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Chapitre 30 : TITANIC.

Vendredi 01 janvier

00h23

Harry était littéralement sous le choc. Ses orbes me regardaient, perdus, il ne comprenait pas. Sa bouche était entre-ouverte et il fixait le canon à quelques centimètres de sa peau. Je restai plantée devant lui en souriant prise d'une sensation d'euphorie non feinte. Mon doigt voulait s'étirer jusqu'à la gâchette et surtout, faire pression dessus. 

Dans mon esprit, il y avait bien une chose que j'aurais voulu à ce moment précis. Lire dans les pensées. Que pensait Harry en me voyant prête à l'assassiner ? Qu'est-ce qu'il ressentait maintenant ?

Tout ce que je voulais, c'était qu'il ait mal. Qu'il ressente ce que lui produisait chez des innocents chaque jour, qu'il se rende compte qu'aujourd'hui, en ce premier de l'an, il ne contrôlerait strictement rien. Le pouvoir était en ma possession et il allait comprendre quelle erreur monumentale, il avait commis en me choisissant.

"Babe ?" Pour la première fois, il bafouillait. "Mais, qu'est-ce que tu fous ?"

Sa bouche se déforma dans l'incompréhension. Zayn émit un rire léger qui me rappela sa présence parmi nous. "Il est temps d'arrêter de jouer, Styles." Il dit tranquillement. "Ashley, viens par ici."

Sans écouter ses paroles, je m'adressai à Harry. Après des jours à faire semblant, il était temps de mettre les choses au clair. Harry devait comprendre quel putain de coup, je lui avais fait. Il allait voir qui j'étais et qui je serais toujours : la fille qu'il n'atteindrait jamais.

J'envoyai un regard sévère au bouclé puis lui arrachai son arme et la rangeai dans la poche de la veste qu'il m'avait lui-même prêté un peu plus tôt dans la soirée. Il se laissa faire et ne réagit pas. "Je fais ce que j'ai toujours fait." dis-je, impassible et froide comme la pierre. "Je n'ai jamais été à toi, Harry et, je ne t'aimerais jamais."

Il fronça les sourcils et son visage se déconfit. "Mais, tu..."

"Tu crois réellement que je t'aimais, connard ?" ris-je. " Je te déteste !"

Ses épaules s'affaissèrent. Je savais que tout lui revenait en mémoire : les jours où il croyait être aimé et accepté. "Non, tu... Tu m'aimes, bordel de merde. Tu me l'as dit, je le sais !" Il se prit la tête entre les mains. Ses yeux se fermèrent par à coup.

Je le regardais de haut. En le voyant ainsi, la seule chose que je pouvais ressentir à son égard était de la putain de pitié. Peut-être que j'étais une fille sans cœur, moi aussi. Mais, ce n'était pas le moment de craquer à cause de ses beaux yeux ou de ses fossettes. Moi, je ne tomberais pas amoureuse de ce pauvre type qui, pourtant, pourrait attendrir des milliers de petits cœurs à cause de son air anéantit.

Tandis qu'il secouait la tête sans y croire, je m'approchai de lui. "Tu veux que je te dise, babe ? Qui pourrait t'aimer ? Qui pourrait accepter un mec comme toi ? Tu es putain de mauvais et depuis des jours, je fais semblant de t'aimer." crachai-je en m'abaissant à son niveau. "Pourquoi je fais ça à ton avis ? Pour mieux te niquer ensuite et surtout, pour être loin de toi !"

Ma voix cinglait comme l'acier. Aujourd'hui, c'était fini. La liberté, je la voulais et je l'aurais.

Les yeux de Harry se mirent à rougir et un voile douloureux assombrit, tout à coup, ses iris verts.

Son cœur venait de se briser.

Un cri rageur éclata du tréfonds de ses poumons. Son poings claqua contre la cloison près de lui et tout le sol se mit à trembler. Un écho retentit tandis que les verres accrochés au plafond par de petites barres en plastique cliquetèrent l'un contre l'autre. Une minuscule fissure se forma près de l'endroit où Harry venait de frapper.

"Comment j'ai pu être aussi con, putain !!!" Sa voix remplit de reproches se cassa à la fin. Puis, il releva la tête et me pointa durement de son index. Il était méconnaissable. "Lorsque je serait sorti de ce merdier, je te promets que tu regretteras de m'avoir trahis !"

Je rigolai en m'approchant de Zayn volontairement, juste pour le blesser davantage.

Harry continua, ses nerfs étaient en train de lâcher. Sous la fureur, il se sentait trompé. "Je vais te faire une promesse, Ashley." commença-t-il, amer. "Une fois que je t'aurais de nouveau, je te ferais tellement souffrir que tu ne penseras plus jamais à t'éloigner de moi encore une fois. Et je tiendrais cette promesse."

Je tenais toujours mon arme face à lui. Nos yeux ne se quittaient plus et je ne comprenais pas pourquoi. "Tu ne me rattraperas pas cette fois, Harry." promis-je à mon tour. "Tu ne me retrouveras plus jamais puisque tu vas finir avec une balle dans la tête."

Je comptais bien honorer ma parole. Du moins si tout ce passait comme prévu.

L'expression de Harry me fit froid dans le dos. Pendant un instant, je le vis comme le clown dans le film d'épouvante Ça. "Non, ma belle, tu trompes. Je suis le meurtrier plus craint de tout l'Angleterre et il y a bien une raison pour que ça soit le cas. Je finirais par te trouver et même si je crève, je viendrais te rendre visite la nuit." Il secoua la tête, toujours dans le flou. "Mais, je n'arrive pas à croire que tu ais pu faire une chose pareille."

"Je l'ai fait pour partir loin de toi, tu n'es qu'un monstre !"

Je me rendis compte de tout ce que j'avais pu sacrifier pour ma liberté. Harry m'avait tout pris, et moi, j'avais fait pareil pour le quitter. Cette période de ma vie restera à tout jamais un cauchemar impérissable. Au fond, je me demandais comment je faisais pour rester toujours debout en ce moment ou même, pourquoi, je n'avais pas déjà abandonner et offert à Harry ce qu'il désirait depuis le début.

Le concerné releva la tête, son visage avait légèrement changé. "Tu m'as offert ton corps !" cria-t-il, abattu.

Une brisure se créa en moi. Ça aussi, je l'avais bousillé pour lui.

Je cachai mon écœurement en le mitraillant du regard. Mon pistolet se rapprocha un peu plus de lui et de sa putain de cervelle. "Tu crois réellement que je l'aurais fait par amour ?"

Une table se renversa d'un coup. Puis deux. Harry s'époumona à s'en faire rompre les tympans. "Bordel, ne dis pas ça. Je t'ai donné mon amour, ma putain de confiance, et toi, depuis le début, tu me trahis ! Je t'aimais, Ashley !" Un cendrier s'écrasa au sol. Les tessons me frôlèrent les chevilles. "J'aurais tout fait pour toi, j'étais en train de changer ! Tu n'as pas le droit ! Tu ne... Non, putain !" Encore une fois, sa voix entra dans les aigües. Sa mâchoire se carra sous le coup du chagrin. "Je te jure que tu vas le regretter, Ashley." répéta-t-il.

"Va pourrir, sale connard !" lançai-je sans me contrôler. "J'aurais gâcher ma vie en restant avec toi !"

Il encaissa mes reproches, le regard dans la vague. "Non, tu ne pas peux le savoir. J'aurais pu changer plus, j'aurais pu te montrer une autre partie de moi ! Tu m'avais dit que tu ne me trahirais jamais ! Tu m'as menti et moi, comme un con, je t'ai cru ! Bordel de merde !"

Il frappa le sol du pied. "Pourquoi ? Pourquoi tu ne m'as pas donné une putain de chance, Ashley ?" Ses yeux se mirent soudainement à briller. "J'aurais pu te prouver... Tu ne peux pas me faire ça. J'ai besoin de toi !"

Il serra les dents encore une fois. En regardant ses prunelles tristes, en voyant de minuscules perles d'eau débordées de ses yeux, je compris que même le pire des hommes avait ses faiblesses. Même Harry avait un talon d'Achille. Et, j'étais le sien.

Qui croyait-il convaincre avec ses paroles ? Essayait-il vraiment de me faire changer d'avis ? Ou, est-ce qu'il cherchait à se prouver lui-même qu'il était quelqu'un de bien ? C'était trop tard.

"J'en ai assez vu pour me faire ma propre idée." cinglai-je. "Tu es et tu resteras toujours un putain de meurtrier. Je vais partir loin et toi, tu vas crever dès ce soir."

Ses yeux voyagèrent jusqu'à mon pistolet. Il secoua la tête en souriant tristement - les larmes avaient déjà fuis ses yeux qui lançaient désormais des éclairs - puis il s'avança dans notre direction. Je resserrai instinctivement mes mains sur l'arme en question, il le vit. "Arrête ton cinéma. Tu es nul pour tirer, tout le monde le sais. Puis tu n'oserais pas me tirer dessus, n'est-ce pas, babe ?"

Mes mains tremblaient légèrement alors que Harry continuait d'avancer. "Bien sûr que si. Je ne le dirais pas deux fois. Vire de là !" criais-je.

Mais, il n'en fit rien. Du coin de l'œil, je vis Zayn serrer les dents. Tout deux se demandaient si j'avais réellement les couilles pour tirer. Certes, je n'avais pas de couille mais mes nerfs étaient assez remonter pour foutre les jetons à Harry. Sans prévenir, le coup retentit dans la discothèque. La balle s'élança tout droit dans la direction du bouclé qui s'écarta brutalement de son chemin. Je vis le projectile frôler d'un centimètre son avant bras et se loger tapageusement dans le mur d'en face. Je regardai dans le plus grand silence le pistolet avec lequel je pouvais toujours sentir les petites vibrations me traverser les mains. Des morceaux de crépis se détachèrent du mur pris d'assaut par la balle. Harry resta sur le cul en me fixant, sidéré. Il se retourna et admira les dégâts pour reporta, une nouvelle fois, son attention sur moi. Et bien, et bien, c'est qui le plus nul pour tirer finalement ?

"C'est quoi ce bordel ?" Harry détacha chaque mot en n'y croyant toujours pas ses yeux. "C'est impossible, tu ne sais pas tirer !"

Je haussai les sourcils avec provocation. "Visiblement si."

Je me félicitais intérieurement pour avoir préservé mon secret. Harry était stupéfait. Maintenant, il devait se demander comment je savais si bien viser. Ou quelle autre mensonge j'avais pu lui sortir.

Le bouclé fit une grimace puis s'exclama : "Tu ne savais même pas manier une putain d'arme avant que je te l'apprenne."

"Comme quoi, tu n'es pas le seul à manipuler les esprits, babe."Je rangeais le pistolet qui commençait à me peser puis rigolai. "Les cibles étaient un jeu d'enfant. Je ne te cache pas que les éviter m'a légèrement ennuyé."

Harry grogna et Zayn souffla fort afin d'attirer notre attention. Il s'avança à son tour, je pouvais apercevoir une veine longer ses tempes. "Bon, vous commencez à me casser couilles. Styles, tu ferais mieux de te la fermer et écouter ce que j'ai à dire où cette fois-ci la balle, tu la recevras dans ta putain de tête."

Harry se renfrogna une nouvelle fois, toujours impuissant et seul. Zayn me mitrailla du regard. De toute évidence, ses avertissements étaient aussi valables pour moi. Je me tus, contente d'en avoir fini avec Harry. Celui-ci n'arrêtait pas de m'envoyer des regards noirs et furieux.

Je regardais discrètement l'état de la discothèque. Là où Harry avait fait des siennes, on croirait voir le déluge. Plus rien n'était debout. Des tables retournées, des chaises cassées, des morceaux de verre tranchants éparpillés au sol, il y avait même un pot de fleurs éclaté contre le carrelage. Les lumières fonctionnaient toujours mais, de temps en temps, elles clignotaient par intermittence, nous plongeant dans l'obscurité la plus totale pendant quelques secondes.

Zayn s'éclaircit la gorge et tourna la tête en direction de Harry. "Bon, maintenant que tu t'es bien fait entuber, on va pouvoir passer aux choses plus importantes, Styles." ricana-t-il en s'approchant davantage.

Des questions m'assaillir en voyant agir Zayn de façon si détendu. Certes, il avait les cartes en main mais Harry n'était pas idiot.

Harry tiqua aux mots employé par Zayn. Une fine pellicule de sueur lui recouvrait le front. "Qu'est-ce que tu veux de moi, sale fils de pute." siffla-t-il.

Zayn regarda Harry comme s'il s'agissait d'un cas désespéré et soupira. "Tu ferais mieux ne pas m'insulter où tu le regretteras." Harry ne dit rien. Le basané s'approcha de lui et le tapa d'un coup dans la mâchoire. Je reculai, n'aillant rien vu venir. "Comme j'ai l'impression que tu n'enregistre pas bien mes paroles, je vais être plus clair." dit Zayn avec plus de fermeté.

Harry lui envoyait des regards noirs, sa main plaquée contre sa joue rouge et enflée. Rien qu'en le regardant, je pouvais lire toutes les insultes qu'il lui traversait l'esprit.

Zayn repris. "Tu pars demain ou tu crèves." La demande était bien moins polie que la dernière fois. Les yeux de Zayn le sondaient comme un être supérieur. Voir Harry aussi impuissant me rendait plus que perplexe. Il n'était ni plus ni moins un meurtrier reconnu alors où était parti ses foutues couilles ? Franchement, je m'attendais à un peu plus de spectacle...

"Je crois que t'as pas bien compris. C'est moi qui dirige. J'ai  tellement de frique que  je pourrais envoyer des dizaines d'hommes pour te niquer dans ton putain de sommeil. Tu n'es rien comparé à moi Malik." dit Harry en se massant le menton et en s'avançant à son tour vers nous.

Zayn s'esclaffa, la main portée à sa cage thoracique. "C'est dommage, tu n'as plus rien !"

Harry haussa les sourcils puis un sourire se forma sur son visage. "J'aimerais bien voir ça."

A mon tour, je me mis à sourire en venant de comprendre. Bon Dieu, quel con ! Zayn avait tout prémédité. Moi, dans son camps, le code en sa possession et si ça se fait, il y avait beaucoup d'autres choses qu'il savait à propos de Harry.

"Je vais te faciliter la tâche, Styles." souffla Zayn. Il leva les mains en l'air. "Ton coffre est vide !"

Harry fronça les sourcils puis rigola. "Le bluff ne fonctionne pas avec moi, sale enfoiré. Mon coffre est sécurisé par un putain de code de quatre chiffres. Ça m'étonnerait que tu les ais."

"Je n'ai pas eu besoin de le chercher. Quelqu'un a eu le plaisir de le faire pour moi." dit Zayn, confiant. "Ne te rappelles-tu pas à qui tu aurais pu confier ce petits code ? 4181, c'est bien ça, je me trompe ?" claironna-t-il.

A cette instant, je voyais Harry douter. Ses poings se refermèrent après les avoir lâcher seulement quelques minutes. Ses méninges travaillaient à plein gaz en quête de l'élément qui qui pourrait causer défaut.

"Ne te fous pas de ma gueule. Personne ne connaît ce code, à part moi, mes hommes et..." Tandis qu'il se stoppait, son regard se posa brutalement sur moi. Ses yeux s'orbitèrent de stupeur. Il venait de se souvenir. "Putain de merde !" cria-t-il en mettant sa main contre son visage.

Il reporta son attention sur moi en faisait une grimace horrible. "Comment tu as pu me manipuler alors que je te faisais confiance, bordel ? Ash, comment tu as pu confier se putain de code à ce connard ?!" s'insurgea-t-il.

"On a conclu un marché. Il me fallait ce code." expliquai-je, encore une fois contente de l'effet de surprise. "Je t'ai dit que je ferais tout pour partir, pourquoi tu t'étonnes encore, chéri ?" ris-je.

Il respirait fortement. Je savais que cette découverte était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Après tout, je le comprenais. Il venait de comprendre que ses quelques semaines censées représenter un renouveau ne valait rien pour moi et par conséquent pour lui. Tout venait de s'écrouler en même pas une heure. Je ne pourrais même pas imaginer dans quelle état je me saurais retrouvé à sa place.

Il se tourna rageusement vers Zayn. "Toi, espèce de merdeux. Quand j'en aurais les putains de moyens, je te retrouverais et je te tuerais pour avoir foutu toute cette merde et pour avoir monter ma girl contre moi. Et ne t'inquiètes, j'ai déjà une foutue idée pour pimenter ta putain de mort." Il laissa échapper un ricanement amer et s'adressa à moi. "Toi, ma belle, ne me sous-estimes pas. Je te retrouverais. Même si cela doit prendre des années."

Zayn ricana. "N'empêche, c'est vraiment con. Tu t'es fait avoir par ta propre girl !" renchérit de nouveau Zayn.

"Si tu n'étais pas intervenu dans sa putain de vie, rien de tout ça ne se saurait produit. Elle m'aimerait à l'heure qu'il est." cracha Harry.

A l'arrière, je haussa les sourcils. Putain mais pour qu'il se prenait ce connard ? Bien sûr que non, je ne serais pas tomber amoureuse de lui. Enfin... non. J'avais peut-être hésité à un moment mais tout le monde avait ses faiblesses. Un écart m'avait seulement glisser entre les doigts. Je ne l'aimais pas.

Zayn leva ses mains, signe pour se protéger. "Mais, je n'ai rien fait ! Je lui ai juste promis la liberté !" s'exclama-t-il comme un innocent sans défense.

A l'entente de ses mots, Harry se mit à rire. C'était quoi leur problème de parler comme si je n'étais pas là ? La moutarde me monta au nez. Zayn devrait avoir un peu plus de considération pour moi vu tout ce que je lui avais apporté, putain.

Je me renfrognai alors que Harry me toisa. "Et toi, babe, tu assez stupide pour croire ce qu'il dit ?"

Je croisai mes bras contre ma poitrine en gardant mon courage. "Il m'a promis quelque chose que tu ne m'offriras jamais."

Je ne pouvais m'empêcher de plisser les yeux en lui disant cela. Harry ne réagit pas et secoua la tête. "Je croyais que tu étais plus maligne, babe. Il s'est servis de toi et tu ne l'as même pas remarqué." Il se mit à rire tout seul. "Voyons, tu ne te rappelles pas ce que Louis avait dit ? Il veux juste te putain de baiser jusqu'à ce que tu crèves. Tu n'étais juste qu'un putain d'objet pour m'anéantir."

"Et maintenant, tu ne me sers plus à rien, c'est dommage, poupée." J'entendis sa voix derrière moi. Sa main se posa subitement sur mon épaule puis descendit dans la plus grande lenteur jusqu'à mes reins. Je pus apercevoir son sourire. "Je me dois de te féliciter pour ton courage, ma jolie. Je ne te cache pas que tu m'as directement tapé dans l'œil. Oui, vraiment, un courage exceptionnel pour une personne exceptionnelle." Mon regard se décomposa. Non, bordel, c'est pas possible ? Mais, Zayn continua : "Malheureusement, il y a une chose que tu as négligé, poupée. Il ne faut jamais faire un marché avec moi. N'avais-tu pas déjà compris avec Styles ? Non franchement, sur ce point là, tu as fait une erreur. Une grosse erreur, ma jolie. Dommage, quelle doive te coûter la vie..."

Son minois trahissait sa joie. Je venais de pendre une grosse claque. La même que Harry. Zayn nous avait magnifiquement berné. C'en était la preuve vivante. Aujourd'hui, il y avait une chose que je n'avais pas prévu : le fait que mon complice puisse me trahir. Je me sentais idiote, vraiment idiote. Comment n'avais-je pas pu voir clair dans son jeu ? Et moi qui lui avait tout offert sur un putain de plateau !

"Non, pourquoi tu fais ça ? Ma mort ne t'aideras en rien."Je tentai n'importe quoi.

Zayn rigola. "Tu ne me sers plus à rien, poupée. Et je ne veux pas qu'il reste des traces. Vois-tu ce serait embêtant que tu restes en vie, surtout pour mes affaires."

Je vis du coin de l'œil les mains de Harry trembler. Zayn dit : "Il ne faut jamais accorder sa confiance à la mauvaise personne, ma jolie."

La vue de ses deux êtres complètement tarés me fit ouvrir les yeux. J'entendais imperceptiblement la voix de mon père. Je ne voulais pas qu'il soit déçu, même au ciel. Et, il était hors de question que je le rejoigne ce soir. Ma vie ne s'arrêterait pas ici. Je voulais laisser ma trace et prouver à tout le monde qui j'étais.

Lentement, je me m'éloignai et me tournai vers eux. "Rentrez-le dans votre putain de cerveau, je n'ai confiance en personne."Je sortis habilement les deux pistolets, un dans chaque main et les pointa dans leur direction. Les coups de feu éclatèrent et sonnèrent à mes oreilles comme un feu d'artifice. Des cri étranglés me parvinrent. "Allez tous vous faire enculer, bande de connards !!"

Les pistolets toujours dans mes mains, je partis en courant sans me retourner.

Adieu, Harry.

oooooooooOOooooooooo

J'ai les larmes aux yeux en écrivant ses lignes. La fin est là. Ashley me manque déjà. Ho mon dieu, si vous saviez comment c'est difficile de clôturer cette histoire ! J'ai vraiment envie de pleurer. Il reste l'épilogue mais le fait d'avoir quasiment terminer Heartless est vraiment un coup dur. Je ne pensais pas que ce serait si émouvant...Puis, la fin, bordel ! Comment réagir avec ça ! Moi-même je me le demande mdr.

Votre avis sur ce chapitre ? Qu'est-ce qui vous a plus ? Déplu ?

Répondez franchement : vous vous y attendiez ?

Qu'est-ce que vous avez ressenti en voyant Harry si dévasté ?

Moi, clairement, il m'a fait pitié ( bon comme Ashley, mais après tous, c'est un personnage qui sort de mon cerveau !) mais quand même, j'étais vraiment peinée pour lui, ça reste mon petit bébé, après tout. Oui, je sais je dois arrêtée de m'exhiber comme ça sur Wattpad XD

Bon aussi non, je vous réserve une petite surprise pour l'épilogue ! Et j'espère de tout cœur que ça va vous plaire :-)

En média : Happier de Ed Sheeran. Putain, je l'aime ce mec ! Une chanson émouvante pour un moment émouvant. Oui, oui, moi par contre, je suis une romantique, j'avoue :')

Votez et commentez votre avis, ça me touche sincèrement car vous êtes de plus en plus à le faire. Merci <3

-LISE-

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