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Chapitre 33

Chittaphon n'avait pas eu le courage de rentrer jusqu'à chez lui et risquer de tomber sur un membre de sa famille. Il n'était que minuit, il y avait de fortes chances pour que Shotaro soit encore debout, surtout que c'était le week-end, et il ne se voyait pas expliquer son état à son petit-frère. Le jeune homme s'était alors figé sur le pas de la porte, le cœur en miettes. Il s'était juste décalé légèrement pour se laisser glisser le long du mur, les jambes ramenées contre son torse et la tête posée sur les genoux. Il avait tellement mal au cœur qu'il avait l'impression d'avoir été poignardé physiquement, pourtant ce n'était que des mots, de simples lettres assemblées qui une fois prononcées le faisaient plonger dans les méandres de son enfer personnel.

L'argenté perdit la notion du temps alors que les larmes roulaient sur ses joues, il avait la sensation qu'elles ne cesseraient jamais de couler et que la douleur ne cessait de s'intensifier au fil des minutes. Le rejet violent de YongGuk puis l'ignorance de ses amis, c'était plus qu'il ne pouvait le supporter. Chittaphon se mordit la lèvre pour s'empêcher de faire du bruit, il ne voulait attirer l'attention de personne. Il n'était qu'un poids et ils allaient le jeter aussi, il ne voulait pas. Il ne sentit pas son portable vibrer alors qu'il était harcelé de messages et d'appels, ni ne vit la voiture qui se gara en catastrophe devant chez lui avant qu'une silhouette efflanquée n'en sorte. Il ne comprit qu'il n'était plus seul lorsqu'une paire de bras se referma autour de lui et que sa tête reposa contre le moelleux d'un sweat. Il n'y avait qu'une personne pour porter un hoodie alors que Juillet arrivait.

- Je suis là Chi.

- Bébé Do, geignit l'argenté. Je suis désolé, me laisse pas.

- Pourquoi est-ce que je te laisserai ? T'es mon meilleur ami idiot. Tu m'as fait flipper.

Les mains de DoYoung lui frottaient maladroitement le dos et il entendait que sa voix était vacillante. Chittaphon s'accrocha à son cadet comme s'il était une bouée de sauvetage en pleine tempête et il pleura à plein poumons. Il se fichait à présent qu'on l'entende, il voulait simplement apaiser la douleur qui broyait son cœur. Le noiraud l'aida à se relever, ou plutôt le porta à moitié tellement Chittaphon avait la sensation de ne plus avoir aucune force, il était épuisé.

- Allez, tu seras mieux dans ta chambre.

L'argenté se laissa traîner à l'étage en reniflant, son bras autour des épaules du plus jeune. Il était une épave, il se faisait peine. DoYoung le laissa tomber sur son lit avec un soupir de soulagement et Chittaphon se roula immédiatement en boule sous les couvertures. La main de l'autre tapotait gentiment le dessus de la couette et il se fit la réflexion que DoYoung était vraiment nul pour réconforter quelqu'un, mais au moins il était là. Il ne l'avait pas abandonné.

- Qu'est-ce qui t'arrive Chi ?

- Il m'a abandonné, geignit le jeune homme.

- Yong...Guk ?

- Et Yuta aussi, ils me détestent, pleura le Thaïlandais. Je suis trop collant, je suis horrible, pardon...

Chittaphon se recroquevilla encore plus sur lui-même, alors même que cela paraissait impossible. DoYoung ne comprenait pas grand-chose à ce qu'il racontait et ne savait pas quoi faire pour l'aider, c'était Yuta qui s'en chargeait d'habitude.

- Je suis sûr que non, tenta maladroitement de le réconforter DoYoung. Tu as dû mal comprendre Chi, ils t'adorent tous les deux.

- Non c'est faux ! Il a dit que j'étais envahissant et que c'était chiant, Yuta aussi, ils sont comme eux, cria le Thaïlandais en se redressant brusquement.

Ses yeux étaient noyés par les larmes et le noiraud sentit que sa respiration s'emballait sans qu'il ne puisse rien y faire. Chittaphon était hors de lui, il ne semblait même plus avoir conscience de sa présence et de ce qu'il pouvait bien lui dire. Ses doigts s'accrochèrent au col de son tee-shirt pour l'éloigner de son cou alors qu'il grimaçait.

- J'arrive pas à respirer, pleura Chittaphon. J'ai mal.

En panique, DoYoung se leva et courut frapper à la porte du couple parental. Il n'avait aucune idée de ce qui se passait et espérait qu'ils en sachent plus. Chittaphon ne l'entendit pas parler avec sa mère qui s'était levée en sursaut mais il sentit la présence de celle-ci près de lui peu de temps après. Il sentit une main passer sur son visage avec douceur.

- Chi, mon bébé, essaye de te concentrer sur ta respiration. Tu te souviens comment faire ? Doucement, allez.

Chitaphon grimaça, le nœud dans sa gorge était atroce, il avait l'impression que l'exercice ne servait à rien. Il fallut de longues minutes avant qu'il ne puisse respirer de nouveau convenablement et il se laisse tomber dans l'étreinte maternelle en sanglotant. Il s'endormit sans s'en rendre compte dans les bras de sa mère et sous le regard inquiet de son ami.

Il avait un mal de tête terrible au réveil, comme si une camionnette lui avait roulé dessus une demi-douzaine de fois. Le jeune homme porta la main à son front en gémissant, c'était douloureux. Son regard glissa sur le côté et tomba sur DoYoung qui dormait à même le sol, tourné dans sa direction. Une bouteille d'eau et un cachet avaient été posés sur sa table de chevet. Le bruit qu'il fit en se redressant tira son cadet de son sommeil et celui-ci s'assit en se frottant les yeux comme un enfant.

- Ca va Chi ? marmonna le jeune homme.

- Mal au crâne.

- Prends ton médoc et recouche-toi. T'as toute la journée pour dormir.

- Pourquoi est-ce que ça ne me rend pas aussi joyeux que ça le devrait ? soupira Chittaphon.

- Désolé Chi, je vais devoir te laisser en plus. Mon chauffeur ne va pas tarder à venir me chercher pour que j'aille au boulot, je vais pas pouvoir rester plus longtemps avec toi...

L'argenté pinça les lèvres, déçu. Il aurait aimé que son cadet reste à ses côtés pour l'aider à réparer les morceaux de son cœur brisé mais depuis la fin des cours universitaires il avait été réquisitionné par ses parents pour travailler à l'entreprise familiale. Il s'agissait apparemment d'un accord entre eux mais le Thaïlandais n'en savait pas beaucoup plus, si ce n'était que DoYoung ne pouvait pas se permettre de ne pas y aller sans devoir faire face à des conséquences déplaisantes. Pendant un instant il se demanda si sa situation, même en peine de cœur, n'était pas enviable par rapport à celle de son ami. Il ne supporterait pas d'être privé de sa liberté ainsi et que ses parents le surveillent comme un enfant en bas-âge.

Chittaphon resserra les doigts sur la bouteille et avala le médicament. Il voyait que le plus jeune ne savait pas comment se comporter et il força un sourire sur ses lèvres, malheureusement il ne dut pas être concluant puisque DoYoung grimaça en retour.

- T'as pas à te forcer Chi, c'est que moi.

- Ouais je sais, désolé.

- T'excuse pas. J'ai engueulé Yuta au fait. Il répondait pas alors je lui ai pourri sa messagerie, annonça négligemment le noiraud.

Chittaphon écarquilla les yeux, stupéfait que l'autre ait pris position. Il était habituellement neutre et les laissait régler leurs disputes entre eux. Il avait vraiment dû lui faire peur pour qu'il intervienne de la sorte.

- Je veux pas que tu te prennes la tête avec lui à cause de moi, chuchota l'argenté.

DoYoung émit un reniflement dédaigneux qui fit relever la tête au Thaïlandais.

- Il peut tirer son coup n'importe quand, ça allait pas le tuer de prendre deux minutes pour te répondre et au moins écouter ce que tu avais à dire. Je sais que je ne suis pas le mieux placé, je réponds souvent en retard, mais il n'est pas stupide ou en tous cas pas autant d'habitude. S'il avait connecté ses deux neurones il aurait su que tu ne l'aurais pas appelé pour rien alors qu'il était avec SiCheng et en train de veiller son père. Ouais t'appelles souvent, mais c'est depuis qu'on est gamins et lorsque tu sais qu'on ne peut pas répondre tu ne le fais pas, sauf urgence.

- Oh, je savais pas que tu avais remarqué.

- On se connait depuis plus de quinze ans, heureusement que je sais des trucs sur vous quand même, grogna DoYoung.

- Oui enfin tu reconnaitras que t'es pas le plus attentif, sourit doucement l'argenté.

Le plus jeune souffla, lassé, et se leva en s'étirant. Chittaphon le regarda se préparer en faisant la moue. Il n'avait pas envie que son ami parte pour se retrouver seul.

- Il s'est passé autre chose pendant que je dormais ?

- Ton téléphone n'arrêtais pas de sonner alors j'ai décroché, c'était l'autre.

- T'as eu YongGuk au téléphone ? cria presque l'argenté en sursautant. Qu'est-ce que tu lui as dit ?

Il craignait un peu ce que le gros bébé avait pu raconter à l'homme de sa vie, il était parfois un peu trop brute.

- Il m'a demandé comme tu allais quand il a su que ce n'était pas toi qui avais décroché et je lui ai juste dit la vérité, t'excites pas.

- C'est-à-dire ? insista Chittaphon en craignant le pire.

- Que tu pensais qu'il te détestait, que tu avais fait une crise de panique et que tu venais de t'endormir après avoir couiné pendant des heures, répondit simplement le noiraud.

Chittaphon se laissa retomber dans ses draps en gémissant, c'était encore pire que ce qu'il ne craignait. Il allait vraiment falloir que son cadet prenne des cours de tact et de diplomatie, c'était critique à ce niveau-là.

- Bébé Do, tu me fascines autant que tu me désespères... soupira le jeune homme.

- Pourquoi ?

- Pour rien, je vais me débrouiller, sourit faiblement le Thaïlandais. File avant de te faire déchirer et... merci d'être resté avec moi cette nuit, c'était vraiment cool de ta part bébé Do.

Le plus jeune lui sourit timidement, comme embarrassé d'être remercié pour un acte qu'il considérait comme évident, et il lui adressa un signe de la main avant de sortir. Chittaphon se retourna dans son lit au moment où son téléphone sonna. Il s'empressa de décrocher sans même regarder le contact et son cœur se serra en entendant la voix de Yuta.

Son meilleur ami s'excusa dans une litanie incessante, ne cessant de lui répéter à quel point il était désolé de ne pas avoir été là pour lui. Sans qu'il ne s'en rende compte Chittaphon recommença à pleurer, les excuses de Yuta lui faisaient tellement de bien. Il comprenait seulement qu'il s'était fourvoyé et que le Japonais ne le détestait pas le moins du monde, il s'était simplement monté la tête tout seul tellement qu'il était pris dans sa tristesse et son rejet. Il explosa en sanglots et Yuta le réconforta de sa voix chaude et calme. Après quoi l'argenté lui raconta tout ce qui s'était passé, son ressenti, la peur, la sensation de rejet, et Yuta le réconforta encore. Jusqu'à ce qu'il ait vidé tout ce qu'il avait sur le cœur.

Chittaphon renifla en séchant ses larmes. Il pleurait depuis trop longtemps et il retenait Yuta plus que de raison, celui-ci souhaitant sûrement se rendre au chevet de son père. Ils restèrent cependant encore une bonne heure au téléphone puis le décoloré raccrocha en promettant à son meilleur ami un câlin dès son retour et qu'il pouvait l'appeler dès qu'il en ressentait le besoin. Il avait retenu la leçon.

L'argenté prit une profonde inspiration en grimaçant. Il avait toujours mal à la tête et pleurer n'avait fait qu'empirer son état. Il regarda son écran, il devait le faire avant de perdre tout son courage. Il n'avait pas de Margarita sous la main cette fois, il allait devoir composer sans. L'appel sonna dans le vide avant que la voix grave si reconnaissable ne se fasse entendre.

- Yong...Guk ? hésita Chittaphon.

- Chi... comment tu vas ?

La voix était fatiguée, aussi mal à l'aise que ne l'était celle du costumier.

- Je crois que ça va... et toi ?

- Mal, ça ne va pas bien du tout, avoua YongGuk. Je suis désolé, c'était une connerie. Je savais que c'était pas pour moi, je t'ai prévenu dès le départ mais j'ai craqué.

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ? demanda Chittaphon la voix nouée.

- J'ai mal agi avec toi, je t'ai blessé, je t'ai fait peur et en plus je t'ai rejeté la faute dessus alors que le problème vient de moi. Je suis sincèrement désolé pour tout. J'ai beaucoup réfléchi cette nuit et je pense que le mieux serait qu'on arrête de se voir. C'est ce qu'il y a de mieux pour toi Chi, je ne veux pas te faire de mal. Je ne le supporterai pas.

- Mais je-

- Je suis désolé, je prends une décision vraiment égoïste et je te l'impose. Je vais demander à ce qu'on te trouve un autre superviseur pour que tu puisses continuer ton travail à la base. Je suis désolé Chi, ne nous contactons plus à l'avenir. Je te souhaite vraiment le meilleur, tu le mérites, souffla YongGuk dans un filet de voix.

Chittaphon écarquilla les yeux, YongGuk avait raccroché. 










Nda :

Chapitre du jour bonjour, je vous souhaite une agréable journée :)
Dalion~ Kiss :3

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