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Chapitre 42

La reprise de contact avec la réalité fut aussi douloureuse que laborieuse. DoYoung avait mal à la tête et un sifflement désagréable résonnait à ses oreilles, l'empêchant de se concentrer pleinement sur sa situation. Le jeune homme tenta de bouger et d'ouvrir les yeux, avec pour unique conséquence d'empirer sa douleur crânienne et lui donner envie de s'enfouir très loin sous une couette. Quelque chose s'agita près de lui et il sentit qu'on posait un tissu frais sur son front.

- Hyung tu m'entends ? Allez hyung réveille-toi...

La voix pleurnicharde fit froncer les sourcils à DoYoung, elle ne lui était pas inconnue mais il était persuadé qu'elle n'appartenait ni à un membre de sa famille ni à l'un de ses deux meilleurs amis. Son souvenir était plus frais mais pour le moment tout était trop emmêlé dans sa mémoire pour qu'il parvienne à l'identifier sans en voir son propriétaire.

DoYoung souleva difficilement ses paupières. Il ne voyait pas grand-chose, la nuit était toujours là et seule une lampe torche abandonnée un peu plus loin permettait de ne pas être totalement plongé dans le noir. Du mouvement attira son attention et il geignit en tournant la tête pour mieux voir. Un jeune homme blond faisait les cents pas à quelques mètres de là et menaçait de s'arracher les cheveux. Ses joues étaient couvertes de larmes encore non séchées et il reniflait par intermittence.

- San, croassa maladroitement le noiraud.

- Hyung !

Le sportif porta immédiatement son regard sur lui avant de se jeter à son chevet. Il souleva le linge humide posé sur le front de DoYoung et celui-ci reconnut le bas du débardeur de son partenaire. Ce dernier avait en effet déchiré son vêtement jusqu'à la moitié de son torse et s'en était servi pour rafraîchir l'aîné. DoYoung reprenait peu à peu conscience et sa vue s'améliorait autant qu'il était possible dans la pénombre. Il sentit alors un tissu sous son crâne et San lui sourit maladroitement.

- C'est mon gilet, je ne voulais pas que Hyung soit complètement sur la terre.

- Qu'est-ce qui s'est passé ? 

San baissa les yeux et le noiraud vit ses épaules tressauter. Son cadet s'avérait bien plus sensible qu'il ne l'avait imaginé au premier abord, c'était déjà la deuxième ou troisième fois qu'il pleurait devant lui depuis le début de la matinée. DoYoung tenta de se redresser mais la douleur fut telle qu'il abandonna et ferma les yeux, épuisé. Il entendit le blond s'éloigner avant de revenir, puis une sensation de fraîcheur le fit presque gémir de soulagement.

- San, pourquoi tu pleures ?

Le plus jeune hoqueta, il lui fallut quelques minutes avant qu'il ne se calme suffisamment pour être en mesure de parler et de répondre à la question qui lui avait été posée.

- J'ai cru que hyung était mort, pleura San.

- J'ai juste mal à la tête, c'est rien de grave...

- J'ai vu hyung glisser et tomber mais j'ai rien pu faire, continua San. Tu ne remontais pas à la surface, j'ai plongé mais quand je t'ai remonté tu ne réagissais pas et il y avait tellement de sang.

DoYoung fronça les sourcils. Le cadet était si bouleversé qu'il mélangeait les manières de parler, passant de son étrange habitude de parler de DoYoung à la troisième personne au tutoiement. Ses paroles étaient difficilement compréhensibles à cause des pleurs mais le noiraud saisit l'essentiel : il lui avait fait peur. La mention de sang fit blêmir DoYoung, il ne supportait pas ça, pourtant la curiosité le poussait à vouloir regarder de ses propres yeux. Il porta une main à sa tête et grimaça, ça faisait mal. Il décala légèrement le tissu imbibé, avançant à tâtons et finit par trouver une entaille sur son front. Ses doigts étaient poissés de rouge lorsqu'il les ramena devant ses yeux.

- Oh.

- Hyung ? Tu deviens vraiment pâle, paniqua San.

- C'est... rien, souffla DoYoung. Je supporte pas la vue du sang. 

Le sportif s'empressa de repositionner la bande de linge humide sur son front pour cacher la plaie et il alla chercher de l'eau pour lui rincer les doigts. DoYoung se laissa faire, amorphe. Il avait l'impression de ne plus avoir une once d'énergie en lui et il comprenait un mot sur deux. Il voulait dormir. Ses yeux glissèrent sur la silhouette athlétique de son cadet veillant sur lui et il remarqua qu'il frissonnait, les vêtements trempés.

- T'as sauté dans l'eau pour me sauver ? marmonna le noiraud.

- Evidemment, je n'allais pas laisser hyung se noyer ! Je suis tellement, tellement désolé. C'est de ma faute, pardon, pleurnicha San.

- Arrête de couiner, c'est pas ta faute... C'est moi qui ai voulu traverser sans attendre alors que tu m'avais prévenu que c'était dangereux. On a de la chance que tu ne sois pas blessé en plus.

DoYoung aurait culpabilisé, il ne voulait pas que d'autres personnes soient victimes de ses mauvaises décisions. San l'avait mis en garde, l'avait protégé tout du long mais lui n'en avait fait qu'à sa tête pour un résultat catastrophique. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. 

- J'suis fatigué...

- Hyung ne doit pas s'endormir, les secours vont arriver !

Le noiraud grommela qu'il avait sommeil et ferma les yeux, mais San lui pinça l'avant-bras pour le maintenir éveillé. Il ouvrit la bouche pour l'insulter mais San lui mima de se taire et d'écouter. Une sorte de vrombissement semblait provenir d'une source non loin d'eux. DoYoung plissa les yeux, il avait l'impression de voir de la lumière.

- Hyung, ce serait pas des hélicoptères dans le ciel ? bégaya San en pointant les étoiles.

DoYoung eut un petit rire, à la fois soulagé et nerveux.

- Ouais, ils sont là pour nous.

- Tu penses que la fac a des moyens comme ça ?

Le jeune homme aurait ri s'il en avait eu la force, les yeux ronds du blond étaient hilarants.

- Pas la fac, mes parents, marmonna DoYoung. Ils ont dû être prévenus que je n'étais pas rentré et ils ont dû envoyer du monde à ma recherche. Ça leur ressemblerait bien de faire ça...

- Hyung a une famille comme ça ? 

Le plus vieux ne répondit pas, il peinait à rester éveillé et chaque geste lui demandait une énergie incommensurable. San prit alors l'initiative de le maintenir conscient en lui parlant et en gesticulant, même si DoYoung ne parvenait pas à se concentrer sur le sujet. Le bruit suffisait à ce qu'il ne s'endorme pas et c'était le principal.

Il ne sut combien de temps s'était écoulé mais au bout d'un moment, il lui sembla percevoir d'autres voix dans sa semi-transe. Des voix qu'il ne connaissait pas et qui se rapprochaient de plus en plus. On lui parla, souleva ses paupières pour lui pointer un faisceau lumineux dans les yeux qui le fit grogner, puis il se sentit balloter. La terre humide et molle dans son dos fut remplacée par une matière plus rigide et rêche, puis il eut l'impression d'être soulevé du sol. Son cou fut entouré par un objet empêchant sa tête de glisser à droite ou à gauche et il perdit le fil des événements.

Des bruits, des odeurs, des lumières, tout était bien trop flou pour qu'il ne comprenne ce qui se passait autour de lui. Il ne percevait que vaguement l'écoulement du temps, parfois infiniment long parfois aussi bref qu'un soupir. DoYoung ne savait pas où était San, il avait l'impression qu'il n'était plus près de lui et il s'inquiéta pour son cadet. Il lui était redevable, San lui avait sauvé la vie et lui n'avait pas été très agréable en retour. 

DoYoung ouvrit les yeux après ce qui lui sembla être des années d'effort. Il souleva et abaissa ses paupières plusieurs fois, la luminosité était plus forte que ce qu'il avait envisagé. Le jeune homme geignit en bougeant un peu, il se sentait comme dans du coton mais la douleur était largement supportable.

Ses orbes noirs dérivèrent sur son environnement, l'analysant. Il ne connaissait pas cette pièce. Ce grand lit lui était inconnu, ces murs vides également, de même que tout le reste du mobilier. En revanche il reconnaissait plutôt bien la touffe blonde et l'autre argentée qui discutaient à l'autre bout de la salle. DoYoung se racla la gorge, il avait soif.

- Bébé Do est vivant ! s'écria Chittaphon en le voyant conscient.

Le blessé grimaça et Yuta frappa leur ami à l'arrière du crâne en guise de punition. Il n'y avait que le Thaïlandais pour beugler dans un lieu pareil comme s'il était seul et non en présence d'une personne convalescente.

- Je suis où ?

- L'hôpital général, chambre VIP, l'éclaira le Japonais.

- Mes parents ?

- Ils parlent avec le médecin, ils vont bientôt revenir mais je peux aller les chercher si tu veux les voir maintenant.

- Non merci, grimaça DoYoung. Ils vont m'étouffer, je préfère profiter d'un peu de tranquillité avant. 

- Ils sont inquiets pour toi, tu ne peux pas leur en vouloir. Nous aussi on était morts d'inquiétude quand on a su que tu étais ici.

- Comment vous l'avez su d'ailleurs ?

Yuta et Chittaphon s'assirent sur le fauteuil près du lit pour l'un et l'autre alla au bout du matelas. DoYoung utilisa la petite télécommande pour redresser le haut du lit et se mettre dans une position semi-assise, il n'aimait pas être complètement allongé.

- Ton père nous a envoyés un message. On a cru à une blague au point de départ, on sait que tes parents ne nous aiment pas beaucoup, grimaça Chittaphon. Il a appelé alors et on a été obligés de se rendre à l'évidence, il a même envoyé une voiture nous chercher chez nous.

DoYoung haussa un sourcil surpris, ses amis avaient raison lorsqu'ils disaient que ses parents ne les appréciaient pas même si c'était un peu plus compliqué que ça. Chittaphon et Yuta avaient été de vraies têtes brûlées pendant leur adolescence et s'étaient parfois mis en danger, DoYoung savait que ses parents voulaient juste le protéger. Dans le fond ils n'avaient rien contre les deux autres jeunes hommes si ce n'était leur mode de vie parfois un peu limite. Heureusement ils s'étaient calmés depuis, certainement pour cette raison que son père les avait tenu informés, il estimait peut-être qu'ils n'étaient plus un risque pour son fils. 

- Qu'est-ce qui s'est passé Dodo ? On a cru que t'étais mort nous, geignit l'argenté.

- C'est ma faute... j'ai pas écouté et j'ai voulu forcer. Je me suis péter la gueule dans la rivière et je crois que mon crâne a dit bonjour à une roche.

- P'tain, c'est vraiment pas passé loin, soupira Yuta. Tu comprends pourquoi on veut pas te laisser seul ?

- Je sais, c'est ma faute.

DoYoung ferma les yeux, sa migraine revenait mais il devait leur dire quelque chose avant. Il le devait à San.

- Les gars, San est pas aussi mauvais que ce que vous pensez.

- Pourquoi tu parles de lui ? C'est le stalker non ?

- C'était un malentendu, il voulait venir me parler mais n'osait pas. On en a discuté pendant la journée et il m'a sauvé la vie. Soyez cool avec lui. 

Les deux plus vieux échangèrent un regard sceptique mais les grommellements du noiraud les forcèrent à accepter, à partir de maintenant ils allaient bien se comporter avec le sportif.

- On fera des efforts, promis.

DoYoung les remercia d'un micro sourire puis Yuta désigna un sac à dos poser à côté de la chaise.

- Je t'ai amené des consoles comme je savais pas combien de temps tu allais rester et Chi a ajouté des gâteaux.

- C'est ma mère qui les a faits alors t'as intérêt de les savourer bébé Do.

Le noiraud les remercia faiblement, il se sentait de nouveau terriblement fatigué. Il papillonna des yeux ce qui n'échappa pas à ses deux amis.

- On va y aller nous, tes parents voudront rester avec toi mais on ne peut pas être plus de deux visiteurs. On repassera te voir demain.

DoYoung hocha doucement la tête, son esprit ayant presque rejoint le monde des rêves. 








Nda :

C'était le chapitre du vendredi, je vous souhaite une bonne journée :)
Dalion~ Kiss

Ps : j'en profite pour glisser un mot à ceux qui ne l'ont pas vu, avec Salia on tente le Nano donc si vous voulez nous passer des commandes d'os c'est le moment !

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