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15. Comme moi.

Amanda.

Mes mains tremblent alors que j'essaye d'insérer la clé dans la serrure. Mes pensées s'embrouillent, mon cœur vacille au bord du gouffre. Ma respiration s'emballe, irrégulière, hésitant entre panique et épuisement. Mon corps ne m'obéit plus, et chaque seconde me semble une éternité.

Je fais tomber mes clefs sur le perron. Un petit clac sec résonne comme un coup de tonnerre dans le silence pesant qui m'entoure. David se penche rapidement pour les ramasser, son sourire se veut rassurant, mais je vois l'inquiétude dans ses yeux. Je sais qu'il s'efforce de rester fort pour moi, mais il ne peut rien contre ce tourbillon de peur qui me dévore de l'intérieur.

Il ouvre la porte, car je suis incapable de le faire moi-même. Mes doigts sont raides, paralysés par l'angoisse. Dès que le verrou claque, je me précipite à l'intérieur, poussée par une urgence viscérale.

— Azalea ! Je crie, ma voix brisée par la peur.

Seul un vide oppressant me répond. Chaque bruit résonne, comme si la maison allait s'effondrer sur moi. Le craquement du plancher sous mes pas, le léger bruit du vent dehors, tout prend des proportions démesurées. Mon cœur bat trop vite, trop fort, prêt à exploser. Où est-elle ? Si quelque chose lui arrivait...

David est juste derrière moi, mais je n'ose même pas le regarder. Mon monde se réduit à une seule chose : trouver Azalea. Je me bats pour ne pas céder à la terreur qui monte en moi comme une vague prête à tout engloutir. Le poids de l'angoisse pèse sur ma poitrine, me coupe le souffle.

Je sors mon téléphone, les mains encore tremblantes, et compose son numéro pour la énième fois. Mon pouce glisse sur l'écran, nerveuse, tandis que je prie silencieusement qu'elle réponde cette fois. Le silence lourd de la sonnerie me glace le sang, chaque sonnerie résonne comme un coup de marteau dans mon crâne. Puis, inévitablement, la messagerie prend le relais, avec cette voix que je déteste tant maintenant.

— Vous êtes bien sur la messagerie de...

Je raccroche brutalement avant même d'entendre la suite, ma gorge serrée par la frustration. C'est comme si son silence était une arme, une façon de me faire comprendre qu'il contrôle la situation, qu'il est là, qu'il me regarde sans que je puisse le voir.

Je sens les larmes monter, mais je refuse de céder. Pas maintenant. Je dois rester forte, pour Azalea. Mais chaque seconde sans réponse renforce cette sensation d'impuissance, cette angoisse que je ne peux plus contenir.

David m'informe qu'il va voir à l'étage tandis que je fais le tour du séjour et du jardin avant de revenir sur mes pas.

Le silence oppressant de la maison n'aide en rien. Tout est trop calme. Trop paisible. Une paix trompeuse qui me terrifie. Et pourtant, chaque seconde qui passe sans réponse m'écrase un peu plus. Je sens que si je ne la trouve pas tout de suite, si je ne la serre pas dans mes bras, alors tout pourrait s'effondrer.

Tout pourrait basculer.

David descend et secoue négativement la tête sous mon soupir. Il s'approche de moi, sa main effleurant doucement mon bras pour essayer de me calmer.

David est au courant de tout, prise de panique, je lui ai tout raconté durant le trajet où il a grillé tous les feux et klaxonné sur les conducteurs. Il sait à quel point Matthew est dangereux et qu'il est prêt à tout pour récupérer sa fille.

— Amanda, détends-toi, on va la retrouver, me rassure-t-il en me prenant dans ses bras. Elle a dû partir voir une de ses copines où peut-être que le bus n'est pas arrivé à l'heure.

Je sais que David veut bien faire, mais ses paroles sonnent creux. Il grimace, et ce simple tressaillement de son visage trahit qu'il ne croit pas un mot de ce qu'il dit.

— Impossible, je lance en cherchant encore. Elle m'aurait prévenu...

Mon cerveau tourne à plein régime, cherchant désespérément une explication. Mais tout me ramène à une seule pensée : il est venu, il l'a prise. Il ne l'aurait pas fait sans laisser une trace, sans me faire savoir qu'il a gagné. Il ne peut pas être si silencieux.

Je fouille frénétiquement la maison, pièce après pièce. Comme si Azalea pouvait surgir d'un claquement de doigts. Mon cœur bat à un rythme insoutenable, l'angoisse me ronge, et l'air semble de plus en plus lourd, oppressant. J'ouvre chaque porte, chaque placard, en appelant son nom comme une incantation désespérée.

— Azalea ! Où es-tu ?!

Il me suit du regard, compatissant, mais je ne peux pas m'arrêter.J'ai l'impression de perdre pied à chaque pas que je fais sans la trouver.

Elle m'aurait prévenue. Elle me prévient toujours.

Mon esprit commence à créer des scénarios que je ne contrôle plus. Matthew aurait pu la traîner de force, ou peut-être qu'il avait su trouver les bons mots pour qu'elle le suive. Cette idée me broie l'esprit, et mon cœur se serre à m'en couper le souffle. Mon instinct de maman vacille, mon âme s'effrite face à ce constat insupportable.

S'il lui était arrivé quelque chose, je ne me le pardonnerais jamais.

Je le sais, Matthew n'a jamais levé la main sur sa fille. Il l'aime, c'est sa chair, son sang. Mais Azalea a grandi, elle a mûri. Et lui ? Peut-être qu'il a complètement vrillé. Le Matthew que j'ai connu est devenu une autre personne, surtout avec l'alcool qui envahit sa vie.

Mais à quel point ? Jusqu'où est-il capable d'aller aujourd'hui ?

Et si... si Azalea avait cédé, si elle lui avait donné son adresse ou son numéro, pensant qu'il la laisserait tranquille en échange ? Je ne peux pas m'empêcher de m'imaginer ce scénario, et mon cœur se tord de douleur. Si elle a fait ça pour se protéger, pour éviter qu'il la harcèle, alors tout ce qui se passe en ce moment serait de ma faute.

Je l'imagine, son regard froid posé sur elle, son sourire satisfait. Il a gagné. Il me l'a prise, comme il m'a tout pris. J'aurais dû la protéger mieux que ça, j'aurais dû tout prévoir.

Soudain, la porte claque violemment. Mon cœur s'arrête. Je ne sais plus si je dois espérer ou craindre ce bruit. Je me fige, incapable de bouger, mes yeux fixés sur le couloir.

— Maman, je suis rentrée !

Je me retourne si brusquement que j'en ai le vertige. Je dois m'agripper à la table pour ne pas perdre l'équilibre, et un souffle tremblant s'échappe de mes lèvres. Mes yeux se posent enfin sur elle, et je sens mon cœur s'emballer, mais cette fois de soulagement.

Là, dans l'embrasure de la porte, se tient Azalea. Ma fille. Mon rayon de soleil. Sa bouille d'ange est là, bien réelle. Ses cheveux sont un peu décoiffés, son sac d'école semble lourd sur son épaule, et son visage porte les traces de la fatigue. Mais elle est là, devant moi.

Saine et sauve.

Le soulagement me frappe de plein fouet. Je vacille. L'angoisse s'effondre, ne laissant que l'écho de mon cœur affolé. Je sens presque physiquement cette angoisse, cette peur viscérale, se dissoudre en un instant. Sans réfléchir, je m'avance vers elle, mes jambes encore faibles, et je l'attrape dans mes bras. Je la serre si fort que je la sens vaciller un peu sous mon étreinte.

Azalea ne comprend pas. Elle reste immobile, me jetant un regard d'incompréhension, comme si elle ne pouvait pas saisir à quel point chaque seconde de son absence a été un enfer pour moi. Mais je m'en fiche. Elle est là, et c'est tout ce qui compte. Mon cœur bat toujours vite, mais cette fois, ce n'est plus de peur. C'est un soulagement si profond que j'en ai presque les larmes aux yeux.

Je prends son visage entre mes mains, caressant doucement ses joues, scrutant chaque détail, chaque nuance de son expression, pour m'assurer qu'elle va vraiment bien. D'un geste tendre, je dégage une mèche rebelle de son visage, la coinçant derrière son oreille.

— Où tu étais ? Je demande, le souffle court, comme si j'avais couru un marathon.

Les mots peinent à sortir, étranglés par l'épuisement et le tourbillon d'émotions qui m'ont vidée. Je n'ai plus assez de force pour exprimer pleinement ce que je ressens, pour crier, pour pleurer. C'est comme si tout s'était arrêté à l'instant où je l'ai vue, là, devant moi, et que mon corps n'avait plus d'énergie, seulement ce besoin vital de la savoir en sécurité.

Ma fille me regarde, son visage empreint de confusion. Elle ne comprend pas ce que j'ai traversé, tout ce poids qui m'écrasait. Je sens mes jambes trembler, comme si elles allaient lâcher à tout moment.

— J'étais chez Neya pour un devoir, me répond-t-elle. Je suis désolée de ne pas t'avoir prévenu mais mon portable n'avait plus de batterie et j'ai complètement oublié de lui demander le sien en arrivant chez elle.

Elle me montre l'écran noir de son téléphone comme preuve mais je n'en est pas besoin. Le simple fait qu'elle soit là, devant moi, en sécurité, me suffit. Mon cœur ralentit, laissant place à un vide étrange, comme si l'angoisse qui m'avait tenue en otage venait de se volatiliser, ne laissant qu'un épuisement profond.

— Maman, je suis vraiment désolée, je ne pensais pas que tu te mettrais dans cet état...

— C'est rien mon rayon de soleil, j'ai eu juste peur qu'il te soit arrivé quelque chose, Je souffle en posant mon front contre le sien.

Ce contact me rassure, me ramenant à la réalité. Elle est là, bien réelle, et tout ce que je redoutais n'est qu'un mauvais souvenir.

Je ferme les yeux un instant, savourant ce moment de répit, et je caresse doucement ses cheveux, glissant mes doigts dans ses mèches rebelles.

— Tu es là, et c'est tout ce qui compte, je murmure, la gorge serrée par l'émotion.

Je reste dans ses bras encore un moment, mon âme de maman guérissant à chaque secondes, puis je la relâche et me maintient au canapé pour ne pas tomber face à toutes ses émotions qui débordent.

David approche et pose une main sur mon épaule, essayant sûrement d'apaiser la tension.

— Je vois que tu sais te faire désirer, plaisante-t-il, un sourire chaleureux aux lèvres. Ta mère était à deux doigts de lancer une alerte nationale.

Azalea laisse échapper un petit rire nerveux et jette un regard vers moi.

— Ce n'était pas prévu que je rentre si tard... Je suis désolée, vraiment.

Je croise les bras, mon cœur n'ayant pas totalement retrouvé un rythme normal.

— Alors, où étais-tu ?

Azalea passe une main dans ses cheveux, signe évident qu'elle réfléchit à la meilleure réponse à donner.

— Juste... avec des amis, lâche-t-elle d'un ton qui se veut léger.

Son hésitation ne m'échappe pas. Je plisse les yeux.

— Quels amis ? J'insiste en essayant de savoir si elle me ment.

Elle détourne le regard, jouant avec la manche de son pull.

— Des gens de ma classe, c'est pas important.

— Pas important ? Tu rentres tard sans prévenir et tu voudrais que je me contente de ça ?

Elle mord l'intérieur de sa joue, visiblement à la recherche d'une porte de sortie.

— Maman... c'est bon, d'accord ? Je suis là, et je vais bien.

— Elle est en sécurité, Amanda. C'est ce qui compte, intervient David.

Je pince les lèvres, toujours inquiète, mais je finis par hocher la tête.

— Ne me refais plus ça Azalea. Je ne crois pas que j'y survivrai, je lance en la prenant dans mes bras encore une nouvelle.

***

David est resté avec nous toute la soirée et je n'ai pas vu le temps défiler, si bien que je suis surprise quand je relève la tête de l'horloge du salon et vois qu'il est plus de minuit passé. Azalea s'est endormie sur le canapé, le reste du Monopoly éparpillé sur la table basse. À la télé, Cruella, son film préféré avec Emma Stone, tourne encore. Pendant ce temps, David et moi discutons de tout et de rien dans la cuisine, un verre de vin rouge à la main.

— Au fait, j'ai rencontré une fille, m'avoue-t-il, ses pommettes prenant une teinte rouge légèrement plus vive que le vin qu'il tient.

Je le regarde, un peu prise au dépourvu. Ce n'est pas tous les jours que David devient aussi nerveux. Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres alors que je pose mon verre sur le comptoir.

— Ah oui ? je lâche, intriguée. Et tu comptes m'en dire un peu plus, ou je dois deviner ?

Il esquisse un sourire, visiblement embarrassé, mais aussi un peu excité à l'idée d'en parler.

— Il y a deux jours, je suis allé à la gare car ma soeur venait me rendre visite. Elle sortait du même train que ma sœur, tu sais, donc on n'a pas vraiment eu le temps de discuter. Elle avait une énorme valise et semblait pressée. Elle rentrait à Paris.

Je lève un sourcil, intriguée.

— Comment vous avez réussi à échanger des mots avec si peu de temps ?

Il sourit, un peu nostalgique en repensant à la scène.

— J'ai proposé de l'aider avec sa valise, elle m'a souri, un peu surprise. On a parlé le temps de quelques minutes, le temps que ma sœur arrive. Elle m'a remercié et... on a échangé nos numéros. C'était bref, mais, je sais pas, il y avait quelque chose...

Je lui souris, touchée par l'histoire.

— Et tu penses la revoir ?

David hausse les épaules, mais un petit sourire trahit son optimisme.

— On a prévu de s'appeler mais on verra bien, m'explique-t-il en jouant avec son bracelet en argent.

Je l'avais déjà repéré lors de notre rencontre, pensant que c'était un bracelet lambda. Mais maintenant que j'observe David avec plus d'attention, je comprends qu'il s'agit en réalité d'un bijou chargé de sens. Il tourne doucement le bracelet autour de son poignet, et je peux aisément deviner que cet accessoire est devenu une échappatoire pour lui quand la situation le rend nerveux ou mal à l'aise.

C'est comme s'il cherchait un peu de réconfort à travers ce geste, un moyen de canaliser son anxiété. Ses doigts glissent sur les perles, et je vois son regard s'assombrir, trahissant ses pensées intérieures. Cela me fait réaliser à quel point même les objets les plus simples peuvent porter des histoires et des émotions cachées.

Instinctivement, mes doigts effleurent la fine cicatrice qui trahit l'ombre d'un passé révolu. Là où se trouvait autrefois mon tatouage, il ne reste qu'une peau légèrement décolorée, témoin silencieux du choix que j'ai fait. Même si le dessin a disparu, je le vois encore quand je ferme les yeux. Son tracé, sa signification, le poids qu'il portait...

Tout est gravé ailleurs, plus profondément. Effacer l'encre n'a pas suffi à effacer ce qu'il représentait.

Mon doigt glisse sur cette surface, et un mélange d'émotions m'envahit. La nostalgie de ce que ce symbole représentait autrefois, mais aussi la fierté d'avoir eu le courage de m'en débarrasser. C'était une étape de ma vie que je voulais laisser derrière moi. Et même si la marque reste, elle n'est plus une entrave, mais le témoin de ma transformation.

Je sens David réticent et il commence à se renfermer sur lui-même, donc je décide de le rassurer, comme le ferait une amie.

— Tu devrais tenter ta chance, David, je lui conseille en cherchant son regard. C'est peut-être ton âme pure.

Je discerne des éclats dans ses prunelles assombries, comme le reflet d'un poids du passé que le temps refuse de guérir.

Et je comprends qu'il est comme moi.

Prisonnier d'un lien qui ne veut plus, qui lui rappelle des années sombres de sa vie. J'y lis toute son hésitation, par peur de donner encore son coeur, de laisser à cette personne le pouvoir de détruire son coeur, encore une fois.

C'est trop risqué, trop dangereux pour nous.

Elle n'a pas seulement brisé son cœur, cette personne a réduit en miettes tous ses espoirs de fonder une famille, de trouver ce bonheur simple qu'il voulait tant vivre avec elle. Ce rêve s'est effondré brutalement, et la cicatrice qu'elle a laissée se remet à saigner chaque fois que son cœur bat un peu trop fort pour quelqu'un d'autre, chaque fois qu'il entrevoit la possibilité d'aimer à nouveau.

Je sais qu'il culpabilise. Il se repasse inlassablement le film de leur relation, cherchant ce qu'il a pu mal faire, pourquoi il n'a pas été suffisant. Et cette culpabilité, aussi injuste soit-elle, l'empêche de se tourner vers l'avenir, vers de nouvelles chances de bonheur.

Il se bat intérieurement, tiraillé entre son désir d'essayer à nouveau et sa peur de revivre cette même douleur.

Il n'a pas besoin de me le dire, je le sais, car je ressens cette même lutte chaque jour, ce poids qui nous écrase, sans fin, sans solution.

David sourit et avale son verre d'une traite.

— Je ne sais pas si j'en aurais la force... Toi et moi on est pareil, rigole-t-il en secouant la tête. On donne des conseils qu'on est même pas foutus de suivre.

Je ne peux m'empêcher de le rejoindre dans son rire car il a raison.

On essaie de convaincre l'autre de tourner la page, de changer de livre, de le brûler, mais on finit toujours par récupérer les cendres pour bâtir les fondations du prochain.

— On n'est pas les meilleurs dans ce domaine là, c'est sûr, je grimace en nous resservant un verre.

Je pense qu'on en a besoin tous les deux.

Il hoche la tête pour me remercier et lève son verre en l'air.

— À nous ! Que nos cœurs trouvent enfin la force de guérir et d'aimer à nouveau...

Nos verres s'entrechoquent avec un bruit clair, accompagnés de la mélodie de nos rires, sincères et libérateurs, mes préférés.

— À nous, je rajoute, levant mon verre avec un sourire discret, presque en remerciement du chemin parcouru. À ce courage, qu'on trouve pour avancer, malgré tout ce qui nous a brisés.

Je sens encore les battements irréguliers de mon cœur, un rythme perturbé par des souvenirs et des douleurs enfouies. Chaque battement, une mémoire de ce que j'ai perdu, une douleur que le temps n'a pas effacée. Le cœur, malgré tout, continue de battre, mais les fissures s'étendent à mesure que les trahisons s'ajoutent, que les promesses se brisent. On prétend qu'il guérit, qu'il se répare, mais certains éclats ne disparaissent jamais vraiment. Et je ne peux m'empêcher de me demander, dans le silence de la pièce, au fond de moi :

Qu'arrive-t-il à un cœur brisé, quand la trahison s'ajoute à ses cicatrices ?

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