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Chapitre 48

— Je ne comprends pas pourquoi ça ne prend pas, grogna DoYoung. On dirait des vieilles biscottes toutes séchées.

— Disons que c'était peut-être un peu ambitieux de t'attaquer aux macarons dès ton cinquième essai.

DoYoung fusilla du regard l'écran depuis lequel il pouvait voir San se moquer de lui, même s'il tentait de le cacher. La nouvelle passion pour la pâtisserie du noiraud l'avait poussé à se lancer de nouveaux défis et le plus jeune se faisait un plaisir de lui dispenser ses conseils pour l'aider à s'améliorer. Même s'ils ne pouvaient pas se voir physiquement en raison du stage du sportif qui l'occupait presque à plein temps, ils trouvaient quand même le temps de s'appeler. DoYoung avait eu un peu de mal à s'y faire, mais avec les encouragements de ses amis il avait fait des efforts pour se sociabiliser un maximum. De plus San était loin d'être une personne désagréable et il était très attentif à ses réactions ce qui permettait à DoYoung de ne pas se sentir oppressé.

Le jeune homme jeta un regard dépité à ses coques noircies et rabougries, il était déçu du résultat et cela se voyait sur son visage. DoYoung soupira en allant jeter ses essais culinaires dans la poubelle où reposait déjà la fournée précédente. Il avait occupé la cuisine de Yuta pendant que celui-ci sortait avec son copain pour s'entraîner mais tout ce qu'il avait pour l'instant c'était des échecs.

— Ne sois pas triste hyung, c'est normal, le rassura San. Les macarons sont délicats à travailler, on verra ça ensemble quand je rentrerai si tu veux.

— Et tu rentres quand ? soupira DoYoung en allant se laver les mains.

— Dans onze jours, on verra ça à ce moment-là.

DoYoung fit la moue et rebaissa les manches de son sweat sur ses avant-bras. Le bruit d'une clé se fit entendre et le jeune homme tourna la tête en direction du bruit, peu surpris de voir apparaitre la frimousse du propriétaire des lieux peu après. Yuta avait les joues roses et l'écharpe enroulée autour de son cou n'était pas présente lorsqu'il était parti en début de matinée.

— SiCheng est là ?

— Non, il devait repasser au bureau chercher un dossier, répondit Yuta. Il m'a offert cette écharpe, elle est toute douce.

Le Japonais souriait de toutes ses dents, très heureux du présent reçu. Un micro sourire étira les lèvres du noiraud qui reporta son attention sur son écran. Il n'avait jamais officiellement présenté San à ses meilleurs amis et, même si c'était à distance, peut-être que c'était l'occasion.

— Ramènes-toi, je veux te présenter quelqu'un ?

— Ca sentirait pas le cramé ? renifla le Japonais en s'approchant.

DoYoung le foudroya du regard, vexé au plus profond de lui-même. Il savait déjà que ça n'avait pas été un franc succès mais il n'avait pas besoin d'entendre de remarques là-dessus. Il grogna et tira sur le bras de son ami pour le faire entrer dans le cadre de la caméra.

— Yuta, je te présente San qui m'aide comme il peut pour faire ces macarons de mort. San, voici l'un de mes abrutis de meilleurs amis que tu as déjà croisés du coup. 

Les deux blonds se regardèrent en chien de faïence pendant de longues secondes pendant lesquelles personnes ne parla, puis San fit le premier pas en souriant sincèrement au Japonais et en s'inclinant respectueusement.

— Je m'appelle Choi San, ravi de faire ta connaissance. Hyung parle beaucoup de ses meilleurs amis.

— Il parle aussi pas mal de toi, enfin autant que notre bébé Do est disposé à discuter, sourit Yuta.

DoYoung lança un regard insistant à son meilleur ami qui capitula de bonne grâce.

— Je te présente mes excuses pour t'avoir mal jugé. Dodo a eu pas mal de soucis et des gens lui veulent régulièrement du mal afin d'atteindre sa famille alors on a cru que tu étais l'un d'eux avec Chi. Je m'excuse de t'avoir mal jugé et... je voulais aussi te remercier de lui avoir sauvé la vie.

Yuta sourit doucement à son ami et lui frotta affectueusement le crâne.

— Ce gros bébé est comme un petit frère pour moi et je ne sais pas ce que je ferais si je ne l'avais plus dans ma vie. Merci de l'avoir ramené en un seul morceau et d'avoir veillé sur lui. 

— C'est normal, rosit San. J'aime vraiment beaucoup hyung, je ne laisserai jamais rien lui arriver si je peux l'en empêcher.

— Je suis rassuré de l'entendre et je suis content de le voir parler avec d'autres personnes que Chi et moi, tu viens de rejoindre le cercle des privilégiés San ;

DoYoung grogna dans son coin, il n'avait pas manqué la moquerie de son meilleur ami mais le regard pétillant de San l'avait retenu de dire quoi que ce soit. Pour une raison qui lui était inconnue il avait envie que le plus jeune garde son sourire et sa joie de vivre, il n'avait pas le cœur à lui enlever ça à cause de l'une de ses remarques habituelles. Un fin rictus ourla les lèvres du jeune homme, il était satisfait de voir que le courant passait plutôt bien entre les deux autres. Il n'avait pas vraiment eu d'inquiétudes, San était sociable et Yuta ouvert à la discussion, ce serait certainement plus compliqué avec Chittaphon et son caractère naturellement buté. 

Le jeune homme grimpa sur le plan de travail et plongea sa cuillère dans le pot de caramel fraîchement préparé. A défaut d'avoir des macarons au moins il avait réussi cette sucrerie et l'amas sucré fondit sur sa langue. Il voyait le visage rayonnant de San alors que Yuta lui racontait quelques anecdotes croustillantes. DoYoung savait que son ami voulait l'embêter en faisant ça mais il s'en fichait parfaitement, il n'avait pas l'égo si mal placé contrairement à certains. Il finit par cependant s'ennuyer, son téléphone étant pris, alors il annonça qu'il allait mettre fin à l'appel et qu'ils se recontacteraient plus tard.

— Il est sympa ton mec, sourit Yuta dès qu'il eut raccroché.

— C'est pas mon mec, grogna DoYoung.

Yuta joua des sourcils et DoYoung leva les yeux au ciel en allant dans le salon. Il s'avachit sur le tapis pendant que son ami s'allongeait à plat ventre sur le canapé.

— Mais tu l'aimes bien.

— Je ne lui parlerai pas sinon, souffla le noiraud. 

— C'est pas bizarre entre vous ? Il s'est quand même déclaré à toi et vous passez beaucoup de temps ensemble. Ce n'est pas comme si ça te ressemblait de fréquenter des gens. A part nous je ne t'ai jamais vu parler à quelqu'un plus de trois minutes avant de prétexter un mal de crâne pour t'échapper.

DoYoung pianota sur son téléphone tout en écoutant le flot de paroles de son ami, en même temps son cerveau tournait à plein régime, sensible à ce qui lui était dit bien qu'il prétende le contraire.

— On n'en a pas reparlé depuis, ni lui ni moi alors je ne sais même pas s'il était vraiment sérieux, marmonna DoYoung.

— T'as envie qu'il le soit ?

Le noiraud releva vivement la tête, la bouche pincée et les sourcils froncés. Il mit la main sur un magazine qui trainait sur la table basse pour le lancer sur le Japonais qui couina de douleur en le recevant sur l'épaule.

— Dis pas n'importe quoi, on dirait Chi.

— Justement, ce n'est pas mieux d'en parler avec moi ?

DoYoung geignit douloureusement, Yuta n'allait pas lâcher l'affaire. Un faux sourire angélique aux lèvres, certainement emprunté à leur autre ami, le Japonais ne le quittait pas des yeux. 

— Il avait peut-être juste dit ça pour plaisanter, il en aurait reparlé sinon non ? hésita DoYoung.

— Pas forcément, tu l'as rejeté pas vrai ? Il n'a peut-être pas envie de se reprendre un vent. Bébé Do, tu peux penser ce que tu veux mais ce mec est vraiment dingue de toi. C'est impossible de dire le contraire, il a les yeux qui brillent quand il te regarde, il passe des heures à te donner des conseils, il décroche dès que tu l'appelles et il veut te protéger. Si c'est pas de l'amour je sais pas ce que c'est alors, répondit sérieusement Yuta. Qu'est-ce que tu penses de lui toi ?

— Je l'aime bien. Il est gentil, drôle et pétillant mais il peut aussi être calme et il n'insiste pas. Je me sens pas forcé quand je suis avec lui et il joue en ligne. C'est pas toi qui voulais pas que je l'approche ? Pourquoi tu me poses des questions comme ça ? grommela le noiraud.

Yuta rit doucement et tendit la main pour secouer les mèches corbeaux de son cadet.

— C'était avant ça gros bébé, maintenant que j'ai pu parler avec lui et vu comment tu nous en as parlé, je suis obligé de l'apprécier un minimum. Il a l'air d'être quelqu'un de confiance. 

— Je devrais lui en reparler tu crois ? Mais je sais pas ce que je pourrais lui dire moi...

— Je ne dis pas que tu dois lui en parler maintenant, mais un jour lorsque tu sauras ce que tu ressens, il serait bien que vous mettiez tout à plat. Tu es confus, tu ne sais pas encore ce que tu en penses parce que tu n'as pas l'habitude de fréquenter de nouvelles personnes mais ça doit aussi être douloureux pour lui.

— Depuis quand t'es aussi sage ?

— J'ai regardé Star Wars hier, maitre Yoda m'a inspiré, ricana Yuta. 

DoYoung roula des yeux, il trouvait aussi bizarre que son ami soit d'aussi bon conseil pendant plus de trois minutes. Du bruit se fit entendre à la porte puis la bouille joyeuse de Chittaphon se glissa dans l'embrasure.

— Ma divine présence ne vous a pas trop manquée ?

— Reviens d'ici quelques jours et je te dirai ça, répondit moqueusement DoYoung.

— Bébé Do est méchant Yut' ! 

— Pas plus que d'habitude, sourit le Japonais. Comment était ta séance ?

L'argenté se laissa tomber dans l'un des fauteuils, son sac s'écrasant à ses pieds. Il avait encore les yeux rouges mais DoYoung trouva que c'était minime par rapport au début de son suivi psychologique, les choses semblaient aller en s'améliorant et il en était heureux. La mise en couple de ses amis paraissait également leur être bénéfique.

— Je suis mort, ça a duré plus de temps que prévu, grimaça Chittaphon. On a reparlé de mon abandon plus en détail et ce dont je me souvenais, c'est assez dur. J'ai hâte que ça se termine.

— J'imagine mais la santé mentale ça prend du temps alors ne saute pas les étapes.

— J'ai déjà une mère Yut' mais c'est gentil, marmonna l'argenté. 

Le doigt d'honneur qui lui répondit transmit toute l'affection du Japonais. DoYoung secoua la tête, ses amis ne changeraient jamais. Un message de San arriva sur son téléphone et il cliqua naturellement sur la notification, quittant son jeu par la même occasion.

— Je rêve ou il n'a pas attendu la fin de sa partie ? C'est le premier ministre ou quoi ? s'offusqua Chittaphon.

— Je crois plutôt que c'est son futur mec, rit Yuta. J'ai l'impression qu'ils ne se quittent plus.

— J'ai loupé un truc ?

— Oh pas grand-chose, juste notre gros bébé qui devient grand et qui découvre ce que c'est que de tomber amoureux pour la première fois, c'est assez émouvant quand on y pense, j'ai l'impression de voir mon enfant devenir un grand comme un oiseau qui quitterait le nid, sourit Yuta.

— Je ne suis pas amoureux, grommela DoYoung, et je suis pas un oisillon, vous êtes clairement plus immatures que moi.

— C'est toi qui le dis, contra Chittaphon. En attendant je veux un recap de tout ce que j'ai manqué et j'espère qu'il y a du croustillant à se mettre sous la dent ! 






Nda :

Hello, il ne se passe pas grand-chose dans ce chapitre, ce sera un peu mieux dans le prochain :3
Dalion~ Kiss :3

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