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6. Heaven.

Ayden.

Quand Margot m'a informé de son altercation avec Amanda, j'en ai profité pour obtenir un rendez-vous avec elle.

Officiellement, je voulais savoir ce qui s'était passé entre les deux, comprendre pourquoi Margot avait pété un câble avec Amanda. Mais, officieusement, je voulais juste la voir. Voir son regard, ce foutu mélange de défi et de calme qui me fout toujours en l'air. Je voulais sentir si elle avait encore ce pouvoir sur moi, si je pouvais encore capter ce putain de truc lourd qu'elle dépose dans l'air chaque fois qu'elle est près de moi.

Parce que, soyons honnêtes, c'était pas juste une histoire de savoir ce qui s'était passé. C'était bien plus que ça... c'était ce besoin de la retrouver, de savoir si j'étais encore capable de tenir face à elle.

Pour la première fois depuis longtemps, je jubile. Intérieurement, je suis mort de rire même si mon visage semble blasé.

Ses yeux sont écarquillés comme des soucoupes et sa bouche s'est légèrement entrouverte sous le coup de la surprise. Elle se reprend très vite mais j'ai pu apercevoir une lueur de curiosité dans ses pupilles de couleur noisettes avant de redevenir froid comme la glace.

Sûrement par réflexe, elle me tend la main. J'y vois une invitation, mais aussi un défi, une porte entrouverte à des années de non-dits. Je la saisis doucement, la surprise de son geste m'assaille un instant, puis je me penche légèrement, effleurant sa peau de mes lèvres dans un baisemain calculé. Mais ce geste, simple en apparence, fait surgir une déferlante de sensations.

Sa peau, douce et chaude, contraste brutalement avec la mienne, plus rugueuse, abîmée par les heures passées à frapper des sacs de boxe. Le contact de ses doigts dans ma paume fait exploser une chaleur étrange, familière, mais terriblement étrangère. Un instant, j'ai envie de lâcher prise, de me dérober, mais je n'y arrive pas. Je serre sa main un peu plus fort, comme si ce contact pouvait recoller ce fil fragile que j'ai moi-même tranché il y a des années.

Un tremblement parcourt mes doigts, et un frisson me saisit. Je me demande si elle le ressent aussi, ce choc électrique, ou si c'est simplement un rappel cruel que je suis seul à porter le poids du passé. Son regard fuit le mien, mais il reste là, dans l'air entre nous, lourd de ce qui ne se dit pas.

Elle retire sa main brusquement, comme si ce simple contact avait duré une éternité. L'instant d'après, elle reprend son masque d'indifférence, froid et impénétrable. Mais moi, je suis encore là, dans cet espace suspendu, à sentir l'écho de sa présence, et la sensation de l'avoir perdue à nouveau.

Honnêtement, j'ai l'impression de me retrouver en face de moi, mais en version féminine. Le genre de personne qui se protège derrière des murs si épais que même une bombe n'en viendrait pas à bout. Elle reste là, glaciale, les bras croisés, son regard fixé sur moi sans trahir la moindre émotion.

C'est frustrant. Presque déconcertant.

Je bois une gorgée de mon café avant de m'appuyer sur la table en la regardant. Je n'arrête pas de l'observer et plus je le fais, plus je trouve un détail qui au lieu de me laisser indifférent semble m'attirer comme une addiction.

— Pourquoi tu voulais me voir ? questionne-t-elle d'une voix dénuée d'émotions.

J'esquisse un sourire en coin, appuyant mes avants-bras sur la table.
— Pourquoi t'es venue ?

Elle lève les yeux au ciel, un soupir d'exaspération franchissant ses lèvres. Chaque geste semble mesuré, mais je capte l'agacement derrière son masque glacé.

Étrangement, ça m'arrache un brin de satisfaction.

— Je suis venue en tant qu'autrice qui rencontre un directeur, pas en tant qu'ancienne amie qui doit régler ses comptes. Si j'avais su, je ne serais pas venue.

Ses mots claquent comme une gifle, mais je ne cille pas. Je me contente de la fixer, ma façade toujours intacte, même si, à l'intérieur, une vague d'émotions contradictoires menace de me submerger.

— Bien, dis-je en me penchant légèrement en avant, mon ton aussi neutre qu'un mur de béton. Alors parlons professionnel. Montre-moi ce qui fait de toi une autrice incontournable.

Elle soutient mon regard un instant, son expression indéchiffrable. Puis, probablement convaincue que je suis sérieux, elle commence à argumenter sur ses qualités de romancière. Ses mots coulent avec assurance, sa voix ferme et mesurée.

Ses lèvres bougent, ses mains ponctuent ses phrases de gestes maîtrisés, mais moi, je n'écoute rien.

Pas un seul mot.

Mes yeux glissent malgré moi sur sa silhouette. Sa robe épouse ses formes avec une précision presque arrogante. Ses talons, vertigineux, sculptent des jambes à couper le souffle, et sa détermination brille dans chaque mot qu'elle prononce, chaque mouvement qu'elle esquisse.

Elle doit aimer la mode, ou alors, elle a ce don rare de transformer n'importe quel bout de tissu en une pièce qui semble faite pour elle.

Seul ce sac à main qui pend sur le dossier de sa chaise semble usé par le temps.

C'est étrange. Ça détonne.

Ce n'est pas le genre de détail qu'on s'attendrait à trouver sur elle. Sur cette femme qui semble calculer chaque centimètre, chaque nuance, chaque texture. Et pourtant, ce sac est là, comme une anomalie, un faux pas dans un tableau autrement parfait.

Je remonte à son visage, avec ses traits si fins qu'on dirait un ange malgré qu'il cache bien son démon. Je recule dans ma chaise et croise mes bras sur mon torse comme si c'était un bouclier contre sa beauté attractive. Elle a juste à bouger sa mèche de cheveux pour mon regard suit le mouvement comme un idiot.

Elle me regarde, n'ayant aucune idée du bordel qu'elle fout dans ma tête rien qu'avec sa présence.

Sérieusement, comment elle fait ça ? Elle bouge pas, elle dit rien, et pourtant, elle me retourne comme si j'étais une putain de feuille dans un ouragan. Ça m'énerve. Sa façon d'être là, trop droite, trop parfaite, avec ce calme qui m'échappe. Et moi ? Je suis là, comme un con, à fixer chaque foutu détail : la courbe de sa bouche, la manière dont elle plisse un peu les yeux quand elle me juge sans rien dire.

Elle me prend la tête, elle me fout en l'air, et le pire, c'est que j'en redemande.

Je n'aurais jamais dû venir ici.

C'est comme si je cherchais à me foutre moi-même dans un coin et à me prendre une raclée, juste pour sentir quelque chose. Mais merde, son regard... c'est pas de la simple curiosité. C'est du poison lent, une putain d'addiction.

Alors ouais, je suis là, comme un idiot, à vouloir plus.

— T'es bien silencieux tout à coup. Je te fascine à ce point, ou tu réfléchis à comment me virer sans avoir l'air con ? me coupe-t-elle dans mes pensées de sa voix mélodieuse.

Elle croise les bras, un léger sourire en coin, jouant délibérément avec le pouvoir qu'elle sent naître dans la situation, cherchant à me pousser dans ses retranchements pour voir je mords à l'hameçon ou je reste sur la défensive.

— Ce qui me fascine, Amanda, c'est pas ce que tu dis. C'est la manière dont tu crois pouvoir tout contrôler, même moi.

Elle se pince les lèvres et je la sens craquer avant même qu'elle ne prononce le moindre mot.

— Qu'est-ce que tu me veux, Ayden ? demande-t-elle, glaciale. Pourquoi t'es revenu ?

Sa voix tranche l'air comme un coup de couteau, mais c'est son regard qui me foudroie. Froid, mais chargé de trop de questions.

Des questions, il y en a tellement. Les siennes, les miennes, celles qui s'entassent depuis vingt ans. Mais aucune réponse. Pas même pour moi.

Pourquoi je suis là ?

Je n'en ai aucune putain idée.

Je savais juste que je devais la revoir. Voir si elle exerçait encore cette étrange emprise sur moi. Cette force magnétique que je n'ai jamais pu ignorer.

Et maintenant qu'elle est là, à quelques pas, les mots que je croyais prêts à sortir se délitent.

Je plisse les yeux, me forçant à mettre un nom sur ce qu'elle représente. C'est comme si tout en elle se jouait sur une partition illisible. Une mélodie trop complexe pour qu'un autre que moi veuille la déchiffrer. Des notes éclatées, des fragments de musique qui s'entrechoquent dans un chaos sublime, à la fois parfait et terriblement brisé.

Et moi, je suis là. Moi, le fou. Celui qui voudrait arranger ces notes, créer une symphonie. Pas pour moi. Pour elle. Une symphonie qui ferait vibrer chaque personne qui aurait le privilège de croiser son chemin.

Mais elle ne sait rien de tout ça. Elle me regarde, attendant que je parle.

— Ce que je veux ? je murmure en m'avançant lentement vers elle. Savoir si, dans cette mélodie chaotique, il y a une place pour moi, Heaven.

Les mots s'échappent de ma bouche avant que je n'aie eu le temps de les retenir. Heaven. Ce surnom, un écho du passé, me fait frissonner. Et je me maudis intérieurement en voyant son visage se durcir.

Elle se fige, ses épaules se tendent. Son regard, qui jusque-là était captif, se ferme brutalement, comme une porte qu'on claque dans une nuit froide. Je vois l'expression d'Amanda se transformer, comme si un voile de brique passait dans ses yeux, effaçant toute trace de chaleur. Une distance glaciale s'installe entre nous, instantanée, implacable.

Elle se redresse, son dos droit comme une barre de fer, son corps se refermant sur lui-même. C'est comme si tout ce qui restait de la Heaven que je connaissais venait de s'éteindre. Et moi, je suis là, à la regarder à travers ce mur qu'elle vient de dresser, sans savoir comment le franchir.

— Heaven ? Vraiment ? contre-attaque-t-elle, un rire amer échappant de ses lèvres. Tu veux vraiment que je te laisse jouer à ça après tout ce temps ? T'as perdu le droit de m'appeler comme ça le jour où tu m'as abandonnée.

Ses mots me frappent en plein cœur, comme une flèche aiguisée, s'infiltrant en moi comme une vérité douloureuse que je n'arrive pas à accepter. J'avais oublié à quel point elle pouvait être tranchante, ses paroles perçantes là où ça fait mal.

Je sais que j'ai perdu cette bataille quand elle se lève brusquement, attrapant son sac. Un élan de panique me traverse, et c'est à peine si je réussis à retenir ma voix quand je lui réponds.

— Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Ça fait plus de vingt ans, je rétorque d'une voix que j'essaie de rendre froide, mais elle tremble malgré moi.

Elle se penche alors, un geste furtif et confiant, et appuie sa main sur mon épaule avant de souffler à mon oreille.

— Commence déjà par ne plus m'appeler comme ça.

Un clignement d'œil plus tard, je vois sa silhouette s'éloigner, quittant le café avec la même assurance qu'elle avait toujours eue. Mon regard reste fixé sur la porte qu'elle vient de franchir, comme si je pouvais encore la retenir, ne serait-ce qu'une seconde de plus.

Le silence qui s'installe est lourd, presque étouffant. J'écrase ma cigarette, puis j'en allume une autre, aspirant profondément comme pour dissiper cette boule dans ma gorge. La nicotine, comme toujours, m'enveloppe, me calme un peu, mais ça ne dure jamais assez longtemps. Je me perds encore dans la fumée, le poison bien plus doux que la réalité qui me frappe maintenant.

C'est là que mes pensées, sans que je puisse les arrêter, se laissent emporter par le courant du passé. C'était elle, après tout. Elle était la seule motivation qui me poussait à me lever chaque matin. Je savais que je la verrais, que sa présence allait illuminer mes journées. Ses rires, ses sourires timides, et ce regard complice, tout ça me manquait déjà. Et, oui, je me souviens de ce surnom, de celui que j'avais trouvé pour elle. Ce surnom qui, aujourd'hui, semble aussi lointain que la personne que j'étais alors, aussi lointain que tout ce que j'avais espéré de nous deux.

— Heaven...

Ce mot flotte dans ma tête comme une brume, douce et douloureuse à la fois.

J'avais choisi ce surnom car, à l'époque, elle me semblait être tout ce que je n'étais pas. L'innocence incarnée, pure et éclatante, comme un morceau de ciel tombé sur Terre. Il n'y avait rien de plus que cette image d'elle, sans défauts, sans ombre, presque irréelle. Le genre de personne qu'on ne veut pas toucher de peur de la briser.

C'est peut-être pour ça que je l'appelais ainsi. Pour la protéger de tout ce que je suis. Pour la maintenir à l'écart de la merde dans laquelle je me traînais.

Mais aujourd'hui, en la voyant s'éloigner, le surnom a pris une toute autre saveur. Ce n'est plus la lumière, c'est la distance, le vide, ce qui ne peut plus être atteint. Et pourtant, c'est tout ce qu'il me reste d'elle. Ce nom qui me ramène à un passé que je n'aurai jamais pu garder.

C'était un surnom que je lui donnais pour la mettre sur un piédestal, pour la protéger de tout. Mais aujourd'hui, je sais qu'il n'y a pas de paradis pour les gens comme moi. Et si je pouvais, je le renierais. Mais je ne peux pas. C'est trop tard.

Un mot doux, mais un poison lent.

Du coin de l'œil, j'aperçois un serveur s'approcher avec la note, son sourire un peu crispé m'agace déjà, brisant le fil de mes pensées. Je fouille dans la poche intérieure de ma veste, sûr de trouver mon portefeuille. Mais rien.

— Attendez une seconde, je lance sans lever les yeux, glissant mes doigts dans les autres poches de ma veste.

Rien.

Je fouille mon pantalon, ma sacoche, même cette poche ridicule que je n'utilise jamais. Toujours rien.

Je m'arrête un instant, le regard fixé sur le vide, mes pensées rembobinant la scène. Amanda. Ce fichu sourire en coin quand elle a attrapé son sac. Ce mouvement rapide, presque imperceptible, qu'elle a fait avant de partir.

Un rire me surprend, discret mais bien là, tandis que je secoue la tête.

— Sérieusement ? je murmure pour moi-même.

— Monsieur ? insiste le serveur, un peu gêné, tendant toujours la note.

Je sors mon téléphone, un sourire ironique aux lèvres.

— Ça ira, je vais régler par appli.

Quand il s'éloigne, je reste assis une seconde de plus, tapotant le bord de la table du bout des doigts. Amanda. Elle m'a vraiment volé.

Un sourire étire mes lèvres alors que je me lève, attrapant ma veste. Ce n'est même pas la perte du portefeuille qui m'amuse, c'est elle. Elle et ses foutues manières. Imprévisible, brillante, agaçante.

En sortant du café, je sors mon briquet et une clope. La flamme vacille un instant avant que je ne souffle dessus, un plan déjà en tête pour récupérer mon bien.

***

— Je peux savoir ce qui t'intéresse chez cette autrice ? me demande froidement Margot en entrant dans mon bureau sans frapper. 

Je tire ma dernière taffe avant d'écraser le mégot dans mon cendrier déjà rempli.

— Pourquoi, tu es jalouse ? je réplique, un sourire provocateur aux lèvres. T'inquiète pas, tu es toujours ma préférée.

Elle lève les yeux au ciel avant d'attraper une clope dans mon paquet pour la coincer entre ses dents.

— Arrête de raconter des conneries et dis-moi pourquoi tu voulais absolument un rendez-vous avec elle.

Margot a beau être ma directrice-adjointe des fois, elle me fatigue avec sa curiosité, surtout envers les femmes.

Elle est incisive, trop peut-être. Toujours prête à creuser là où elle sent une faiblesse, comme un scalpel qui ne rate jamais sa cible. Son regard, acéré et direct, donne l'impression qu'elle pourrait voir à travers moi si elle le voulait.

Elle n'a rien d'une femme ordinaire, Margot. Tout, chez elle, est contrôlé : ses gestes mesurés, son allure impeccable, cette façon qu'elle a de toujours choisir des tailleurs trop parfaits pour que ce soit un hasard. Une armure, en somme. Mais elle n'a pas besoin de ça pour s'imposer. Margot, c'est une force tranquille, une tempête qui murmure avant de frapper.

Et moi, je suis là, à esquiver ses coups sans vraiment les éviter. Parce qu'au fond, je sais qu'elle ne lâchera pas tant qu'elle n'aura pas ses réponses. Margot incarne tout ce que je ne suis pas : prévisible, logique, et attachée à un code que je ne décrypterai jamais.

C'est peut-être ça qui m'agace autant. Elle me connaît trop bien.

— Parce que je voulais voir si elle est aussi douée en face à face qu'à travers ses écrits, je finis par dire, en sachant très bien qu'elle ne se contentera pas que de cela.

— Sérieusement ? C'est tout ? Tu as annulé deux rendez-vous importants pour ça ? Je ne te crois pas, claque-t-elle en tirant une bouffée de nicotine.

C'est tout ? Si seulement elle savait...

Si seulement je savais moi-même pourquoi. Ce n'est pas "pour ça", ce n'est pas aussi simple. Ce n'est pas une question de travail ou de responsabilité. C'est Amanda. Il y a quelque chose chez elle, un... quelque chose que je n'arrive pas à cerner.

Je me demande si Margot aurait même une chance de comprendre, si elle savait la part d'ombre qu'Amanda représente pour moi. Mais non, Margot n'est pas ce genre de personne. Elle est trop... rationnelle. Trop concentrée sur l'aspect logistique. Elle voit tout à travers le prisme de l'efficacité, mais elle n'a pas la patience de s'intéresser aux nuances.

Et Heaven... elle n'est pas simple. C'est une mélodie sans fin, des mots suspendus entre le désir et la douleur, et je ne peux m'empêcher d'être attiré, de vouloir connaître chaque note.

Je garde le silence, laissant un léger sourire effleurer mes lèvres, même si l'irritation bouillonne sous la surface. C'est plus qu'un simple rendez-vous. C'est une quête, une recherche. Peut-être de réponses. Peut-être de quelque chose que j'ai perdu.

Je soupire, m'appuyant contre le dossier de ma chaise en faisant jouer mon briquet entre mes doigts. La flamme vacille, s'éteint, et je recommence.

— Crois ce que tu veux, Margot, je réponds enfin, ma voix prenant une tonalité autoritaire, sans la regarder. Mais ça ne te regarde pas.

La flamme de mon briquet tremble une dernière fois avant de s'éteindre dans un souffle. Un silence plus profond s'installe, lourd de tout ce que je ne dis pas. Je laisse mes yeux errer sur la pièce, mais mon esprit est ailleurs, focalisé sur elle, sur Amanda.

Chaque mot, chaque geste, une note qui s'ajoute à la composition chaotique qui résonne dans mon esprit. Je veux tout savoir, découvrir chaque fragment d'elle, chaque silence, chaque harmonie dissonante.

Je veux comprendre cette musique, même si elle m'aveugle, même si elle me consume. Parce que, quelque part, je sais qu'il y a un morceau de moi dans cette mélodie. Et je n'ai pas l'intention de lâcher prise avant d'avoir percé tous ses secrets.

Crois-moi, Heaven, je ne te quitterai pas tant que je n'aurai pas compris chaque note de ton putain de chaos.

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