dit rien et me fixe.

— Quoi ? Demandais-je.

— Tu es courageuse.

Un large sourire s'étend sur les lèvres.

— Pourquoi est-ce que tu me dis ça ?

— Je voulais juste te voir sourire une dernière fois, avoue t-il.

Les mots m'échappent. Je ne sais quoi répondre. Il sourit, fier de me laisser bouche bée. La porte se ferme, il croise sur sa poitrine ses bras.

— Wakanda pour toi, dis-je en faisant la même chose.

La porte se clôt, je recule une nouvelle fois jusqu'au porche de ma petite maison où je m'y installe et ne bouge plus jusqu'au départ du jet. Les ailes se déploient, les propulseurs se mettent en route, il s'élève et disparaît sous mon regard triste. Je renifle un bon coup et tourne la tête vers Fury qui me regarde. Je détourne le regard avant qu'il ne regagne son cabanon.

Je décide d'aller marcher un peu histoire de mettre en route cette nouvelle jambe, voir ce qu'elle a dans le ventre. Je me relève et traverse l'allée principale où se trouve les chalets des bureaux et des autres soldats du camp. Une porte s'ouvre derrière mon passage. Je me retourne, Saito. Je fronces les sourcils intrigués et regarde le chalet. Le numéro 4, celui du Colonel. Que faisait-il ? Il semble stressé, un peu perplexe et gêné. Il tire sur ses manches comme un enfants angoissés. Sur son front se forme des perles de sueurs qui s'écrasent sur ses vêtement.

— Alana, dit-il simplement.

— Ça ne va pas ? Demandais-je. Tu sembles angoissé ?

— J-je... Non, ça va... très bien, merci, sourit-il peu convaincant.

— Tu es sûr ? Insistais-je. Que faisais-tu dans le bureau de Kobayashi ?

— Rien, pourquoi ?

— Que ce passe t-il, Saito ? Qu'est-ce que tu ne me dis pas ? Depuis quelques jours tu es constamment angoissé, ou même constamment suivie part les soldats, tu regardes derrière toi comme si on allait te tuer à tout moment. Qu'est-ce qu'il se trame ?

— Rien, ne t'en fais pas tout va bien.

— Tu me mens, je le sais.

Je peu sentir son anxiété monter de là où je suis. Il me ment, il n'est pas comme d'habitude. Que lui arrive t-il ? Je commence à sincèrement douter de lui. Il baisse la tête et ferme les yeux aussi fort que possible, comme s'il voulait faire disparaître un mauvais rêve.

— Alana, il faut que je te parles, dit-il. Mais promets-moi de ne pas perdre le contrôle.

— Ok, on va voir si ce que Fury m'a fait subir ses derniers mois aura servit à quelques choses, dis-je en serrant les poings.

[26.05.19]
2241 words.

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