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Chapitre 44

— Monsieur ? Vous êtes sûr que vous ne voulez pas rentrer chez vous ? Vos parents vous attendent.

— Je dois allez là-bas d'abord, allons-y.

DoYoung croisa les jambes en portant son regard sur l'extérieur. La vitre lui renvoya son reflet et il grimaça en touchant son front du bout des doigts. Il allait avoir une cicatrice mais pour l'instant la plaie était en voie de cicatrisation, rosée et un peu gonflée. Au moins il avait pu enlever le bandage qui le faisait passer pour un grand blessé en sortant de l'hôpital, après six jours dans l'établissement il n'en pouvait plus.

Son chauffeur soupira avant de se plier à ses ordres. Il entra l'adresse dans le GPS puis s'engagea dans le trafic, curieux de la destination du noiraud. Celui-ci lisait les derniers messages envoyés par Chittaphon, ce dernier leur relatant la dernière séance qu'il avait eu avec sa psy. Les séances semblaient lui faire du bien, cela suffisait à DoYoung. 

La voiture s'arrêta devant une boulangerie familiale, à la devanture crème et bois épurée. DoYoung hésita un instant avant de soupirer et de sortir de la voiture après avoir demandé à son chauffeur de l'attendre. La capuche de son sweat rabattue sur sa chevelure noire, il enfonça les poches dans la poche ventrale en se dirigeant vers l'entée du bâtiment. Il n'y avait pas beaucoup de clients et le jeune homme fronça les sourcils en remarquant que seule une moitié de la boutique était présentée au public. L'autre était couverte par un grand drap blanc et quelques gouttes d'eau tâchaient le sol.

DoYoung entra et fronça le nez. Il y avait une étrange odeur d'humidité parmi celles du pain et des pâtisseries. Quelque chose n'allait pas dans cette boutique.

— Bonjour ! Que désirez-vous ?

Le jeune homme n'eut pas besoin de demander si elle connaissait bien San, la femme devant lui lui ressemblait trop pour ne pas être de sa famille. Sa mère certainement, s'il se fiait à l'âge qu'elle semblait avoir. Une lourde tresse blonde tombait sur son épaule, elle était maquillée sobrement mais cela ne suffisait pas à masquer ses traits tirés. Elle souriait pourtant mais paraissait à deux doigts de s'effondrer.

— Bonjour, je m'appelle Kim DoYoung, je cherche San. 

— Tu es un ami de San ? s'illumina tout de suite la femme. Je suis sa maman, tu peux m'appeler SooNa mon grand.

DoYoung cligna des yeux, surpris par le brusque engouement de la boulangère. Son fils devait tenir d'elle. Il sourit maladroitement en se cachant sous sa capuche, mal à l'aise en société.

— Je ne sais pas si on peut dire qu'on est amis mais c'était avec moi qu'il était pour la sortie scolaire qui a... mal tourné. Je voulais savoir comment il allait parce que je n'ai pas réussi à avoir de ses nouvelles par téléphone.

Ce n'était pas faute d'avoir insisté pourtant mais San s'était obstiné à ignorer ses messages toute la semaine, effritant la patience déjà très limitée de son aîné.

— Je m'inquiétais qu'il soit parti aussi vite de l'hôpital, ajouta-t-il.

— Oh.

Elle eut soudainement l'air embarrassée et se tordit les mains, le sourire vacillant.

— Les médecins ont estimé qu'il pouvait sortir car il n'avait que quelques éraflures, ce n'était pas grand-chose. Plus de peur que de mal comme on dit.

— Je suis soulagé, souffla DoYoung. 

Il voyait bien qu'elle lui cachait un truc mais il n'était personne pour enquêter ou insister, de plus il avait la chance de ne s'appeler ni Chittaphon ni Yuta. Il fit donc comme s'il n'avait rien remarqué d'étrange.

— San est encore en cours à cette heure-là mais il ne devrait plus trop tarder, tu veux aller l'attendre en haut ?

— Je ne veux pas déranger SooNa, sourit maladroitement DoYoung.

— Tu ne déranges absolument pas mon grand, en plus je suis sûr que ça lui fera plaisir de te voir. Il m'a beaucoup parlé de toi tu sais ! Je suis contente d'avoir l'occasion de te rencontrer en chair et en os. 

Elle l'invita à passer derrière le comptoir et ouvrit la porte d'accès réservé au personnel. DoYoung remarqua plusieurs seaux posés dans le couloir et il baissa les yeux en sentant une goutte lui tomber sur la main. SooNa le remarqua et son regard se voila.

— Je suis désolée pour l'accueil, nous avons eu quelques dégâts des eaux dernièrement.

— Ce n'est rien ne vous inquiétez pas.

— Je vous promets que la chambre de San est au sec, sourit-elle. 

DoYoung monta l'escalier à sa suite, quittant la partie boutique pour l'appartement de la famille Choi. Les couleurs étaient chaudes, très lumineuses et il se fit la réflexion qui cela correspondait bien à la partie du caractère de San qu'il avait vue. La mère du blond le laissa dans la chambre de celui-ci et DoYoung jeta son dévolu sur le tapis en attendant le retour du blond. Il avait oublié qu'à sa différence il avait été autorisé à retourner en cours.

Il patienta près d'une heure, à jouer sur son téléphone et à suivre la conversation entre Chittaphon et Yuta, avant que du bruit provenant de l'étage du dessous n'attire son attention. Il se redressa sur le tapis et s'adossa au lit. Des pas se firent entendre dans les escaliers puis la porte de la chambre s'ouvrit sur la tête blonde qu'il cherchait à contacter depuis plusieurs jours. L'expression de San se figea en le voyant, puis il rougit avant de pâlir et de se mettre à bafouiller.

— Mais je- qu'est-ce que hyung fait ici ?

— Je t'avais dit que je viendrais si tu ne me répondais pas, répondit simplement DoYoung.

— Comment hyung sait où j'habite ? Je ne pensais pas que tu me viendrais ici...

— J'ai demandé à l'hôpital tes coordonnées. Maintenant tu peux me dire pourquoi tu ne m'as pas répondu ? Tu m'en veux pour l'accident ?

San paniqua aussitôt et agita les mains devant lui.

— Non pas du tout ! Je n'en veux pas à hyung, c'était un accident ! Personne ne pouvait le prévoir, ça pouvait arriver à n'importe qui.

— Sauf que c'est moi qui ai insisté pour qu'on traverse, si on t'avait écouté rien ne ce serait passé. Je peux comprendre si tu m'en veux, je veux juste savoir. Dis-moi la vérité.

DoYoung croisa les bras sur son torse et il désigna le tapis du menton. San fit une petite moue en s'asseyant et il tritura les fils de l'objet pour ne pas avoir à regarder le plus vieux dans les yeux. Il semblait très gêné mais DoYoung ne comprenait pas pourquoi.

— C'est pas ça, vraiment, soupira San. Je n'en veuxpas à hyung, c'est promis. 

— Alors pourquoi tu m'ignores ? Je veux dire, tu m'as suivi pendant longtemps alors je ne comprends pas que d'un coup tu fasses comme si je n'existais pas.

San renifla et DoYoung se tendit nerveusement. Une nouvelle crise de larmes était en vue et il n'avait pas plus d'idée qu'avant pour la gérer. Il tenta de changer de sujet mais trop tard, le blond fondit en sanglot en hoquetant.

— Pardon, chouina le sportif.

— Non mais je-

DoYoung paniqua et gémit en rejetant la tête en arrière. Pourquoi est-ce que ce blondinet était aussi sensible ? C'était une vraie galère d'essayer d'obtenir des informations avec lui. 

— Arrête de pleurer, geignit le noiraud. J'ai l'impression d'être le pire des tortionnaires...

San essuya ses joues en reniflant, les épaules basses.

— Allez, explique-toi sans pleurer maintenant.

— J'avais pas compris qu'il y avait un monde entre hyung et moi et que je pourrais jamais le franchir, j'ai été stupide tout ce temps, murmura piteusement le blond.

— Qu'est-ce que tu racontes ? soupira DoYoung.

— Avant je pensais que hyung était un étudiant comme les autres, sauf qu'il était plus cool que les autres mais... j'ai compris maintenant. Aucun étudiant ne peut demander à des hélicoptères de venir le chercher, enfin pas un comme tout le monde. Hyung a un chauffeur privé, des gardes du corps, des affaires de luxe.

— Et ?

DoYoung n'arrivait pas à voir le rapport avec son mode de vie et la soudaine ignorance de San. En quoi les deux étaient liés ? Ça n'avait juste pas de sens. Le plus jeune releva soudainement la tête, les joues rouges à la fois de colère que l'autre ne comprenne pas et de honte de devoir l'exprimer à voix haute.

— Hyung est riche, moi je fais partie de la classe moyenne et pas de la partie haute de celle-ci. J'ai vu la voiture de hyung devant et je sais que hyung n'a pas pu manquer les dégâts de la boutique ou de l'appartement. Comment je peux prétendre aimer hyung alors que je vis dans un endroit à moitié habitable ? 

— C'est pour ça ? Parce que ma famille a plus d'argent que la tienne que tu ne voulais pas me répondre ?

San hocha faiblement la tête, il avait honte.

— C'est stupide, le tança sèchement DoYoung.

— Je-

— La ferme et écoute moi. Pour quel genre de merde tu m'as pris au juste ?

— Je-

— J'ai dit « la ferme ». Je sais pas quelle espèce d'idiot juge en fonction du compte en banque mais ce n'est pas moi, je juge la personne pour ce qu'elle est et ce que je vois. Ce que je sais de toi c'est que t'es un type bizarre que mes potes pensaient être un harceleur et tu me faisais flipper. Sauf que pendant le temps qu'on a dû passer ensemble j'ai pu me faire mon propre avis. T'es un mec gentil, attentif et qui prend soin des autres. Tu m'as aidé et tu m'as même sauvé la vie alors que c'était de ma propre faute. J'ai jamais pensé à ta classe sociale, je m'étais jamais posé la question et en vérité je m'en contrefous totalement. Je voulais juste remercier le mec qui m'a sauvé et savoir comment il allait, c'est tout. 

San geignit comme un bébé alors que les larmes se remettaient à couler, DoYoung qui était en colère se leva pour faire les cents pas. Il détestait les préjugés et encore plus lorsqu'il en était la cible. Ces deux meilleurs amis ne roulaient pas sur l'or, Yuta vivait dans un appartement à la limite de la décence et Chittaphon était encore chez ses parents, comment San avait pu croire qu'il allait le traiter comme un moins que rien parce qu'ils ne venaient pas du même milieu ? 

— Réponds au moins à ma question maintenant, comment tu vas ? Pourquoi t'as quitté l'hôpital aussi vite ? C'est dangereux.

— Je vais bien, j'ai juste attrapé froid mais je n'étais pas blessé.

— Et pour l'hôpital ? Je suis sûr qu'ils auraient dû te garder en observation au moins vingt-quatre heures, insista DoYoung.

— On n'a pas les moyens de payer les frais, marmonna tristement San. Avec les réparations et les frais de divorce c'est à peine si on garde la tête hors de l'eau.

DoYoung fronça les sourcils et s'arrêta au milieu de la chambre. Le jeune homme si solaire et souriant qu'il avait rencontré avait laissé place à une personne épuisée et visiblement abattue. Il se sentait touché par la détresse évidente de celui qui l'avait sauvé de la noyade et qui n'avait rien demandé en retour. 

— Et pour la fac ?

— J'avais mis de l'argent de côté pendant mes jobs d'été donc le premier semestre est intégralement payé mais je pense que je vais devoir arrêter, j'aurais pas les moyens pour le second.

DoYoung se mordilla le bout du pouce en réfléchissant à toute allure, son cerveau tournait à plein régime. Il mit les mains sur ses hanches et plongea son regard dans celui de San.

— Je dois y aller. Ne t'avise plus de me mettre des vents pour une raison aussi débile, on se revoit bientôt j'ai des trucs à faire en urgence.

Il tourna aussitôt les talons et redescendit en ignorant les appels de San. Il salua la mère de celui-ci en repassant dans la boulangerie puis remonta dans la voiture qui l'attendait. Une discussion avec ses parents s'imposait. 







Nda :
J'espère que vous avez passé une bonne lecture et je vous dis à vendredi prochain :)
Pour les intéressés, l'avant-propos d'une fiction Enhypen est en ligne et vous pouvez retrouver Blasphème (NCT) tous les mardis :D
Dalion~ Kiss :3

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