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Chapitre 37

- Chi, sors de là qu'on puisse parler s'il te plait.

Le jeune homme releva à peine la tête et continua de pianoter sur son téléphone, les fesses posées sur le couvercle baissé des toilettes. Il s'était réfugié dans le petit espace comme un enfant et l'occupait depuis près de trente minutes sans manifester l'envie d'en sortir, YongGuk de l'autre côte de la porte le priant pour qu'il lui ouvre.

- ChI...

- Pourquoi on devrait parler ? Tu as déjà pris ta décision, peu importe ce que je pourrais dire elle ne changera pas, pas vrai ?

- Chi, c'est vraiment pas agréable de parler à une porte. Ouvre-moi s'il te plait et discutons.

- Je veux pas, bouda l'argenté.

- Je te paye le petit-déjeuner, allez viens.

L'appât de la nourriture fit prendre conscience à Chittaphon que son estomac était vide et qu'il ne serait pas contre le remplir, son cœur meurtri en revanche voulait continuer à se cacher pendant un petit moment. Le bruit causé par son ventre fit finalement pencher la balance en faveur du militaire et Chittaphon se résolut à déverrouiller le petit espace. YongGuk l'attendait, adossé au mur et simplement vêtu d'un jean encore ouvert. Des cernes marquaient son visage d'ombres tristes et il se frotta les joues en même temps qu'il se remettait droit. Chittaphon fit la moue mais alla tout de même dans les bras du noiraud, sa tête trouvant une place confortable contre le haut du torse dénudé. YongGuk l'embrassa sur le front avec douceur.

- Je ne veux pas te blesser Chi, je suis sincère.

- J'espère bien vu le nombre de fois que tu le dis, marmonna le Thaïlandais de mauvaise humeur.

- Allez, allons nous habiller et manger.

L'argenté se laissa tirer jusqu'à la chambre où son amant lui tendit les affaires qu'il avait laissées la première fois qu'il était venu. Sa tenue avait été lavée et repassée, l'odeur de la lessive lui rappelait celle du bouclé. Un sourire niais s'installa sur son visage sans qu'il ne se rende compte alors qu'il avait la sensation de se rouler dans l'étreinte de YongGuk juste à cause du parfum qu'ils partageaient.

- Qu'est-ce qui te ferait plaisir ?

- Que tu restes, répondit froidement Chittaphon.

Il se mordit immédiatement la langue et baissa la tête, honteux. Il savait que la situation pesait également à son amant mai sil n'arrivait pas à contenir le flot d'émotions qui le traversait. Il aimait YongGuk de tout son cœur, comme il n'avait jamais aimé personne. Il avait presque peur de la violence de ses sentiments et de ce qu'il pourrait faire pour lui, il se sentait prêt à tout et n'importe quoi. C'était un amour puissant comme il n'avait jamais cru ça possible, un coup de foudre qui s'intensifiait à chaque seconde passée ensemble. Il ne voulait pas le perdre même si c'était du pur égoïsme et il avait conscience qu'il venait de blesser YongGuk mais il n'avait pas pu s'en empêcher, à présent il regrettait ses mots.

- Je suis désolé Gukie, j'aurais pas dû dire ça.

La main du sergent passa avec douceur dans les mèches argentées et il se baissa pour embrasser le plus jeune au coin des lèvres. Il y avait tellement d'amour dans son regard noir que Chittaphon en eut mal au cœur.

- C'est pas grave Chi, je comprends. Je n'ai pas envie de partir loin de toi non plus mais je dois le faire.

- Je sais et... je comprends ce que tu veux dire. C'est juste que... si jamais tu m'oublies ? Que tu trouves quelqu'un de mieux là-bas et que tu penses que je n'étais qu'une erreur ? C'est vraiment horrible, je sais que tu y vas pour sauver un ami mais je ne peux pas penser à autre chose. J'ai tellement peur qu'il t'arrive quelque chose aussi...  

- Je pense qu'il est difficile d'oublier une personne comme toi Chi, sourit YongGuk. Je t'aime d'accord ? Je te le dirai autant de fois qu'il le faudra, je t'aime, je t'aime et je t'aime. Je ne vais pas partir pour aller loin de toi, j'y vais pour pouvoir être avec toi après sans que rien ne puisse se mettre entre nous.

Chittaphon se laissa aller à l'étreinte réconfortante puis ils finirent de s'habiller pour sortir. Shishi sautillait joyeusement sur le côté, prête pour une balade matinale. Le jeune homme glissa sa main dans celle libre de son amant, celui-ci tenant déjà la laisse de la chienne.

- Je veux manger une gaufre, marmonna Chittaphon lorsqu'ils débouchèrent sur une rue passante.

- Y a un petit restau pas loin qui en font des sympas, ça devrait te plaire.

Ils laissèrent Shishi sur la terrasse le temps de passer leur commande puis ils allèrent s'installer dehors après que le bouclé ait payé. Le temps était chaud mais supportable en raison de l'heure encore matinale. Une serveuse leur apporta leur commande, deux grands cafés et une gaufre débordant de chantilly et de chocolat pour Chittaphon.

- Tu vas réussir à manger tout ça ? sourit YongGuk.

- Ne sous-estimes pas mon estomac, je vais te ruiner. 

Le bouclé rit doucement, l'une de ses mains allant récupérer un peu de crème fouettée qui s'était perdue sur le nez de son amant. Chittaphon rougit sans réellement savoir pourquoi et baissa le nez sur sa consommation. Le militaire faisait battre son cœur beaucoup trop fort. Il se racla la gorge avant d'enfourner une large cuillerée de gaufre dans sa bouche.

- De quoi tu voulais qu'on parle alors ?

- De mon départ, de nous, soupira YongGuk soudainement moins enthousiaste.

- Tu sais quand tu t'en vas ?

Chittaphon avait la gorge nouée et il eut du mal à faire descendre la nourriture dans sa gorge. YongGuk lui prit la main et ils entrelacèrent leurs doigts.

- Dans deux semaines. Si tout se passe bien et que mon évaluation psychologique est assez bonne pour ça.

- Tu y resterais combien de temps ?

- Sur le papier c'est une mission de trois mois mais je ne peux pas te garantir que je ne mettrai pas plus de temps à revenir. Malheureusement c'est régulier que les délais soient dépassés, je suis désolé Chi.

Le Thaïlandais reposa sa cuillère en déglutissant. Ses mains tremblaient. 

 - Je vais faire quoi moi en attendant ? Je suis censé t'attendre à la fenêtre en espérant voir ta silhouette réapparaitre un jour ? grogna l'argenté.

- Non, bien sûr que non, souffla YongGuk. Je sais que tu ne veux pas l'entendre mais... ce serait peut-être l'occasion que tu règles toi aussi tes traumas Chi, que rien ne puisse se mettre en nous à mon retour.

Chittaphon serra les dents en retirant sèchement sa main. Il savait pertinemment de quoi parlait son amant mais se l'entendre dire le mettait dans de mauvaises dispositions. Il croisa les bras sur sa poitrine en détournant le regard.

- Chi...

- Quoi ? grogna le jeune homme. Je suis dingue c'est ça ?

- Bien sûr que non, je n'ai jamais dit ça ! se défendit le militaire. Chi, ne me mens pas. Je sais que tu ne vas pas bien, je veux juste que tu ailles mieux. Tu peux tout me dire, je t'écouterai, mais je pense que tu devrais aussi aller voir un pro. Je ne suis pas le mieux placer pour parler, je n'ai pas la science infuse mais je sais que ce n'est pas normal de faire une crise de panique, encore plus d'une telle intensité, pour un rejet.

Les larmes montèrent aux yeux de l'argenté qui serra les poings. 

- Chi, je t'aime.

La simple déclaration calma instantanément le Thaïlandais. Son cœur loupa un battement et il leva les yeux vers son amant.

- Tu gardes en toi quelque chose qui te blesse et je n'aime pas te savoir triste. Je veux juste que tu te libères de ce fardeau pour pleinement t'épanouir. Je ne veux pas que tu aies peur qu'on se sépare, que j'aille voir ailleurs ou je ne sais quoi. Je ne sais pas ce qui t'est arrivé, peut-être qu'un jour tu souhaiteras me le dire mais il faut quand même que tu en parles à quelqu'un maintenant pour te libérer de ce poids.

Chittaphon renifla piteusement. Il avait envie de tout lui dire, de ne rien lui cacher mais cette peur qu'il l'abandonne lui broyait les entrailles avec une telle force qu'il avait l'impression de ne plus pouvoir respirer. 

- J'ai été abandonné par mes parents biologiques.

Les mots coulèrent hors de sa bouche comme un torrent déchaîné qu'il était incapable de contenir. Il ne pouvait plus le garder pour lui, pas alors que YongGuk s'était entièrement dévoilé à lui. Son amant lui avait fait confiance, avait révélé ses faiblesses, il lui devait la pareille. Il devait aussi faire des efforts.

- Ma famille adoptive, je l'aime vraiment de tout mon cœur tu sais ? Mais cette différence entre nous je l'ai toujours vue, même si elle n'existe pas vraiment. C'est juste que SiCheng et Shotaro ont été adoptés parce qu'ils n'avaient plus personne mais moi... j'avais une famille mais ils ne voulaient juste plus de moi.

- Chi, tu ne peux pas en être sûr. Ils avaient certainement leurs raisons, essaya de le rassurer YongGuk.

- Ah oui ? Alors pourquoi ils ont gardé mes frères et sœurs mais pas moi ? Pourquoi je suis le seul dont ils se sont débarrassés ?

Les larmes coulaient abondamment et les essuya à l'aide de sa manche. Il détestait pleurer, encore plus en public. Fort heureusement personne ne semblait leur porter attention. 

- Ils n'ont laissé aucun moyen pour les contacter, ils m'ont juste jeté et n'ont jamais cherché à prendre de mes nouvelles. 

Chittaphon renifla.

- A cause de ça j'ai tout le temps peur que les gens m'abandonnent. J'ai peur que ma famille en ait marre de moi si je ne suis pas assez bien, que mes amis se rendent compte qu'ils méritent mieux que moi. Je suis terrifié à l'idée que tu me rejette parce que je suis juste moi et que je ne comprends pas comment on peut me choisir alors qu'il y a plein d'autres gens beaucoup mieux dehors.  

- Chi, je sais que ça ne sera pas suffisant mais écoute-moi bien. Je t'aime, ta famille t'aime et tes amis aussi j'en suis persuadé, sinon je ne me serais pas fait pourrir au téléphone pour t'avoir fait pleurer.

L'argenté eut un bref éclat de rire au milieu de ses larmes en repensant à son bébé Do qui avait sorti les crocs pour le défendre, il avait vraiment été adorable. 

- On t'aime tous, t'es un mec merveilleux, doux, attentionné, drôle, protecteur, gentil, serviable. T'es vraiment une personne superbe et je ne veux aimer personne d'autre que toi. Tu ne te rends pas compte à quel point tu es incroyable mais ceux qui t'entourent le savent, on sait à quel point tu es merveilleux et unique Chi. 

- Tu penses qu'un jour j'arriverai à avoir cette vision de moi ? Le garçon que tu décris a l'air génial mais je ne suis pas sûr que ce soit moi.

YongGuk lui sourit avec douceur et lui embrassa la paume de la main. Il était là pour lui, il ne le laisserait pas seul face à ses difficultés, même s'il se trouvait à des milliers de kilomètres il ferait en sorte que le plus jeune ne se sente pas abandonné. 

- Pas tout de suite trésor, ça prendra du temps et tu auras besoin d'aide pour accepter tout ça mais je suis certain que tu peux le faire. Je crois en toi Chi.

Chittaphon lui sourit presque timidement, la confiance que son amant lui témoignait le touchait au plus haut point et le motivait à enfin faire face à ses traumatismes. Pour lui, pour eux. 








Nda :

Chapitre du jour, bonjour ! J'espère que vous avez aimé :)
Dalion~ Kiss :3

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